Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

television

Louise Molinaro évoque un projet artistique qui lui tient particulièrement à cœur !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Louise,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre site.

 

Vous participez à un beau projet en cours de développement, un court métrage sur Harry Potter, « The House of Gaunt », réalisé par Joris Faucon Grimaud. Comment le décririez-vous ?

 

C'est un fan film sur les origines de Voldemort, le plus grand sorcier que le monde est connu, celui dont on ne doit prononcer le nom. Dans l'univers de JK Rowling, il occupe la place de l’anti-héros jusqu’à l’arrivée d’Harry Potter qui s’avèrera être le héros et son principal adversaire. Même les non amateurs de la saga le connaissent certainement.

 

Ce fut très intéressant de participer à la mise en lumière de personnages encore méconnus du public cinéphile. La volonté est vraiment de coller à l'univers, au scénario et de répondre au maximum aux attentes des fans. Nous souhaitons proposer un film fait par des passionnés pour des passionnés.

 

Quel rôle y incarnez-vous ?

 

J'y joue Merope Gaunt, la mère de Voldmerort. C'est un personnage très énigmatique qui me fascine. C'est une Cracmol de la lignée Serpentare, elle ne maîtrise pas ses pouvoirs. Elle a toujours vécu dans sa maison, avec son frère et son père, qui la terrorisent. Pour quitter son enfer quotidien, elle développe une passion amoureuse à sens unique pour celui qu’elle entrevoit par la fenêtre.

 

Cet amour fantasmagorique envers Tom Jedusor Sr aura un impact sur le monde des sorciers puisque de cette rencontre naîtra leur fils, Tom Elvis Jedusor, également appelé « Lord Voldemort ».

 

 

A titre plus personnel, pour la préparation de ce rôle, avez-vous eu une méthodologie particulière ? Connaissiez-vous cet univers avant de participer à cette aventure ?

 

« Harry Potter » a un peu bercé mon enfance. C'est un rêve d'enfant de se retrouver sur un projet lié à cette saga. Pour le personnage, en plus d’être muette, je me suis aperçu de son strabisme, que j'ai tenu à conserver pour le jeu. J'ai donc travaillé cet axe. Quant à la psychologie du personnage, c’est bien plus complexe, même dans les ténèbres les plus sombres se cachent de bonnes intentions.

 

Selon vous, qu'est-ce qui plaira dans ce court métrage aux fans de la saga ? A l'inverse, quid des non initiés ?

 

Les fans seront attirés sans doute par le fait que nous avons respecté l’œuvre de l'auteur. C'est un hommage en quelque sorte. Pour les non avertis, ils aimeront sans doute l’univers, l'esthétisme et l’intrigue. Sans oublier le côté « Dark ».

 

 

Où en êtes-vous dans le développement de ce projet ?

 

Le tournage se découpe en trois sessions, deux ont déjà été tournées. Il nous reste la dernière donc un tiers de ce film de quinze minutes. Il manque du coup des séquences assez essentielles à la compréhension du film. Le réalisateur a ainsi lancé un appel aux fans et à tous ceux qui veulent participer à la réalisation de ce film. Un Crowdfunding a été lancé via la plateforme Ulule pour pouvoir subventionner cette dernière. Nous l'espérons pour fin décembre. Tout est prêt, l'équipe est motivée, les lieux sont connus, reste finalement « que » le budget à finaliser.

 

Le lien est le suivant : https://fr.ulule.com/harrypotterfilm/?lang=en

 

 

Au delà de ce programme d'une quinzaine de minutes, aimeriez-vous qu'une version plus longue soit ensuite développée ? Ou s'agit-il plutôt d'une version unique ?

 

C'est un court métrage qui sera exclusif et qui permettra à chacun, je l'espère, une belle évolution. Le but est de toucher le public pour que ce dernier nous fasse confiance ensuite sur d'autres projets, notamment dans des univers fantastiques, avec de nouveaux personnages et une nouvelle écriture. D'ailleurs, le réalisateur souhaite réaliser un long métrage avec la même équipe sur d'autres thématiques cette fois ci.

 

Pour terminer, comment définitivement inciter les lecteurs à suivre ce projet et à vous aider via le financement participatif ?

 

Si chacun fait un don quel qu’il soit, que beaucoup de personnes participent, cela créera une vraie valeur de projet. Tous les contributeurs pourront se dire qu'ils ont apporté leur pierre à l'édifice. C'est vraiment une très belle aventure. Nous espérons que vous serez nombreux au rendez-vous.

 

Ce fut un plaisir, Louise, d'échanger avec vous !

Publié dans Télévision

Partager cet article
Repost0

Emmanuel Menard évoque sa belle actualité artistique !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : © inanisphotographe.com

 

Bonjour Emmanuel,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

 

Vous serez prochainement sur France 3, dans la série « Plus Belle La Vie », en tant que guest pour une nouvelle arche narrative. Pour commencer, comment présenteriez-vous votre personnage ?

C'est le commissaire Frédéric Berrand, de l'IGPN, la Police des Polices. Il débarque suite au suicide d'un policier, alors qu'une enquête est ouverte pour comprendre l'origine de cet acte. Il n'est pas extrêmement sympathique, il a une réputation de pitbull : lorsqu'il est sur une affaire, il ne la lâche pas, il s'accroche jusqu'à obtenir ce qu'il veut. Cela peut le rendre rugueux, pas très humain dans ses relations sociales.

 

Comment avez-vous appréhendé à la fois l'interprétation de votre personnage mais aussi votre intégration dans cette série qui cartonne depuis bientôt 15 ans ?

L'appréhension du personnage a été, j'ai envie de dire, relativement simple. Parce que c'est un flic d’une part, et pas spécialement rigolo d’autre part, et que donc c'est le type de rôle que j'ai souvent été amené à jouer. C'est une gamme de jeu qui n'est pas complètement nouvelle pour moi.

La série tourne depuis 14 ans, c'est une mécanique qui fonctionne vraiment très bien, en particulier pour ce qui est de l'intégration des nouveaux comédiens et le fait de les aider à prendre possession de leur personnage. Une équipe de coachs et de directeurs d'acteurs est là pour nous faire répéter et pour nous donner des pistes ainsi que des directives d'interprétation. Partout où j'avais des flottements et des incertitudes, ils étaient toujours là pour m'orienter et m'insuffler des idées nouvelles.

Concrètement, sur « Plus Belle La Vie », il y a une vraie importance donnée à la direction d'acteurs. Les coachs et répétiteurs, dont j'ai parlé, auxquels s'ajoutent les réalisateurs qui ont à chaque fois des idées très précises de ce qu’ils veulent, et qui consacrent le temps nécessaire à faire évoluer l’interprétation dans une direction donnée.

Le rythme de tournage est soutenu mais nous sommes convoqués tôt, donc nous avons le temps de discuter avec l'équipe des orientations prises dans l'interprétation et de les amender si nécessaire.

Cela dit, je dis que nous sommes convoqués tôt, c’est à la fois vrai et inexact : on est convoqués en avance pour avoir le temps de préparer ce qui doit l’être (y compris les textes et le jeu), mais contrairement à des tas d’autres productions sur lesquelles j’ai eu l’occasion de tourner, on n’attend pas deux, trois ou quatre heures avant de passer sur le plateau; là aussi, le rodage de l’organisation est très appréciable !

 

Au-delà de ce rythme intense, comment était l'ambiance sur le tournage ?

