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musique

Allyson Glado : parcours, projets, actualités - elle évoque tous les sujets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Allyson,

 

Quel plaisir de nous entretenir avec vous !

 

1/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, d'abord comédienne et maintenant aussi chanteuse. Qu'est-ce qui vous plaît tant dans votre quotidien artistique ?

 

Pour commencer, d'en vivre. C'est un luxe et c'est déjà pas mal. Mais aussi de me lever chaque matin de la semaine en faisant ce que j'aime.

 

2/ Retrouvez-vous des similarités entre ces deux cordes ?

 

Justement, si on parle de « Madame Succès », c'est un personnage. Dans les trois quarts des chansons que je compose et que j'écris, je créé des personnages qui s'apparentent au quotidien de la vie des gens.

 

3/ Êtes-vous davantage attirée par une thématique en particulier ? Ou est-ce la diversité qui vous plaît ?

 

Hum... je dirais que je suis attirée par la profondeur des sentiments chez l'être humain et, en fait, tous les sujets tabous dont on ne veut pas parler. Tout ce qui touche à la sexualité, à l'éducation, à la criminalité ou aux mélanges sociaux de manière générale entre les riches, les pauvres et le milieu modéré. Pour essayer de casser un peu ces codes et balancer la vérité.

 

4/ Quelles sont vos principales sources d'inspiration musicales ?

 

Ça pourrait être curieux mais j'aime beaucoup Vald, James Brown, Etta James, qui n'ont rien à voir, qui sont deux pôles complètement opposés. Sans oublier Blacko, qui mélange le chant et le rap, du coup c'est une bonne inspiration. On reste quand même sur le rap, la soul et le reggae.

 

Quelles émotions ressentez-vous sur scène, face au public ?

 

J'aime beaucoup faire des blagues, je leur demande s'ils aiment la fessée, je leur demande s'ils mangent bio. Du coup, je les incite à manger sainement en achetant des concombres. Comme cela, ils pensent à moi quand ils font leurs courses.

 

5/ Plus généralement, quels sont vos actualités et projets artistiques actuels ?

 

Sur la longueur, j'ai demandé à mon manager d'avoir l'Olympia l'année prochaine. Il m'a dit qu'il faudra attendre un petit peu et qu'il y aura peut-être une première partie si je continue à travailler.

 

J'ai un album, j'attends juste le bon label. Ce sera, si je peux, Universal ou Sony.

 

Le 19 septembre prochain, je serai en concert au Réservoir, c'est plutôt pas mal. Le 21 octobre, je serai à Montargis. Sans oublier mes produits dérivés, portez les lunettes, elles sont vachement bien, mon trompettiste les mets, elles sont géniales.

 

6/ En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

 

Faire un partenariat avec le Sidaction pour offrir plein de préservatifs aux gens pendant les concerts, pour les sensibiliser un peu et enlever le côté tabou, pour que tout le monde se parle, communique, qu'il y ait une ouverture d'esprit.

 

Merci Allyson pour votre disponibilité !

Publié dans Musique

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Yohann Massa évoque son parcours et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Yohann,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog !

 

1/ Vous êtes un jeune artiste aux multiples casquettes, comme en témoigne votre parcours devant la caméra, en chanson ou dans l'écriture. Qu'est-ce qui vous plaît tant dans l'exercice artistique ?

 

J'aime être un magicien, tordre la réalité qui n'est pas toujours jolie, pour en faire quelque chose qui nous plaît mieux. Comme par exemple quelque chose de plus poétique, avec plus d'amitié, avec plus d'espoir lorsque l'on voit les choses un peu en noir, notamment en regardant le journal télévisé.

 

J'apprécie le fait que l'on puisse zapper et que, de cette chaîne là, on puisse tomber sur quelque chose, j'espère un jour moi, qui nous donne de l'espoir. Mais pas seulement quelqu'un qui nous demande quand est le bonheur ou ce qu'il est. Mais plutôt qui nous dit qu'il est possible, qu'il est là, qu'on peut le toucher. Même si ce sont de très jolies chansons dont j'ai parlées.

 

J'aime beaucoup l’optimisme réaliste, pour moi être un artiste c'est réussir à tordre la réalité de manière concrète. Et faire que quelqu'un qui a une journée noire ou un début de matinée pas terrible à cause des nouvelles dans le monde, puisse trouver une lumière, une chaleur, un espoir, une force dans un texte, une chanson ou une interprétation. Pas forcément en les donnant, au moins en les communiquant. Si les gens sont un peu poreux, ils pourront se dire « chiche, moi aussi ».

 

2/ Retrouvez-vous certaines complémentarités entre ces différents domaines ?

 

Il y a quelque chose de vraiment similaire entre l'écriture d'une chanson et celle d'un livre. A savoir le fait de chanter. J'écris mon livre comme un slam pour qu'il soit poétique, qu'il rime de temps en temps, qu'il y ait une petite musique, quelque chose qui, dans le style, chaloupe un peu pour pouvoir lire les choses difficiles plus facilement. Le fait qu'il y ait une espèce de cadence fait que mon livre ressemble à une grande chanson, avec des pauses.

 

Le mannequinat et la comédie sont complètement différents. Parce que ce n'est pas moi qui choisis qui je suis, ce que je dis ou ce que je vends. Ce n'est même pas moi qui incarne le personnage, je prête simplement quelque chose. Il y a beaucoup moins de création dans le fait d'être mannequin ou comédien, que dans le fait d'écrire un livre ou une chanson. Même si un comédien peut, grâce à son talent ou sa palette d'émotions, transmettre plein de choses. Tant que l'on n'est pas à l'origine du texte, on devient interprète et un petit peu instrument.

 

3/ Êtes-vous davantage attiré par un domaine en particulier ? Ou est-ce la diversité qui vous plaît ?

