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Koh Lanta : Sam revient sur son élimination par l'équipe réunifiée !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photo : Ph. Le Roux/ALP/TF1

 

Bonjour Sam,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vendredi dernier a été le théâtre de votre élimination par l’équipe réunifiée, lors d’un nouveau conseil de la saison de « Koh Lanta », actuellement diffusée sur TF1. A titre personnel, comment avez-vous vécu la diffusion de ces images ? Vous ont-elles replongé aux Fidji ?

Oui, oui, oui, absolument. En fait, ce n’est pas tant mon élimination qui m’a fait replonger dans le jeu, c’était vraiment l’épreuve que je perds. Parce que c’est ce qui m’est resté un peu en travers de la gorge. Je savais que, en perdant, je partais. Mon aventure s’est vraiment jouée sur cette épreuve. Après, c’est tout à fait normal d’éliminer des gens, c’est la dure loi de « Koh Lanta » j’ai envie de dire. Mais, vraiment, ce qui m’a fait replonger, c’est l’épreuve d’immunité où je glisse.

Plusieurs mois après, avez-vous digéré votre départ ?

Le départ est totalement digéré, je n’en veux à absolument aucun aventurier, encore une fois c’est le jeu. Mais ce qui n’est pas digéré, j’insiste, c’est vraiment la défaite à cette épreuve. Ma stratégie était vraiment d’aller le plus loin possible avec les totems, puisque, en n’étant pas fort socialement ni stratégiquement, c’était très compliqué pour moi de monter une alliance. Ma seule solution était donc de gagner les totems. La frustration est plutôt de ce côté.

Selon vous, quelles sont les principales raisons de votre élimination ? Etiez-vous trop fort pour la majorité des autres aventuriers ?

Je n’aime pas utiliser le mot « trop fort » parce qu’il ne faut pas oublier que Claude et Teheiura sont bien meilleurs que moi. Mais j’ai envie plutôt de dire « dangereux », c’est plutôt le mot que j’aimerais utiliser. Dangereux peut-être pour les autres. Après, il y a aussi eu le côté social qui ne m’a pas aidé. D’ailleurs, on me l’a reproché dès le premier jour de l’aventure. Et puis, il y avait aussi le fait que je veuille continuer l’aventure uniquement au mérite, uniquement avec Claude et Teheiura.

A froid, si c’était à refaire, changeriez-vous certaines choses de votre parcours ? Avez-vous des regrets en particulier ?

Je changerais peut-être le social et ma relation avec les autres. Pour plus m’ouvrir, plus m’intéresser aux autres et moins faire les choses dans mon coin. C’est vraiment cela que, peut-être, je changerais.

Diriez-vous que cette aventure vous a changé ? Avez-vous eu l’impression de grandir un peu plus encore ?

Avant de faire « Koh Lanta » et après avoir fait « Koh Lanta », je suis toujours resté le même. Mais c’est vrai que cette aventure m’a fait prendre conscience qu’il faut plus s’ouvrir aux autres, plus s’intéresser aux gens. Même dans la vie de tous les jours, il faut toujours essayer d’être beaucoup plus sociable et de créer des liens. Pour que l’aventure soit encore plus riche et plus jolie en la vivant. Donc je ne dirais pas « grandi » mais « appris », plutôt.

Plus généralement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Le plus beau souvenir restera, je pense, le premier jour, sur le bateau, lors du naufrage. C’est vraiment là où l’aventure commence, c’est très marquant. Le gros souvenir, en général, est vraiment le troisième jour, où les cinq héros débarquent avec nous sur la plage et où j’ai compris qu’ils feraient l’aventure en même temps que nous.

 

Crédits photo : Ph. Le Roux/ALP/TF1

 

On l’a vu, vous avez particulièrement apprécié la compagnie des héros. Que vous ont-ils apporté ?

Le premier des héros était Moussa, il avait rejoint notre équipe et il m’a appris sur le social. Il m’a beaucoup aidé et protégé, je pense que, sinon, je serais probablement sorti au deuxième épisode. Ensuite, j’ai eu la chance de vivre un bout d’aventure avec Sarah, qui m’a appris beaucoup de choses en survie, plein d’astuces. C’est vraiment une très belle personne. Ensuite, j’ai connu Teheiura, lui, pareil, c’était la survie et le partage autours du feu. On a vraiment vécu de super moments. J’ai connu un peu moins Jessica mais beaucoup Claude. Dans les épreuves, on a pu vivre de super moments, notamment avec le paresseux et l’épreuve des flèches, où on a pu se mesurer les uns aux autres, c’était vraiment exceptionnel.

