Koh Lanta : Benjamin revient pour nous sur son abandon !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Benjamin,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous participez actuellement à la saison de « Koh Lanta, le feu sacré », visible chaque mardi soir sur TF1. D’ailleurs, la diffusion des images ravive-t-elle en vous certains souvenirs et certaines émotions vécues sur place quelques mois en arrière ?

Pour moi, la diffusion m’a rappelé, oui, beaucoup de choses. Premièrement, la difficulté qu’on peut vivre là-bas, tout ce qui est humidité, froid, fatigue, chaleur aussi puisqu’il fait très chaud au soleil…plein plein de choses. Et, évidemment, du bon parce que, quand je regarde les images, c’est plein de bons souvenirs aussi avec quelques aventuriers et dans les épreuves.

Si l’on revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

De base, j’ai toujours regardé, j’étais fan de l’émission donc ça m’a toujours donné envie. Mon père, il y a 10 ans, s’était inscrit au casting et il avait fait quasiment toutes les étapes jusqu’à celle finale mais sans être pris. Je postulais pour la première fois, j’ai été pris, je me suis dit que j’allais prendre sa relève et essayer de le rendre fier. Donc c’était une motivation en plus mais, de base, je suis fan de l’émission…

Dès le début de l’aventure, Denis annonce à tous l’existence, cette saison, du talisman du feu sacré. Comment aviez-vous réagi à cette annonce ? Aviez-vous rapidement compris les impacts que cela pourrait avoir ?

Alors, honnêtement, sur les premières explications, ce n’était pas clair pour moi, je n’avais pas bien compris. Après, bien sûr, avec l’utilisation et de nouvelles explications, j’ai vraiment pris conscience de l’importance du talisman. C’est une arme vraiment vraiment très sympa, qui apporte beaucoup de piment au jeu. Il vaut mieux l’avoir que ne pas l’avoir.

On le sait, les premiers jours d’aventure sont toujours intenses, entre découverte des autres, manque de nourriture et appropriation des lieux. Comment les aviez-vous vécus et ressentis ?

Les premières journées étaient vraiment cool, on découvre tout le monde, on découvre le camp, on découvre la forêt, on se découvre tous un peu avec les autres aventuriers. Franchement, c’étaient de super moments. J’ai un bon souvenir de la première nuit, où on a dormi à 20, on avait rigolé toute la nuit, ce sont de très bons souvenirs. C’était la première expérience de l’aventure, positive, avec que du bon. Ensuite, il arrive la faim, on commence à se fatiguer rapidement, ça devenait aussi très compliqué.

On l’avait vu sur l’avant-dernier épisode, vous étiez parti avec le médecin, avant de retrouver vos camarades le lendemain. Pour autant, on sent, à votre retour, que vous n’êtes pas forcément totalement rétabli…

De base, j’étais très très atteint par le manque de nourriture, ce qui me fatiguait énormément physiquement. Ensuite, il est arrivé ce coup de massue, cette otite causée par la chasse sous-marine, …première fois que ça m’arrive, elle est infectieuse donc je passe la nuit à l’infirmerie. Quand je reviens, j’ai l’air plutôt en forme mais je suis toujours autant fatigué. Je reviens quand même dans l’aventure, toujours avec la douleur mais bon, il fallait essayer de combattre le mal par le mal et y aller, il n’y avait pas le choix.

Sur l’épreuve de confort qui s’en est suivie, celle des radeaux, selon vous, qu’est-ce qu’il avait manqué à votre équipe ?

Sur l’épreuve de radeau, il nous a surtout manqué du temps pendant la configuration. On avait l’idée de reprendre le gros radeau et d’y rajouter des bambous pour qu’il flotte beaucoup mieux. Sauf qu’on n’avait plus le temps de refaire tout cela. Le seul problème était ceci, il aurait fallu rajouter pas mal de bouts de bambou pour avoir une meilleure flottaison.

Quelques heures plus tard, la douleur est très forte et votre moral est aussi atteint et, là, vous décidez d’abandonner. Pour autant, lorsque vous prenez le talkie pour appeler le médecin, on sent que vous hésitez sur les mots et que vous mettez quelques instants avant de parler d’abandon…

Honnêtement, ma décision de quitter l’aventure était déjà prise avant l’épreuve des radeaux, c’était ferme, je l’avais annoncée à mon équipe. J’avais dit que, même si on gagnait cette épreuve de confort, je leur laissais le poulet car, dans tous les cas, je partais. Effectivement, quand j’ai pris le talkie, je cherchais un peu mes mots mais bon, c’était la fatigue…On a l’impression aussi que, pendant mon abandon, je suis plutôt bien mais c’est que je savais que j’allais me libérer de tout ce mal. Entre la douleur de l’otite et la fatigue que je ressentais, je n’avais plus rien à donner en ressources de mon corps, j’avais perdu 7 kilos en 14 jours, je n’avais plus rien à perdre, j’étais au plus bas possible.

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Il y a un souvenir qui me vient en tête assez rapidement, c’est une partie de chasse sous-marine avec Nicolas, où on a pris un superbe poisson ensemble. On était tellement contents, c’est un très bon souvenir. Après, justement, la première nuit à 20 comme je le disais où on a tellement rigolé toute la nuit, sans dormir. Ensuite, l’épreuve de confort où on a gagné le riz en équipe, c’était aussi un super bon moment. Il y en a bien sûr d’autres, passés avec d’autres aventuriers…

Vous évoquiez l’utilisation du kit de pêche, qui est arrivé certes un peu plus tard qu’espéré mais qui vous tenait à cœur…

Oui, honnêtement, avant de venir dans l’aventure, c’était un de mes objectifs. En France, je fais cela tous les matins l’été, je vais chasser sous la mer. Là, c’est vrai que quand j’ai eu ce kit de pêche au remaniement des équipes, ça m’a reboosté un peu le moral. C’est vrai que j’ai passé de bons moments sous l’eau, jusqu’à ce que n’arrive cette otite.

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ?

Déjà, je pense que le pire du pire était les nuits avec les pluies tropicales. On ne dort pas une seule seconde, on est mouillés, il fait froid, c’est impossible de se sécher. Ensuite, j’ai eu la déception de perdre le confort du kit de pêche justement, ça m’a vraiment touché. Après, tout ce qui suit, toutes les galères de « Koh Lanta » : la faim, le manque d’énergie, …tout ça tape sur le système, c’est vraiment dur. Aussi la séparation avec Tania, au remaniement des équipes.

De quels aventuriers étiez-vous le plus proche ?

Mon binôme de l’aventure, clairement, était Tania, c’est avec elle que je passais le plus de temps. Et, ensuite, j’appréciais beaucoup Nicolas, Gilles et Grâce.

Sur le camp, au quotidien, quelles tâches aimiez-vous plus particulièrement faire ?

Quand j’ai eu le kit de pêche, forcément la chasse sous-marine, où je ramenais des poissons. Ensuite, ce que j’allais souvent faire, c’était la chasse aux crabes ou aux coquillages. C’étaient mes activités principales donc, en soit, plutôt ramener à manger, je n’étais pas trop celui qui ramenait du bois ou autre chose.

Pour finir, votre sac est-il prêt pour repartir à l’aventure, si l’opportunité se présentait ?

Honnêtement, quand je me remémore comment j’étais, je ne suis absolument pas prêt à repartir là-bas. Si j’ai abandonné, ce n’était pas pour rien. Je pense que je n’étais tout simplement pas prêt physiquement. Après…si j’ai une bonne préparation physique, avec plus de poids et de ressources, peut-être que oui mais, pour l’instant, c’est non !

Merci, Benjamin, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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