 

J'aime beaucoup l'idée de continuer tout ce que je fais, ces quatre activités là. Le mannequinat permet certes d'avoir du temps de libre car c'est assez rapide, mais il fait surtout le lien avec les gens. C'est incitatif à porter certains vêtements par exemple. Vous allez avoir une émotion en parcourant un catalogue, en voyant quelqu'un qui se sent bien dans sa peau et vous aurez envie d'être aussi bien dans votre peau que le modèle dans la sienne. Lorsque l'on a acheté le produit, inconsciemment on a réalisé le rêve d'être aussi bien dans sa peau que celui qui a fait la publicité. C'est là que le mannequin fait bien son travail, il donne un peu de satisfaction. Même si le consommateur ne sera jamais le modèle, il se sent en lui presque aussi bien que s'il l'était. C'est une vraie mission positive chez les mannequins, qui l'oublient malheureusement souvent.

 

Ensuite, je resterai toujours comédien, chanteur et écrivain. Surtout d'ailleurs les deux derniers.

 

4/ Quelles sont vos principales sources d'inspiration pour l'écriture ?

 

Les chansons que j'entends et les films que je vois. Aussi les livres que je lis. Je pense notamment aux biopics de certains acteurs ou chanteurs, qui me donnent beaucoup d'inspiration, beaucoup d'espoir et même l'envie de faire ce métier, de continuer, de ne pas abandonner lorsque les choses ne sont pas aussi rapides ou faciles qu'on le voudrait.

 

Mais aussi les gens, qui ont besoin de se sentir bien, qui ont besoin d'aide. Eux me donnent l'envie de continuer, toujours. Sans oublier mon papa et la personne que j'aime. Toutes les personnes que j'aime, qui croient en moi savent que je ne serai jamais bien si j'arrête de chanter, de créer de la musique et des mots. Voir que cela impacte quelques personnes m'aide, même si ce ne sont finalement que des proches ou des contacts qui me suivent.

 

5/ Plus généralement, quels sont vos actualités et projets artistiques ?

 

Il est possible que je tourne à nouveau dans «   Les mystères de l'amour   », suite à quelques réactions du public, notamment sur la page Facebook LMA. Ma mort, qui était supposée encore à l'époque, avait suscité pas mal de commentaires, ce qui fait que la production ne serait pas contre mon retour, en tant que frère jumeau, fantôme, cauchemar ou flash back de l'époque lorsque mon personnage était encore marié avec ce regretté Doumé.

 

Une autre série française m'intéresserait pour faire quelque chose d'un peu plus long. Mais c'est une série dans laquelle on ne recommence pas beaucoup, comme sur TMC. Deux à trois au maximum, donc il faut aller vite. Un épisode y est tourné par jour, car la diffusion est proche du tournage. Cela laisse peu de place aux fous rires, aux ratés. Il faut à tout prix éviter que le téléspectateur sente que la prise a été gardée par manque de temps, alors qu'elle aurait pu être meilleure. J'aime cette notion d'urgence malgré tout.

 

J'apprécie beaucoup le milieu des séries télé, je le préfère à celui du cinéma. Ça me plaît aussi de toucher le public qui est chez lui, qui n'a pas le loisir d'aller au cinéma, qui n'a que la télévision. Je pense notamment aux malades dans les hôpitaux qui n'ont que cette petite lucarne pour s'évader.

 

Ce fut un plaisir, Yohann, d'échanger avec vous  !

Publié dans Télévision, Musique

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Sabrina Clamens évoque son parcours, ses passions et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Sabrina,

 

Quel plaisir de nous entretenir avec vous  !

 

1/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, notamment comédienne et chanteuse. D'où vous vient cette passion pour l'exercice artistique ?

 

J'aime les trois disciplines que je pratique, le chant, la danse et le théâtre. J'ai commencé par le chant, en cours collectifs et particuliers, dans un petit village du sud de la France. Avant d'enchaîner avec 7 ans de danse et 2 ans de rock.

 

Monter sur scène, faire un peu le show me plaît. C'est pour cela que j'aime les comédies musicales et que je suis rentrée dans une école. Cela permet de pratiquer ces trois disciplines ensemble, sur un même spectacle.

 

Ma maman était déjà chanteuse, pour le plaisir, alors que j'étais encore toute petite. J'ai vraiment été bercée dans la musique. Je fais des concours de chants depuis que j'ai 15 ans et je n'ai pas arrêté depuis.

 

2/ Retrouvez-vous une certaine complémentarité d'une thématique à une autre ?

 

Oui! Quand on est chanteuse, on est aussi comédienne parce qu'il faut faire passer des émotions. En danse, c'est pareil, le corps fait passer des messages.

 

3/ Êtes-vous davantage attirée par un domaine  ? Ou est-ce leur diversité qui vous séduit ?

 

Un peu des deux. C'est vrai que j'aime beaucoup les trois registres, comme je vous le disais. Mais je suis plus à l'aise en chant, puisque j'ai pratiqué cet exercice depuis un petit moment.

 

Je dois avouer que je suis attirée par le cinéma. Ma première expérience récente devant une caméra m'a vraiment plu. Du coup, l'année prochaine, je ferai une école de cinéma pour vraiment apprendre. Je n'ai pas fait énormément de théâtre, donc je veux approfondir ce domaine.

 

4/ Quelles sont vos principales sources d'inspiration musicales ?

 

J'aime la variété française, mais j'aime aussi Whitney Houston, j'aime la pop, le rock. J'aime un peu tout. Comme je suis actuellement dans une école de comédie musicale, je chante principalement ce répertoire en ce moment.

 

5/ Face au rythme soutenu d'un plateau de tournage, comment vous préparez-vous en amont ?

 

D'abord j'apprends mon texte et, dans le cadre d'une série, je regarde les épisodes précédents. Pour voir avec qui je vais tourner et découvrir leur caractère et leur place. Je m'imagine ensuite mon personnage.

 

L'entraînement est très utile avant d'arriver sur le plateau.

 

6/ Quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

 

J'aimerais vraiment me tourner vers le cinéma. Je cherche plein de castings pour des courts et des longs métrages. J'essaie vraiment, mais ce n'est pas forcément évident. Mon but est d'avoir des expériences devant la caméra. Mon professeur dans l'école de comédie musicale me pousse d'ailleurs dans ce sens.

