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France 2 / Morts au sommet : Ayana Fuentes évoque Sarah, son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Ayana,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le lundi 23 octobre prochain, en prime-time, sur France 2 dans « Morts au sommet ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous de participer à ce deuxième opus ?

Oui ! Effectivement, j’étais ravie de participer à ce nouvel opus, dans le même rôle, celui de Sarah, la légiste, qui est particulière parce qu’elle est gothique. C’est un petit rôle mais ce qui me plait, c’est qu’il soit récurrent. On espère qu’il y aura un troisième opus, si l’audience est bonne, auquel cas je jouerai à nouveau ce rôle.

Cela a été un réel plaisir de rencontrer Laurent Gerra, qui est très sympathique et très drôle, même en dehors de la caméra. J’ai passé un très bon moment avec lui. Clémentine Poidatz, qui joue formidablement le rôle de Constance Vivier, est une amie proche. On s’était rencontrées en 2015, sur le film « Vendeur», de Sylvain Desclous. Elle jouait la femme de Pio Marmai et j’étais la maitresse de ce dernier. Quand elle a été prise pour jouer ce rôle de Constance dans « Noir comme neige », elle a parlé de moi au réalisateur, Eric Valette parce qu’il cherchait des personnes pour incarner Sarah. J’ai passé le casting et j’ai été choisie, du coup on était ravies, avec Clémentine, de pouvoir se retrouver au milieu des montagnes.

Je fais beaucoup de théâtre et, à la télé, on ne joue pas du tout de la même façon, c’est une très bonne école, on a très peu de temps, tout est très chronométré. En général, on ne fait pas plus de deux prises donc il faut être très technique. J’aime beaucoup cet exercice de la télé, il faut être au taquet, il faut que ça aille vite donc il y a une spontanéité et un présent que j’apprécie dans le jeu.

 

 

Au-delà de l’intrigue qui est prenante, le cadre général de tournage permet des images particulièrement sympathiques…

Le paysage est absolument magnifique. Dans « Noir comme neige », je suis arrivée sur place la première fois, tard le soir, la régie est venue me chercher à Modane pour aller à Val-Cenis et, vraiment, j’étais déjà dans le décor, j’avais l’impression d’être en train de jouer : on descend du train et on est déjà dans le film, c’est formidable ! Venant de Paris, c’était quelque chose…

Si l’on revient à la genèse de cette aventure, en complément de votre amitié avec Clémentine, sans doute que le scénario en lui-même a été une autre des raisons vous ayant incitée à passer le casting ?

Oui ! Quand on m’a envoyé le scénario, ce rôle de légiste gothique m’a bien intriguée. Ce personnage fait à chaque fois des autopsies, c’est donc très technique et informatif, ce n’est pas très jouissif en terme d’émotions, ce qui nécessite de faire passer les informations sans ennuyer le public. C’était un peu un challenge ! Je pense que le côté gothique aide, pour avoir ce côté direct, froid et un peu distant par rapport à la réalité. La première fois, on m’avait carrément rasée sur les côtés mais j’ai refusé cette fois-ci car ça met du temps à repousser quand même.

Le fait que Sarah soit gothique est un choix du réalisateur, il y tenait vraiment. Je pense que c’est une culture qu’il aime beaucoup. Dans mon entourage, j’ai des amis qui sont gothiques, je me suis principalement inspirée de ces personnes-là. Jeune, j’ai pu découvrir leur style de musique, qui me plait. Donc je n’ai pas eu trop de mal pour ce rôle, je me suis sentie très à l’aise assez rapidement. De toute façon, je pense que ça reste quand même très visuel….

 

 

Fort de ce deuxième volet, avez-vous apporté des touches différentes au personnage de Sarah ?

Ce que j’aime bien dans les rôles récurrents, c’est qu’il peut s’écouler deux ans entre le premier et le deuxième opus mais on retrouve la peau d’un personnage que l’on a travaillé. Ce n’est pas souvent que ça arrive, surtout avec autant de décalage de temps. J’ai adoré cela ! Quand j’ai été maquillée, Eric est venu et m’a dit : « Ah, elle est de retour ! ». Moi-aussi, je me suis dit que Sarah était à nouveau là…C’est marrant de faire revivre des personnages que l’on avait pu jouer il y a longtemps, c’est vraiment chouette !

A titre personnel, avez-vous déjà eu l’occasion de découvrir le rendu final ? Ou le ferez-vous le 23, en même temps que l’ensemble des téléspectateurs ?

J’ai découvert juste ma scène lors de la post-synchro mais je n’ai pas vu le reste donc j’ai évidemment hâte de regarder le film dans son entièreté. Il me tarde !

Que peut-on vous souhaiter du coup pour cette diffusion ?

L’audience a été absolument incroyable sur « Noir comme neige », on ne s’attendait pas à ce qu’il y ait autant de monde qui regarde : 6 millions, c’est énorme ! C’était une découverte pour le public de voir Laurent Gerra dans un film…On espère qu’il y aura cette fois-ci encore le plus de monde possible pour que l’on fasse un troisième opus.

 

 

En complément, quels sont vos autres projets ou actualités du moment ?

Je suis aussi comédienne de théâtre et compositrice pour cet art mais aussi, maintenant, de plus en plus pour l’image. J’ai composé ma première musique pour un film de Marion Harlez-Citti, « Nous sommes vivants », un moyen-métrage de 40 minutes, dans lequel je joue également. C’est un exercice qui me plait énormément et que j’espère continuer.

Actuellement, je joue au Théâtre du Soleil dans une adaptation des « Héroïdes » d’Ovide, on est six comédiennes à faire beaucoup de musique et à jouer. Je suis en même temps sur un autre projet, qui sera joué au théâtre Antoine Vitez à Ivry, en janvier et au théâtre de Belleville en mars, qui s’appelle « Lichen », de Magali Mougel, une autrice dont on parle beaucoup en ce moment.

Merci, Ayana, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France 2 / Morts au sommet : Romain Deroo nous parle de Guilain, son personnage dans ce nouveau téléfilm !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Romain,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le lundi 23 octobre prochain, en prime-time, sur France 2 dans « Morts au sommet ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

C’est le deuxième volet de « Noir comme neige », c’est toujours un plaisir, une joie, une excitation particulière. Surtout là, où il y a un décor particulier, avec des contraintes particulières. C’était très agréable !

Si l’on revient à la genèse de cette aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à y participer ?

La nécessité de travail, déjà parce que j’aime mon métier et j’aime faire cela ! Après, il y avait beaucoup d’autres cadres qui m’ont entrainé vers cette aventure. J’avais déjà tourné avec Clémentine dans « Les enfants d’Orion », quelques années auparavant. Elle faisait ma grande-sœur, je faisais donc son petit frère, qui s’était enfui dans la forêt pour chasser des promoteurs immobiliers qui voulaient vendre cette dernière. Je n’oublie pas non plus Laurent Gerra, que j’ai pu rencontrer et que j’ai beaucoup aimé. C’est vraiment un homme de terroir, simple, malgré sa grande notoriété. Il me faisait déjà beaucoup rire et j’ai pu rire avec lui de ses sketchs de façon très simple et joyeuse. J’avais trouvé aussi très intéressant le metteur en scène. Tout cela a fait que c’était très entrainant et très excitant !

 

 

Au-delà de l’intrigue qui est prenante, le cadre général de tournage permet des images particulièrement sympathiques…

On a pu assister à de magnifiques moments pendant le tournage, dans des décors de vallée enneigée, avec des levées de jour magnifiques. Pour les acteurs, il a fallu être endurants, avec quelques chaufferettes et un thé un peu chaud aux heures très fraiches du petit matin.