Je n’oublie pas non plus ce très beau souvenir avec Teheiura, sur un marché local, où je me suis clairement ouvert à lui. Je savais que je pouvais lui faire confiance, c’est quelqu’un de très gentil, qui est un peu comme moi, il n’est pas fait pour la stratégie. On a pris une bouffée d’air frais, on pouvait être entre nous, qui partageons un peu les mêmes valeurs et la même vision de l’aventure. C’est vrai que ça a créé une belle osmose et un super moment.

Précédemment, quelle était votre place, sur le camp de l’équipe jaune ?

J’avais un peu, c’est vrai, le rôle du solitaire, que je m’étais un peu fait moi-même. Mais je pense que j’étais aussi un peu, j’ai envie de dire, là pour voter avec eux après la réunification. Donc c’est pour ça aussi, je pense, que l’on m’a un peu gardé. Ils se sont dits que ça ferait toujours un vote en plus pour pouvoir éliminer tous les rouges. Mais, avec moi, c’était vraiment au mérite…

Avant la réunification, j’ai vraiment essayé de tout faire pour eux, que ce soit sur le camp ou sur les épreuves. J’ai essayé de toujours les mettre dans un confort optimal sur le camp, je ne vais pas le cacher, je suis vraiment transparent avec cela, j’ai toujours essayé de les aider, eux ont peut-être vu cela comme de l’arrogance parfois, je crois qu’ils ne m’avaient tout simplement pas compris à ce moment-là.

Vous avez enchainé les très belles performances sur les épreuves, en plus d’une participation particulièrement active sur le camp. D’où vous viennent ces capacités et ce savoir ? D’une préparation particulière pour cette formidable aventure qui vous faisait rêver depuis plusieurs années ?

Exactement ! Je rajouterais même que c’est le fait d’avoir visionné « Koh Lanta » depuis tout petit. Ca fait déjà une grosse préparation mentale puisque, chaque année, j’appréciais un candidat ou une candidate qui se démarquait toujours des autres. Et puis j’avais envie de faire pareil. J’ai aussi eu, bien sûr, une grande préparation physique. Forcément, sur, par exemple, l’épreuve du paresseux, où je suis avec Claude et Teheiura, je me dis à ce moment-là que je ne peux pas lâcher avant eux puisque j’ai envie d’être comme eux. Donc c’est quelque part eux aussi qui me font gagner involontairement.

Un sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure si l’opportunité se présentait à nouveau ?

Déjà prêt, non. Je vais d’abord reprendre les études. Je ne sais pas de quoi sera fait demain mais, une fois les études reprises, je verrai les opportunités qui s’ouvrent à moi.

Avez-vous gardé contact avec certains de vos camarades d’aventure ?

Oui, mais vraiment très très peu. De temps en temps, ça arrive que l’on s’appelle pour prendre des nouvelles. Je pense que c’est important. Mais vraiment pas tous.

A ce stade-là du jeu, qui sont vos favoris pour la suite ?

C’était un peu ma crainte à ce moment-là, j’espérais que Claude et Teheiura aillent le plus loin possible et qu’ils ne se fassent pas, justement, embobiner dans cette stratégie d’éliminer les plus forts. C’est vrai que je termine en disant espérer que ce sera le ou la meilleur(e) qui accompagnera Claude et Teheiura sur les poteaux. Parce que c’était ma vision du jeu, tout simplement. Je ne voulais pas qu’une personne qui était venue s’en trop savoir pourquoi dans l’aventure finisse par dépasser Claude et Teheiura, c’est surtout cela que je redoutais.

Merci, Sam, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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AllôbeIN sur beIN Sports : Mary Patrux évoque la nouvelle émission de la chaîne, en cette période de confinement !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : Panoramic

 

Bonjour Mary,

C’est un réel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

On peut vous retrouver, en cette période de confinement, chaque mercredi et vendredi, à 19h, à l’animation de « AllôbeIN ». Très simplement, comment décrire ce nouveau programme ?

C’est un programme de retrouvailles, déjà. Avec, à mes côtés, les experts omnisports de la chaîne, pour pouvoir discuter de ce qui manque à tous, le sport, aussi pour parler un peu des enjeux du moment, de l’actualité, mais aussi pour débattre. Au début, on était partis sur quelque chose de très basé sur l’actualité mais on s’est rendu compte que cette dernière commence un peu à s’étioler. Donc on part sur des émissions très spécifiques, avec une spéciale handball la semaine dernière ou encore une spéciale Jordan cette semaine, suite à la sortie du documentaire le concernant. Ainsi qu’une spéciale natation prochainement, un autre sport diffusé sur nos chaînes, pour voir un peu comment les nageurs vivent leur confinement. On essaie un peu de penser différemment, tout en informant et en proposant un programme complet à nos abonnés.

Les quatre participants interviennent tous de chez eux. Quelles adaptations cette organisation implique-t-elle pour vous, en tant qu’animatrice et, on a envie de dire, que meneuse de jeu ?