 

J'aime bien les comédies romantiques, mais aussi les films un peu psychopathes. J'adorerais jouer une personne qui est à l'inverse de moi, plutôt une personne méchante ou quelque chose d'un peu fou, comme une tueuse.

 

Merci Sabrina pour votre gentillesse et votre disponibilité  !

 

 

Publié dans Télévision, Musique

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Hanna Castera : parcours, actualités, projets - elle nous dit tout !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Hanna,

Quel plaisir de nous entretenir avec vous !

1/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, notamment chanteuse, comédienne et réalisatrice. Qu’est-ce qui vous plait tant dans votre quotidien ?

C’est vrai, j’ai plusieurs casquettes mais je dirais même que je suis assez autodidacte. Cela gêne un peu en France. Je suis surtout très passionnée, j’aime mon métier, j’aime chanter, j’aime faire la comédie, j’aime créer des choses et j’aime faire ça pour le partager avec les gens car c’est un métier de partage avant tout.

2/Quelle suite logique retrouvez-vous dans votre parcours pour ces différentes casquettes?

J’ai débuté très jeune, avec la chanson. Ensuite est arrivé le cinéma, j’ai fait de la comédie car j’aime cela. A force de ne pas avoir en fait des rôles que j’aurais aimé jouer, j’ai créé afin de faire des choses que j’avais envie de faire.

3/ Quelles sont vos sources d’inspiration musicales ?

Je n’ai pas spécialement de source, je chante ce que j’aime. Je ne peux pas chanter une chanson si je ne la ressens pas. Il faut que cela me fasse vibrer, c’est très important.

En qualité d’appréciation de chanteurs qui existent, j’ai plusieurs personnes. C’est vrai que les gens ont tendance à me qualifier de Johnny féminine. Je ne le fais pas exprès, j’ai une voix dans le style mais c’est mon chanteur préféré en France.

J’aime aussi d’autres voix, Florent Pagny, Céline Dion, Whitney Houston ou bien encore Mariah Carey. Ce sont des styles différents. Je n’aime pas toutes leurs chansons mais j’apprécie quand l’émotion passe. Faire passer ces émotions est très important pour moi.

On me considère un peu comme une révolutionnaire, je suis très provocante dans les textes. Il y a 4 ans de cela, un ami malheureusement décédé aujourd’hui m’avait écrit « Le droit des hommes ». C’est un appel à la révolution mais je l’ai interprétée. Je ne suis jamais rentrée dans les cases, je n’y arrive pas, ce n’est pas dans mon style et je suis plutôt partisane d’être libre tant que l’on reste bien sûr dans le respect des autres.

Quel souvenir retenez-vous dans votre carrière de chanteuse ?

Cela n’a pas toujours été facile, je me suis battue toute seule mais j’ai fait de belles rencontres et de belles scènes. J’ai quand même chanté devant 18 000 personnes. Mais, que je chante devant 10 personnes ou devant 18 000 personnes, c’est pareil pour moi car je chante avec passion.

C’est un partage avec les gens, j’ai besoin du contact avec le public. Le rapport de proximité est différent bien sûr selon la taille de la salle.

4/ Selon vous, quelles sont les clés pour bien réaliser un film ?

Je dirai qu’il n’y a pas de bien ou de pas bien. C’est très typique français de faire des choses comme les autres. Je ne veux pas faire comme tout le monde, je n’ai pas envie de ressembler à qui que ce soit, je veux que lorsque l’on regarde mes films on puisse dire que c’est du Hanna Castera.

Je ne dis pas que le travail des autres est mauvais, je dis juste que je n’ai pas envie de faire comme tout le monde, je n’ai jamais vécu comme tout le monde, je ne suis même pas née comme tout le monde. J’ai mes idées et je suis quelqu’un qui aime faire un film pour montrer la vérité, la réalité, qu’elles soient dures ou pas. Je vaux que les gens soient devant un fait accompli lorsqu’ils regardent mon film.

Toutes les personnes à qui j’ai montré mon film « Ames sœurs » ont pleuré, que ce soient les hommes ou les femmes. Ils m’ont dit que c’est violent psychologiquement, que c’est dur mais que c’est vrai. On sent la vérité.

Quand je fais travailler des comédiens qui tournent dans mes projets, je les amène à vivre la situation, pas à la jouer. Je ne veux pas que les gens jouent parce que, quand on joue, ca sonne faux. Le film est touchant, il sonne vrai car les gens vivaient le moment présent, ce qui est vraiment important.

5/ Devant la caméra, quel genre vous attire le plus ?

J’aime tout jouer, j’ai fait des styles différents, j’ai fait pas mal de choses assez violentes, que ce soit d’un point de vue psychologique ou physique. Mais j’aime tout jouer. Par exemple, dans « Ames sœurs », je fais le rôle de la malade, c’est vraiment très dramatique, cela m’a énormément touché quand j’ai tourné.

Mais je peux passer d’une veuve noire à une tueuse, en passant par une femme malade. J’aime faire tous les rôles, je trouve que l’on ne doit pas être limité dans un style. Ce qui est un souci en France. Il faut pouvoir avoir un éventail de rôles à faire.

6/ Plus généralement, quels sont vos actualités, projets et envies artistiques actuels ?

Je suis en finalisation du film « Ames sœurs » dont je vous parlais. J’ai un deuxième long métrage que j’avais déjà commencé mais qui prend plus de temps car il y a beaucoup d’action dedans. Les combats d’arts martiaux me prennent du temps. C’est un film sur le monde de la prostitution, de la drogue et de la mondanité. Il y a une belle histoire d’amour. Il me reste encore un jour ou deux à tourner dessus. On peut citer Pierre Santini, Didier Roustan, Jean-Pierre Bernard, ils ont joué le jeu et ont apprécié.

Je suis en train d’essayer d’organiser un concert et je souhaite m’inscrire dans des festivals. La scène me manque, j’ai fait un concert il y a peu de temps à « L’étage » et ce besoin de scène, ce rapport de proximité avec les gens me manquent.

Merci Hanna pour votre disponibilité !