Avec vos mots, quel regard portez-vous sur Guilain, votre personnage ?

C’est un homme d’affaires suisse, pas très honnête mais je n’en dirais pas plus…Il est ce genre de personnage opportuniste et jamais rassasié, qui cherche toujours quelque chose en plus à se mettre dans la poche, que ce soit honnête ou pas.

En amont du plateau, vous étiez-vous (re)plongé dans « Noir comme neige », le premier épisode ? Ou aviez-vous préféré garder une certaine distance ?

Je n’ai pas du tout regardé le premier épisode, ne serait-ce déjà que pour garder mon plaisir de la surprise et aussi pour ne pas coller à une ambiance définie. S’ils ont choisi ma singularité pendant les auditions, c’est pour une bonne raison et cela aurait peut-être été maladroit, après, de changer cette singularité en voulant coller à quelque chose. Ce n’est pas mon travail, c’est celui du metteur en scène de choisir des personnages et des acteurs, avec leur personnalité et leur singularité. Cela aurait alors été absolument malvenu de me travestir encore plus que ce que j’avais pu proposer lors des essais et des auditions.

 

 

A titre personnel, avez-vous déjà eu l’occasion de découvrir le rendu final ? Ou le ferez-vous le 23, en même temps que l’ensemble des téléspectateurs ?

Non, pas encore ! Je le ferai le 23, comme tout le monde. Je suis impatient et curieux de voir le rendu. J’ai lu le scénario plusieurs fois, je sais de quoi il en retourne mais il me tarde de voir le résultat, pour découvrir comment tout cela a pu être magnifié et mis en images.

En complément, quels sont vos autres projets ou actualités du moment ?

Pour l’instant, c’est assez vierge en tant qu’acteur. Je travaille sur des projets d’écriture, je participe aussi à des tournages en tant que technicien.

Merci, Romain, pour toutes vos réponses !

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France 2 / Morts au sommet : Margaux Ribagnac-Vin évoque Violette, son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Margaux,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le lundi 23 octobre prochain, en prime-time, sur France 2 dans « Morts au sommet ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous de participer à ce deuxième opus ?

Exactement ! On ne s’attendait pas en fait à ce que le public soit autant au rendez-vous la première fois…La suite a été faite hyper naturellement. Cela a été une grande joie pour moi de retourner avec les mêmes équipes pour le 2.

Si l’on revient à la genèse de cette aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à y participer ?

C’est vrai que je n’avais pas beaucoup d’expérience au niveau cinéma/télé, j’étais plus sur la partie théâtre. En fait, quand on m’a proposé le casting, à la base c’était pour faire un autre rôle. C’est la directrice de casting qui m’avait répondu qu’elle ne me voyait pas du tout dans ce rôle-là et elle m’avait proposé de faire ensuite des essais pour le personnage de Violette. Cela a de suite matché, elle m’a dit dès la fin du casting : « on y va, c’est toi, c’est certain ». J’ai eu la confirmation deux jours après…Je n’avais pas d’expérience de comédienne sur un plateau donc j’ai forcément dit oui…En plus avec Laurent Gerra…C’était pour moi quelque chose à faire, je n’ai pas hésité, j’ai dit oui directement. Je n’avais pas le choix, c’était forcément ouiJ.

 

 

Au-delà de l’intrigue qui est prenante, le cadre général de tournage permet des images particulièrement sympathiques…

Exactement ! Après, c’est vrai que les conditions sont assez extrêmes mais c’est tellement beau…Quand on y est, c’est magnifique : dans les montagnes, avec la neige, c’est exceptionnel !

C’est vrai que c’était assez rude, on a eu des températures très très basses. Que ce soit pour le premier ou le deuxième, on était dans des conditions assez extrêmes mais ça rapproche l’équipe. En fait, on est tellement content d’être sur ce projet qu’on en oublie la météo. C’est comme une colonie de vacances, on est tous ensemble, on y va, on ne réfléchit pas.

Avec vos mots, quel regard portez-vous sur Violette, votre personnage ?

Pour moi, c’est la petite ado qui a pas mal de soucis avec son papa. On le voit dans le premier, où elle a une très mauvaise relation avec lui. Je pense que c’est un peu le cas de toutes les ados, je n’en connais pas une qui n’a pas eu de soucis avec ses parents. Donc elle représente assez bien la jeunesse et elle a pas mal de choses à dire. On voit qu’elle a envie de dire des choses et qu’elle a un besoin de révolution, mais comme tous les ados en fait.

Fort de ce deuxième volet, y avez-vous apporté des touches différentes ?

Bien sûr ! On la voit avec une amie, elle se confie, elle est beaucoup plus touchante et on comprend plus son côté révolution que dans le premier. En fait, dans le premier, on peut se dire que c’est un peu facile, que c’est l’ado rebelle et, dans le deux, on comprend pas mal de choses. Elle se confie beaucoup plus, elle est beaucoup plus sensible.

J’ai une palette plus variée là que dans le premier. Dans le deux, j’ai pu tester pas mal d’émotions différentes et c’est vrai que c’était génial. J’avais une partenaire, Zoé, qui était superbe. Elle avait déjà une vraie expérience sur le plateau. Quand on a un partenaire comme cela, qui donne du jeu et qui nous donne beaucoup, on ne peut que recevoir et donner en retour.

 

 

D’ailleurs, y retrouvez-vous un peu de vous en elle et inversement ?

Bien sûr ! Je pense que c’est comme dans tous les rôles, c’est compliqué d’interpréter un rôle s’il n’y a pas au moins un trait de caractère dans lequel on se retrouve. Pour moi, Violette, comme je le disais, est l’ado qui a des problèmes avec ses parents, comme tous les ados. Donc je me retrouve vachement en elle, elle est très sensible, même si elle s’est créé une carapace.

A titre personnel, avez-vous déjà eu l’occasion de découvrir le rendu final ? Ou le ferez-vous le 23, en même temps que l’ensemble des téléspectateurs ?

J’ai vu quelques extraits mais pas le rendu final, j’attends le 23 comme vous avec impatience. On a fait des voix-off sur le téléfilm, j’ai pu en voir des bouts et ça m’a encore plus donné l’envie d’être au 23 !

En complément, quels sont vos autres projets ou actualités du moment ?

Qui sait, il y aura peut-être un trois qui se profile…donc sûrement une suite…Après, je n’en sais pas plus pour le moment.

Maintenant que j’ai touché au plateau, je pense préférer le cinéma aux planches. Au cinéma, c’est facile à dire mais on peut tricher et c’est ce que j’aime. Je trouve que c’est complètement autre chose, le métier de comédien n’est pas du tout le même sur les planches qu’au plateau. Je pense que je choisirai le cinéma, à termes.

Merci, Margaux, pour toutes vos réponses !

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France 2 / Les petits meurtres d'Agatha Christie : Clara Joly évoque son personnage dans le nouvel épisode de la série !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Clara,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons vous retrouver ce vendredi 13 octobre, en prime-time, sur France 2 dans l’épisode inédit des « Petits meurtres d’Agatha Christie », intitulé « En un claquement de doigt ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

De jouer dans cette série ? Oui, bien sûr ! Je trouve qu’il y a une esthétique très léchée, que ce soit dans les dialogues ou encore dans les décors. C’est une série qui fait un vrai effort là-dessus, je trouve qu’elle se démarque beaucoup. Donc je l’avais toujours regardée avec beaucoup de plaisir jusqu’à là, ce fut ainsi un honneur pour moi de faire enfin partie d’un des épisodes, oui.

