Joséphine Ange Gardien, Demain Nous Appartient, un nouveau single : Franck Monsigny évoque sa triple actualité !

Publié le par Julian STOCKY

© TELSETE / TF1

 

 

Bonjour Franck,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver en prime time sur TF1 le 25 décembre prochain, dans un nouvel épisode inédit de « Joséphine, ange gardien », sous les traits du personnage de Gilles. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, c’était une joie, à plus d’un titre en plus ! Mimie est une partenaire que j’avais déjà croisée il y a presque dix ans, dans un épisode qui s’appelait « Je ne vous oublierai jamais », avec Alain Doutey. C’est un très très beau souvenir de tournage, avec une très belle écriture très sensible, très touchante. On se connaissait et, entre temps, il y a eu DNA et Mimie a accroché à la série. Entre autres, elle aime beaucoup le personnage de Martin donc, quand on s’est retrouvés, il y avait Franck mais il y avait Martin qu’elle attendait beaucoup aussi. On a beaucoup ri parce qu’elle essayait d’en savoir un peu plus sur les intrigues de DNA, avant tout le monde. Ce que je ne lui accordais pas forcément d’ailleursJ.

Ce tournage m’a permis aussi de retrouver Vanessa Demouy, une partenaire que j’avais croisée sur DNA. Là, pour le coup, on a carrément été propulsés en tant que couple donc c’était très agréable et très joyeux de se retrouver. La troisième chose est que TF1, en me proposant l’épisode, m’avait prévenu que ce serait un épisode plutôt musical et m’avait demandé si j’avais envie de pousser la chansonnette. Moi qui étais en plein développement musical, j’ai dit un grand oui, malgré la peur que j’avais.

 

 

Quel regard portez-vous d’ailleurs sur Gilles, un ancien ami de Nora, la directrice du centre de vacances, qu’il retrouve 20 ans après ?

Gilles m’a permis de faire un contrepied d’avec Martin, je lui ai accordé beaucoup de douceur, beaucoup d’empathie, beaucoup de bienveillance. On n’oublie pas que l’on est dans un épisode de « Joséphine », je trouvais cela touchant que l’on puisse, contre toute attente, vingt ans après, faire aboutir une histoire que l’on aurait souhaitée bien plus tôt. C’est joli, il y a de l’espoir !

 

© STEPHANE GRANGIER / DEMD / TF1

 

En tout cas, ce personnage vous permet une palette de jeu large et variée, ce qui doit être plaisant, artistiquement parlant…

C’est nécessaire même parce qu’on reste des artistes créateurs, on aime se surprendre, surprendre les autres et découvrir quels autres tiroirs émotionnels nous composent. Donc quand on a un projet qui nous permet d’aborder des facettes que les gens n’ont pas encore eu le plaisir de découvrir, c’est cadeau !

Les images le montrent tout au long de l’épisode, le cadre de tournage, estival, semble très agréable, aidant aussi à la qualité du rendu final…

Ayant fait quelques post-synchros, j’ai effectivement remarqué que Stéphane Kopecky, le réalisateur, avait eu le talent de ce repérage. J’ai trouvé certains plans très très esthétiques, notamment un moment de retrouvailles avec Vanessa, avec, derrière, un fond de nature sublime, qui était un accessoire de luxe pour ce moment privilégié. J’ai trouvé cela très joli !

Les drones, lors des trajets en bus, survolaient la campagne, il y avait comme quelque chose d’hors France…Peut-être aussi parce que ce bus rappelle les Etats-Unis…On se sentait vraiment ailleurs et je crois que ce sera encore plus le cas en visionnant l’épisode. Cela va transposer vraiment dans une bulle, j’ai l’impression que cet épisode va échapper aux codes du « Joséphine » que l’on a l’habitude d’aborder.

 

© STEPHANE GRANGIER / DEMD / TF1

 

Le chant y est peut-être aussi pour quelque chose : outre ma partie et la musique du film, il y a ces jeunes formidables et très talentueux. On a quand même eu la chance d’avoir Bastiaan et Isabella, pour ne nommer qu’eux, le premier fait de la comédie musicale à Paris, la seconde a été demi-finaliste de « The Voice Kids ». Quand ils abordent leurs morceaux de choral, en plus menés par Victor Jacob, révélation chef d’orchestre des « Victoires de la musique 2023 », ça a donné lieu à un mille-feuilles qualitatif d’associations de talent et je pense que ça va se ressentir aussi quand on va entendre les jeunes aborder Jeanne Mas, Soprano, Kendji Girac…C’est très agréable !

Vous êtes donc certainement curieux et impatient de découvrir le rendu final le 25 décembre prochain et les retours des téléspectateurs…

Oui ! Je suis allé faire quelques petites choses mais c’est le premier grand rôle masculin depuis que j’ai démarré DNA qui m’a été offert donc je voudrais effectivement que ce soit un joli rendez-vous qui marque les esprits et, surtout, que j’ai le talent, le temps d’un épisode, de faire oublier aux gens Martin. Et puis, en ce 25 décembre, d’essayer de faire oublier un petit peu l’environnement ambiant du monde, pour faire du bien…Peut-être que j’ai envie que cet épisode, oui, soit un soin pour les gens !