Publié dans Télévision, Musique

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Christophe Denis évoque son parcours et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Christophe,

Quel plaisir de nous entretenir avec vous !

1/ Vous êtes un artiste aux multiples talents, à la fois musicien, photographe et comédien. Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’exercice artistique ? Pourquoi prenez-vous chaque jour autant de plaisir à exercer ces métiers ?

J’aime beaucoup la création, que je pratique intensément notamment dans la musique. Pouvoir aussi mélanger passion et travail est plaisant, ce qui m’amène beaucoup de choses. Des rencontres, des réponses à des questions personnelles que je peux avoir.

J’ai toujours beaucoup d’énergie à faire ce métier et cela n’est pas prêt de s’arrêter.

2/ Vous arrive-t-il de retrouver une certaine complémentarité entre ces différents exercices artistiques ?

La comédie, que j’ai découverte bien plus tard que la musique, me permet d’utiliser mon corps. C’est une mise en situations de personnages que je peux utiliser dans mes chansons.

La musique m’amène aussi des choses exploitables en comédie, je ne peux donc qu’inciter les artistes à développer d’autres sensibilités qui ne peuvent être, de toute façon, qu’un plus.

3/ Vous revenez sur le devant de la scène avec deux albums en cours de préparation. Pouvez-vous nous en dire davantage sur ces beaux projets ?

J’ai produit deux albums, le premier sorti en 2006 que j’ai beaucoup joué sur scène. L’autre en 2014, mais celui-ci n’est pas encore fini, il n’est pas sorti dans le commerce car j’ai besoin de repréciser certaines choses au niveau de la voix. J’ai envie de me laisser le temps de le sortir. Mais je le joue déjà sur scène. Un troisième album est un peu dans les tuyaux, vraiment en chantier.

J’ai étudié le jazz, puis j’ai joué beaucoup de funk. Avant de m’orienter vers la musique africaine, une partie de mes origines.

4/ Quels sont vos projets et envies actuelles en tant que comédien ?

J’ai joué dans pas mal de films, des longs métrages et des courts métrages. Je pense notamment au dernier Astérix.

Cette casquette artistique m’apporte beaucoup.

5/ Avant un tournage, comment vous préparez-vous pour être aussi efficace que possible face au réalisateur ?

J’essaie de maitriser le plus possible le texte, mais sans intonation. De façon à pouvoir le teinter de la manière souhaitée par le réalisateur.

Merci Christophe de nous avoir accordé un peu de votre temps.

Publié dans Télévision, Musique

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Barbara Laurent nous présente son court-métrage et ses autres actualités !

Publié le par Julian STOCKY

                                                   Crédits : Frédéric Vignale

 

Bonjour Barbara,

Merci de nous accorder un peu de votre temps !

1/ Vous participez actuellement au Nikon Film Festival avec le court-métrage «Je suis fidèle». Pour commencer, comment décrire son contenu ? Quelles thématiques y sont abordées ?

Cette année, le concours s’oriente autours du thème « Je suis une rencontre ». On pense, pour mon programme, qu’il s’agit à priori d’une histoire d’amour mais l’amour est ailleurs.

C’est un sujet d’actualité, qui nous touche et qui, grâce à ce thème, risque de faire parler.

2/ Vous y êtes coréalisatrice, aux côtés de Roxane Le Texier. Quelles ont été vos principales sources d’inspiration ?

J’ai écrit le scénario et choisis les comédiens. Comme je souhaitais aussi me donner un rôle, il me fallait un regard artistique extérieur. J’en ai parlé à Roxanne, une de mes meilleures amies, qui a de suite accepté.

Au fur et à mesure de l’écriture, comme cela lui a plu, on a réécrit les dialogues ensemble, j’ai vraiment délégué et c’était très agréable. Sur le plateau, lorsque je n’étais pas derrière la caméra, j’avais comme un deuxième œil car, avec Roxanne, on s’entend tellement bien que l’on arrive à voir la même chose.

Comment êtes-vous parvenu, sur une durée aussi courte, à faire passer les messages et émotions que vous souhaitiez ?

Je me suis beaucoup aidée d’un livre, écrit par Jérôme Genevray, qui s’appelle « Cinéma Guérilla - Comment écrire les courts-métrages avec les moyens du bord », qui aborde beaucoup de thèmes.

Nous nous sommes beaucoup concentrées sur le scénario et sur l’écriture des dialogues. Nous n’en avons pas mis beaucoup, le texte n’est pas si important que cela au final. Nous avons plutôt insisté sur l’importance des images et des musiques, composées par Sébastien Agius. La musique y est tellement incroyable, c’est comme si c’était un acteur.

Nous avons resserrés le tout pour tenir en 2 minutes 20 secondes.

3/ Selon vous, pourquoi ce programme va plaire au public ? Comment se distingue-t-il des autres ?

Par sa thématique et l’angle que l’on a choisi. Ce thème n’a pas encore été abordé car c’est un sujet sensible en ce moment. L’angle est quelque chose d’assez intelligent, sans prétention de ma part, pour suggérer et ne pas imposer aux spectateurs.

J’ai hâte de vous le faire découvrir. En tout cas, on ne cherche pas l’indifférence. On attend avec impatience vos réactions.

Si cela plait, pourquoi ne pas prolonger l’aventure sur une plus longue durée, qui nous permettrait de développer davantage les choses. Un moyen métrage me ferait très plaisir.

4/ En parallèle, quels sont vos autres projets et envies artistiques actuels ?

J’écris aussi un spectacle, j’ai eu envie de développer un concept de sketchs- chansons, pour mêler deux de mes passions. « Mes ex » met en avant une fille qui, à chaque rencontre, croit que c’est l’homme de sa vie. Plutôt que manger du chocolat ou regarder la télévision pour noyer son chagrin, elle écrit des chansons pour régler ses comptes.

Il  y a donc une dizaine de titres avec le nom de mes jules. On voit qu’à chaque fois ca ne se passe pas très bien. Je suis aidée par un humoriste, Daniel Camus, qui me donne des conseils pour l’écriture des sketchs qui ponctuent les chansons. La musicienne Marion Laurent est aussi présente.