Cette série est un programme fédérateur, qui plait au plus grand nombre…

C’est vrai ! J’ai été baby-sitter d’une famille et, à ma grande surprise, une des plus jeunes de la fratrie, âgée de 7 ans, était fan de la série, elle connaissait tout par cœur. Je l’ai évidemment prévenue que j’allais faire la série, elle était très excitée. Mais, oui, j’étais surprise…Pour moi, « Agatha Christie » était plus pour nos grands-parents mais en fait, pas du tout, ça touche toutes les générations, c’est génial.

 

 

On le sait, c’est une période « éloignée » de l’époque contemporaine. D’ailleurs, en amont du plateau, vous étiez-vous replongée dans certains épisodes de la série ou dans des documents retraçant le contexte de l’époque, pour mieux encore vous en imprégner ?

Pas forcément ! Mais vous savez, on a tellement la chance d’avoir des chefs décorateurs et des chefs costumiers qui sont incroyables et qui ont beaucoup de talent. Même aussi la coiffure ! J’ai été transformée dans mon maquillage, on m’a mis du blanc dans les yeux, on m’a coiffée avec du gel, j’ai vraiment été très transformée. On tourne à Lille, c’était un changement de décor pour moi qui viens de Paris. Tout cela fait que, finalement, on arrive assez rapidement à se mettre dans l’atmosphère et à rentrer dans les 70’s. Je n’ai pas eu besoin de faire ce travail en amont de m’intéresser davantage à cette époque, c’est une période évidemment très connue que je n’ignore pas mais c’est tellement complet sur le plateau que tous les éléments que l’on a nous permettent d’entrer avec plaisir et facilement dans l’époque.

Personnellement, pensez-vous que, justement, il vous aurait plu d’y vivre ?

Ah oui, complètement ! J’aime beaucoup l’époque de Gatsby aussi, c’est mon époque préférée mais Alain Chamfort, Claude François, Joe Dassin,…me plaisent également. Tout comme le stylisme : je m’habille beaucoup en vêtements vintage donc bien sûr que l’on a envie de revivre cette époque-là, qui était complètement féérique, je l’imagine vraiment beaucoup dans la joie et la fête. Avec beaucoup de gouts j’ai l’impression, moins classiques et moins clichés qu’aujourd’hui. Actuellement, on est tous en basket/jogging, alors qu’à l’époque il y avait une vraie esthétique donc évidemment que c’est fascinant.

Avec vos mots, quel regard portez-vous sur votre personnage ?

Elle cache bien son jeu ! J’ai quand même beaucoup l’habitude de jouer des séductrices à la télé et au cinéma donc, pour cela, j’avais, au début, un peu hésité. J’ai envie d’autre chose aujourd’hui dans ma carrière et je suis en train de le faire mais, au moment du tournage, je ne pouvais pas renoncer à cette série. D’autant que le personnage de Laurène est très intrigant ! J’accompagnais un mentaliste, le personnage principal, ce qui est chouette également.

On ne se méfie pas de Laurène, comme dans tous les polars et, finalement, elle est bien plus maline et peut-être vilaine qu’on ne le pense et qu’on ne le croit. Donc bien sûr que cet aspect-là est exceptionnel…Après, je ne veux pas spoiler mais je peux vous dire que les dernières scènes de l’épisode ont été excitantes à tourner…

Au départ, au moment du casting en vidéo, les réalisateurs voient un univers et ont besoin que l’on propose et que l’on apporte quelque chose. J’ai changé ma voix un petit peu pour le rôle, on était très libres en tant que comédiens. Les réalisateurs sont friands de cela, surtout dans une série comme celle-ci où, finalement, il faut des personnages très singuliers et des personnalités. Donc, à fond, il faut prendre de la liberté, essayer des choses et je crois qu’on s’en est plutôt bien sortis sur le rôle de LaurèneJ.

 

 

Avez-vous déjà eu l’opportunité de découvrir le rendu final ? Ou allez-vous le faire en même temps que le public ce vendredi soir ?

J’étais en tournage au moment de la projection avec l’équipe donc je vais le découvrir en direct, je suis ravie ! De toute façon, j’ai toujours beaucoup de plaisir à découvrir en même temps que le public, je trouve cela plus excitant de le découvrir en même temps que les autres.

Plus globalement, quels sont vos autres projets ou actualités du moment ?

Je fais faire un passage dans une série d’Arte, réalisée par Laetitia Masson. J’ai un joli rôle aussi dans un film d’Alexandre Chariot et Franck Magnier, avec Kad Merad, Isabelle Carré et Clovis Cornillac, qui s’appelle « Kholop ». Sans oublier, très bientôt, une série de TF1 qui s’appellera « La tribu », que je vous laisse découvrir et qui a été mise en avant au festival de La Rochelle. Je pense que ça va être très chouette aussi, j’ai un beau rôle dedans, on s’est bien marrés, j’ai hâte de découvrir le rendu final à l’image.

Merci, Clara, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Demain Nous Appartient : Alexandre Brasseur nous fait part de son ressenti sur la sixième saison écoulée et sur la nouvelle déjà à l'image !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Alexandre,

Quel plaisir de vous retrouver, une fois encore, pour une nouvelle interview !

La série « Demain Nous Appartient » a récemment fêté ses 6 ans et le succès d’audiences ne se dément pas. Cela doit certainement vous faire particulièrement chaud au cœur ?

C’est vrai que c’est d’autant plus agréable que l’on y met beaucoup de cœur ! C’est très agréable, quand on se jette autant dans le travail, de voir que ça fonctionne, que ça marche, que les téléspectateurs sont au rendez-vous sans s’en plaindre. En fait, j’aime bien les gens, quand ça marche, qui vont chercher à aller encore plus loin et qui ne se contentent pas, comme certains, de s’arrêter-là. Nous sommes toujours dans la remise en question permanente, de la part de nos auteurs, de nos équipes de production, de nos interprètes et je trouve cela très réjouissant. Ces dernières semaines, nous avons atteint des niveaux qualitatifs rares en télévision d’access. Pour le coup, je trouve que l’on est vraiment calé au niveau du prime. Vous parliez des audiences, certains primes pourraient d’ailleurs nous les envier…

Pendant l’année écoulée, votre personnage a connu encore pas mal de nouvelles aventures, notamment sur le plan familial, avec le départ de Judith et l’arrivée d’Enzo, … Tout cela permet de continuer ce fil conducteur familial très plaisant, on peut parler d’un renouvellement mais dans la continuité…

Exactement ! C’est vrai qu’on a connu la perte des enfants, c’est normal, ils ont envie de vivre leur vie, ils sont jeunes. En même temps, on a ce nouveau jeune qui arrive, on a cette petite qui va, je l’espère, vite pousser, de manière à ce qu’elle gagne en autonomie et qu’elle devienne, elle aussi, un élément perturbateur. Là, l’intrigue de l’explosion du lycée va générer, je pense, pas mal de remises en question au niveau du personnage de Chloé, en tant que maman et en tant que femme. En tout cas, elle aura, à ses côtés, un mari pour l’épauler…

 

 

Depuis un an, le nouveau mas, qui est un lieu magnifique, permet un rendu magnifique. Sans doute que, pour les téléspectateurs qui rentrent du travail, découvrir de telles images leur fait du bien, après une journée chargée…

Je crois, en fait, que les gens aiment bien chez nous toute la partie suspense/police mais aussi la partie romance/amitiés/intrigues secondaires plus légères, avec cette part de rêve que nous rend bien la région et qui est très bien mise en valeur par nos équipes techniques et de décoration. Je trouve qu’elles font vraiment un super boulot ! Le mas ostréicole est un lieu magnifique et, je le voyais encore avec l’intrigue d’été, de jolis décors sont toujours trouvés, agréables à regarder. Cela fait plaisir car c’est vrai que, pour les gens qui sont dans un quotidien parfois un peu plus contraignant, pas forcément à Sète au bord de la mer, la série leur offre sans doute du divertissement et du rêve. On les embarque dans nos histoires un peu rocambolesques mais on leur offre aussi une part de douceur, une part de rêve et on essaie de partager avec eux un peu de lumière.