De mon point de vue, ce n'était pas très tendu car j'avais généralement une à deux séquences par jour à tourner, contrairement à certains de mes collègues qui pouvaient en avoir jusqu’à huit ou dix. C'était, pour moi, relativement confortable.

Cela dit, l'ambiance globale est extrêmement détendue et agréable. Il y a vraiment la cohabitation du fait d'aller vite, d'être efficace, le tout dans une ambiance sereine car tout le monde sait exactement ce qu'il faut faire. Chacun est souriant, les conflits et la tension ne sont pas présents. L'idée est de passer une journée agréable, tout en mettant en boîte ce qui doit être tourné. La convivialité est au rendez-vous.

Le dire comme ça fait très langue de bois mais c'est vraiment le cas et, de plus, je ne le transposerais pas forcément sur tous les plateaux où j'ai eu l'occasion de tourner.

 

D'un point de vue plus personnel, en termes de techniques de jeu, que retenez-vous de ce tournage ? Qu'est-ce que cela pourra vous apporter pour la suite de votre parcours ?

Je m'attendais à ce que cela m'entraîne à être très réactif et efficace de suite, comme ce que j’ai pu expérimenter sur les tournages de scripted reality par exemple (une répétition, une prise et c’est bouclé). Une façon de travailler qui, à défaut d’être artistiquement satisfaisante, est très formatrice. Mais concrètement, cela ne s'est pas passé ainsi sur « Plus Belle la vie » car les moyens sont mis pour que ça se déroule autrement, et qu’il y ait le temps de faire les choses bien, tant en termes de préparation que de tournage et de prises.

En revanche, il fallait s’adapter à des équipes qui étaient, d'une semaine sur l'autre, presque complètement différentes. Je retrouvais certains techniciens mais le gros de l'équipe changeait. Après, ça n'a pas été un problème, c'est aussi l'équipe qui faisait à chaque fois la démarche de s’adapter à moi, de m’intégrer et de même faire comprendre que je faisais partie de la famille. J'ai ressenti très profondément ce côté-là.

Après, si on veut parler des difficultés, mais qui ne sont pas inhérentes à « Plus Belle la vie », j'ai récemment tourné une séquence un peu plus physique, un peu plus agressive. Le genre de scène auquel je ne suis pas forcément habitué. Et comme ça n’était pas simple, ni pour moi ni pour mon partenaire de jeu, le plan de travail avait prévu plus de temps que sur une scène « classique ».

 

On ne connaît évidemment pas la fin de l'intrigue à laquelle vous allez participer. Si le scénario le permet, aimeriez-vous poursuivre l'aventure  ?

C'est une aventure qui, vraiment, de mon point de vue, a été intégralement positive, sur tous les points. Ce n'était que du bonheur. Je remettrai le couvert avec grand plaisir. Si mon personnage a, un jour, la possibilité de revenir, je re-signe des deux mains.

 

En parallèle, dans un autre registre, vous avez eu la chance de faire cet été la mise en scène d'un spectacle d'opéra. Quels souvenirs gardez-vous de cette expérience ?

Ce fut une expérience très très forte. C'était effectivement la mise en scène de « L'orfeo », de Monteverdi, dans une version « de poche ». Nous avions un effectif instrumental et un effectif vocal réduits mais nous avons donné l’œuvre dans son intégralité.

Nous avons mis cela en scène en Franche-Comté, dans une abbatiale. Un décor magnifique mais pas du tout adapté à une représentation opératique. Ce fut donc un vrai défi. C'était en italien, il fallait aussi que la mise en scène soit suffisamment claire pour que le spectacle soit compris de tous. Concilier toutes ces contraintes a été absolument passionnant. Même si j'ai eu beaucoup de trac et d'angoisse au moment d’aborder l’aventure !

 

ORFEO Ensemble Les Timbres - juillet 2018 (Luciana Mancini (Speranza), Marc Mauillon (Orphée))

 

J'étais dans mes petits souliers car je me suis retrouvé à diriger des artistes qui avaient une maîtrise de l’œuvre bien supérieure à la mienne. En en connaissant les moindres subtilités car la plupart des chanteurs n'étaient pas dans une prise de rôle. C'était très intimidant mais tout le monde m'a très bien accueilli. Ils ont vite adhéré aux idées que je leur ai proposées, au travers de ma vision neuve de l’œuvre. A l'arrivée, nous avons très bien fonctionné ensemble et je pense que nous avons proposé un très beau spectacle. Que nous allons d'ailleurs reprendre en 2020. Nous sommes en train de démarcher des théâtres et des maisons d'opéra, pour accueillir notre production.

La musique fait que l'expérience ne peut être que forte. Elle est magnifique, elle prend aux tripes. Par exemple, je suis très content de la façon dont on a mis en scène l’annonce de la mort d'Eurydice, ça nous donne un final de l’acte II très glaçant, c'était mon objectif et j'ai le sentiment que nous avons à peu près réussi, à en juger par les réactions des spectateurs.

 

Cette expérience en appellera-t-elle d'autres ?

J'ai très envie de m'y remettre. Quelques œuvres opératiques me trottent dans la tête depuis un certain temps, sur lesquelles j'aimerais beaucoup travailler. Je ne sais pas si l'avenir m'en donnera l'occasion mais j'adorerais.

 

ORFEO Ensemble Les Timbres - juillet 2018 (Elodie Fonnard (Eurydice), Marc Mauillon (Orphée))

 

De façon générale, je n'ai pas l'envie de faire de la mise en scène de théâtre car c'est très frustrant pour moi d'être dans la salle plutôt que sur le plateau. Comme je ne sais ni chanter, ni danser, ni jouer d'aucun instrument, il n'y a pas de frustration pour moi à accompagner un opéra. Mon seul moyen d'y participer est d'en faire la mise en scène. J'espère développer cette direction dans les années à venir.

 

Merci beaucoup Emmanuel pour cet échange très intéressant !

Publié dans Télévision, Musique

Partager cet article
Repost0

Marion Aydalot : Le costume d’entraîneur du Psg est beaucoup trop grand pour Tuchel

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Marion,

 

C’est toujours une joie de vous retrouver pour un nouvel entretien  !

 

 

Êtes-vous d’accord avec le fait qu’en ce début de saison, le PSG, qui est très bon en championnat, lorsqu’il se retrouve en face d’un gros champion, est plutôt absent ?

 

Je suis entièrement d’accord avec ce constat. Temps que le PSG prendra des entraîneurs low cost, c’est-à-dire des entraîneurs à 400 000 euros/mois, là où les grands, la Juventus, le Real, le Barca, payent leur coach 1 million, 1,1million, parce que ce sont des pointures, ça ne pourra pas marcher.

 

Depuis Ancelotti, il n’y a pas eu de coach star au Paris-Saint-Germain. La pièce maîtresse, c’est le coach. Je crois beaucoup plus en une équipe médiocre avec un grand coach, qu’en une équipe excellente avec un coach moyen.

 

 

Par rapport aux derniers recrutements de Choupo-Moting, Juan Bernat, Kehrer etc… par Thomas Tuchel, peut-on dire que Paris a régressé cet été  ? A part peut-être avec Buffon qui est un cas à part.

 

Malheureusement oui. A l’époque de Carlo Ancelotti, Paris était capable d’aller en quart de finale de Ligue des Champions avec Tiéné.