Je joue aussi un spectacle pour enfants, je vais en développer un autre pour l’année prochaine. Parallèlement, je termine un doctorat en droit, avec un sujet sur le festival audiovisuel. J’ai aussi d’autres projets de courts-métrages. Citons également « La fabuleuse histoire des opérettes marseillaises » que je vais jouer le 15 janvier prochain à Toulon. A côté de cela, je chante dans les maisons de retraite, je fais de l’événementiel, je donne des cours de chants et j’anime des leçons de comédie musicale avec les enfants pendant les vacances.

Ce fut un plaisir, Barbara, d’effectuer cette interview avec vous !

Publié dans Télévision, Musique

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Les Liberty Girls évoquent leurs projets pour nous !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Sarah, Anaïs et Louna. Sans oublier Christian Chardin, votre manager, qui nous accompagne aujourd’hui.

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions sur le blog.

1/ Vous formez, avec brio, talent et succès, les « Liberty Girls ». Comment vous êtes-vous rencontrées ?

Louna : Nous nous sommes rencontrées lors d’un casting de danse, pour lequel nous étions venues séparément. Même si Sarah et moi nous connaissions déjà. Nous avons, dans la file d’attente, rencontré Anaïs et nous avons rapidement sympathisé. Pas mal de points communs nous ont vite rapprochés.

Anaïs : On est rapidement devenues copines, même amies.

Quelles sont vos inspirations musicales communes ? Qu’est-ce qui vous rassemble ?

Louna : Je crois que ce sont nos différences qui nous rassemblent. Le fait que l’on se complète chacune les unes les autres. Anaïs est plus dans la soul, je suis davantage dans la pop et Sarah aime beaucoup les divas, notamment Beyoncé.

Sarah : C’est vrai, on se complète pleinement !

2/ Vous vous êtes récemment fait connaitre avec votre premier titre « Vivre plus fort ». Comment présenter cette chanson ?

Anaïs : « Vivre plus fort » est un hymne pour nous. Le fait de croire en ses rêves est un peu l’image de notre groupe.

Sarah : C’est un message pour encourager à s’accrocher, malgré les épreuves de la vie. Même si on est triste, il faut continuer à y croire, encore, encore et encore. Jusqu’au jour où on y arrive.

Anaïs : Je pense que l’on est un peu la preuve qu’il faut vivre plus fort.

Louna : Je pense que le terme « Vivre plus fort » touche beaucoup de gens, énormément de personnes ne sont pas bien. Leur transmettre ce message peut les inciter à positiver, à ne pas baisser les bras, à leur montrer qu’il faut y aller. Nous essayons donc de leur transmettre ce que nous avons à l’intérieur de nous.

3/ Actuellement, vous êtes en studio pour de nouveaux enregistrements. Quels thèmes souhaitez-vous aborder ? Avec quelle ambiance musicale ?

Anaïs : Le nouveau titre est beaucoup plus rythmé, plus dansant, plus pop.

Louna : Il est un peu plus femmes. Nous nous affirmons davantage, nous y mettons plus notre personnalité. Le public nous connaitra alors mieux.

Anaïs : Il nous correspond plus, c’est un peu jeune, notre public va s’élargir grâce à cette nouvelle chanson.

Quelles ont été vos principales sources d’inspiration pour ces nouvelles chansons ?

Sarah : Ce qui se fait actuellement. Nous avions envie de quelque chose de positif, qui donne envie de danser, qui incite à la joie de vivre.

Anaïs : C’est un titre un peu plus urbain que le premier.

Louna : Je me répète un peu, mais ce nouveau single est un petit morceau de chacune de nous. Nous nous inspirons les unes des autres, plutôt que d’autres artistes.

Anaïs : C’est vrai, chacune apporte sa personnalité.

Sarah : Nos individualités se démarquent, nous sommes toutes différentes. Mais on est évidemment une unité, car nous nous complétons. 

4/ Vous n’habitez pas au même endroit, vous êtes, pour certaines, distantes de plusieurs centaines de kilomètres. Quelle est du coup votre méthodologie de travail d’un point de vue artistique ?

Anaïs : Nous pouvons dire merci aux réseaux sociaux, à Skype notamment. Nous sommes tout le temps en contact pour partager nos idées. On essaie de se voir de temps en temps, je suis moi-même allée en Corse récemment pour rejoindre les filles.

Sarah : Merci internet, pour garder ce lien.

5/ Serez-vous prochainement sur scène ?

Louna : Nous l’espérons. Nous avons déjà eu une date sur Rochefort à la fin du mois de novembre.

Christian Chardin (manager) : Cette première date a permis à des tourneurs de voir les filles sur scène. Nous espérons que cela déclenchera de nouvelles scènes. Beaucoup de plateaux radio vont aussi être déclenchés. En 2017, après la sortie de l’album, nous ferons une vingtaine de dates en tournée.

Quels sont vous souhaits pour la suite ?

Louna : Avoir notre public, ciblé, pour connaitre cet échange privilégié.

Sarah : Se produire sur scène un maximum serait magique ! C’est vraiment un souhait pour nous, c’est là où l’on est le plus à l’aise !

Anaïs : Ne pas décevoir nos fans!

6/ En conclusion, si ce n’est pas déjà fait, que lire à nos lecteurs pour les inciter à vous suivre ?

Louna : Nous suivre est l’occasion de soutenir un projet naissant. Cela fait longtemps que l’on n’a pas vu un nouveau groupe de filles.

Anaïs : Il y a des paroles positives, nos textes sont plein de bon sens. Nous sommes vraiment passionnées !

Sarah : Nous en avons encore sous le pied, nous vous réservons de belles surprises.

Ce fut un plaisir de nous entretenir avec vous !

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Julian Watre nous présente son EP et nous dévoile son projet théâtral !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Julian,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

1/ Vous avez récemment sorti un EP pour promouvoir le premier album de votre groupe « The Killians ». Quels styles musicaux y sont proposés ?