Ce mas ostréicole aide également à mettre en avant la région car c’est une activité importante localement. C’est sans doute, là, un des autres vecteurs de la série…

Oui ! Sète est le premier port de pêche de Méditerranée, c’est une thématique que l’on aborde peu mais, pour le coup, on met bien en valeur, je pense, la culture ostréicole de l’étang. Vous verrez d’ailleurs que, comme tous les ans, au marché de Noel de Sète, les huitres ont la part belle !

 

 

C’est aussi un lieu de rencontres pour interagir avec beaucoup d’autres personnages de la série…

Tout à fait ! Là encore, sans trop vous en dévoiler, vous verrez que l’on va pouvoir retrouver au mas des personnages auxquels on ne s’attend pas forcément et que l’on va réussir à insuffler à ce lieu des choses nouvelles, grâce à la qualité des réflexions de nos auteurs.  

Plus globalement, quels principaux retours continuent à vous faire les téléspectateurs ?

La plupart des fois où les gens me parlent de la série, c’est surtout pour nous remercier. Je crois qu’ils nous remercient de les aider à s’échapper, justement. Je trouve cela très touchant. Quand on joue au théâtre à Paris, lors de la rencontre avec le public à l’issue de la représentation, les gens vous disent « bravo » alors qu’en province, on vous dit « merci ». Là, sur DNA, les gens ne nous disent pas forcément « bravo » mais « merci ». Je préfère parce que ça vient du cœur. Si, nous, dans notre travail, on peut les aider à s’échapper, à rêver, à passer un bon moment, en les aspirant, en leur donnant l’envie de savoir ce qui se passe après, en les intriguant, alors c’est pari gagné…et je crois que l’on ne se débrouille pas trop mal J.

 

 

Nous le disions, vous attaquez la septième saison : que peut-on vous souhaiter pour celle-ci et pour la suite ?

Je crois qu’il faudrait nous souhaiter beaucoup de fidélité de la part de notre public et de garder toujours cet esprit de corps, de troupe, qui nous anime depuis le début, avec ces valeurs de partage et d’humilité qui nous ressemblent.

Merci, Alexandre, pour toutes vos réponses !

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Demain Nous Appartient : Dimitri Fouque nous raconte l'évolution de Jack, rôle qu'il défend dans la série de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Dimitri,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à nos questions.

Nous sommes ici au festival 2023 de la fiction TV à La Rochelle, où une partie du casting de la série « Demain Nous Appartient » vient rencontrer le public. On imagine sans doute tout le plaisir et toute la joie que cela doit être pour vous ?

Clairement ! Tout le monde m’a toujours dit que c’était le meilleur festival. Charlotte, qui joue Audrey dans la série, l’adore, elle nous en avait beaucoup parlé, elle m’a dit que c’était génial que j’y aille, que j’allais faire de super rencontres, que j’allais apprécier ma semaine.

En vrai, on est souvent en contact avec le public, on croise beaucoup de gens dans les rues de Sète, on a aussi de nombreux messages mais c’est chouette de pouvoir rencontrer les téléspectateurs également ici. Les gens sont hyper heureux quand ils nous voient donc c’est super !

Votre personnage, Jack, a vécu beaucoup de choses ces derniers temps encore, personnellement et scolairement notamment. Quel regard portez-vous à présent sur lui ?

J’aime bien ce rôle, j’ai eu l’occasion de jouer des choses très chouettes, d’avoir une vraie belle évolution depuis mon arrivée, surtout cette année, où j’ai été très bien servi, avec une arche catastrophe, la cécité, l’histoire d’amour, l’effondrement du lycée, des sujets familiaux,…J’adore interpréter cela et voir ce personnage grandir, évoluer, réagir à toutes ces situations, c’est top !

Jack est en couple avec un autre garçon, ce doit être une fierté pour vous de porter ce sujet et de véhiculer ce message à une heure d’aussi grande écoute…

Oui, c’est très chouette ! A la base, je ne me posais pas toutes ces questions-là : mon rôle est celui de Jack, il est jeune, il arrive avec une famille, il est homosexuel,…C’est par les messages que je reçois que je me rends compte que c’est hyper chouette car ça fait du bien à vraiment beaucoup de gens. Je ne sais pas s’il y a de la fierté, il y a surtout beaucoup de joie que les gens soient heureux ensuite parce qu’ils sont touchés et qu’ils se reconnaissent dans le personnage. Des téléspectateurs m’ont dit, pour certain, qu’ils auraient aimé voir cela quand ils étaient plus jeunes, d’autres me disent que c’est génial de suivre mon personnage, certains m’envoient des choses assez personnelles et c’est touchant : « voir que deux garçons peuvent vivre une histoire simple et belle comme la vôtre donne beaucoup d’espoir ». C’est énormément de bonheur pour moi d’avoir ces messages de gratitude, d’amour, de bienveillance et de reconnaissance.

 

 

Familialement parlant, on sent tout l’amour que les personnages ont les uns pour les autres et que vous, les comédiens, vous êtes trouvés sur le plateau…

Tout à fait ! C’est ce qui fait que la famille a plu et a bien fonctionné assez vite. En effet, c’est une famille qui a des galères, qui s’engueule mais qui se réconcilie et qui s’aime énormément…comme toutes les familles. Les gens se reconnaissent ! En plus de cela, c’est une rencontre dingue avec Charlotte, Maxime et Juliette puis, ensuite, avec Adrien. On adore tourner ensemble, on adore mettre de la vie dans ces scènes-là, on s’aime beaucoup, c’est un plaisir de tourner ensemble et c’est un bonheur d’être soudés par cette famille qui plait.

Vous évoquiez l’arrivée du personnage de Damien dans votre famille, qui a fini par être accepté par la tribu. On sent qu’ainsi, les enfants ont grandi et muri…

Ce sont aussi des scènes intéressantes, les enfants se rendent compte de choses, en comprennent d’autres, grandissent, acceptent. C’est avant tout l’amour de la famille qui revient, ils veulent que tout le monde soit heureux.

On le sait, le rythme d’une quotidienne est soutenu. L’expérience acquise au fur et à mesure du tournage vous permet sans doute de vous sentir de plus en plus à l’aise ?

Bien sûr ! Chacun trouve sa propre manière de travailler, certains bossent beaucoup de temps à l’avance, d’autres plus au dernier moment, cela permet des choses différentes. Maintenant, oui, en effet, après deux ans, je me sens encore plus à l’aise mais il ne faut pas s’y perdre, il ne faut pas avoir trop la confiance. Je travaille sur DNA comme je ne travaillerais pas sur n’importe quel autre projet en fait. Ici, j’ai trouvé ce rythme, j’ai trouvé ma manière de faire, d’apprendre et d’adapter sur le plateau mais, sur d’autres projets, peut-être que j’aurais envie de travailler certaines choses très en amont. C’est donc intéressant pour moi d’avoir cette expérience-là sur ce plateau avant d’en connaitre d’autres ailleurs. Il y a quand même une efficacité de travail et un professionnalisme acquis sur DNA qui serviront partout.

