Plus Belle La Vie : Enola Righi et Jules Fabre évoquent la série et leur personnage !
Bonjour à tous les deux,
Quel plaisir d’effectuer cet entretien en votre compagnie !
Enola Righi (ER) et Jules Fabre (JF), vous avez rejoint « Plus Belle la vie » il y a quelques mois. Comment avez-vous vécu votre arrivée dans cette belle série ?
JF : C’est très impressionnant au début. Tu rencontres tout-à-coup plein de gens que tu vois à la télé depuis 14 ans et, en même temps, des personnes qui arrivent sur la série comme toi. Au bout d’un moment, tu commences à te sentir chez toi. A ce moment-là, tu te libères, tu peux faire quelque chose de plus détendu.
ER : Pour ma part, c’était une série que je connaissais assez peu, en fait. C’est un univers que j’ai découvert et c’est vrai que c’est spécial car tout va toujours très vite. Il faut prendre le temps de s’adapter.
JF : C’est un tournage qui fait beaucoup de minutes par jour, 25, c’est énorme en fait. Il faut tenir le rythme ! C’est une excellente école. Quand tu tournes sur « Plus Belle la vie », tu vas sur un autre tournage, tu es efficace!
Après ces quelques mois, est-ce que vous êtes plutôt à l’aise, est-ce que vous avez trouvé le rythme, des petites astuces personnelles pour supporter cette cadence ?
ER : Nous travaillons ensemble avec Jules Fabre depuis maintenant un an, nous avons eu le temps de nous connaître, nous savons comment fonctionne l’autre et nous arrivons à avancer beaucoup plus vite qu’au début.
JF : Il faut réussir à trouver ses automatismes. De façon plus personnelle, j’ai trouvé ma façon de fonctionner. Par exemple, je n’ai pas besoin de connaître mes textes longtemps à l’avance, je les répète beaucoup juste avant et, de cette façon, je gagne en spontanéité. Certaines scènes vont demander plus de travail, auquel cas je potasse un peu avant. Nous prenons aussi beaucoup de plaisir avec Enola parce que nous arrivons à intégrer de l’improvisation. Quand nous faisons des scènes à deux et que nous sommes en forme, nous arrivons à trouver un petit quelque chose qui fait que la scène vit vraiment.
Depuis ces quelques mois d’aventure, vos personnages sont passés par de nombreuses émotions, sur des sujets parfois assez lourds, notamment à propos de la famille. Avez-vous été à l’aise avec ces thèmes-là ?
ER : C’est un sujet que je ne connaissais pas. Mais je crois que ça s’est fait facilement parce qu’on est très aidé, nous avons des coachs, des gens qui sont là pour nous aiguiller sur le type d’émotions que l’on doit faire passer. Cette intrigue n’a pas été si difficile à jouer. Au début, on s’inquiète un peu du rendu et où cela va nous mener mais, en réalité, ça se fait bien.
JF : J’ai l’impression qu’en fait, quand on instaure quelque chose sur la longueur, il n’y a pas vraiment d’adaptation. Les scénaristes écrivent assez bien pour que ça se fasse logiquement et que ça coule de source. Il n’y a pas besoin d’interprétation, il suffit de jouer.
Pour la suite, sans tout dévoiler, quels sont les thèmes qui vous concerneront ?
JF : On va avoir une histoire de famille…
ER : … à laquelle on ne s’attend pas ! On commence à la tourner mi-octobre.
JF : Pour l’instant, on est sur la fin de l’intrigue de lycée.
ER : J’ai adoré cette intrigue !
JF : Je tiens à faire une grosse dédicace à l’équipe du lycée, avec qui on s’est beaucoup amusé !
ER : Nous avons passé de très bons moments tous ensemble. Les passages de rire étaient sincères.
Quels sujets souhaiteriez-vous voir abordés par la suite ? Avez-vous des envies particulières?
JF : Très logiquement, on va aller vers un Théo plus adulte, je pense que ce serait très intéressant de le voir rentrer dans le milieu professionnel par exemple ou prendre plus de responsabilités. De toute façon, je fais totalement confiance à l’écriture de « Plus Belle la vie », qui parvient toujours à nous surprendre, d’autant que les textes nous arrivent au fur et à mesure.
ER : Lorsque l’on commence une intrigue, nous ne connaissons jamais la fin !
La série cartonne depuis 14 ans, qu’est-ce qui, selon vous, fait que ce succès dure ?
ER : C’est la famille. Je pense que les gens ont pris l’habitude de regarder tous les soirs, les lieux changent, tout le monde peut s’identifier à quelqu’un.
JF : On parle d’un vrai quotidien. La série prend des risques sur les thèmes abordés, par exemple la sexualité d’Antoine, de Clara… Ce n’est pas que de la discussion. Il y a des moments de vie de tous les jours et puis il y a des choses plus importantes, des prises de partie.
ER : Ils traitent à la fois des sujets légers et plus lourds.
A titre plus personnel, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?
JF : J’aimerai faire ce métier toute ma vie.
ER : C’est un beau métier.
JF : … Pouvoir en vivre.
ER : Oui et j’espère que, si je vais sur d’autres tournages, ça se passera aussi bien.
Merci à tous les deux pour cet agréable échange !