 

Le problème est encore une fois le choix des coachs. Thomas Tuchel est très sympathique, mais je crois que le costume est beaucoup trop grand pour lui. Prendre Marquinhos comme sentinelle… Les choses ne parfois pas aussi compliquées que ce que l’on pense. C’est à cela qu’on voit un coach moyen, c’est qu’il complique une situation simple. On a une défense centrale qui est parfaite, qui s’appelle Marquinhos / Silva, ce n’est pas parce qu’on est estropié au milieu qu’on est obligé d’handicaper toute l’équipe, ça n’a pas de sens. Ce genre de choix m’inquiète, non pas pour les poules de Ligue des Champions, mais pour la suite…

 

 

Après la défaite à Liverpool au premier match, est-ce que vous êtes confiante sur le passage en 8ème ?

 

Oui, quand même, mais j’ai peut-être tort. Même s’il y a Carlo Ancelotti avec le Napoli, un très grand coach avec une équipe moyenne, franchement le Napoli, il y a deux joueurs forts : Mertens et Insigne. Le PSG, poste pour poste, est plus fort. Donc je pense qu’on pourrait passer le Napoli. Maintenant, peut-être que le PSG sera deuxième du groupe. Est-ce vraiment grave ?

 

 

L’autre défaut de Paris est qu’il y a trop de turn over. L’équipe a énormément changé, il y a tellement de cadres qui sont partis, même des joueurs secondaires. Ce qui me marque, c’est que cette équipe n’a pas les automatismes.

 

 

D’un point de vue technique, tactique, quels sont les points faibles de l’équipe ?

 

Sur les gardiens, Thomas Tuchel a dit en conférence de presse qu’Areola était le premier jusqu’à ce que Buffon arrive. On a bien compris que si Gianluigi Buffon n’est pas suspendu, c’est lui qui jouera la Ligue des Champions. Donc, pour moi, il y aura Areola pour les Coupes et un certain nombre de matchs de championnat et Buffon pour la Ligue des Champions. D’ailleurs, c’est comme cela que ça se jouait à la Juve.

 

Après le coach, le problème numéro un est le milieu de terrain. Tuchel n’a pas pris des joueurs à la hauteur du Paris Saint Germain. Kehrer, par exemple, est trop jeune, il n’est pas fait pour cela.

 

 

Mais est-ce que le coach avait le choix ? Est-ce que les questions financières n’ont pas bloqué le recrutement de joueurs plus hauts de gamme ?

 

Kehrer, c’est 30 millions quand même ! C’est vrai que quand on sait que Neymar est à 220… Mais, à 30 millions, je pense en toute sincérité que le PSG aurait pu trouver meilleur à ce prix-là, ne serait-ce qu’en ligue 1. Dans ces cas-là, je leur conseille de prendre un ancien international, très défensif… mais ce n’est pas ce qu’on veut quand on souhaite gagner la Ligue des Champions aujourd’hui.

 

 

Si on se projette dans l’avenir un petit peu, d’après vous, est-ce que l’ordre naturel va être bouleversé lors du championnat ?

 

Concernant Lyon, je crois qu’ils sont abonnés aux mauvais débuts de saison. Il ne faut pas s’inquiéter du tout pour l’OL. Ils ont perdu Mariano Diaz, mais ils se connaissent, pour le coup, eux ont des automatismes. En revanche, ils ont un vrai problème en défense : elle n’est pas assez bonne pour les ambitions de Lyon. C’est un club qui, une fois débarrassé de la Ligue des Champions, va retrouver sa place naturelle, qui est la 2ème. Aulas veut jouer la Ligue des Champions pour renforcer son club, sa formation, acheter des joueurs etc…

 

Autant l’homme public est critiquable, autant l’homme de foot est exceptionnel, on a beaucoup de chance d’avoir un homme comme cela en Ligue 1. On est arrêté par sa mauvaise foi, mais ce qu’il a fait pour l’OL est immense.

 

Concernant l’OM, je pense que c’est un club qui fait un début de saison canon, mais je n’ai jamais vu l’OM être régulier sur toute une année. C’est un club où il y a la passion, mais le fait de ne carburer qu’à l’émotion les piège, c’est-à-dire qu’ils n’arrivent pas à s’en sortir, et ils ont beau s’enorgueillir de leurs supporters, et de leur histoire ils n’ont pas de résultats. Tant qu’ils ne seront pas sortis de «  à jamais les premiers  », «  on est géniaux  »… ils se mettront la pression.

 

Etant donné leur début de saison, ils devraient être sur le podium, mais, maintenant, on n’est jamais à l’abri d’énervement, d’excitation, de mauvais calculs, de critiques incohérentes… La ligue 1 est un marathon, pas un sprint.

 

La logique voudrait que Lyon et Marseille soient sur le podium à la fin de la saison. Mais je serais un peu triste pour Monaco.

 

 

Merci Marion pour vos réponses toujours aussi intéressantes  !

Publié dans Télévision

Partager cet article
Repost0

Leanna Chea nous présente sa belle actualité et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Léanna,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

 

Depuis la rentrée, vous êtes à l'affiche, au théâtre de la Contrescarpe, de la pièce « Fragments de Femmes ». Tout d'abord, comment présenteriez-vous ce spectacle, proposé chaque mercredi et jeudi à 21h 30 ?

 

Ce sont des chroniques de femmes, de différentes femmes. Je l'avais vécu aussi en tant que spectatrice il y a un an et j'avais adoré. J'en avais d'ailleurs fait part à Fabien, auteur et co-metteur en scène de la pièce. Cela a été une belle surprise.

 

Je pense que c'est une pièce qui manquait. Elle dépeint la femme sous tous ses angles, j'ai envie de dire. La femme forte et sensible à la fois, dans sa belle complexité. Nos forces mais aussi faiblesses y sont mises en valeurs dans les textes. C'est bien de les assumer.

 

Je ne connais pas la définition exacte du Féminisme… et je ne sais pas si je peux me définir comme telle mais je choisis toujours mes projets en fonction de mes valeurs. Je refuse toujours des rôles qui portent atteinte à l’image de la femme, qui la dégradent.

 

Vous aurez l'occasion, par la suite, d'interpréter les trois « rôles » de la pièce. Comment l'appréhendez-vous ?

 

Justement, je reprends la partie de Cécile pour le moment. Je dis la partie car, dedans, il y a plusieurs personnages. Chaque comédienne est amenée à interpréter des monologues, toute seule, en duo ou en trio. Sur ces monologues, il y a, à chaque fois, différentes femmes. Une comédienne n'interprète pas juste un personnage mais plusieurs. Ce n'est pas une pièce avec un suivi ni un fil conducteur, c'est du coup chouette, pour une comédienne, de pouvoir jouer différents type de femmes.

 

J'essaie d'être dans le moment présent, je profite de la partie actuelle, je vis les textes. Je me dis que, plus tard seulement, je travaillerai la suite au moment venu. Je ne cherche pas à m'imprégner de ce que font mes camarades. Mon passé de danseuse me permet d’intégrer les choses facilement, je veux me débarrasser de ce qui est déjà ancré pour avoir la liberté de faire des propositions de jeu. Même si ce n'est pas toujours simple car la technique de la comédie est fine et réglée.

 

Vous avez rejoint l'équipe il y a quelques semaines. En termes d'appropriation et d'interprétation, comment avez-vous, du coup, procédé ?

 

C'est vrai que, dans notre métier, nous sommes souvent à faire des compositions de rôles. Là, j'ai beaucoup travaillé avec les metteurs en scène, François et Fabien, qui m’ont dirigée mais aussi laissée libre court à mes propositions pour m'approprier les textes. Pour ne pas recopier le travail de Cécile ou, plus tard, celui d'Alix ou de Solène. C’est un cadeau de pouvoir faire avec sa propre personnalité et son univers artistique.