La vraie difficulté est liée au fait que tous les intervenants doivent prendre la parole les uns après les autres. C’est plus difficile de donner du rythme à ce genre de programme car on n’a pas du tout l’habitude de travailler comme cela. A la télé, on a, en plus, le support de l’image, ce qui est plus difficile ici, puisque l’on est tous à la maison et que les moyens de production ne sont pas les mêmes non plus. Donc ce sont des choses auxquelles on doit s’habituer et, du coup, on fait plus attention au contenu, en essayant de proposer des émissions où la discussion apportera l’essentiel.

Selon vous, qu’est-ce qui plait aux téléspectateurs et internautes qui vous suivent ? Quels premiers retours avez-vous déjà eu en ce sens ?

Ils sont surtout contents de retrouver les animateurs et chroniqueurs de la chaîne. Ça fait du bien de voir des gens, tout simplement parce que tous dans nos confinements, on ne voit pas grand monde, si ce n’est notre famille. Ce que je veux, c’est que ce soit un peu un moment de convivialité où on discute entre nous, comme ce que l’on fait le soir via Skype avec nos familles ou nos amis. Quelque chose un peu à l’image de beIN, la famille beIN se retrouve et papote…

 

 

Ce programme un peu singulier, au sens où il est adapté à la configuration actuelle du pays, vous a-t-il déjà donné des envies et des idées pour l’après ?

J’ai surtout envie de retrouver ce que je faisais avant. J’ai clairement envie de retrouver « NBA Extra » et les évènements sportifs tels qu’ils étaient. Mais je crois qu’il va falloir que l’on se fasse à l’idée que les choses seront peut-être différentes. Pour l’instant, je vois ça vraiment comme un programme de remplacement, de confinement mais pas comme un programme de dé-confinement. Le programme de dé-confinement sera le retour au beIN d’avant, au beIN que l’on aime.

Plus généralement, comment vivez-vous, à titre personnel, ce moment singulier, avec le confinement imposé par l’Etat ?

Je prends mon mal en patience, globalement. Je ne râle pas, j’ai beaucoup de travail, j’ai des enfants donc je n’ai pas trop le temps de penser à tout cela. On est très occupés à la maison et on attend, on reste très prudents, on se dit qu’il faut passer par là pour s’en sortir, que c’est la solidarité qui nous permettra de sortir de cette situation. Donc on reste solidaire à notre niveau, on espère vite voir nos familles surtout, parce que c’est ce qui nous manque le plus aujourd’hui.

Est-ce l’occasion, pour vous, de faire des choses que vous n’aviez pas ou peu le temps de faire jusqu’alors ?

J’étais maniaque, je le suis encore plus. Je peux vous dire que, chez moi, c’est très propreJ. Là, on se lance dans le tri. Je passais déjà beaucoup de temps avec mes enfants, j’en passe encore beaucoup. Je pense que l’on vit plus lentement. Et je fais beaucoup plus la cuisine. Je me suis lancée dans des choses que je n’osais pas faire avant et je dois dire que je suis assez fière de moi.

 

Crédit photo : Panoramic

 

Pour la suite, quelles principales conséquences imaginez-vous pour les manifestations sportives en général ?

Je crois qu’il faudra peut-être que l’on fasse avec des évènements à huis-clos. C’est là où, nous, diffuseur, aurons un rôle très important. Il va falloir nous aussi, peut-être, penser à présenter le sport autrement parce qu’il sera différent. Je ne sais pas dans quel état économique les structures et les clubs vont pouvoir reprendre. Je m’attends à ce que ce soit très compliqué pour certains clubs. Je pense justement aux autres sports que le foot et je crois qu’il va y avoir beaucoup de huis-clos, pendant longtemps.

Il fallait arrêter les saisons en cours, je suis assez surprise, en fait, que certains sports pensent encore reprendre. Il faudrait s’arrêter là et reprendre proprement en septembre, avec des conditions sanitaires sûres pour les sportifs. Vouloir, par exemple, reprendre la Ligue 1 dans un mois et demi est, je trouve, assez ambitieux, dans le sens où, s’il faut des moyens de production, il y aura énormément de personnes autours du terrain. Cela mobiliserait beaucoup de gens, sans oublier que les rassemblements sont encore interdits pendant de longues semaines. J’ai du mal à croire que tout cela sera possible.

En conclusion, allez-vous prochainement offrir une revanche à Julien Brun dans le quizz de Darren Tulett « Home or Away » ?

Oui, très prochainement, j’offrirai une revanche à Julien Brun, qui est tellement mauvais perdant, ce qui est insupportableJ.

Merci, Mary, pour toutes vos réponses !