 

 

En plus, le fait de retrouver régulièrement les traits de Jack vous permet certainement de le travailler sur la longueur et d’y mettre des similarités avec vous-même ?

Au bout d’un moment, personne ne connait son personnage aucun bien que nous. Pareil, il ne faut pas que je me perde là-dedans, il faut que je fasse confiance à ce qui est écrit mais, parfois, je me permets quelques adaptations car je connais les réactions du personnage et je sais comment je l’ai interprété jusque-là. Je continue donc à chercher les choses intéressantes et justes !

Vous évoquiez précédemment la cécité que vous avez interprétée il y a quelques mois. En amont, comment aviez-vous appréhendé ce handicap pour l’interpréter au mieux ?

Au tout début, j’avais des pansements sur les yeux, du coup je m’étais dit que je n’aurais alors rien à faire car je n’allais rien voir. Sur la première journée de tournage, j’avais 7 séquences et je n’ai enlevé les pansements que pour la pause déjeuner. Sinon, je les ai gardés le matin et l’après-midi, donc je ne voyais rien. J’étais vraiment dedans ! Des choses se sont ressenties dans les scènes parce que j’en avais marre de ne rien voir et de prendre des coups. Il m’est même arrivé de me retrouver tout seul sans le savoir : parfois, je parlais à quelqu’un qui ne parlait plus, je reprenais alors ma phrase avant de m’apercevoir que je parlais tout seul…Ca m’est arrivé, j’en ai beaucoup voulu à Juliette une fois : on tournait dans le lycée, on parlait tous les deux et, à un moment, elle s’est absentée sans me prévenir et j’étais là, à parler tout seul…

 

 

Après, quand j’ai su que j’allais jouer la cécité mais sans les pansements, je savais qu’il serait important que je le fasse bien. Je me suis renseigné sur la manière de regarder, de se déplacer et, pour des personnes qui ne sont pas nées aveugles mais qui le sont devenues, c’est presque similaire, elles regardent quand même vers la bonne direction. C’était beaucoup de concentration, de jouer tout en se focalisant sur ce handicap. C’était intéressant !

Merci, Dimitri, pour toutes vos réponses !

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Demain Nous Appartient : Camille Genau évoque Sara, qu'elle interprète dans la série quotidienne de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Camille,

C’est une joie d’effectuer cette interview avec vous !

Nous sommes ici à La Rochelle, dans le cadre de l’édition 2023 du festival de la fiction TV. Cela doit sans doute être un plaisir d’être présente pour notamment rencontrer une partie du public de votre série ?

Pour le coup, c’est ma première ici. On m’a toujours vendu ce festival comme étant très bon, avec beaucoup de proximité, ce que j’ai pu constater dès mon arrivée. Ces rencontres sont trop cools. Quand on croise des gens à Sète, c’est généralement dans un cadre où l’on n’a pas forcément le temps de trop discuter. Là, le fait d’avoir un moment dédié à cela permet d’être pleinement dedans, c’est bien d’avoir la tête complètement libre pour échanger avec les gens qui nous regardent tous les soirs donc je suis trop contente !

Sara a vécu beaucoup de choses ces derniers mois encore, on peut notamment penser à la naissance d’Enora. Quel regard portez-vous à présent sur votre personnage et sur cette famille qui se construit petit à petit ?

Déjà, je trouve cela fou parce que c’est évolution énorme. Sara est arrivée au lycée, il n’y avait pas encore la dimension professionnelle du commissariat. Là, en plus de son métier, sa vie de famille se construit ! Je pense que l’on a une chance énorme quand on fait une quotidienne, on peut suivre un personnage sur plusieurs années, on voit vraiment l’évolution et c’est super gratifiant de voir que, maintenant, je peux défendre des scènes dans le perso et dans le pro. Du coup, cela donne une autre dimension au personnage de Sara parce que, quand tu deviens maman, ça te change dans ton caractère et dans ta façon d’être : ce ne sont plus les mêmes priorités. C’est intéressant parce que ça donne toujours une autre dynamique au personnage, dans la façon de jouer. Ce n’est pas forcément facile, quand ça fait six ans que tu es là, de réussir à diversifier ce que tu vas faire, tes intentions et la profondeur du personnage. En fait, je n’ai même pas trop à le faire car le travail est mâché par les auteurs, qui nous donnent vraiment une chance de fou de pouvoir aller dans plein de situations différentes. Cette situation familiale est géniale, le couple Sara/Roxane a évolué : de condamné, il est passé à quelque chose de plus abouti. C’est trop cool !

Ce doit sans doute être aussi une fierté de défendre des thèmes forts en access prime time, sur TF1, comme celui de votre couple de deux femmes mamans ?

Le simple fait de le représenter, sans forcément rentrer dans des débats, de ne pas en faire une problématique mais quelque chose de normal, est très plaisant. Cela donne une représentation qui n’est pas négative, dans le sens où le fait d’être un couple homoparental n’est pas un problème en soi. Je trouve que c’est bien que ce soit abordé de cette façon ! Même au-delà de ça, le fait que l’on puisse jouer avec Hector, qui interprète Bart, est une chance énorme. C’est un bon ami et, quand on se retrouve tous les trois, on est contents à chaque fois. Ce n’est que du plaisir ! C’est beaucoup de chance, on sent que l’on a de la responsabilité dans ce que l’on fait et ce que l’on joue car ça concerne des gens pour qui, en général, c’est souvent le combat d’une vie. Ce n’est pas non plus un rôle à prendre à la légère…

 

 

Depuis la naissance d’Enora, on voit des traits de caractère différents entre Sara et Roxane…

Avec Raphaëlle, je pense que l’on est complémentaires. C’est une super partenaire, on s’entend très bien et je trouve qu’elle est très talentueuse. Dans ce que l’on a à jouer, effectivement, les auteurs ont réussi à créer une singularité de Sara et de Roxane, où en fait on peut s’éclater autant dans la comédie que dans le conflit, sur des choses qui sont beaucoup plus sérieuses. On l’a vu sur l’intrigue de cet été, où les deux n’étaient absolument pas d’accord. En fait, on arrive à faire d’une situation conflictuelle quelque chose où, à la fin, de toute façon, elles se retrouvent et se protègent en permanence. Je pense que c’est aussi ça le couple, on n’est pas forcément toujours d’accord mais, au final, c’est l’amour et la famille qui priment. C’est chouette car cela nous donne aussi de la profondeur !

Vous évoquiez l’arche estivale, on a pu voir à l’image la beauté de cette bâtisse, qui était presque un personnage à part entière…

Oui, on a été gâtés ! La production avait fouillé au fin fond de l’arrière-pays sétois et était tombée sur une bâtisse géniale. Elle est très grande, avec plein de pièces donc c’était un terrain de jeu assez chouette. L’extérieur était très sympa aussi. On a vraiment fait un huis-clos, on a tourné pendant trois semaines tous les jours, avec quasiment la même équipe tout le temps. Donc il y avait quasiment un esprit de colonie de vacances qui était très très sympa. Ce sont des gens que l’on retrouve d’habitude au studio et, là, le fait de les côtoyer dans un autre cadre était très cool !

Plus globalement, quels principaux retours pouvez-vous avoir du public sur la série en général et sur votre personnage en particulier ?