 

Il faut s'approprier les choses pour être dans la proposition, plutôt que d'être dans la contrainte, d'être soumise à devoir interpréter quelque chose de très cadré et de très fermé. Je pense d'ailleurs que ce n'est pas le but de la pièce ni des metteurs en scène.

 

Selon vous et selon les retours des spectateurs, qu'est-ce qui plaît dans ce spectacle ?

 

Le travail excellent de Fabien :) Les spectateurs peuvent passer du rire aux larmes sur le même monologue. On s'y reconnaît, on s'y retrouve. On parle beaucoup d'amour, j'y suis très sensible car, pour moi, c'est la vie qui est une grande histoire d’amour.

 

 

 

En parallèle, quels sont vos autres projets artistiques du moment ?

 

J'ai commencé en juin une autre création théâtrale « Station Châtelet-les-Halles ». Elle raconte une rencontre amoureuse dans le métro et, ensuite, tout ce que l'on peut vivre dans le métro, des choses probables et improbables. C'est une création danse théâtre avec une chorégraphe avec laquelle j'avais déjà travaillé précédemment. Elle a co-écrit ce spectacle avec Laurent Arnaut, un comédien et danseur. Nous allons partir en résidence la dernière semaine d'octobre pour présenter une partie du spectacle à Fontainebleau pendant les Journées Portes Ouvertes Artistiques.

 

Deux longs métrages vont sortir cet hiver. Un qui est français, « Sun », réalisé par Jonathan Desoindre, un jeune de la Fémis, dont le rôle principal est Tewfik Jallab. L'autre est québécois, dans lequel j'ai le rôle principal avec Anne Dorval, que l'on a tourné au Vietnam « 14 jours, 12 nuits ».

 

En conclusion, pour revenir sur la pièce, comment définitivement inciter les lecteurs à venir vous voir sur scène ?

 

Si, dans votre vie, il y a certaines choses que vous n'avez pas comprises sur les histoires d'amour, c'est le moment de venir voir la pièce. Pour comprendre les femmes, comprendre l'amour, … ou pas, ou juste vivre un moment sympa, rire et pleurer avec nous peut être.

 

Ce fut une joie, Léanna, d'échanger avec vous !

Publié dans Télévision, Théâtre

Partager cet article
Repost0

Olivia Dutron revient sur son beau parcours et évoque ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Olivia,

 

Quelle joie d’effectuer cet entretien avec vous !

 

Vous êtes une artiste aux multiples casquettes artistiques, en comédie sur les plateaux, en doublage, au théâtre. Qu’est-ce qui vous plaît dans votre quotidien artistique ?

 

Je fais surtout du doublage en ce moment. Quand j’ai commencé ce métier, après ma formation dans le centre de la rue Blanche, c’était pour faire du théâtre. J’aimais beaucoup tourner et jouer au théâtre. Désormais, j’aime tout, je m’amuse autant au théâtre, qu’en tournage ou en doublage. Ce que j’apprécie avant tout, ce sont les rencontres avec les gens, donc si l’équipe est sympa, je prends autant de plaisir à être sur « Camping Paradis » où tout le monde était adorable et bienveillant, que sur un doublage. Le fait d’avoir ce dernier support, qui m’apporte une sécurité financière, me permet aussi de faire des choix artistiques dans les autres domaines.

 

 

Trouvez-vous des liens entre ces différents domaines, ou est-ce que vous les dissociez vraiment et considérez ces métiers comme totalement différents ?

 

C’est quand même très différent : car ça ne demande pas du tout les mêmes qualités. Je trouve qu’au cinéma, il faut beaucoup de patience, de spontanéité, je n'ai malheureusement jamais eu la chance de travailler en amont un personnage avec l'auteur ou le réalisateur. Au théâtre au contraire, on travaille beaucoup, le personnage se forme petit à petit, on peut l’approfondir, on fait évoluer l’interprétation au fur et à mesure des répétitions. Le doublage est très amusant, j’ai la chance de travailler avec des directeurs artistiques que j’aime beaucoup, et dans les dessins animés on peut apporter beaucoup de fantaisie.

 

Pour tout, il faut de la sincérité, quoiqu’on fasse. J’ai pu faire des choses que je n’aimais pas forcément, mais à partir du moment où je me suis engagée, je le fais comme si c’était le rôle de ma vie.

 

 

Avez-vous une méthodologie particulière pour le doublage, ou est-ce strictement sur l’instant ?

 

Sur l’instant ! Souvent en arrivant, on ne sait même pas sur quel produit on va travailler. On sait seulement si c’est une série, un long métrage ou un dessin animé. De plus, on travaille assez rapidement. Sans compter que je fais également les voix de documentaires ou de voice over.

 

 

 

Parmi toutes vos expériences, y en a-t-il certaines qui vous aient particulièrement marquée ?

 

Oui, j’ai joué dans une pièce qui s’appelait « Une drôle de vie », au théâtre Antoine, d’un auteur américain, Brian Clark, sur un sujet très difficile : l’euthanasie, mais avec l’humour anglo-saxon. C’était avec José-Maria Flotats, Viviane Elbaz, Jacques Castelot, Héléna Bossis, Pierre Vernier… nous étions une douzaine en scène. C’était une très belle pièce, avec un texte magnifique.

 

J’ai aussi adoré travailler avec Francis Perrin, notamment sur « Molière », car il avait une énergie exceptionnelle…! Je crois que nous avons fait un bon travail, c’était très drôle.

 

J’ai aussi vécu de belles leçons de comédie avec Michel Roux, c’était si agréable de voir des salles rire à ce point.

 

Mais je pense que le meilleur souvenir que j’ai, c’est la dernière pièce que j’ai joué avec mon amoureux, Philippe Roullier : une pièce d’Eric Assous, « Couple en danger ». Nous avons joué 4 mois au Petit Hébertot. C’est exactement le théâtre que j’aime jouer et puis la jouer avec mon mari était un grand moment de bonheur, d'autant plus que c'était un souhait de l'auteur.

 

 

 

Quels sont vos projets ?

 

J’ai deux projets de théâtre : l’un plutôt dramatique, une sorte de Tartuffe moderne. Nous commençons à le travailler. Nous allons faire une lecture publique d’ici la fin de l’année, et chercher des financements.

 

L’autre, une pièce de Jérémy Wulc, très drôle. Je continue encore à travailler régulièrement en doublage bien sûr.

 

 

 

Avez-vous des envies artistiques particulières pour la suite ?

 

J’aime faire mon métier, j’aime tourner, faire du théâtre, du doublage. Donc je suis enthousiaste à l’idée de continuer. J’aimerai bien reprendre un projet dans le genre de la pièce d’Eric Assous. Mais je ne privilégie pas quelque chose en particulier, c’est plutôt un coup de foudre sur un personnage et les rencontres avec les gens qui me motivent.

 

Merci Olivia pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision, Théâtre

Partager cet article
Repost0

Djinda Kane revient sur son parcours et évoque ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Djinda,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.

 

 

Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, au travers de vos expériences notamment au théâtre, à l'écran ou encore en réalisation. De façon générale, qu'est-ce qui vous plaît dans votre quotidien artistique ?

 

Ce qui me fait kiffer dans mon quotidien d’artiste c’est quand ça marche. Quand je travaille.