Le style musical est totalement rock. « The Killians » est né il y a quelques mois, notre groupe s’appelait au départ « Radio Londres ». Nous avions alors sorti un premier album, tout en français, assez pop.

En fait, notre guitariste compose toutes les musiques, j’interprète seulement les titres du groupe, je n’ai pas du tout la prétention de dire que j’ai écris les paroles. Il s’est avéré que j’avais envie d’autre chose, d’une musique très rock, plus que pop pour faire un album en anglais. Nous avons revu alors tous ensemble, avec le groupe, notre manière de faire, pour devenir « The Killians ».

Un premier EP, totalement en anglais, a ainsi vu le jour, dans le but de sortir un album d’ici à la fin de l’année. Ce qui est très excitant, car il y a tous les concerts à prévoir, sans oublier bien entendu la promotion de cet EP qui est sur Itunes depuis peu de temps.

Quelles sont vos principales sources d’inspiration pour la composition de ces titres ?

Il y a un mélange d’inspiration extérieure et de créativité. Au travers des guitares et de la manière dont je chante apparait la patte du groupe. Nous nous inspirons aussi beaucoup d’artistes qui nous plaisent, comme Nirvana, The Doors ou bien encore Pretty Reckless. Toutes ces ambiances sont très rock.

En même temps, je ne veux pas d’un rock hyper hard, mais d’un rock assez accessible que l’on peut écouter. Il faut donc trouver le juste milieu entre ce que l’on peut donner et ce qui peut plaire au public.

Nous avons donc des influences, mais nous essayons de garder notre originalité, bien que cela ne soit pas toujours évident à transmettre.

2/ Quelles sont les prochaines étapes attendues et espérées pour la concrétisation de l’album ?

Nous allons prochainement réaliser le clip du titre « One day left to leave ». Cette chanson représente bien le futur album, car elle est très rock, assez sombre, avec peu d’espoir dans l’histoire.

On peut interpréter plein de choses dans cette chanson. En l’occurrence, on va imaginer quelqu’un de seul, un peu comme s’il était le dernier sur terre. Nous permettant de nous demander alors ce que l’on ferait dans pareille situation, ce que l’on ferait s’il ne nous restait qu’une seule journée à vivre. Ce côté sombre de certains de nos titres me plait bien.

A l’inverse, d’autres chansons seront beaucoup plus joyeuses, comme « Rock’n Roll ». L’écouter donne l’envie de sautiller, l’on y parle de musique, de joie et de festivité.

Ce style musical permet donc de combiner ces différentes couleurs artistiques. A l’image de Radiohead, où, d’un seul coup, l’on plonge dans l’obscurité et l’on est content de le faire.

Pour revenir à l’album, dix titres environ sont bien avancés et nous aimerions atteindre le nombre de douze. Contre quatre dans l’EP. Un gros travail d’enregistrement en studio aves les musiciens est donc à prévoir.

Je suis accompagné de guitares, basses et batteries. J’adorerais mettre du piano sur certains titres, instrument que j’apprécie énormément, pour apporter une ambiance encore plus singulière.

3/ Revenons sur ces derniers instants juste avant de monter sur scène. Quel sentiment prédomine alors en vous ? L’excitation et la joie ? Ou l’angoisse et le stress ?

C’est un mélange d’excitation et de stress. Jusque, parfois, avoir l’envie de vomir. A l’image de ce que j’ai aussi pu ressentir au théâtre. Les quelques secondes avant de rentrer sont horribles, mais c’est une horreur magique, si je puis dire.

Je n’ai pas particulièrement besoin de cette intensité, mais je m’en accommode. J’aime avoir cette sensation qui, pour autant, n’est pas forcément agréable. C’est comme un déclencheur qui permet de se propulser pour profiter ensuite pleinement des moments sur scène.

4/ En parallèle, vous avez actuellement un projet théâtral. Pourriez-vous nous en dire davantage ? Quelles thématiques y seraient abordées ?

J’ai le projet de pouvoir vous proposer, en 2017, la pièce « L’aiglon » d’Edmond Rostand. Le personnage principal est le fils de Napoléon et de Marie-Louise d’Autriche. C’est un rôle que j’ai parcouru lors de ma formation dans les cours Jean-Laurent Cochet. Je ressemble d’ailleurs physiquement au personnage principal.

C’est un rêve pour moi de pouvoir l’interpréter. Henri Lazarini, un metteur en scène avec lequel j’ai déjà travaillé, m’a proposé de monter cette pièce. Un lourd travail nous attend, car la pièce comprend six actes, avec énormément de personnages. Henri a déjà commencé à couper certaines parties, au travers de plusieurs rôles secondaires dont il est possible de se passer. Cela est nécessaire, car les gens n’ont plus la patience de rester trois heures au théâtre.

A noter que, dernièrement, j’ai eu la chance de jouer la pièce « Un mariage à l’italienne ». Où j’y interprétais l’un des trois fils. Ce fut une très chouette expérience dont je garde un excellent souvenir !

5/ Où en êtes-vous de la concrétisation de ce projet ? Comment en voyez-vous la suite ?

Nous sommes actuellement en pleines recherches. Le projet a été lancé il y a très peu de temps et je compte y mettre toute mon âme. Car sa concrétisation me tient énormément à cœur. A noter que le casting n’a pas encore démarré.

Nous avons le projet de jouer la pièce à Paris, à Palaiseau, mais aussi en Corse, l’île natale de Napoléon. Le clin d’œil serait très sympathique.

6/ Pour finir, que dire, si ce n’est pas déjà fait, aux lecteurs pour les encourager à suivre l’avancée de ces projets et à venir vous voir sur scène ?

Il est important de sortir, de s’intéresser, d’aller au théâtre et de lire. Ne vous contentez pas de ce que l’on vous donne tout cuit dans le bec, qui n’est pas forcément bon.

Tournez vous vers les gens qui peuvent vous donner de nouveaux horizons et d’autres visions. Pour aller encore plus loin. Il faut garder un esprit curieux et ouvert.

A titre personnel, j’apprends chaque jour. Au travers de livres ou bien encore de conversations avec des personnes au vécu important.