 

Voici le lien vers l’une des dernières émissions de Mary Patrux avec Olivier Girault, Président de la LNH, ainsi que Thomas Villechaize et François-Xavier Houlet : 

https://twitter.com/beinsports_FR/status/1250468863898255363

Publié dans Télévision

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Juliette Tresanini nous présente ses dernières vidéos récemment mises en ligne pendant le confinement !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo: Emilie Zangarelli mua: Jennifer Persévérante

 

Bonjour Juliette,

C’est toujours une joie d’effectuer une nouvelle interview avec vous !

 

Comment vivez-vous, à titre personnel, ce moment singulier, avec le confinement imposé par l’Etat ?

J’ai très mal vécu la première semaine parce que je me sentais un peu inutile par rapport à la situation. Je me disais que mon métier était en fait un peu futile. Je n’arrivais pas à trouver mes marques. … Et puis, je me suis dit que j’allais commencer à faire des vidéos pour ma chaîne dont les bénéfices seraient reversés à @MerciSoignants ou pour fournir les Ehpad en tablettes et ordinateurs pour garder le lien avec nos aînés, ou d'autres assos (matériel médical)  ... et là, tout avait à nouveau du sens... dans ce contexte-là. Même si je n’étais pas en première ligne, comme les médecins, les infirmiers, les livreurs, les commerçants, les agriculteurs, et tant d'autres comme tous les gens qui travaillent et qui sont nos nouveaux héros et héroïnes, j’ai compris que je pouvais les aider en seconde ligne. En faisant ce que je savais faire, écrire, jouer, réaliser et monter des projets.

Le fait de les poster sur YouTube et de reverser la monétisation est devenu, tout d’un coup, un moteur de création.

 

Cette période est-elle l’occasion, pour vous, de faire des choses que vous n’aviez pas ou peu le temps de faire jusqu’alors ?

C’est vrai que, la première semaine, avant de faire toutes ces vidéos-là, j’ai beaucoup lu, j’ai pris du temps pour moi, j’ai pris du temps pour réfléchir, pour « faire un point ».  Mais, tout d’un coup, il y a eu cette urgence d’aider, puis de maintenir le contact aussi avec les gens et les fans de la série, qui étaient dans une détresse de ne plus voir les épisodes. Je me suis vite mise finalement à laisser de côté mes projets perso, afin de trouver des émissions, des concepts, pour essayer de faire passer le confinement de la meilleure manière aux gens qui me suivent. Cela m’a pris beaucoup de temps, de préparer un live par jour avec des thèmes - tous les soirs à 18h 30, j’ai fait un live sur mon Instagram, plus de faire une ou deux vidéos par semaine sur ma chaîne…finalement, tout mon temps est passé là-dedans, à essayer de divertir, de maintenir le lien, de créer de nouveaux contenus et de s’adapter à la situation, qui est unique et j'espère le restera. Donc elle était aussi « intéressante » à dépeindre de manière artistique.

 

Vous avez mis en ligne, il y a quelques jours, une nouvelle vidéo, « Confinés et stylés », dont les bénéfices, comme pour certaines de  vos autres vidéos en période de confinement, seront reversés à @MerciSoignants ou d'autres assos. Quel en est le contenu ?

Là, en l’occurrence, c'est un projet fait avec Syrano ! C'est lui qui a composé la musique, et co-écrit les paroles. Avec comme inspiration, je l’avoue: Philippe Katerine.

 

Crédit photo: Emilie Zangarelli mua: Jennifer Persévérante

 

 

Cette vidéo est riche, variée, drôle et originale. Quelles ont été vos sources d’inspiration pour sa création ?

Déjà, je voulais faire participer le plus d’amis possible… Comme ça s’appelle « Confinés et stylés », je voulais avoir le plus de looks absurdes possibles, donc j’ai fait appel à mes amis de Youtube et à ceux de « Demain Nous Appartient », ainsi qu'à une personne du groupe Tryo (ami de Syrano). Je n’ai pas élargi plus, parce que je me disais que le montage allait être compliqué, pour placer les 25 personnes. Je voulais une vidéo collective, une vidéo qui diffuse de la bonne humeur. Tout le monde s’est filmé à l’iPhone mais je suis quand même très fière du résultat, et du message très positif. C’est home made mais c’est bien fait ! C’est beaucoup de travail en fait...  de compo, de paroles, de récupérer toutes les vidéos et de montage. Encore une fois : Merci Syrano

 

Plus généralement, profitez-vous de la situation actuelle pour développer d’autres projets ?

C’est vrai que là, pendant trois semaines, comme j’ai écrit cinq vidéos en ligne pour des assos, j’ai un peu mis de côté le reste. Je vais m’y remettre et finir un très très très joli projet que j’ai à proposer pour le CNC sur ma chaîne Youtube. J'aimerais proposer un court-métrage produit avec beaucoup d'acteurs autour du thème de la folie. Et puis, je participe à la création de vidéos du collectif des « nanas d'paname », j'écris donc sur des thèmes engagés qui dénoncent les violences obstétricales, qui parlent des injonctions faites aux femmes d’avoir forcément des enfants, de ne pas vieillir…

Sans oublier énormément de travail d’écriture avec ma camarade Maud Bettina Marie pour la chaîne « Parlons peu, mais parlons » sur Youtube  donc je n’arrête pas en fait.