 

Car en tant qu’actrice, on met tellement d’énergie, de travail et d’espoir pour avoir un rôle. En tant que réalisatrice on peut bosser pendant très longtemps avant l’aboutissement d’un projet. Dans les deux cas, la limite est très fine entre la concrétisation d’un projet ou pas et ce qui fait qu’on est prise ou pas. Quand ça marche enfin, c’est une montée d’adrénaline tellement exceptionnelle.

 

J’ai un ami qui utilise souvent la comparaison à un footballeur. Je trouve que ça colle très bien comme image. Quand le footballeur est sur un match, il tente des dizaines de fois de marquer et quand le ballon entre enfin dans le filet, c’est une joie incroyable. On se sent très chanceux et on déborde de bonheur.

 

Nous évoquions les divers domaines artistiques que vous pratiquez. Considérez-vous que c'est à chaque fois le même métier ? Ou y voyez-vous de grandes singularités ?

 

C'est complètement différent, être sur scène ou sur un plateau n'a rien à voir, ce n'est pas la même façon de travailler, ce n'est pas du tout le même genre de plaisir, ce n'est pas la même appréhension non plus. Le théâtre est un spectacle vivant, en général sur du long terme, on y consacre une grande partie de sa vie, on refait la même chose chaque jour pendant des mois, il y a un côté très organique spécifique au théâtre. Pour autant, ce n'est jamais pareil, selon le public, selon l'ambiance, selon la façon dont on se sent, dont sont les collègues, il y a une magie que l'on ne retrouve pas forcément sur un plateau car on est dans l'instant.

 

En tournage, c'est différent, c'est beaucoup plus technique, on a des préoccupations de placement et de cadrage notamment, de choses qui n'ont rien à voir avec notre boulot, mais que l'on est obligé de prendre en compte et qui peuvent parasiter notre travail. C'est très difficile de se concentrer sur un plateau. La dernière personne qui doit faire son métier, en entendant « action », est le comédien mais les aspects techniques perturbateurs font partie du job, on est d'autant plus content lorsque l'on arrive à donner quelque chose de correct dans ces conditions.

 

Êtes-vous, à titre plus personnel, davantage attirée par un domaine en particulier ?

 

Je suis plus sensible effectivement au cinéma parce que je suis plus sensible globalement à l'image qu'à un spectacle vivant, en tant que spectatrice. Le cinéma fait partie de ma vie, j'ai grandi en regardant des films, ma grand-mère était assistante d'Orson Welles, on a dans la famille une grande culture filmique. Je suis passionnée de cinéma donc, forcément, je vais plus facilement vers une expression cinématographique que sur scène mais l'un n'empêche pas l'autre.

 

En tant que réalisatrice et que créatrice de projets, je fais plus des films que des spectacles vivants.

 

Parmi vos nombreuses expériences, en retenez-vous une plus encore que toutes les autres ?

 

Il y a tellement de choses qui marquent... Tout ce que l'on fait marque plus ou moins et implique que l'on évolue plus ou moins différemment. Je crois que mon souvenir le plus fort dans ma vie de comédienne est quand j'ai joué avec Gérard Depardieu. J'appréhendais beaucoup de tourner avec ce grand monsieur du cinéma mais j'ai hyper contente et fière de lui donner la réplique. Cela s'est très très bien passé. Ça restera gravé, d'autant plus que c'était mon premier tournage avec une grosse production, dans « Marseille » sur Netflix. Cela m'a vraiment boosté, ce souvenir restera longtemps en moi.

 

En amont des plateaux de tournage, avez-vous une méthodologie de préparation particulière ?

 

Je prépare toujours mes personnages avec ma coach. Une fois que j'ai le rôle, on fait un travail en amont, on revoit les scènes, je suis plutôt alors en préparation de l'histoire de mon personnage. Souvent, on manque quand même d'informations pour se nourrir et créer le rôle. J'invente quand je n'ai pas la chance d'en parler avec le réalisateur. Je me nourris, j'imagine des choses, je prépare des interviews pour mon personnage, je me demande s'il a ou pas des frères et sœurs, qui ils sont, où est-ce qu'il a grandi, … On se crée, avec ma coach, une base assez forte pour pouvoir y piocher ensuite au moment où le réalisateur me demandera d'adapter mon personnage.

 

Ensuite, je suis évidemment sur les textes. Selon la difficulté, je les apprends par cœur et je demande aussi au réalisateur s'il tient à ce que je sois au mot près, ce que je peux comprendre. Souvent, on a quand même une marge de manœuvre. L'important est que ça sonne bien dans ma tête et mon cœur. Il m'arrive, plus tard sur le plateau, de faire des propositions, selon le contexte.

 

On vous a retrouvé, tout l'été, dans la série à succès de France 3, « Plus Belle la Vie », en tant que DRH de Green Tech. Quels souvenirs gardez-vous de cette riche expérience ?

 

De très très bons souvenirs ! C'est un rythme de travail acharné, compliqué, très intense, ça ne s'arrête pas. Ce n'est pas un rythme de diffusion habituel, tout le monde essaie de copier mais c'est le seuil feuilleton à tenir ce rythme et ce rendement. C'est une ambiance particulière, quinze réalisateurs différents alternent, ils changent chaque semaine, avec plus d'une cinquantaine d'acteurs au générique. C'est un brassage industriel qui est très motivant et très formateur pour un acteur. On apprend à être efficace très rapidement, on découvre ce qui va arriver au personnage très peu de temps avant d'avoir à tourner.

 

 

Sur le plateau, on est obligé de réagir rapidement, de ne pas avoir de regrets. La première étape qui a été difficile à franchir pour moi a été de passer ma frustration d'acteur. On a au mieux trois prises par scène, on tourne neuf à dix séquences par jour avec des changements de décors, il faut être en forme et rapide dès le début. Il faut donner rapidement ce que l'on a envie de donner. Une fois que l'on a pris le rythme, ça va, ça roule mais, au début, on n'est pas forcément content de ce que l'on fait, ça peut être difficile à accepter. Il m'a fallu passer cette frustration et faire confiance à tous les réalisateurs qu'il y avait sur le plateau. J'ai eu besoin de trois semaines pour y parvenir car, comme ce sont des gens différents à chaque fois, on recommence l'exercice systématiquement.

 

C'était formateur, je peux à présent tout faire, j'ai beaucoup pris confiance en ma capacité à travailler, en mon efficacité de comédienne sur un plateau, ce qui est hyper important.

 

Pour faire le lien avec la question précédente, comment avez-vous préparé votre interprétation d’Élodie, votre personnage ?

 

Au début, sur le papier, c'était une expatriée des États-Unis, qui voulait monter une société. Elle avait donc ce côté « je parle anglais, je suis universelle ». On ne savait pas trop d'où elle venait. J'ai vécu aux USA, ce qui m'a sans doute aidé.

 

Encore une fois, je me suis créé l'histoire du personnage, dont on ne sait pas grand chose en fait, ce qui est important car il était bien de garder du mystère autours de lui. La réalisation voulait que j'apporte ma personnalité au personnage et c'est ce que j'ai fait, je me suis donc demandée comment je réagirais à sa place, je me suis mis au service total du personnage au travers de mon histoire personnelle.

 

Quant à l'aspect écologique mis en avant dans cette arche, en étiez-vous sensible et proche ?

