Koh Lanta : Rudy évoque sa belle aventure aux Philippines !

Publié le par Julian STOCKY

©A.ISSOCK/ALP/TF1

 

Bonjour Rudy,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous participez actuellement à la saison de « Koh Lanta, le feu sacré », visible chaque mardi soir sur TF1. D’ailleurs, la diffusion des images ravive-t-elle certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Oui, totalement ! Bien que l’on connaisse la suite, bien que l’on connaisse ce que l’on a fait, bien que l’on sache ce qui s’est passé, le fait de se revoir à la télé nous replonge totalement dans l’aventure. Cela remet de l’adrénaline, ça remet de l’action, ça remet des émotions et ça remet de la frustration !

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

C’est pour l’ensemble de ce que représente « Koh Lanta » : le côté aventure, le côté un peu aventurier qui dort sans aucune aide, un peu à la survivor, le côté sportif avec tant les épreuves collectives que celles individuelles, aussi le côté stratégie où l’humain est très très difficile à gérer.

Dès les premières minutes de l’aventure, Denis vous annonce l’existence, cette saison, du talisman du feu sacré. Comment aviez-vous alors réagi ? Aviez-vous rapidement compris l’impact qu’il pourrait avoir ?

Je vous avouerais que, dès le début, pas trop. Comme c’est le début, on se demande encore de quelle manière l’utiliser si jamais on l’avait. Après, une fois qu’on commence à l’avoir, qu’on est dans le jeu et qu’on a vu comment l’utiliser, ça s’est éclairci. C’est quelque chose de nouveau et de terrible. C’est totalement fou d’avoir le talisman, on peut tout regagner, aussi bien dans son équipe que dans l’équipe adverse.

Les premiers jours sont toujours particulièrement intenses, entre la découverte des autres, la construction de la cabane, le feu à faire, … Comment les aviez-vous vécus ?

Beaucoup d’excitation. C’est là que l’aventure commence, on découvre son équipe, on découvre plus individuellement chaque coéquipier de son équipe, avec qui ça peut matcher ou pas, on voit avec qui on peut commencer à s’allier. Sur le camp, il faut s’activer. C’est là où on s’aperçoit qu’il faut vraiment tout faire ! Il faut construire la cabane de A à Z, il faut aller chercher à manger, découvrir l’ile de fond en comble, fouiller…et ce n’est pas une partie de plaisir. Ce que l’on voit à la télé et ce que l’on fait réellement, c’est décuplé puissance 10, c’est vraiment dur.

Lors de la reconstitution des équipes, votre rôle a été plus que prépondérant, avec Gilles également. Vous aviez d’ailleurs annoncé de suite à vos camarades que vous alliez rabattre les cartes. Quelle stratégie aviez-vous alors adoptée dans le choix des aventuriers ?

Ma stratégie était quand même d’orienter Gilles vers ses affinités du début. Pour moi, même si j’ai dit que j’allais rabattre les cartes et mettre tout à plat, j’avais quand même en tête de garder mes affinités et de lui donner les siennes. J’avais juste à mettre Grâce et Nicolas dans une équipe et je savais totalement qu’il allait les choisir. Et je savais que, par la suite, je pouvais récupérer Estéban et Tania.

Lors de l’épisode de ce mardi, selon vous, avec le recul, qu’est-ce qu’il a manqué à votre équipe sur le jeu d’immunité, avec ces fameux sacs à stabiliser ?

Sur cette épreuve-là, un peu plus de précision. Clem a pratiquement tout mis, je crois que j’en ai mis 2. Sur le début, j’ai un peu cafouillé sur ma position, même si, pour moi, ça n’a pas trop impacté à la défaite, elle a vraiment été sur l’arbre où il fallait lancer les sacs. Même si on recommençait, ça serait la même. C’est vraiment le facteur chance et ils en ont eue plus que nous. Ce jeu était délicat, je l’impacte vraiment au facteur chance.

Au moment de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Totalement inquiet parce que j’ai très vite compris que la tendance allait changer. Sur la stratégie du début où tout le monde m’a dit « oui, on vote Anne-Sophie », j’avais plus ou moins senti que c’était trop lisse, trop simple et j’avais compris que c’était ou moi ou Estéban mais plutôt moi qui étais visé. Donc, à quelques heures du conseil, j’essaie de jouer un coup de poker. Mais je n’ai pas eu assez de temps pour ficeler mon mensonge, qui était de dire que j’avais trouvé un collier. Il a donc été fait un peu à la vas-vite, ça a permis de mettre un petit doute mais pas suffisamment pour retirer les votes contre moi

Lorsque vous voyez votre nom apparaitre à autant de reprises sur les bulletins, comment réagissez-vous ?

Je me demande alors le pourquoi du comment. Quand les ex-jaunes votent contre moi, c’est tout à fait normal. Eux, c’est leur but d’éliminer les rouges, c’était leur rôle on va dire. Donc Fred, Quentin et Clémence, je ne leur en veux pas du tout, c’est leur jeu, c’est bien joué. Mais les personnes à qui j’en veux un petit peu – après, c’est le jeu, il n’y a rien de fou -, ce sont Anne-Sophie et Helena, qui se sont alliées aux jaunes. Je ne pouvais pas comprendre qu’à ce stade-là du jeu, elles se soient désolidarisées des rouges pour avancer avec les jaunes. Alors qu’au début, on était en supériorité numérique…il ne fallait pas éliminer Tania, il fallait éliminer un ancien jaune, on aurait pu aller jusqu’à la réunification et être bien niveau supériorité numérique des rouges.

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Il y en a plusieurs. Le premier, c’est d’avoir connu des gens extraordinaires, d’avoir fait une aventure extraordinaire. Beaucoup de fierté quand, dans l’épisode 2, c’est moi qui fais gagner mon équipe. Et d’avoir pu tenir au moins jusqu’où j’ai été. Même si j’aurais préféré aller jusqu’à la réunification, aller même plus loin que la réunification, jusqu’à voir les poteaux, je suis content d’avoir été aux Philippines et d’avoir participé au jeu. Je pense que la pire des places dans « Koh Lanta » est de partir le premier…

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ?

Je dirais qu’il y en a deux. En un, je dirais la faim, forcément. On ne mange pas, on n’a pas beaucoup d’énergie, on n’est pas au maximum de sa force pour pouvoir faire les épreuves. De deux, l’humain : quand on fait confiance, quand on croit que l’on a une bonne stratégie, qu’on est unis dans son équipe, on s’aperçoit que non et la tendance change. L’humain…c’est très compliqué de faire confiance, de gérer et d’avancer à l’aveugle.

Sur le camp, quelles principales tâches ou activités aimiez-vous plus particulièrement faire ?

J’ai envie de vous dire que rien n’était vraiment agréable parce que vous êtes fatigué pour aller chercher à manger…Il fait hyper chaud ou il pleut. Construire la cabane devient vite fatiguant, cherchant à manger aussi. J’ai aimé plonger, j’ai aimé aller pêcher parce que c’était amusant mais tout devient vite fatiguant et tout n’est pas forcément agréable.

En conclusion, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure ?

Si demain on m’appelait pour une nouvelle saison, totalement, totalement ! Je saurais comment agir, c’est clair que je ne me mettrais plus en avant comme je l’ai été, je serais beaucoup plus discret et je serais plus fort en natation.

Merci, Rudy, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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