Et Je n’oublie pas la mise en ligne de la troisième vidéo et de la 4 eme vidéo  avec mes camarades de DNA, « Demain c’est confinement». On s'est beaucoup amusé en les tournant, hâte de vous les montrer et après le verre d'eau et la baffe, que va encore nous faire Solène Hebert ?  Je  crois que la France a envie de savoir (lol) … En tout cas, merci à elle de m'avoir donné l'impulse de faire cette mini-série et à Mayel Elhajaoui et Marie Catrix de nous suivre dans nos délires.

 

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite ? De retrouver rapidement les plateaux ?

Oui, j’aimerais beaucoup. Mes camarades de jeu me manquent, même si je les ai souvent au téléphone. Après, ce qui sera frustrant, c'est de ne pas pouvoir les prendre dans les bras tout de suite et se contenter d'un coucou de loin !

Et puis, j'ai été prise sur deux projets, une série pour M6 et un unitaire sur TF1, j’aimerais aussi pouvoir honorer ces tournages-là cet été.

 

Et puis reprendre ma vie d'avant, serrer ma famille dans mes bras, mes parents, ma mamie qui est seule dans son Ehpad à Cusset...  parce que là, ça commence à faire long, surtout pour les personnes isolées.

 

Merci Juliette et à très vite pour de nouveaux projets !

 

Les vidéos évoquées sont visibles sur les liens suivants :

https://www.youtube.com/watch?v=r_kEpcyLCEo

https://www.youtube.com/watch?v=_TwXr80VVY8

Publié dans Télévision

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Gaëlle Millon évoque cette période de confinement et nous parle de ses différents projets !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit Richard De Hullessen

 

Bonjour Gaëlle,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Comment vivez-vous, à titre personnel, ce moment singulier, avec le confinement imposé par l’Etat ?

Je le subis véritablement. Je ne le vis pas mal dans le sens où je suis en famille, chez moi, et surtout on n’est pas malades. Donc, dans l’absolu, ça va. Je respecte les règles, je m’occupe de mes enfants. J’attends que ça aille mieux et j’espère que ce sera bientôt le cas. Ce moment génère forcément un peu de stress, notamment au niveau de mon activité professionnelle. Parce que, là, je suis totalement à l’arrêt depuis le 10 mars à peu près. Ce n’est pas évident à gérer.

Est-ce l’occasion, pour vous, de faire des choses que vous n’aviez pas ou peu le temps de faire jusqu’alors ?

Je dis à mes enfants que je pense qu’ils ne m’ont jamais autant vue que depuis un mois ! Parce qu’être 24h/24 en famille depuis quatre semaines - et au moins huit à la fin du confinement - ne nous est jamais arrivé, sauf quand ils étaient bébés. Donc, oui, on fait forcément plus de choses en famille, avec eux. On prend du temps que l’on n’a pas en semaine normalement. Rien de bien original, on cuisine, on fait du sport, on joue, on lit. Je réfléchis aussi bien sûr à la suite, en gardant le contact avec les gens avec lesquels je travaille, pour essayer de redémarrer assez vite.

Indépendamment de la situation sanitaire du moment, on peut vous retrouver notamment sur Eurosport lors de la coupe de France de football. Pensez-vous que la finale Psg v Saint Etienne se déroulera de façon traditionnelle ?

Sincèrement, j’aimerais bien mais je ne suis pas dans le secret des dieux pour savoir ce qui se trame sur ce plan-là. Ce que l’on sait aujourd’hui, c’est qu’il n’est pas question pour le moment de remplir un Stade de France et encore moins de faire jouer des footballeurs samedi prochain. Clairement, il y a des priorités. C’est vrai que l’on a hâte de voir des stades où l’on joue au foot mais surtout des stades pleins, pour partager ces moments. Pour l’instant, je crois que l’on en est assez loin quand même. Je suis une grande fan de sport, une grande fan du spectacle sportif et des émotions qu’il procure. Pour moi, une finale à huis clos n’a pas d’intérêt, pour personne en fait. Il faut du public, il faut de l’émotion. Quand on se souvient de celle de l’an dernier avec ce Stade Rennais qui a été poussé jusqu’au bout, je n’imagine pas un scénario dans un stade totalement vide cette année. Selon moi, il faut attendre de pouvoir remettre les gens dans les stades avant de reprendre les compétitions. Mais je comprends aussi les enjeux de chacun…

Plus généralement, on imagine votre impatience de retrouver l’antenne bien sûr pour ce match-ci mais aussi dès la saison prochaine pour cette belle compétition ?