 

Ce côté Green me ressemble aussi :) Je suis hyper sensible à l'écologie et à la nature, j'ai même fait des années d'études de paysagiste en parallèle de celles d’actrice. J'étais donc touchée par la cause.

 

En parallèle, vous allez démarrer le tournage d'une nouvelle série pour Canal +. Comment présenteriez-vous ce nouveau projet ?

 

« Roman photos » est une succession de petits sketchs humoristiques, en photos. On prend des pauses, on est figé et on joue toute une scène. Comme si, en regardant une photo, on s'imaginait les mouvements et ce qui pourrait se passer à ce moment-là. C'est humoristique car ce que l'on raconte est complètement décalé par rapport à ce que l'on est en train de faire sur la photo.

 

Il y a un fil conducteur, dans le monde de l'entreprise. Je suis Doria, un récurrent, qui est la start-upeuse hyper dynamique et un peu plus sérieuse que les autres. Elle est très sûre d'elle.

 

Selon vous, qu'est-ce qui pourra plaire dans ce programme aux téléspectateurs de la chaîne ?

 

C'est quelque chose de complètement novateur. A la différence des autres programmes de la sorte qui sont humoristiques et qui sont très dans la gestuelle, dans le débit verbal, ici le côté absurde et le comique physique sont très drôles. Ce n'est pas banal, ce n'est pas du déjà vu.

 

Benoît Blanc m'a castée, je l'en remercie. Avec son acolyte Matthias, ils sont très forts. Ils ont une chaîne Youtube et font des choses très drôles dans l'humour décalé.

 

Vous revenez aussi du tournage des premiers épisodes de la saison 14 de « Section de recherches », pour TF1. Dans un cadre très sympathique, à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Comment se sont passées vos deux semaines sur place  ?

 

J'ai pris un peu le train en route, le tournage avait démarré un mois avant. J'ai sauté dans l'avion le lendemain de mon dernier jour sur « Plus Belle La Vie » pour 30 heures de voyage. Une fois sur place, après ce périple interminable, l'endroit et la beauté de cette île m'ont remplie de joie. L'équipe était déjà soudée, il y avait une atmosphère humaine chaleureuse, j'ai été vraiment très bien accueillie. Il y avait un aspect mystique car les lieux sont très orientés vers l'ancien culte, on sentait cet aspect biblique de ce que nous étions en train de vivre sur l'instant.

 

 

J'ai trouvé intéressant, dans mon personnage, le fait qu'elle vivait des choses plus horribles les unes que les autres. C'est la première fois que je devais jouer un rôle aussi torturé et chamboulé. Ce n'était pas facile, je devais être en souffrance pendant une semaine sur le plateau, alors que nous étions dans un cadre tellement paradisiaque que les gens jonglaient avec des noix de coco. C'était très particulier mais cela m'a beaucoup apporté en tant qu'actrice. Je suis très très fière d'avoir fait partie de cette aventure.

 

Pour terminer et boucler la boucle, nous le disions, vous êtes également réalisatrice et vous préparez actuellement un court métrage. Que pouvez-vous déjà nous en dire ?

 

C'est une comédie dramatique, sur le thème : "L'amour n'a pas de genre". C'est l'histoire d'un couple hétérosexuel qui se sépare parce que la femme veut entamer sa transition sexuelle et devenir un homme. Le film raconte le moment où ils se rencontrent à nouveau, par hasard, quelques années plus tard. Que va-t-il alors se passer entre ces deux personnages là qui s'aiment toujours beaucoup ?

 

J'ai pris part à toutes les étapes et je termine actuellement l'écriture. Avec Anne-Sophie Nanki, qui a sorti un film il y a peu, « A genoux les gars », en tant que scénariste. Océan Rose-Marie sera l'acteur principal, il est justement en train de vivre cette transition. Par la suite, nous allons caster le reste des acteurs en faisant des impros avec lui. Je réaliserai ce film, tout en y jouant un petit rôle.

 

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre parcours artistique ?

 

Que cela continue ainsi, j'ai envie de dire. Que je continue à avoir des rôles intéressants, à être dans de bonnes conditions pour pouvoir faire des films, que je puisse continuer à m'exprimer en tant qu'artiste.

 

 

Ce fut un plaisir, Djinda, d'échanger avec vous !

Publié dans Télévision

Partager cet article
Repost0

Justine Chardin-Lecoq nous présente sa belle actualité !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Justine,

 

Quel plaisir de nous entretenir avec vous !

 

Vous êtes actuellement sur la scène du théâtre Montorgueil, avec la pièce à succès « Y a t il un homme pour sauver les femmes ? ». Très simplement, avec le recul que vous avez sur la pièce, comment la présenteriez-vous ?

 

Mon personnage dirait : “venez au stage de survie à la vie de couple !“ On va vous apprendre toutes les astuces, les choses à faire et celles à ne pas faire, les erreurs à éviter.

 

La pièce démarre par une grosse entrée en matière, avec le personnage d’Esméralda qui chauffe le public. Eva, qui est là pour animer le stage, l’interrompt dans son délire. Surgit alors Marie-Françoise, mon personnage, qui n'avait pas prévu de venir mais qui, finalement, a pu se libérer. Il y a donc ces deux « clowns » complètement différents, Esmé est extravagante, sexy, dragueuse, libérée et Marie-Françoise beaucoup plus renfermée, sombre, je la joue vraiment gothique avec une perruque longue et un maquillage blanc. Elle a les yeux très noirs, c'est un personnage beaucoup plus cynique. Les deux se confrontent car elles ne se supportent pas l’une l'autre.

Eva, le clown blanc, se retrouve au milieu, elle essaie d'animer le stage, avec le public puisque l'on en tient compte. Il y a un appel, on rend les copies, comme à l'école.

Selon les retours des spectateurs, qu'est-ce qui leur a plu lorsqu'ils sont venus voir le spectacle ?

 

Justement, le plus est l'interactivité. J'ai joué aussi à Avignon et les spectateurs ont beaucoup apprécié également.

 

La distribution est alternante. Entre vous, partagez-vous ce qui fonctionne ? Ou essayez-vous de rester plus neutre pour apporter votre propre touche au personnage ?

 

J'étais là à la création, j'ai eu l'avantage de pouvoir mettre ce que je voulais dès le début. Bien sûr, le rôle est déjà écrit mais j'ai pu explorer et tester plusieurs choses. Ceux qui sont arrivés plus tard ont sans doute pu s’inspirer de la première équipe, mais chacun garde sa pâte. Le rôle d’Esmé a été créé pour un homme, un personnage homosexuel, mais il peut aussi être joué par une femme. C’est là où on se rend le mieux compte que ce qui fonctionne avec un comédien peut ne pas marcher avec un autre !

 

J'ai fait les trois rôles et, à la création, nous étions déjà deux pour le rôle de Mari-Françoise. Du coup, je me suis pas mal inspirée de ce qui fonctionnait déjà. Le travail sur les autres rôles ayant déjà été fait par mes camarades, je me suis dit qu'il serait bien de s'y baser avant, et de voir ensuite ce qui viendrait. J’aime bien le défi, c’était une belle expérience que je réitère le 27 octobre dans le rôle d’Eva.

 

En parallèle, toujours sur scène, vous avez récemment fait un stage de théâtre forum. En quoi cela consiste-t-il ? Quels débouchés cela pourra-t-il vous apporter ?

