Virgilia Giambruno nous présente ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Virgilia,

 

Quelle joie de vous retrouver pour ce nouvel entretien.

 

1/ Vous venez de finir le traitement d'un long-métrage, que vous avez notamment proposé à certains producteurs au Festival de Cannes dernièrement. Sans tout en dévoiler, quel en est le contenu ?

 

C'est l'histoire d'une jeune femme un peu déprimée dans sa vie. Elle a 28 ans, elle est parisienne, elle n'aime pas ce qu’elle fait, elle est assistante de marque dans une société de distribution, elle a toujours vécu dans l'ombre de sa sœur neurochirurgien. Elle a de gros problèmes d'argent, elle est persuadé d'ailleurs que tous ses problèmes viennent de là.

 

Elle va se mettre à voler vraiment par hasard des cartes bleues et des portes feuilles, jusqu'à passer au niveau au-dessus et faire des cambriolages. Sauf que, pour cambrioler, il faut un receleur pour revendre le butin. C'est alors un autre schéma.

 

C'est une jeune nana qui est vraiment complètement lambda, qui va devenir une as du cambriolage, qui va, au début, prendre cela complètement à la légère pour ensuite se retrouver dans un monde auquel elle n'est pas du tout préparée.

 

2/ Quelles ont été vos sources d'inspiration pour le développement de ce contenu ?

 

J'étais à table, au restaurant, face à mon compagnon, à qui on a volé sa sacoche à ses pieds, alors qu'il n'y avait personne assis derrière. Je ne sais pas du tout comment cela a été possible. Cette anecdote m'a donné l'idée d'écrire une histoire autours du vol de façon plus générale. J'ai commencé à me renseigner sur le cambriolage, me disant que ces gens-là ont sans doute des méthodes bien particulières.

 

Je voulais traiter à travers ce film la conscience que l'on a face à la réussite. Qu'est-ce que réussir, finalement ? On a une définition qui nous est presque imposée par la société, par ce qu'elle en dit, c'est avoir une maison et être propriétaire, 97% des français veulent l'être. Avoir une situation sociale aussi, ce qui passe par avoir un métier, qui est valorisé au près des gens. C'est aussi s'acheter des vêtements de marque et partir en voyage. Ceci est, finalement, une vision totalement capitaliste.

 

J'ai vu aussi un autre document sur une comédienne qui avait tout quitté pour se rendre compte que, finalement, être dans l'humanitaire et être plus proche des gens lui a réduit son nombre de « like » certes mais, intérieurement, cela lui a rapporté bien plus. Ça fait vraiment réfléchir à la question suivante : qu'est-ce que réussir ?

 

On a réellement une philosophie qui est en train de dévier. Si on ne suit pas le modèle, qu'est-ce que ça donne ? Mon personnage n'est pas une fille qui a des problèmes, c'est une madame tout le monde qui suit le modèle qu'on lui donne, elle travaille, elle habite Paris, elle veut avoir le même rêve que tout le monde, être propriétaire, s'acheter de beaux habits, partir en vacances, sauf qu'elle ne peut pas. Parce qu'elle gagne tout juste de quoi vivre à Paris, elle a acheté mais cela l'a complètement endettée. Comment font ces gens-là, s'ils ont envie de plus ? Finalement, n'est-ce pas donner un rêve à des gens qui est, pour la plupart, inaccessible ?

 

J'avais envie de parler de cela, j'avais envie aussi de faire un film avec un personnage féminin fort, qui va vraiment comprendre les enjeux. Il y a aussi toute la partie familiale, on s'interroge sur ce qui peut se passer lorsque les parents font des différences entre leurs enfants, sur le rapport au monde. C'est un peu une « Breaking bad », version féminine, sauf qu'elle n'officie pas dans la drogue.

 

3/ Où en êtes-vous dans le développement de ce projet ? Quelles sont les prochaines étapes attendues ?

 

La prochaine étape est de trouver un producteur. Je suis en discussion, on verra ce que ça va donner. Le produire l'année prochaine serait top.

 

4/ En parallèle, quels sont les autres projets en cours actuellement ?

 

La chaîne Youtube « Virgilia - Une fois pas 2 » est en ligne. Je vais tourner au mois de juin de nouveaux épisodes des expériences de V et podcasts ainsi que de nouveaux épisodes de Une fois, pas 2

 

J'écris un nouveau long-métrage aussi, plus drame familial. Sur un sujet un peu dur qu'est la violence faite aux femmes. Je suis actuellement en discussion avec des familles pour pouvoir utiliser leur histoires.

 

Je vais aussi tourner en août dans le film d'une amie, Sabrina Nouchi, qui fait des choses extraordinaires. Elle en est à son troisième long métrage auto produit, c'est une girl power. Ce sera un drame familial avec une fille haute en couleur avec beaucoup de caractère, qui me correspond bien. Le tournage aura lieu dans un chalet près de Chamonix, où tout le monde se retrouve pour les 60 ans du père. Là, tous les secrets de famille explosent.

 

5/ Pour terminer, vous avez aussi lancé un financement participatif sur Tipeee pour continuer le développement de votre série « Une fois, pas 2 ». Que pouvez-vous nous en dire?

 

Nous avons commencé à tourner la saison 2, quatre épisodes et demi sont dans la boite, je pense que l'on va en faire un autre fin juin. Mais il y a des épisodes que je ne peux pas produire, certains ne se tournent pas à Paris, j'ai donc besoin d'emmener l'équipe technique sur place et de louer quelques lieux.  J’aimerais du coup bien obtenir avant fin juillet, ce serait top, une aide de votre part pour y parvenir. A partir de 3 000 €, ça serait parfait.

 

Il y aura notamment un épisode qui s'appellera « Scarface », dans lequel Gildas tombera dans un univers de drogue complètement hallucinant, qui se passe sur un paquebot. Il faudra peut être que l'on tourne au Havre ou à La Rochelle.

 

J'ai besoin de votre participation donc pour pouvoir finir la saison 2. Alors vous avez envie de nous aider, le lien est le suivant  : https://www.tipeee.com/virgilia-une-fois-pas-2

 

Merci Virgilia pour ce bel échange !

Publié dans Télévision

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