France 2 / Morts au sommet : Ayana Fuentes évoque Sarah, son personnage !
Bonjour Ayana,
Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !
Nous pourrons vous retrouver le lundi 23 octobre prochain, en prime-time, sur France 2 dans « Morts au sommet ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous de participer à ce deuxième opus ?
Oui ! Effectivement, j’étais ravie de participer à ce nouvel opus, dans le même rôle, celui de Sarah, la légiste, qui est particulière parce qu’elle est gothique. C’est un petit rôle mais ce qui me plait, c’est qu’il soit récurrent. On espère qu’il y aura un troisième opus, si l’audience est bonne, auquel cas je jouerai à nouveau ce rôle.
Cela a été un réel plaisir de rencontrer Laurent Gerra, qui est très sympathique et très drôle, même en dehors de la caméra. J’ai passé un très bon moment avec lui. Clémentine Poidatz, qui joue formidablement le rôle de Constance Vivier, est une amie proche. On s’était rencontrées en 2015, sur le film « Vendeur», de Sylvain Desclous. Elle jouait la femme de Pio Marmai et j’étais la maitresse de ce dernier. Quand elle a été prise pour jouer ce rôle de Constance dans « Noir comme neige », elle a parlé de moi au réalisateur, Eric Valette parce qu’il cherchait des personnes pour incarner Sarah. J’ai passé le casting et j’ai été choisie, du coup on était ravies, avec Clémentine, de pouvoir se retrouver au milieu des montagnes.
Je fais beaucoup de théâtre et, à la télé, on ne joue pas du tout de la même façon, c’est une très bonne école, on a très peu de temps, tout est très chronométré. En général, on ne fait pas plus de deux prises donc il faut être très technique. J’aime beaucoup cet exercice de la télé, il faut être au taquet, il faut que ça aille vite donc il y a une spontanéité et un présent que j’apprécie dans le jeu.
Au-delà de l’intrigue qui est prenante, le cadre général de tournage permet des images particulièrement sympathiques…
Le paysage est absolument magnifique. Dans « Noir comme neige », je suis arrivée sur place la première fois, tard le soir, la régie est venue me chercher à Modane pour aller à Val-Cenis et, vraiment, j’étais déjà dans le décor, j’avais l’impression d’être en train de jouer : on descend du train et on est déjà dans le film, c’est formidable ! Venant de Paris, c’était quelque chose…
Si l’on revient à la genèse de cette aventure, en complément de votre amitié avec Clémentine, sans doute que le scénario en lui-même a été une autre des raisons vous ayant incitée à passer le casting ?
Oui ! Quand on m’a envoyé le scénario, ce rôle de légiste gothique m’a bien intriguée. Ce personnage fait à chaque fois des autopsies, c’est donc très technique et informatif, ce n’est pas très jouissif en terme d’émotions, ce qui nécessite de faire passer les informations sans ennuyer le public. C’était un peu un challenge ! Je pense que le côté gothique aide, pour avoir ce côté direct, froid et un peu distant par rapport à la réalité. La première fois, on m’avait carrément rasée sur les côtés mais j’ai refusé cette fois-ci car ça met du temps à repousser quand même.
Le fait que Sarah soit gothique est un choix du réalisateur, il y tenait vraiment. Je pense que c’est une culture qu’il aime beaucoup. Dans mon entourage, j’ai des amis qui sont gothiques, je me suis principalement inspirée de ces personnes-là. Jeune, j’ai pu découvrir leur style de musique, qui me plait. Donc je n’ai pas eu trop de mal pour ce rôle, je me suis sentie très à l’aise assez rapidement. De toute façon, je pense que ça reste quand même très visuel….
Fort de ce deuxième volet, avez-vous apporté des touches différentes au personnage de Sarah ?
Ce que j’aime bien dans les rôles récurrents, c’est qu’il peut s’écouler deux ans entre le premier et le deuxième opus mais on retrouve la peau d’un personnage que l’on a travaillé. Ce n’est pas souvent que ça arrive, surtout avec autant de décalage de temps. J’ai adoré cela ! Quand j’ai été maquillée, Eric est venu et m’a dit : « Ah, elle est de retour ! ». Moi-aussi, je me suis dit que Sarah était à nouveau là…C’est marrant de faire revivre des personnages que l’on avait pu jouer il y a longtemps, c’est vraiment chouette !
A titre personnel, avez-vous déjà eu l’occasion de découvrir le rendu final ? Ou le ferez-vous le 23, en même temps que l’ensemble des téléspectateurs ?
J’ai découvert juste ma scène lors de la post-synchro mais je n’ai pas vu le reste donc j’ai évidemment hâte de regarder le film dans son entièreté. Il me tarde !
Que peut-on vous souhaiter du coup pour cette diffusion ?
L’audience a été absolument incroyable sur « Noir comme neige », on ne s’attendait pas à ce qu’il y ait autant de monde qui regarde : 6 millions, c’est énorme ! C’était une découverte pour le public de voir Laurent Gerra dans un film…On espère qu’il y aura cette fois-ci encore le plus de monde possible pour que l’on fasse un troisième opus.
En complément, quels sont vos autres projets ou actualités du moment ?
Je suis aussi comédienne de théâtre et compositrice pour cet art mais aussi, maintenant, de plus en plus pour l’image. J’ai composé ma première musique pour un film de Marion Harlez-Citti, « Nous sommes vivants », un moyen-métrage de 40 minutes, dans lequel je joue également. C’est un exercice qui me plait énormément et que j’espère continuer.
Actuellement, je joue au Théâtre du Soleil dans une adaptation des « Héroïdes » d’Ovide, on est six comédiennes à faire beaucoup de musique et à jouer. Je suis en même temps sur un autre projet, qui sera joué au théâtre Antoine Vitez à Ivry, en janvier et au théâtre de Belleville en mars, qui s’appelle « Lichen », de Magali Mougel, une autrice dont on parle beaucoup en ce moment.
Merci, Ayana, pour toutes vos réponses !