En parallèle, toujours à l’image, votre personnage Martin Constant sur la quotidienne « Demain Nous Appartient » va participer activement à une enquête sur des cambriolages de cadeaux de Noel qui sévissent à Sète. Retrouver la peau de ce personnage quelques temps après a certainement dû vous faire particulièrement plaisir…

Ouiii, j’ai retrouvé le chemin des studios, j’ai retrouvé les camarades, j’ai retrouvé Jennifer Lauret. C’était au moment où on se rapprochait que l’on a dû se détacher puis à nouveau se retrouver. Avec Jennifer, c’est tellement simple, ce couple Martin/Raphaëlle est assez évident. Martin a eu beaucoup d’histoires joyeuses et fortes mais aucune ne permettait la liberté de sa partenaire : elles avaient toutes des problématiques et Raphaëlle n’en a aucune. Elle aussi avait très très envie de ce couple, je pense que c’est quelque chose qui transparait à l’écran…c’est très important d’avoir envie de former un couple de fiction. C’est très casse gueule aussi parce qu’un couple qui ne marche est, potentiellement dans la fiction, un couple ennuyeux, c’est un couple à qui il faut qu’il arrive des choses…mais, pour l’instant, on a esquivé les écueils.

Et puis de retrouver de suite cette ambiance de Noel…Même si je suis revenu fin septembre, on abordait déjà cette période, avec cette enquête légère mais légère à un degré de lecture car ça va cacher autre chose de plus grave. Effectivement, il y a ce fameux gentleman cambrioleur, qui cambriole par idéologie.

 

© TELSETE / TF1

 

En plus de mener, avec exigence mais humanité, l’équipe du commissariat, il a récemment retrouvé l’amour, vous l’avez évoqué, avec le personnage de Raphaëlle, l’avocate…Votre duo avec la comédienne Jennifer Lauret est l’occasion pour vous de partir sur d’autres enjeux, dans des registres différents, tant dans le binôme amoureux que dans les interactions professionnelles que peuvent avoir les deux personnages lorsqu’ils se retrouvent sur une enquête…

Oui et ça va l’être encore plus parce qu’il va falloir qu’ils se recroisent au travail. Raphaëlle n’en reste pas moins une avocate sur le terrain et Martin interroge de nombreux suspects qu’elle défend. Il va être question, effectivement, d’avoir un comportement adéquat et privilégié avec le personnage de Raphaëlle qui va, parfois, être mon opposante. Cela va être très intéressant !

 

© TELSETE / TF1

 

Vous incarnez ce personnage depuis de nombreuses années maintenant, il a vécu pas mal de choses, personnellement et professionnellement. Là aussi, il doit sans doute vous permettre d’explorer des facettes artistiques diverses mais aussi complémentaires de celles que vous pouvez avoir sur d’autres projets…

Pour le personnage de Gilles, j’ai vraiment été cherché des choses qui, normalement, n’ont jamais été dégagées du côté de Martin. Avec Martin, dès que j’enfile le jean et le cuir, il y a quelque chose qui revient de suite, c’est comme un masque qu’on enfile et qui ne peut évoquer que certaines choses. Dans DNA, je suis employé pour certaines choses et pas d’autres. Je n’ai pas trop l’occasion de m’éloigner de Martin quand je fais DNA. En tout cas, par rapport à Gilles, je ne pense pas que l’un ait nourri l’autre, j’ai voulu les opposer, j’ai voulu les distancier.

 

© TELSETE / TF1

 

Enfin, dans un autre registre, vous sortez le 22 décembre prochain un nouveau titre, « Jouer », truffé de métaphores cinématographiques. D’où vous sont venues l’envie et l’idée de ce contenu ?

La démarche était murie de longue date, c’est juste le passage à l’acte avec lequel je procrastinais, qui était un faux problème parce que, il y a quelques années, j’avais déjà mené, durant un an, un stage de chant à La manufacture de la chanson, qui avait été conclu par trois petits concerts intimistes, dans lesquels j’avais pu m’éprouver en tant que chanteur et réaliser à quel point on ne s’improvise pas dans cet art-là. Ensuite, DNA est entré dans ma vie et a pris le temps que ça a pris mais j’ai toujours eu cette soif de continuer sur le chemin musical. J’ai toujours eu la curiosité de vouloir éprouver le processus créatif de la confection d’un morceau. Tout est parti de là…J’ai choisi un artiste, que j’ai harponné sur Instagram parce que les réseaux sociaux servent à être sociables. Cet artiste a accepté de me rencontrer, a aimé ma démarche, a aimé la naïveté et l’amusement de ma démarche, il m’a pris par la main et m’a emmené en studio. Si j’avais envie alors de parler de quelque chose, je ne devais pas m’inquiéter, il s’occupait du reste. J’ai évoqué une idée, qu’il a posée sur le papier. Il avait un son de prêt, qu’il m’a proposé, on a travaillé le morceau et c’est devenu le morceau qui est sorti précédemment, qui s’appelle « Et puis il y a moi ». Ce n’est pas le premier morceau de Mancini qui est sorti mais c’est le premier que j’ai travaillé en studio avec mon partenaire, JP Manova.

 

 

Après ce premier morceau ensemble, il m’a encouragé, il sentait qu’il pourrait y avoir un beau chemin à parcourir pour moi et il m’a engagé à continuer. C’est ce que j’ai fait et j’ai dû apprendre vite. J’ai rencontré d’autres partenaires qui m’ont aidé sur ce cheminement et ça nous a amenés, le 22 décembre, à sortir ce troisième single qui, effectivement, est un morceau qui évoque la traversée dans une journée que nous faisons tous, parfois, dans la peau d’un autre. On se réveille on est nous, avec les nôtres on est nous mais, parfois, en société, au travail, on est avec un masque. J’ai aimé l’idée de transposer musicalement cette journée, jusqu’à ce que l’on retrouve l’être aimé, nos enfants ou nos proches, avec lesquels on redevient nous-même.

C’est là une autre de vos cordes artistiques, que l’on peut croire différente mais certainement complémentaire elle-aussi de vos rôles sur les plateaux…

Oui, je pense que les différentes palettes de jeu qu’un comédien peut rencontrer dans sa vie forment le puzzle qu’on espère un jour finir.

Merci, Franck, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision, Musique

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