Les gens nous sont fidèles, la plupart d’entre eux nous suivent depuis plusieurs années maintenant. Dans une quotidienne, une sorte de proximité se crée, on est dans la télé des gens tous les soirs, ils nous voient grandir au même titre que nous voyons grandir nos personnages. Je pense qu’une proximité s’installe aussi, on rentre vraiment dans la vie des gens. Du coup, quand ils viennent nous voir, ils nous disent nous suivre tous les soirs. Des gens traversent même la France jusqu’à Sète, c’est toujours aussi impressionnant de voir un tel engouement sans faille depuis six ans. C’est assez fou, c’est une chance inouïe, on peut s’estimer heureux je pense !

D’un point de vue méthodologique, face au rythme soutenu d’une quotidienne, sans doute que vous avez affiné votre approche ?

C’est quelque chose d’assez rôdé car on fait l’exercice presque tous les jours. Après, il ne faut pas tomber dans une facilité de se dire qu’on connait la machine et la mécanique, cela peut être piégeant de tomber dans une chanson que l’on connait. Notamment, par exemple, quand on est devant le tableau d’enquête, au commissariat, à partager des informations. En termes d’apprentissage des textes, au début, quand tu arrives et que tu vois que tu as dix-sept pages à apprendre, c’est sûr que c’est un peu flippant mais le cerveau est un muscle, il apprend à travailler en fonction et, aujourd’hui, je connais mes textes beaucoup plus vite. On découvre aussi la façon de faire les répétitions et de se placer, c’est une super école ! On a de la chance parce que l’on peut travailler tous les jours, c’est une chance énorme parce que ce n’est pas le cas de tous les comédiens…

 

 

En complément, aimez-vous regarder le rendu final pour capitaliser sur votre propre jeu notamment ?

Cela peut être un peu dangereux, on ne regarde forcément pas « Demain Nous Appartient » de la même façon que les téléspectateurs, peut-être avec un œil un peu plus critique, voire dès fois trop critique. Il y a toujours des scènes que l’on a envie de voir car on sait à quel point ça a été compliqué de les faire ou qu’il y a un enjeu spécifique dessus. On ne voit pas forcément ce que font les copains et, en fait, c’est incroyable de visionner le travail et le rendu que l’on arrive à faire, en aussi peu de temps et avec une cadence aussi intense. Dès fois, quand j’allume ma télé, que je vois que le montage, la musique et l’étalonnage sont passés par là, je me rends compte que c’est une machine qui arrive à abattre des murs. Je suis trop fière de bosser sur ce projet !

En conclusion, que peut-on vous souhaiter à toutes et tous pour cette septième saison qui démarre ?

Je pense que l’on peut nous souhaiter de continuer sur cette lancée, ça a été une année formidable en termes de rythme de tournage et de diversité de ce que l’on a fait. Je trouve que la barre a été mise très haute dans les décors et les intrigues. On peut nous souhaiter de continuer sur cette lancée, avec la superbe équipe que l’on a et que les gens ne voient pas forcément à l’écran, nous qui sommes trois cents en permanence sur le projet. On a beaucoup de chance de travailler avec des gens qui ont autant envie donc on peut surtout se souhaiter de garder cette équipe-là. A titre personnel, plein de projets en plus…j’espère que je pourrais les caser J mais, oui, tout plein de projets supplémentaires !

Merci, Camille, pour toutes vos réponses !

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Demain Nous Appartient : Catherine Benguigui nous parle de Mona, son personnage dans la quotidienne de TF1!

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Catherine,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous nous retrouvons dans le cadre du festival 2023 de la fiction TV à la Rochelle. On imagine, sans doute, à titre personnel, la joie que cela doit être pour vous d’être présente ici, notamment pour rencontrer le fidèle public de la série ?

Oui, oui, je suis très fière d’être ici, avec mes collègues. C’est un projet dans lequel je suis très heureuse, je m’y épanouis donc c’est avec plaisir que je viens représenter « Demain Nous Appartient ».

Votre personnage, Mona Caron, a vécu beaucoup de choses depuis son arrivée, on se souvient notamment de son année au lycée, de son emploi maintenant au Spoon mais aussi des liens amicaux forts qu’elle a avec de nombreux autres personnages. Quel regard portez-vous sur elle ?

Elle a pris beaucoup en maturité et en expérience. Au début, je cherchais un peu mes marques et, maintenant, je tourne avec grand plaisir et j’habite vraiment le personnage, je m’amuse encore plus, je trouve des nuances, c’est super !

C’est une fantaisie que je n’ai pas pu utiliser dans d’autres séries ou programmes, là je peux être en roue libre et ça fonctionne. Donc, effectivement, je m’en donne à cœur joie. Même les scénaristes vont au-delà de mes espérances, comme la séquence avec le tableau, qui m’a piégée moi-même à la lecture, je ne m’attendais pas du tout à cette chute, les gens ont bien rigolé, c’est vrai que c’est super drôle et tellement inattendu. C’est un tour de force des auteurs, je les remercie parce qu’eux aussi ont vraiment beaucoup beaucoup d’imagination pour ce personnage, ce qui est génial. Sans eux, Mona n’existerait pas !

Depuis peu, j’ai tourné des séquences où je pleurs, j’ai pu montrer ma facette dramatique. Avec Nathan, il y a beaucoup de séquences d’émotion, de tendresse, d’empathie, cela fait que je peux passer d’une émotion à une autre et c’est vraiment fantastique d’avoir cette chance. Vraiment, je touche du bois, je m’épanoui pleinement, les auteurs me suivent et m’écrivent des partitions sur mesure.

Sa relation avec son fils Georges est forcément particulière et on a le sentiment, à l’image, d’une réelle complicité entre vous et Mayel…

Elle vampirise un peu Georges, ce n’est plus uniquement de l’amour à ce stade-là. Avec Mayel, il m’appelle « Mamounette » et moi-même, dès fois, je me surprends à lui parler comme si c’était mon fils, je l’appelle « fiston », dès fois je le félicite pour des séquences en lui disant « Bravo mon grand ! ». Lui, dans sa façon d’interpréter Georges, m’explique que c’est comme s’il parlait à sa maman. Il a ce côté un peu protecteur et j’ai ce côté un peu envahissant, il est mon seul enfant dans la série, il n’y a pas de père donc tout tourne autour de mon fils, il ne faut pas toucher à mon fils !

 

 

Quels principaux retours pouvez-vous avoir du public sur votre personnage ?

Apparemment, je fais beaucoup rire les gens, ils semblent apprécier ma bonne humeur, ils m’appellent « le soleil de DNA », je serais un peu le « rayon de soleil de la série », je pense personnellement qu’il y en a d’autres mais c’est vraiment un retour que j’ai depuis le début. Ils n’ont pas envie que je parte…peut-être de peur que la pluie n’arriveJ.

Le rythme de tournage d’une quotidienne est soutenu, du fait du nombre de minutes utiles tournées chaque jour. On imagine que, au fur et à mesure, vous affinez votre méthodologie de travail en ce sens ?

Bien sûr ! Contrairement aux deux premières années qui étaient particulièrement intenses, là Mona tourne un peu moins. Je suis beaucoup plus apaisée maintenant, au début j’étais très nerveuse, malgré le fait que j’ai été choisie et que ça fonctionne. J’étais parfois même un peu dans la colère et, maintenant, j’ai trouvé un apaisement, je me sens beaucoup mieux dans ma vie et, du coup, j’ai encore plus de plaisir ! Je préfère d’ailleurs enchainer, je suis meilleure quand j’ai beaucoup de séquences dans la journée que lorsque je n’en ai qu’une, où il m’arrive carrément de perdre mon texte. Quand on sait que l’on doit enchainer six séquences, on est davantage dans la concentration, on répète deux semaines avant et ça roule. En tout cas, j’aime bien travailler, cela ne me fait pas peur !