Ce fut un plaisir, Julian, d’effectuer cet entretien en votre compagnie !

Publié dans Théâtre, Musique

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Charlotte Augier nous révèle son actualité artistique. Ainsi que ses projets et envies !

Publié le par Julian STOCKY

Charlotte Augier nous révèle son actualité artistique. Ainsi que ses projets et envies !

Bonjour Charlotte,

Quel plaisir d’effectuer cette interview en votre compagnie !

1/ Votre parcours témoigne de la diversité de vos casquettes artistiques, comme le montrent vos expériences notamment sur scène et en télévision. Justement, comment jugez-vous votre évolution jusqu’à présent ? Quel regard y portez-vous ?

Je retiens avant tout que j’apprends beaucoup. C’est très formateur. Je suis, pour le moment, moins habituée à l’exercice de la télévision mais cela m’aide aussi dans la vie de tous les jours.

C’est ce que j’ai toujours voulu faire. Donc je prends beaucoup de plaisir et j’attends de voir la suite avec impatience.

Cette passion m’est venue très jeune. Je viens en fait d’une famille de musiciens, mon papa est auteur compositeur, et accompagne Hugues Aufray. Il avait précédemment travaillé avec Serge Gainsbourg et Johnny Hallyday. J’ai donc baigné dans la musique depuis toute petite.

Très rapidement, j’ai pris des cours de danse. Etre sur scène m’a beaucoup plu. J’ai donc voulu poursuivre dans ce domaine pour en faire mon métier.

2/ Quelles complémentarités retrouvez-vous entre la scène, au travers de la musique, et les plateaux de tournage ? En quoi un exercice vous aide-t-il pour l’autre ?

Je pense avant tout à mon jeu, physique et parlé. Ne serait-ce que la voix. Lorsque j’ai commencé à la télévision, sur des tournages, je parlais trop fort, comme si j’étais au théâtre.

J’ai donc évolué dans ce sens, pour espérer obtenir d’autres rôles.

3/ Le rythme sur un plateau est généralement soutenu. Aussi, comment vous préparez-vous en amont pour ensuite être aussi efficace que possible face au réalisateur ?

Je commence par apprendre mes textes chez moi. Puis, en allant au tournage, je les relis à de nombreuses reprises. Sur le plateau, en plus des répétitions faites au travers de l’italienne, j’aime rigoler. J’ai besoin de cela. Je ne reste pas dans mon coin, sérieuse, à me concentrer.

Au contraire, je vais vers les autres, rigole avec eux, pour détendre l’atmosphère mais aussi pour m’apaiser moi-même et ainsi être plus à l’aise.

Je trouve durs les premiers tournages avec des gens que l’on ne connait pas. Je ne suis pas forcément très sereine. Ainsi, ce qui me fait rester concentrée, c’est le rire. Je trouve que l’on travaille beaucoup mieux comme cela. Bien entendu, quelques minutes avant l’action, je me recentre.

4/ Musicalement parlant, quelles sont vos principales sources d’inspiration ?

Avant tout la comédie musicale. C’est, en fait, ce que je voudrais faire principalement. Parce qu’une histoire y est racontée, permettant un partage avec le public.

Dans les styles musicaux, j’aime bien le reggae et les ballades. Au-delà de cela, je n’ai pas vraiment de genre particulier.

5/ De façon globale, quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

J’apprécie avant tout être sur scène, pour performer devant un public. Si possible en chantant. J’ai d’ailleurs enregistré il y a peu un album avec le groupe Sonke. Il est en cours de mixage et j’espère sincèrement que cela va marcher. C’est vraiment de la musique de scène, qui est particulièrement plaisante lorsqu’elle est interprétée par de nombreux musiciens.

14 chansons y sont proposées, en duo voire en trio parfois. Les styles sont multiples et variés, du reggae, en passant par le rock, sans oublier une ballade. Je pense que nous pourrons proposer l’opus vers le mois d’août. Avant de tourner un clip, et de faire découvrir les titres en radio et en télévision.

J’aimerais beaucoup, en parallèle, intégrer une comédie musicale, pour jouer tous les soirs.

Je serai aussi de retour sur la scène de Disneyland Paris, à l’été, pour y interpréter la Reine des Neiges. Je prends d’ailleurs un grand plaisir dans ce rôle.

6/ Pour terminer, qu’avez-vous envie de dire aux fidèles lecteurs pour les encourager à suivre votre parcours ?

J’ai juste l’envie de vous dire que je suis passionnée par ce métier. Je ne l’exerce absolument pas pour être reconnue et signer des autographes dans la rue. Je le fais par passion.

Si cela vous plait, continuez à me suivre. Je ferai tout pour donner le meilleur de moi-même à chaque fois.

Merci Charlotte pour votre gentillesse et votre disponibilité !

Publié dans Musique, Télévision

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Philippe d'Avilla, artiste aux multiples casquettes, nous présente son actualité !

Publié le par Julian STOCKY

Philippe d'Avilla, artiste aux multiples casquettes, nous présente son actualité !

Bonjour Philippe,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Votre parcours met en avant les différentes cordes de votre arc artistique, au travers notamment du théâtre, du cinéma, de la télévision, de la mise en scène et de la musique. Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’art ? D’où vous vient cette passion si prononcée ?

Je ne saurais dire précisément d’où m’est venue cette envie. J’ai toujours fait de la scène. Dans mes premiers souvenirs de spectacles, j’ai trois et demi, à l’école.

Je ne me sens jamais autant à ma place, en phase avec ce que je suis, ce que je dois faire, ce que je devrais faire et le monde qui m’entoure que lorsque je suis sur scène. L’appel de la scène avant tout, du spectacle vivant a été fondateur pour moi. Le cinéma et la caméra sont venus plus tard.

Tout petit, je voulais être chirurgien. Je pense d’ailleurs qu’il existe une vraie corrélation entre le don de soi, en travaillant pour les autres, et le métier de comédien. Faudrait que j’en parle à mon psy….