J’espère, évidemment. J’ai un statut un peu particulier avec Eurosport, je suis pigiste, j’interviens uniquement sur la Coupe de France depuis quatre ans. Je n’avais pas encore l’assurance de couvrir la finale, même si je l’espérais fortement. Il est un peu tôt pour parler de la saison suivante, même si, évidemment, j’adorerais rempiler avec les équipes. C’est vraiment un moment que j’aime beaucoup depuis que j’ai quitté « L’Equipe 21 » en 2016. C’est une vraie belle compétition et j’apprécie vraiment l’équipe de journalistes avec laquelle je travaille, j’ai l’impression de retrouver une famille quelques jours par an. Donc, oui, il y a de l’impatience mais, pour le moment, c’est trop tôt pour en parler.

 

 

Quel regard portez-vous sur la fin à donner au championnat de France ? Faut-il aller au bout et décaler le calendrier de la saison prochaine ?

C’est vraiment compliqué de se positionner quand on est un acteur-spectateur, même si je connais ce milieu. Je ne suis pas au cœur des décisions. Je pense que, aujourd’hui, ce qui va décider, c’est, au final, le paiement ou non des droits-télé. Ils sont le nerf de la guerre aujourd’hui, notamment pour le foot. C’est sûr que s’arrêter là, figer la saison, peut générer pas mal de frustrations. Faire une saison blanche fera aussi des déçus. Franchement, je ne voudrais pas être celle qui devra prendre la décision dans les jours qui viennent !

En parallèle, vos autres activités, notamment l’animation d’évènements, sont, elles-aussi, en stand-by actuellement. En profitez-vous peut-être pour compléter et enrichir vos connaissances et relations dans ce domaine ?

Aujourd’hui, l’animation d’événements est mon activité principale. Je suis journaliste de métier et je le resterai. Mais je suis surtout aujourd’hui chef d’entreprise, dans l’événementiel et la communication. J’ai pris un virage forcé après le plan social qui nous a touchés à L’Equipe en 2016. J’ai décidé de prendre le plan de départ volontaire et je n’ai jamais regretté cette décision. Mais c’est vrai qu’avec cette crise que l’on traverse, je suis impactée de plein fouet. Il n’y a plus d’événements, ni dans le sport ni ailleurs. C’est assez compliqué à vivre. J’ai deux solutions : soit j’attends, et ça peut durer longtemps soit j’essaie d’être un peu proactive et de faire marcher mon cerveau ! J’essaie de garder le lien avec mon réseau, mais ce n’est pas évident, parce que je suis à la maison, que mes enfants sont demandeurs et que l’on n’est pas dans un contexte de travail habituel. Je suis en relation avec mes clients, j’essaie de leur proposer des choses, on essaie de réfléchir aux formats qu’on pourrait proposer à la rentrée. Après, sincèrement, c’est très compliqué aujourd’hui parce que les gens n’ont pas la tête à cela, en fait. Et que, hormis quelques webinaires sur la situation actuelle auxquels je participe, que je regarde ou peut-être que j’animerais dans les semaines qui vont venir, il y a très peu de choses qui se mettent en place. C’est beaucoup trop tôt. Parce que l’on ne sait pas quand ça va redémarrer, que l’on ne sait pas comment, ni dans quel contexte on aura le droit de rassembler du public, ni à quelle échéance. Et surtout on ne sait pas si les gens viendront dans des endroits où il y aura beaucoup de monde. Il y a tellement d’inconnues que c’est hyper compliqué, pour le moment, de se projeter.

 

Crédit Viuz

 

Quels sont, ou seront, en parallèle, vos autres projets à venir ?

Je suis encore en phase de développement dans ma nouvelle vie, même si cela fera quatre ans au mois d’aout que j’ai quitté L’Equipe. Le temps de monter ma structure et de commencer à vraiment bien m’implanter, je vais dire que je tourne à plein régime depuis trois ans maintenant. J’étais sur une belle dynamique… Il va falloir la retrouver.  Pour le moment, je veux consolider les bases et étendre mon réseau, en allant voir un peu au-delà du sport ce que je pourrais apporter en termes d’animation et de construction d’événements. Je veux aider les différentes structures, que ce soient les clubs, les associations, les collectivités locales, les marques avec lesquels je travaille aujourd’hui, afin de les conseiller dans la construction de leurs événements, de A à Z. Je travaille un peu là-dessus. A terme, j’aimerais aussi me rapprocher de structures complémentaires à la mienne, qui peuvent faire de la photo, de la vidéo afin de proposer un package beaucoup plus complet au niveau des événements. C’est dans un coin de ma tête mais non formalisé pour le moment. J’essaie surtout d’élargir mon « portefeuille » de clients, plutôt que d’aller trop vite en besogne. La situation actuelle montre qu’il vaut mieux être un peu prudent en ce moment. De toute façon, il va falloir reconstruire à partir du mois de septembre et y aller petit à petit.

