Un Si Grand Soleil : Sandra Valentin évoque son arrivée sur la série et aborde aussi ses autres actualités artistiques !
Bonjour Sandra,
Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !
On pourra vous retrouver à partir de début novembre dans « Un Si Grand Soleil », la série à succès de France 2. Sans tout en dévoiler, dans quelles circonstances arrive votre personnage ?
Je suis le commandant Sonia Duval et je vais être en charge d’une enquête. Sonia est quelqu’un de très professionnelle, elle est très carrée. Elle adore ce métier, elle fait au mieux. Au départ, on ne sait pas bien qui elle est, elle ne donne pas grand-chose d’autre que son travail. Elle a donc un côté un peu énigmatique, qui était intéressant à jouer.
A titre plus personnel, avez-vous eu des sources particulières d’inspiration pour l’incarnation de votre personnage ?
On a tous grandi avec des séries policières, c’est un registre que l’on connait bien, j’ai essayé du coup de ne pas trop rentrer dans le cliché du flic. Même si c’est tentant et excitant. Les interrogatoires et les enquêtes peuvent être grisants mais j’ai surtout essayé de me l’approprier.
Vous qui vivez depuis peu cette aventure de l’intérieur, quelles sont, selon vous, les principales raisons du succès de ce programme ?
Je pense que l’on fidélise les téléspectateurs avec des personnages attachants, dans lesquels on peut s’identifier au départ. Après, il leur arrive tellement de choses que ça tient en haleine les gens. On retrouve des personnages différents, des familles différentes, il y a aussi des rebondissements, des enquêtes, des histoires d’amour. On y voit un peu de tout, sans oublier les problèmes de la société actuelle. Ce mélange permet à la fois de s’identifier, je le disais, et, au travers de la fiction, d’être transporté dans quelque chose que l’on ne vivra probablement jamais à titre personnel. Ce mix de réalité et de fiction fonctionne bien. C’est un feuilleton, la production sait fidéliser le public.
Mon enquête est un évènement ponctuel, il y a donc un début, un milieu et une fin. C’est bien aussi.
On le sait, le rythme de tournage sur une quotidienne est soutenu. Comment vous y êtes-vous acclimatée ?
J’ai appris mes textes par cœur. J’ai beaucoup travaillé en amont. Ça va très vite, c’est vrai, sur le plateau mais, si on doit refaire une prise, on peut. Il y a quand même une souplesse. C’est un gros paquebot, qui est très bien rôdé et huilé. Il y a de la bienveillance et une envie de bien faire les choses. La direction artistique est très présente, il y a une belle image et une jolie lumière, ce qui à mon avis fait aussi la force de ce programme et les musiques mises sur certaines séquences nous sont envoyées presque un mois à l’avance, pour nous permettre de connaitre l’univers, l’ambiance, dans le but de s’imprégner. C’est chouette.
C’est un feuilleton mais avec un petit truc en plus, je trouve.
Si le scénario le permet, aimeriez-vous pouvoir revenir, même ponctuellement, pour d’autres enquêtes ?
On m’a dit qu’il existait une possibilité que je revienne ponctuellement sur différentes histoires et enquêtes. Je suis donc amenée à réapparaitre à l’image mais on ne sait jamais. On verra bien ce qui va se passer.
En parallèle, toujours à l’image, vous avez tourné en juin dernier un épisode de « Caïn », pour France 2. Que dire sur cette autre aventure ?
Je suis une voyante qui, au départ, a un flash, dans lequel elle voit quelqu’un se faire tuer. Elle va aller en parler à la police, à Caïn et à son équipe. Au début, elle n’est pas prise très au sérieux mais, petit à petit, les choses se développent.
C’était très intéressant d’aborder ce personnage qui est assez coloré et en plus j’ai retrouvé Thierry Petit à la réalisation, j’étais très heureuse.
Sur les planches cette fois-ci, vous êtes en tournée avec « Les Faux British », une pièce que vous avez beaucoup jouée à Paris. Pour ceux qui ne la connaîtraient pas encore, quel en est le pitch ?
Ce sont des fans de romans noirs anglais qui décident de monter une pièce de théâtre, issue donc d’un auteur de romans noirs. Il va arriver à ces amateurs des petites bricoles, ça ne va pas se passer complètement comme prévu. C’est très anglais, c’est d’ailleurs une adaptation d’une pièce anglaise. Il y a un côté Monty Python, c’est burlesque, décalé, déjanté, c’est une partition au millimètre. C’est très physique aussi. J’ai fait presque un an et demi à Paris, c’est l’une de mes plus belles aventures. Rester aussi longtemps au théâtre, dans une pièce qui marche autant, c’est magique. Un grand merci à Miren Pradier et Gwen Aduh.
Les gens rient, tout le monde est touché, des enfants aux adultes, tous milieux sociaux confondus. Nous avons déjà fait quelques dates en Province, d’autres sont à venir jusqu’à décembre.
Justement, quels sont les principaux retours que vous font les spectateurs en sortant de la salle ?
Souvent, les gens nous disent qu’ils n’ont pas arrêté de rire, que le spectacle devrait être remboursé par la sécurité sociale.
Pour terminer et boucler la boucle, considérez-vous les planches et l’image comme deux domaines distincts que vous pratiquez différemment ? Ou s’agit-il du même métier, que vous abordez de façon similaire ?
On joue un personnage dans les deux cas. Après, oui, on les aborde différemment, on y va de manière distincte, ce qui est très intéressant. J’ai la chance, depuis quelques temps, de pouvoir faire les deux en parallèle, c’est super. Ce ne sont pas les mêmes façons de faire et, pourtant, dans chacune d’elles, j’y trouve beaucoup de plaisir.
Merci, Sandra, pour toutes vos réponses !