 

J'ai fait un stage au théâtre de l’Opprimé. Le théâtre forum vient du Brésil. La méthode a été développée dans les années 60 par Augusto Boal et, notamment, Rui Frati, qui était mon maître de stage. Il était accompagné de trois personnes faisant partie de la troupe. C’est aussi du théâtre interactif, à visée plutôt sociologique. Les comédiens présentent une scène conflictuelle et les spectateurs interviennent pour tenter d’apporter des solutions. Les spectateurs deviennent alors spectaCteurs. Cette forme théâtrale a été inventée pendant la dictature au Brésil, dans un monde plutôt manichéen où il y avait besoin de s'exprimer. Finalement, le théâtre fonctionne pas mal pour cela.

 

 

J’ai hâte de poursuivre cette aventure car, même si j'ai fait du cinéma ces dernières années, j'ai beaucoup plus de bagage sur scène. J'adore la notion de troupe et de partage. Le plus du théâtre forum est qu’il essaie vraiment de casser les barrières entre public et acteurs. La troupe du TO  intervient et organise des événements soit privés soit publics, dans les écoles, les maisons de retraite, les prisons, dans l’enseignement, parfois dans la rue et, bien sûr, au théâtre de l’Opprimé.

 

J’ai déjà eu la chance de faire une intervention, au sein d’un centre social, sur le thème de l’intergénérationnel et du vivre ensemble dans un quartier. C’était une super expérience.

 

Cette année, cette fois-ci dans le domaine de l'image, vous avez participé au « Royaumes de Bourgandie ». Quels souvenirs gardez-vous de cette autre expérience ?

 

Nous étions deux à créer le projet de A à Z, au travers de l'écriture, du jeu, du montage, des effets spéciaux... on a vraiment réalisé à quel point c'était compliqué de faire quelque chose de cohérent. Cela reste une superbe expérience, dans l'apprentissage surtout. Il faut laisser le temps aux projets pour se développer. D'une envie de web-série, on l'a développé pour Youtube, avec une sorcière qui tente en vain de faire des tutos. Finalement, avec les mélanges et les envies, on a fait des sketchs. A trois personnages hauts en couleurs et assez théâtraux.

 

Le travail continue, une autre chaîne Youtube se profile, complètement différente, qui s’appellera « Bat- trash ». C'est un Batman trash, révolté contre la société, qui va casser du sucre sur le dos des entreprises et leurs publicités mensongères. Je n’aurai qu’une courte apparition, dans la première vidéo, parce que, cette fois-ci, je suis derrière la caméra.

 

Pour finir, quelles sont vos autres actualités du moment  ?

 

Un long-métrage, avec l'un des premiers rôles. Le tournage est terminé, les voix off sont en cours de finition, s'en suivront les derniers montages. Nous enverrons cela dans des Festivals par la suite. J'y joue Anna, une tueuse, une femme qui est un peu désœuvrée de la vie, qui était un peu fleur bleue, qui s'attendait à avoir un mari et des enfants mais qui finit toute seule à travailler dans un supermarché. Par accident, elle va tuer en homme, en l'étranglant. L'histoire tournera ensuite autours de la relation avec son avocate qui, contrairement à elle, vient d'une famille riche. Peut-être qu'une histoire d'amour en naîtra...

 

Merci Justine pour cet agréable échange !

 

Quelques liens, pour terminer : 

Publié dans Télévision, Théâtre

Partager cet article
Repost0

Anouk Hamel évoque ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Anouk,

 

C’est un vrai plaisir de vous retrouver pour ce nouvel échange !

 

Nous nous sommes rencontrés il y a environ un an. De ces douze mois, spontanément, quel souvenir gardez-vous ?

 

C’est une année qui a bien fonctionné au niveau des tournages publicitaires et des shootings photo, notamment un tournage pour le centre commercial Beaugrenelle. L’équipe était super, c’était une très jolie publicité avec de nombreuses émotions à jouer. Ça m’a plu de mettre mes talents de comédienne au service d’une publicité. Cela tournait aussi autour du sport car c’était un évènement que le centre commercial offrait à ses clients autour de différentes activités sportives.

 

Grâce à cette publicité, j’ai pu prendre contact avec un agent artistique, ce qui pourrait me permettre d’avoir des castings de séries et de longs métrages.

 

J’ai eu également pas mal de petits tournages pour des clips, ou encore des silhouettes pour des séries. Notamment une très rigolote que j’ai fait pour Netflix, qui s’appelle « Osmosis ». Le tournage était très sympa parce que ça se déroulait dans une boîte de nuit complètement déjantée, où les gens portaient des masques de réalité virtuelle. Nous avions des costumes incroyables : j’étais en perruque et latex !

 

Par rapport aux réclames dans lesquelles vous avez pu jouer, est-ce que vous aviez davantage de publicités sollicitant vos compétences de comédienne, ou davantage de publicités magasine/photo ?

 

C’était plutôt de la publicité jouée, des petites vidéos : il y a eu la publicité pour Beaugrenelle, ensuite pour la marque Richemont, dans les clips également il me fallait jouer.

 

Est-ce que ces expériences modifient votre méthodologie de préparation au tournage, du fait de leur particularité d’être si courtes et d’imposer au comédien de convaincre immédiatement et dans l’originalité?

 

C’est vrai que les tournages publicitaires et les tournages de long-métrages sont très différents, les castings également. Pour la publicité, il faut directement y aller, c’est souvent la bonne humeur, le dynamisme, l’énergie, le sourire… S’il s’agit de choses plus intenses, nous avons peu de temps pour nous y préparer et en tout état de cause, c’est toujours « l’action coup de poing ». Ça suppose de bien se concentrer.

 

 

Au fur et à mesure de vos expériences, vous sentez-vous plus à l’aise dans ce type d’organisation ?

 

C’est vrai que je sais de plus en plus quoi faire. Chaque expérience m’apprend de nouvelles choses sur moi-même et mon environnement de travail. J’ai vraiment intégré qu’on n’a qu’une seule chance et que cela suppose d’être vraiment présent et d’oser y aller.

 

Quelles seraient aujourd’hui vos envies pour l’avenir ? Souhaitez-vous poursuivre sur cette voie ou vous consacrer à d’autres opportunités de tournage, ou peut-être faire un mélange de tout ça ?

 

Depuis que je suis enfant, je fais un mélange de tout ce qui peut m’arriver. Bien sûr, mon rêve serait de pouvoir décrocher un rôle dans un long métrage, ou dans une série : un joli rôle. Et si cela m’arrive, je m’y consacrerai à plein temps. Mais, en attendant, je compte poursuivre comme cela et développer toutes mes casquettes : castings, tournages, shooting photo…

 

Je souhaite également faire de plus en plus de belles rencontres. Je désire aller de plus en plus vers l’artistique, et pour cela il faut que je m’en donne les moyens. Je crois à cet égard que le fait d’avoir un agent peut faire progresser les choses.

 

Vous fourmillez de projets : en parallèle, vous êtes en formation pour devenir coach sportif. Voyez-vous un lien entre ces deux activités ? Est-ce qu’elles s’enrichissent l’une, l’autre ?

Absolument ! Je viens de la danse classique, et je considère qu’entre la danse, le chant, la musique, le théâtre… dans tous les cas nous sommes dans l’artistique et que ce n’est pas très loin. C’est au travers de ces activités que j’ai acquises mes compétences actuelles, qui s’avèrent très utiles en tournage. Par exemple, dans le cadre de la publicité pour Beaugrenelle, j’ai esquissé quelques pas de danse, fait quelques postures de yoga etc… Si je n’avais pas eu ce passé, je n’aurais pas été choisie. Je suis par ailleurs convaincue que de savoir bien bouger son corps peut être clé au théâtre.