 

Crédit Alea/JM Liot

 

En conclusion, pensez-vous, ou peut-être même espérez-vous, que la situation que nous connaissons actuellement aura des impacts sur la suite, notamment sur la façon de voir et de considérer le sport ?

Oui, j’espère que cette crise peut donner un élan au sport et à sa pratique.  Je suis fière de faire partie d’un collectif très récent, « Les colibris du sport ». Ce collectif a publié une tribune dans « Le Parisien », le lundi de Pâques, sur la façon d‘imaginer le sport d’après. En se disant que le sport pouvait être l’un des vecteurs de reconstruction de la société. Avec les Colibris, on veut simplement relayer les belles actions, mettre en lumière ce qui se fait déjà en matière de sport : des actions qui sont faites par des Fédérations, des clubs, par des associations, et de façon aussi un peu anonyme. Le but, c’est de recenser & de donner des idées, à d’autres. Je crois beaucoup en la puissance du sport dans plein de domaines, notamment à l’école. Aujourd’hui, les enfants font au minimum trente minutes d’activité physique par jour. Je ne sais pas si c’est suffisant ou si c’est la bonne manière de le faire. En tous cas, avec les Colibris on se dit que petites actions par petites actions, on peut faire bouger les lignes. Et donner au sport la place qu’il mérite.

Merci, Gaëlle, pour cet échange très agréable !

Publié dans Télévision

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Sandy Heribert nous donne de ses nouvelles et évoque son activité en cette période de confinement !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Sandy,

Merci de nous accorder un peu de votre temps en cette période de confinement.

Depuis le 6 avril dernier, à 19h, en live Instagram, vous proposez des « interviews confinement » avec des sportifs à la maison. Parmi vos premiers invités, Ladji Doucouré, Alain Bernard, Yoann Huget ou encore David Douillet. Très simplement, comment présenteriez-vous ce programme ?

Comme tout le monde, ça faisait trois semaines que je broyais un peu du noir chez moi et que je me sentais un peu seule, en cette période difficile du confinement. Je me suis dit que je pourrais mettre à profit un peu mon carnet d’adresses, de tous les sportifs que j’ai rencontrés et avec qui je suis devenue amie, pour certains, ces dernières années. A destination des gens confinés chez eux et qui n’avaient plus de sport à la télé. Comme ces sportifs nous manquent, je me suis dit que ce serait pas mal de savoir comment eux vivaient le confinement et s’ils avaient des conseils à donner, pour garder la forme et pour une bonne nutrition.

Voilà, j’ai mis cela en place assez simplement, j’ai demandé à Ladji si ça l’intéresserait, j’ai demandé à Yoann, à Alain,…  il fallait quand même que j’ai une dizaine de sportifs prêts à tenter l’aventure avec moi. Cela s’est fait assez rapidement et assez naturellement, je pense que ça plait, j’ai de plus en plus de gens qui suivent les lives à 19h. J’en suis ravie, d’autant plus que ça me permet de travailler, de garder du lien social avec mes amis sportifs et ça permet surtout aux gens de voir comment les autres vivent cette période un peu spéciale.

Quels premiers retours avez-vous déjà pu avoir sur ces interviews ? Plus généralement, qu’est-ce qui plait aux internautes vous regardant à 19h ?

Les messages privés que l’on peut m’envoyer à l’issue du live disent que ça fait du bien de voir les sportifs qui nous manquent, de voir comment ils vivent, de savoir que l’on est tous dans le même bateau. Les gens n’ont pas l’impression d’être tous seuls. On voit aussi le côté un peu intime, Ladji nous a montré sa fille, Alain nous a parlé de son mariage avec sa femme, ça permet d’emmener l’interview un peu différemment que ce qui peut être proposé sur les gros médias. Le retour est très positif et les gens me disent de continuer.

Ces interviews à la maison impliquent-elles des adaptations particulières, sur le ton, sur la forme voire même sur la façon de les préparer ?

Oui, bien sûr. Je dirais que ces sportifs amis sont un peu plus détendus que lorsque je les contacte à travers l’Equipe, Eurosport ou France 2. Ils savent que le ton va être un peu plus amical. C’est aussi la promesse de mon programme. Les sportifs invités, en plein confinement, sont prêts à se livrer et à donner certains conseils. Ça n’a rien à voir avec le reste de l’année où l’on est plus sur leurs performances sportives ou sur les projets qu’ils ont. Là, on rentre vraiment dans leurs intimés.

Quels seront vos prochains invités ?