A 12 ans, j’ai eu la chance, dans le cadre d’un spectacle de début d’année, de jouer Arpagon dans un petit extrait de l’Avare de Molière. La représentation s’est tellement bien passée qu’on nous la réclamée à nouveau. Au final, on l’a jouée trois fois de suite. En sortant, j’ai foncé dans les bras de ma maman, en lui expliquant que j’avais trouvé ma vocation. Un mois après, je suis entré au conservatoire. Deux mois après, j’ai commencé à travailler.

2/ Quelles complémentarités retrouvez-vous entre les différents exercices artistiques évoqués ?

La complémentarité est permanente. De l’extérieur, on peut avoir l’air d’une espèce de couteau suisse qui picore à gauche et à droite. Le fait d’avoir plusieurs casquettes est une évidence dans les pays anglo-saxons, ce qui commence à peine à être le cas en France.

Je ne connais pas un artiste qui soit mono-casquette. Cela n’existe pas. Certes, certains s’orientent davantage vers un genre plutôt qu’un autre. Mais la démarche reste la même, quelle que soit la thématique. Le medium change, mais l’acte profond et le moteur sont identiques. L’interaction est donc complète, totale et constante.

3/ Vous êtes notamment auteur. Quelles sont vos principales sources d’inspiration ? Où puisez-vous toutes ces idées ?

Je n’ai rédigé que très peu d’œuvres originales. Je suis amené à l’écriture principalement par des biais latéraux. Je fais beaucoup d’adaptations, simplement parce que j’ai la chance de maitriser plusieurs langues.

J’espère, par la suite, pouvoir me poser davantage pour proposer des choses plus personnelles. Notons que je travaille actuellement sur l’adaptation de chansons d’une humoriste néerlandaise.

4/ A quelques minutes de monter sur scène, quels sentiments prédominent en vous ? L’excitation de retrouver le public pour une nouvelle représentation ? Ou l’angoisse d’une nouvelle date ?

Tout dépend des jours et des spectacles. Un soir de première, le « Au secours » prédomine forcément. Mais, en même temps, existe aussi l’excitation de présenter le bébé.

A titre personnel, l’état de préparation influe beaucoup ma condition psychologique. Si je me sens prêt, si je sais où je vais, si j’ai le sentiment d’avoir assez répété et que techniquement tout est en place, alors la seule chose qui prédomine même un soir de première est l’envie de retrouver le public, pour partager.

A l’inverse, si les répétitions ont été effectuées à la hâte, surgit une lutte contre la peur.

5/ Sur les plateaux de tournage, les rythmes sont généralement plutôt soutenus. Comment vous préparez-vous en amont pour être efficace ensuite sur le plateau ?

Je vais peut-être vous surprendre mais je trouve que, pour les comédiens, le rythme n’est pas si soutenu que cela. C’est surtout la mise en place notamment technique qui est longue.

Cette opinion vient sans doute de mon expérience théâtrale. En venant de la scène, tourner quelques minutes utiles par jour de tournage est loin d’être une montagne infranchissable. Nous avons l’habitude au théâtre de jouer plusieurs heures d’affilée. L’ordre de grandeur est donc bien différent.

Un comédien qui n’est pas passé en amont par le théâtre ne vous répondra sans doute pas la même chose.

En amont, je me concentre uniquement sur le texte. A peu de chose près, il s’agit de ma seule vraie préparation. L’objectif étant de se libérer au maximum de ses répliques car une minute de tournage, en télévision et au cinéma, coûte très cher. La moindre des choses est de ne pas avoir à refaire une prise parce que le comédien s’est trompé dans son texte. Se préparer, c’est se mettre en disponibilité pour la caméra. Pour être à l’écoute et être prêt à réagir à ce qui se passe et aux demandes du réalisateur. Il faut se libérer pour permettre au jeu de prendre sa place.

Comme je le dis souvent à mes élèves, l’acteur, au théâtre, fait le travail du caméraman. C’est lui, avec le metteur en scène bien évidemment, qui décide du regard que vont lui porter les spectateurs. Au cinéma, on laisse la caméra et le réalisateur « voler » ce qui l’intéresse. C’est un rapport au jeu très différent.

6/ Quels sont vos projets et vos artistiques du moment ?

J’ai deux spectacles en préparation en mise en scène pour la saison prochaine. Nous sommes en phase de pré-production et donc, en recherche des financements. Le premier, « Lucy dans la boite », utilise quelques chansons de Barbara et des morceaux originaux, pour une chanteuse, un pianiste et un violoncelliste, tous trois aussi comédiens. Une première lecture en public a été faite il y a quelques semaines, elle a bien marché.

L’autre spectacle a été coécrit avec Lisa Layer et s’appelle le « Love cabaret ». Si tout va bien, nous serons en pré-création en mai puis sur scène à Paris la saison prochaine.

En parallèle, la tournée de « Gutenberg, le musical » continuera au printemps prochain. Une installation parisienne est certaine, reste simplement le choix du théâtre à finaliser. Pour un démarrage entre juin et septembre. Je suis très excité à l’idée de reprendre ce spectacle.

Sans oublier une autre tournée toujours en cours, avec « Kid Manoir, la malédiction du Pharaon», jusque fin juin. C’est ma quatrième saison sur ce spectacle familial très agréable à défendre.

Enfin, je viens tout juste d’apprendre que je suis engagé pour jouer Juan Peron, dans « Evita », qui sera créé pour la première fois en français cet été à Bruxelles. C’est l’histoire d’Eva Peron, la femme du président argentin dans les années 40 et 50. Cette œuvre magnifique est, selon moi, le plus beau chef d’œuvre de son auteur, Andrew Lloyd Webber et je suis terriblement fier et excité à l’idée de la défendre.

Le spectacle sera monté dans le cadre du Festival « Bruxellons ! », dans le magnifique château du Karreveld en plein centre de Bruxelles, pour des représentations en plein air. Ce sera aussi l’occasion pour moi de retourner jouer dans mon pays natal, ce que je n’ai pas fait depuis six ans.

Ce fut un plaisir, Philippe, d’effectuer cette interview en votre compagnie !

Publié dans Télévision, Théâtre, Musique

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