 

 

Même si ce n’est jamais évident pour un comédien, aimez-vous regarder les diffusions pour notamment capitaliser sur votre propre jeu ?

Ah oui, je regarde, je suis tombée dedans ! Là, j’ai trouvé que l’arche d’été était très forte, j’aime les intrigues policières, elles sont de haute volée. En tant que spectatrice, je suis scotchée par les interprétations de mes camarades qui sont fantastiques : je pense notamment au moment où Dorian était pendu à une grue ou encore à l’effondrement du lycée, avec notamment la performance d’Emmanuel Moire. On sous-estime dès fois les quotidiennes, alors que nos épisodes sont de très très grande qualité, au niveau de l’écriture, du suspense et du jeu. On arrive à sortir des choses dont nous sommes tous fiers !

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

Que les auteurs et mes camarades continuent à m’étonner ! Que Mona continue à étonner les téléspectateurs et que je puisse moi-même explorer encore d’autres facettes du personnage. Il y a toujours des choses à faireJ.

Merci, Catherine, pour toutes vos réponses !

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225 000 : Katia Miran évoque cette pièce de théâtre à l'affiche jusqu'au 7 octobre !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Katia,

Quelle joie d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Vous êtes actuellement sur scène, au théâtre Essaion, dans la pièce « 225 000 ». A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir que cela doit être pour vous ?

Oui ! Je pense que ce qui est vraiment intéressant pour moi dans cette aventure, au-delà du plaisir de jouer et de découvrir de nouveaux partenaires, c’est que pour la première fois, je me confronte à du théâtre « engagé ». C’est un registre que je ne connaissais pas du tout et qui me donne la sensation d’avoir une utilité réellement citoyenne. Cela fait un peu intello mais au commencement du travail, je me suis souvenue de ce qu'était le théâtre à la base, dans l’antiquité, à savoir un acte citoyen. Les œuvres qui étaient jouées permettaient aux gens de penser les problématiques auxquelles ils devaient faire face dans la vie de leur cité, c'était loin d'être un simple divertissement. La vocation première du théâtre était de questionner le vivre ensemble !

Avec cette pièce où il est question des violences faites aux femmes, tous les comédiens de la distribution portent une parole sur ce phénomène de société.

Plus concrètement, avec vos mots, comment présenter ce spectacle ?

L'auteure de la pièce, Nicole Sigal, a passé du temps dans un foyer pour femmes victimes de violences et elle y a collecté des témoignages, des anecdotes et des ressentis. Le texte qui en découle n'adopte pas un procédé de narration classique avec une histoire que l'on suit  du début à la fin. C'est d'avantage une succession de scènes dont chacune touche à une forme de violence dont les femmes sont victimes : violence physique, verbale, manipulation, viol...

 

 

Au moment de rejoindre cette aventure, aviez-vous fait des recherches complémentaires pour vous renseigner encore plus sur ces thématiques ?

J’ai fait quelque chose que je ne fais jamais, je ne me suis absolument pas documentée ! En général, lorsque je sais que je vais jouer dans une pièce ou dans un film, je me renseigne sur le sujet dont il est question, sur mon personnage si je joue quelqu'un qui a vraiment existé et je me constitue une sorte de bibliothèque mentale. Là, au vu du sujet, j’ai senti que le simple fait de vivre avec cette pièce au quotidien pendant plus d'un mois allait être suffisamment lourd... J’ai donc choisi d'attaquer les répétitions en me disant : « je suis comédienne et je vais simplement chercher à jouer les scènes ». Je pense que c’était un peu d’auto-préservation mais pour autant, je sais que d’autres camarades de jeu ont agi différemment. Chacun fait ce qui lui paraît juste et ce dont il a besoin.

Artistiquement parlant, ce spectacle vous permet sans doute une palette de jeu large et variée…

Ah oui ! Les hommes jouent des méchants, exception faite de la fin. Ils explorent les différentes facettes de l'oppression mais avec ma partenaire, il n'était pas question d'incarner seulement des victimes. Avec Magali (Bros), nous avons eu l’opportunité de travailler autour de différentes personnalités, différentes réactions face à la violence.

Comme nous avons chacun plusieurs personnages à incarner, il y a vraiment de quoi faire ! Je joue par exemple, une enfant puis une adolescente mais aussi des femmes très différentes les unes des autres. Ce qui est particulièrement intéressant à faire, c'est de passer de l'une à l'autre très rapidement et à chaque fois de se donner à fond !

Quels principaux retours avez-vous pu avoir des spectateurs ?

Il y a des salles où, au moment des applaudissements, les gens sont un peu sonnés. Mais les retours à la sortie sont positifs et les spectateurs nous disent que c’est important de parler d'un tel sujet. Certains soirs, j'ai pu voir des personnes pleurer mais toutes s’accordent à dire que le spectacle leur a plu. Sans doute que pour les spectateurs aussi, il y a une forme d’acte citoyen à venir voir cette pièce et à en parler ensuite.

Le fait de libérer la parole est crucial, c’est ce que rappelle, à la fin, le metteur en scène lorsqu’il vient dire un petit mot, car beaucoup d’homicides ont lieu dans le logement où vit le couple. Les femmes doivent pouvoir parler mais notre société se doit d'accueillir cette parole et de mettre immédiatement en œuvre les mesures nécessaires pour protéger les victimes. Mais ce n'est pas malheureusement pas systématiquement le cas à l'heure actuelle...

 

 

Vous avez aussi noté une évolution du public qui vient vous voir…

Nous avons maintenant presque autant d’hommes que de femmes, ce qui est très appréciable dans la mesure où ils sont aussi concernés qu'elles. Avoir encore plus de jeunes serait une excellente chose. On aimerait d’ailleurs présenter ce spectacle dans des collèges et des lycées pour permettre aux ados de comprendre que les comportements violents ne sont pas des choses normales.

La pièce est à l’affiche jusqu’au 7 octobre. Quelle suite aimeriez-vous pouvoir donner à cette belle aventure ?

On aimerait beaucoup la reprendre dans un théâtre parisien mais je sais que le metteur en scène réfléchit aussi à format plus court d'une quarantaine de minutes pour justement pouvoir présenter ce travail dans des lycées ou des entreprises et toucher le plus de monde possible. 

En complément, quels sont vos autres projets artistiques actuels ?

J'ai la très grande joie de présenter très bientôt le court-métrage  « Looking For Catherine » que j'ai co-écrit avec deux de mes très bonnes amies, Florence Coste et Roxane Le Texier et j'espère pouvoir reprendre à l'hiver une pièce sur l'Indochine que l'on a montée cet été au festival de Jarnac en Charente. 

Merci, Katia, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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Un Si Grand Soleil : Sophie Le Tellier évoque Hélène, son personnage dans la quotidienne de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

© Fabien MALOT - FTV

 

 

Bonjour Sophie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons régulièrement vous retrouver dans la série quotidienne à succès de France 2 « Un Si Grand Soleil », sous les traits du personnage d’Hélène. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, oui ! C’est une expérience nouvelle pour moi, je n’avais jamais tourné dans une quotidienne et ça ne m’a apporté que de la joie en fait. C’est un sacré rythme quand on est sur une arche de notre personnage, c’est soutenu mais c’est toujours avec des gens bienveillants, on se sent aimé, c’est très agréable. Ce que l’on nous demande de jouer est très ludique, cette série m’apporte beaucoup.