 

Pour me maintenir en forme, j’ai pris des cours de fitness et de gym. Cela m’a énormément plu ! Tellement que cela en est devenu une passion. J’ai commencé à faire des remplacements en salle, ce qui m’a fourni un nouvel objectif qui m’a beaucoup parlé. J’ai donc décidé de finaliser ça en m’inscrivant à une formation reconnue par l’Etat, qui officialise la professionnalisation. Cela va me permettre de continuer à tout faire. Et bien sûr, ça m’apporte aussi d’un point de vue financier.

 

J’aimerais donc exercer en tant que coach, pouvoir aménager mes horaires en fonction des tournages, mais si j’obtiens un vrai rôle, je crois sincèrement que je m’y consacrerai totalement.

 

Merci, Anouk, pour votre disponibilité !

 

 

 
Lien de son blog :  http://anoukhamel.com/

Publié dans Télévision

Partager cet article
Repost0

Un Si Grand Soleil : Gary Guenaire nous présente Théo, son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Gary,

 

Merci d’avoir acceptée de répondre à quelques questions pour notre site.

 

 

L’aventure « Un si grand soleil » est diffusée depuis quelques semaines. Vous la vivez quasiment au quotidien. Comment décrire cette série ?

 

C’est une série quotidienne ensoleillée, filmée et tournée dans la région de Montpellier, qui met en avant un territoire magnifique. Le casting et les intrigues sont forts.

 

 

Comment présenter votre personnage ?

 

J’incarne le personnage de Théo, qui a 16 ans. C’est un personnage très dense, très riche. Il a vécu toute sa vie avec sa mère dans des petits villages d’Afrique. Il n’a jamais vécu jusqu’ici en Occident et n’a jamais été séparé de sa mère. Au début de la série, il arrive en France et il va devoir s’adapter aux normes et codes de la vie sociale française. Il est décalé, même s’il s’adapte facilement. Il est très mature. C’est plutôt un personnage solaire.

 

 

Est-ce que vous retrouvez en lui des parts de vous ?

 

Oui, je me suis souvent senti en décalage par rapport aux gens de mon âge. Théo est quelqu’un de positif, d’heureux dans sa vie mais qui a des réflexions qui ne correspondent peut-être pas à celles d’un gamin de son âge. Donc, il peut parfois se retrouver un peu perdu et seul.

 

 

Est-ce que, pour préparer ce personnage, vous avez sollicité des inspirations particulières ?

 

Déjà, il a vécu au Congo : je me suis donc renseigné sur ce pays, sur l’Afrique en général aussi. J’ai voulu axer mon travail sur le rapport avec la mère, ce que ça a d’unique. Je suis parti du principe que ce personnage avait un pilier : sa mère, et que plus il s’en éloignait, plus il était déstabilisé.

 

 

Face au rythme soutenu du tournage, est-ce qu’au bout de quelques mois, vous commencez à trouver votre cadence ?

 

J’ai envie de vous dire que nous sommes obligés de trouver notre rythme très vite de toutes façons ! On ne le trouve pas nécessairement facilement. Pour ma part, je cherche encore (rires).

 

C’est fatiguant, mais ça nous empêche de tomber dans une routine. Ce qui me fait peur dans un tournage aussi énorme, c’est d’entrer et de jouer de façon mécanique. Je ne veux surtout pas cela et c’est ce qui me plaît dans ce métier. J’ai une chance inouïe dont je suis parfaitement conscient. Je fais en sorte que chaque jour nouveau soit spécial et je suis porté par de nouveaux textes toutes les semaines, de nouvelles intrigues… on a vraiment de quoi jouer.

 

Je m’organise bien sûr, pour ma vie à Montpellier. Mais j’essaye de rester aussi frais que je l’étais au début. C’est cela le plus compliqué après 5 mois de tournage.

 

Vous avez été plutôt gâté par votre personnage, et par les scénaristes. Pour autant, y a-t-il des thèmes que vous souhaiteriez voir aborder ?

 

Je me suis promis d’être ouvert sur cette série, je suis tout jeune, je n’ai pas tourné grand-chose, donc je joue tout ce qui vient et je n’ai pas de desiderata. Je fais énormément confiance à la production, à la chaine, aux scénaristes. Je ne sais pas ce qui va m’arriver et j’aime me faire surprendre.

 

 

Que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

 

De continuer à m’éclater sur le plateau, avec mes partenaires et sur Montpellier. On peut souhaiter une longue vie à la série parce que je pense qu’elle le mérite.

 

 

Ce fut un plaisir, Gary, d’échanger avec vous !

Publié dans Télévision

Partager cet article
Repost0

Un Si Grand Soleil : Entretien avec Chrystelle Labaude, qui évoque son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Chrystelle,

 

Quelle joie d’effectuer cet entretien avec vous !

 

 

« Un si grand soleil » a démarré il y a quelques semaines. Vous qui vivez cette aventure de l’intérieur, comme présenteriez-vous ce programme ?

 

Comme une très belle aventure, humaine parce que nous sommes très nombreux : il y a une cohésion et une bonne entente qui participe, selon moi, à 50% du succès de ce feuilleton. J’apprécie également beaucoup mon personnage : c’est génial de jouer les reines-mères.

 

 

Justement, à propos de ce personnage, quelles ont été vos sources d’inspiration ?

 

Je n’ai pas eu besoin d’inspiration car l’écriture est là. Après, il faut apporter ce qu’on a en soi de dur, de manipulateur, d’odieux… Il est vrai que je suis bien servie par ma voix grave et mon physique pour ce rôle.

 

Mais ce qu’il y a d’intéressant, c’est cette éraflure, à savoir qu’elle n’est pas que méchante et brutale.

 

 

Pour la suite, est-ce que vous aimeriez voir développer ce côté plus lumineux ?

 

Ce sera effectivement le cas, notamment dans des scènes avec ses petits-enfants. Là, on va vivre des scènes plus légères qui contrastent avec celles qu’elle passe avec son fils. Je suis bien servie au niveau de la palette d’humeur. Ce n’est pas qu’un rocher sans cœur : ça me plaît beaucoup de travailler sur ce genre de personnage.

 

 

Du fait qu’il s’agisse d’un programme quotidien, le tournage est assez soutenu. Est-ce que vous avez trouvé votre rythme ?

 

Oui car j’avais déjà la même cadence sur « Section de recherches ». Il faut juste prévoir de renoncer à certains projets, de théâtre, notamment. Cela dit, mon personnage n’est pas aussi présent que d’autres, ce qui me permet d’avoir un rythme moins effréné que d’autres comédiens de la série.

 

 

En termes d’apprentissage de texte, est-ce que vous aimez apprendre peu avant le tournage, ou plutôt en amont pour avoir le temps de le digérer ?

 

J’apprends très longtemps à l’avance. Plus vite j’ai les textes, mieux c’est. J’ai besoin de si bien connaître le texte que je peux l’oublier totalement pour le jouer. Ça me donne de la liberté de jeu. Je travaille beaucoup.

 

 

Que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette aventure ?

 

Que le personnage ne meurt pas dans les prochaines semaines ! Et qu’elle croise les autres rôles, qu’elle sorte du cercle familial, pour interférer avec les autres milieux de la série.

 

 

Merci Chrystelle pour votre disponibilité !

Publié dans Télévision

Partager cet article
Repost0