Biddie Briaval évoque son actualité et ses projets musicaux !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Biddie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Dimanche 21 avril prochain, vous serez sur la scène du TMG pour une nouvelle date de « OriginALLive ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, tout à fait ! Tant que je suis sur scène, ça me va. Le fait qu’il y ait plusieurs artistes est enrichissant, cela permet de nouvelles rencontres, musicales et humaines. Je pense que ce sera une bonne soirée…en plus dans un lieu magnifique, ce qui est la cerise sur le gâteau.

Vous aurez l’occasion d’interpréter 3 chansons, 3 titres originaux que vous avez composés…

Oui, le but est vraiment de montrer mon univers musical. Je ne ferai pas de reprise, bien que j’adore en proposer. Mais je pense qu’il est important, maintenant, de promouvoir mon projet de compositions et de faire un maximum de publicité dessus. Cela parle de mes expériences de vie, de mes blessures, chaque composition est vraiment une sorte de thérapie et j’ai hâte de présenter mon univers parce qu’il me tient à cœur de transmettre un message. Les chansons sont comme un exutoire pour moi et elles sont l’occasion de véhiculer des messages au public, qui va peut-être s’identifier à certains textes.

Je souhaite vraiment pouvoir lui transmettre ce que j’ai ressenti à ce moment-là, quand j’ai écrit et la joie que j’ai d’être sur scène.

 

 

Plus généralement, vous sortez ainsi régulièrement des nouveaux titres que votre public peut découvrir un peu partout sur les plateformes…

Dernièrement, on a enregistré 5 nouvelles compositions, je vais en sortir une par mois pour garder un peu le suspense, sur différentes plateformes. On y retrouve aussi des anciennes…J’avais sorti mon premier album en 2016, il y avait un mélange de compositions et de reprises, je les avais enregistrées avec ma famille, mon père et mes oncles, musiciens. En 2022, j’avais sorti 5 autres singles de composition donc il y a déjà matière à écouter ce que je produis.

Musicalement parlant, quels registres peut-on y retrouver ? Sont-ils liés à vos inspirations historiques ?

Je suis issue du jazz manouche, de par mon père et mes oncles. J’ai baigné dans cette musique très festive, j’ai eu une école musicale merveilleuse à domicile, qui m’a donné une culture musicale assez vaste. Petit à petit, j’ai écouté mes propres styles : j’aime beaucoup les musiques latines, que l’on retrouve pas mal dans mes dernières compositions. Mais il y a aussi d’autres influences : la musique tzigane, les valses, la saoul, le funk,…Ce qui rend mon répertoire assez éclectique mais toujours à connotation jazz.

Globalement, quels principaux retours avez-vous pu avoir du public sur vos différents titres ?

Ce qui ressort vraiment du lot, c’est qu’il y un lâcher-prise, une sincérité et une authenticité sur scène. Les gens le perçoivent et me disent que mes textes leur parlent, qu’ils sont touchants. Le public est aussi très heureux que je chante en français, une langue tellement belle à utiliser : c’est d’autant plus touchant, ainsi, pour eux, de comprendre les subtilités des mots et des textes. Ces retours me font plaisir !

 

 

Au-delà des 5 titres récemment enregistrés, avez-vous l’envie d’en développer d’autres encore et même, pourquoi pas, de proposer un nouvel album ?

J’ai encore plein de compositions dans une boite, j’ai hâte de les sortir. Dans les prochains mois, je vais monter le répertoire pour faire découvrir en live au public de nouveaux titres. Par la suite, mon souhait serait d’en faire un vinyle, une compil avec ma vingtaine de compositions…Ce serait vraiment chouette de pouvoir le sortir ! Mais chaque chose en son temps : là, vraiment, la priorité est de faire du live et de pouvoir produire le groupe.

Techniquement parlant, vous l’avez dit, vous évoquez des émotions personnelles. Mais est-ce si facile que cela d’oser parler de soi, de dévoiler un peu de son intimité et donc de partir de soi comme source d’inspiration ?

Je pense que l’on ne part pas de soi, on est soi : c’est là où est toute la subtilité. Si on n’est pas soi sur scène, on ne l’est nulle part. En tout cas, je fonctionne comme cela ! Parler de ses souffrances et de ses blessures les plus profondes ne se fait pas avec n’importe qui et je pense que la scène reste un bel outil pour pouvoir le faire : c’est comme si je me sentais en sécurité. Les gens vont venir pour écouter, pour être touchés, ils vont être dans cette sensibilité que j’aurai moi-aussi. Je pense que c’est le meilleur endroit pour parler de cela, en se sentant en confiance. Donc il n’y a pas de peur, pas du tout !

Au TMG, vous jouerez sur bande-son mais, généralement, vous êtes accompagnée d’une belle équipe, qui permet certainement un enrichissement artistique et personnel…

Tout à fait ! Je ne peux pas travailler seule…Avoir une équipe derrière est enrichissant, des idées se mettent en place. C’est aussi ce qui me plait ! Etre entourée en live de musiciens est super plaisant ! Au TMG, je serai sur bande-son pour des questions de logistique et de technique mais, en temps normal, je ne fais que du live, avec des musiciens derrière moi. Cependant, ce qui est chouette pour le 21, c’est que je présenterai des bandes son originales : on a enregistré tel quel et on a juste enlevé ma voix pour que je puisse la poser à nouveau en direct…On y retrouvera donc ma vraie couleur !

 

 

Vous l’avez dit, vous avez, par le passé, fait pas mal de reprises. Ce qui complète votre palette artistique et musicale, en plus des compositions que l’on vient d’évoquer…

Oui, oui ! C’est vrai que, aujourd’hui, j’ai ce projet de promouvoir ce groupe de compositions mais, à la base, j’ai commencé en faisant des reprises. Je suis venue très très vite à la chanson, bien que j’écoute également beaucoup de musique instrumentale, monde dans lequel j’ai aussi été baignée.

J’adore faire des reprises mais il faut qu’elles soient vraiment bien choisies, il faut qu’elle me parle, que j’ai le même flow à ce moment-là. J’ai souvent repris des chansons de Charles Trenet, Jean Sablon ou encore Peggy Lee. C’est très complémentaire !

Pour finir, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre parcours artistique ?

Des concerts, des grandes scènes, des festivals, de belles salles, …J’ai un rêve à court-terme, celui de faire la scène de l’Olympia ! Cela parait ambitieux mais c’est vraiment pour boucler une boucle, puisque mon père et mes oncles y ont fait leur première scène importante. Je me dis que ce serait vraiment une sorte d’hommage. Ensuite, je me vois aller partout dans le monde, j’ai un rêve de faire une tournée musicale en Amérique latine, moi qui adore les rythmes latins. Je n’ai pas de limite à mes rêves, je veux vivre de ma passion, sereinement et en prenant du plaisir !

Merci, Biddie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Musique

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