En plus, le cadre de tournage est particulièrement agréable, aidant à la qualité finale du rendu…

Bien sûr ! C’est une belle région, on a, à chaque fois, des cadres incroyables. Il y a également des avantages à tourner en studio, les horaires sont plus souples et il y a la climatisationJ. En extérieur, cela m’a fait découvrir des petits coins que je ne connaissais pas de cette région magnifique. C’est bien de pouvoir alterner les deux : quand on est en studio, on a envie de prendre l’air et, quand on est en extérieur, on a envie de se rafraichir un peu. Donc d’avoir la chance de faire les deux est agréable.

 

© Fabien MALOT - FTV

 

Votre personnage, Hélène, a vécu beaucoup de choses, tant personnellement que professionnellement…Quel regard portez-vous à présent sur elle ?

Oui, elle a eu une évolution professionnelle étonnante. Là, j’aurai une autre arche fin octobre et je pense qu’il y aura, pour moi, une nouvelle route qui va s’ouvrir…J’ai un regard plutôt bienveillant sur elle, j’essaie de la rendre touchante, humaine malgré sa part d’ombre, ses contradictions et ses problématiques. J’essaie de montrer ses failles, de lui trouver des excuses, j’ai envie que les gens l’aiment mais ça m’amuse aussi que le public soit inquiété par ce personnage. Parfois, dans la rue, on me dit « oh là là, dites donc, vous n’êtes pas très gentille, vous avez l’air plus gentille en vrai ». Je réponds que c’est tellement plus agréable de jouer les méchantes et les follesJ. Franchement, jouer un personnage lisse et linéaire est moins marrant qu’un personnage avec des creux. Oui, c’est très drôle de jouer quelqu’un d’un peu inquiétant ou déséquilibré…

Artistiquement parlant, Hélène vous permet une palette de jeu large et variée…

C’est génial, je vous jure ! J’ai pu faire des choses que l’on ne m’avait jamais demandées ailleurs. J’ai pris un plaisir fou sur certaines scènes de folie ou de séquestration, je me suis tellement amusée. Vraiment, c’est super, ça permet de tester des choses, c’est l’idéal. Sur cette série au long terme, il y a une vraie évolution de nos personnages. Jusqu’ici, je me suis toujours amusée, je profite au jour le jour du moment présent.

 

© Fabien MALOT - FTV

 

Sur certains traits de sa personnalité, notamment les plus humains, vous retrouvez-vous en elle et inversement ?

Bien sûr ! J’ai toujours eu envie qu’on l’excuse, on le fait aussi parce qu’elle a un petit déséquilibre dont elle n’a pas vraiment conscience. Dans les dernières arches, on voit qu’elle en prend conscience et je trouve que ça la rend d’autant plus touchante d’avoir parfois ce petit recul où elle dit « je crois qu’il y a quelque chose chez moi qui cloche ». Ce n’est pas quelqu’un de machiavélique, c’est quelqu’un de dépassée par ses émotions, qui ne sait pas les canaliser, qui déborde vite. Du coup, ce que j’ai essayé d’amener de moi pour la rendre touchante, c’est l’humanité que je peux avoir, j’ai essayé de la rendre attentionnée et douce. J’ai envie qu’on l’aime ! C’est vrai qu’on essaie toujours de ramener un petit peu à ce que l’on est, même dans les moments de folie : on a tous, à un moment donné, pu péter un câble. On extrapole par rapport à ce que l’on est, c’est un vrai terrain de jeu, une cour de récréation, je mets une cape de femme un peu fragile émotionnellement et ça m’amuse beaucoup.

Vous l’avez dit, le rythme de tournage est soutenu, du fait du nombre de minutes utiles tournées quotidiennement. Sans doute que, au fur et à mesure, vous vous sentez de plus en plus à l’aise avec cette organisation ?

On peut être de 8h à 10h avec l’équipe 1, avant de rejoindre pendant 2 heures l’équipe 2 qui vient seulement de commencer, pour enchainer ensuite sur l’équipe 3. C’est un sacré rythme mais on a des moments possibles de repos, où on ne travaille plus. Donc on sait que ce sont des petites périodes tenues où il faut justement tenir : je travaille bien en amont mes textes pour ne pas avoir besoin, le soir, à minuit, de les revoir pour le lendemain matin où on vient me chercher à 6h 30. Je travaille donc toujours avant mes textes, mon personnage et ce que j’ai envie de montrer. On s’adapte à ce rythme avant, ensuite, de se reposer quelques temps.

 

© Fabien MALOT - FTV

 

Même si ce n’est pas toujours évident, aimez-vous regarder le rendu final pour capitaliser sur votre propre jeu ?

C’est compliqué ! J’essaie de regarder mais j’avoue que, la première fois que je visionne une scène, je ne vois que les défauts, que ce qui cloche. Parfois, je me dis « mince, je pensais que j’avais réussi à faire passer telle émotion mais, à l’image, je trouve que ça ne se voit pas du tout ». Ou alors je me dis que « j’en fais trop ». Mais, du coup, la quotidienne me permet d’essayer de corriger des choses et de doser un peu ce que j’essaie de laisser passer. On peut, sur ce format, affiner les choses, c’est comme un training, contrairement à un unitaire…

Il y a beaucoup de personnes sur cette série pour lesquelles j’ai de la tendresse, j’ai fait de très belles rencontres donc ça me permet aussi de les voir à l’image, ça fait plaisir et c’est agréable de découvrir les copains et de se dire « waouh, il assure, là ! ». C’est chouette !

Plus globalement, quels sont les principaux retours que vous pouvez avoir du public ?

Franchement, quand les gens m’écrivent directement, c’est pour me dire des choses gentilles, vraiment. Dans la rue, les gens sont super contents, chaleureux. Mêmes les remarques moins positives sont faites avec bienveillance. Après, j’avoue ne pas trop regarder les critiques sur les sites car des gens ne font pas parfois la part des choses entre la comédienne qui joue un rôle et le personnage. En prenant du recul, cela veut quand même dire que je ne fais pas si mal mon métier si les gens prennent ça à cœur et pensent que c’est moi qui suis vraiment dérangéeJ. Maintenant, ça me fait plutôt rire, ce qui n’était pas forcément le cas au début.

 

 

Pour terminer sur ce programme, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette aventure ?

Ce que je vais tourner en octobre va annoncer un changement, vraiment, mais je ne sais pas vers quoi. Les auteurs nous préviennent souvent au dernier moment mais j’espère aussi pouvoir faire peau neuve, pouvoir aborder d’autres choses, vivre d’autres aventures, avoir de nouveaux amours, découvrir un nouveau métier, me faire de nouveaux amis…Je suis en tout cas très curieuse de savoir ce qu’ils vont faire après cette arche !

En parallèle, on peut vous retrouver dans un autre programme de France Télévisions, « Alexandra Ehle »…

Sur cette série aussi, on se connait depuis longtemps, 7 ans je crois. On s’apprécie beaucoup également, l’équipe est top, on est toujours heureux de se retrouver. Ce sont des 90 minutes, on en faisait 4 par an et on est passé à 2. Un cross over est d’ailleurs en tournage avec « Astrid et Raphaëlle ». J’ai aussi fait un guest dans la série « Marianne ». J’avais également tourné dans un « Agatha Christie » mais qui n’a pas encore été diffusé.

Cette diversité me laisse le temps de me nourrir d’autres histoires, d’autres personnages et d’autres équipes, ce qui me permet de revenir vierge sur « Un Si Grand Soleil » et heureuse de m’attaquer à nouveau à un personnage que je suis depuis longtemps. Cela donne l’opportunité de lui apporter des couches différentes, de dépoussiérer ou de creuser. C’est intéressant de pouvoir faire d’autres choses à côté, on ne se sent pas sclérosé.

Merci, Sophie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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