Cette semaine, après Théo Curin, nageur paralympique qui avait de grandes chances de médailles aux JO de Tokyo, après Justine Dupont, championne du monde de surf, on aura Rio Mavuba samedi. Semaine prochaine, je recevrai Luc Alphand lundi, un ami avec lequel je m’étais retrouvée sur le Dakar. Je suis aussi en train d’essayer de caler des interviews avec Henri Lecomte, Teddy Riner et Didier Drogba.

Pour aller plus loin, pensez-vous que ce programme puisse trouver sa place, sous une autre forme, une fois le confinement derrière nous ?

Non, je ne pense pas. Je pense que c’est vraiment sur le moment. Ça n’aura pas lieu d’être après. Ces sportifs ont des pages spéciales dans les journaux, participent à des reportages aussi pour « Stade 2 » par exemple, en ouvrant leurs portes. En ce moment, c’est pour avoir un programme un peu parallèle, pendant le confinement. Ça n’ira pas au-delà je pense.

Après, pourquoi pas, ça pourrait donner des envies d’autres choses je dirais, avec ces personnes-là en particulier, notamment sous une forme de documentaires. Je suis d’ailleurs en train d’y réfléchir mais les interviews de confinement resteront uniquement sur la période actuelle. Une fois que ce sera levé, chacun reprendra ses activités et tant mieuxJ.

 

 

On peut aussi vous retrouver sur Automoto La chaine, dans l’émission « V6 ». Vous la passionnée de sport et d’automobile, on imagine le plaisir que doit être l’animation de ce programme ?

C’est beaucoup de plaisir. J’étais ravie de continuer sur cette chaine, j’avais commencé l’année dernière avec une émission en direct tous les jeudis, un talkshow sociétal autours de la voiture en général, avec mon ami David Douillet. L’aventure s’est arrêtée, pour différentes raisons mais la chaine voulait me garder. En même temps, Margot Laffite avait envie d’autre chose, notamment de se concentrer sur la F1 sur Canal +. Assez naturellement, la chaine m’a demandé de reprendre l’animation de son émission, et j’en suis ravie. Ça me permet de continuer à bouger, je pars un peu partout en Europe et même dans le Monde pour couvrir des évènements automobiles, l’une de mes grandes passions.

On a réussi à mettre l’émission de mars en boite quatre jours avant le début du confinement. On est en train de travailler sur une version confinée pour avril, nous avons interviewé un grand pilote français de F1, chez lui. On rebondit comme on peut, on a notamment des images d’archives et quelques autres images tournées ces derniers mois.

Plus généralement, selon, bien entendu, l’évolution du contexte sanitaire, quels sont vos projets à venir ?

On avait re-signé pour une saison de « V6 » en septembre dernier. J’aurai aussi le « Ballon d’Or » sur la chaine L’Equipe, si les championnats et compétitions européennes de football reprennent, ce qui permettra d’avoir un élu en décembre, que je présenterai avec Didier Drogba. Avec France 2, on a aussi des projets en cours.

 

 

Comment vivez-vous, à titre personnel, ce moment singulier, avec le confinement imposé par l’Etat ?

Je le vis de mieux en mieux. Je ne vous cache pas que les dix premiers jours ont été un peu compliqués. Trois à quatre jours avant le début, mon compagnon, qui a une maison de famille en Bretagne, m’a proposé de partir là-bas et je pense qu’il a bien fait. Donc je suis en Bretagne, dans une maison un peu loin de tout mais, au moins, j’ai accès à l’extérieur et je peux voir la mer de temps en temps.

Je le disais, les dix premiers jours ont été compliqués, j’ai dû me résoudre au fait que tous mes évènements sportifs et tournages étaient annulés, que tout était à l’arrêt. Comme on ne sait pas pour combien de temps, c’est une période très floue, l’avenir est incertain. Donc ça a été très compliqué d’aborder les choses les dix premiers jours puis, au fur et à mesure, l’être humain s’habitue à tout. J’ai commencé à prendre mon petit rythme, avec du sport le matin et du travail l’après-midi. J’essaie de manger sainement, je me mets à la cuisine, moi qui n’aime pas cela. Je pense que l’on revoit un peu sa vie et ses priorités. On pense à l’avenir, on va voir la société autrement, je pense qu’il y aura très clairement un après Covid-19. Je prends mon mal en patience mais je me dis surtout que, tant que l’on a la santé, on ne peut pas vraiment se plaindre. Je respecte évidemment les mesures prises par le gouvernement, il faut leur faire confiance, ils sont là pour prendre les grandes décisions et nous devons réagir en tant que citoyen français. On fait attention aux autres, on reste chacun chez soi et, finalement, on s’habitue à tout, en ayant juste hâte que ça se termine.

Est-ce l’occasion, pour vous, de faire des choses que vous n’aviez pas ou peu le temps de faire jusqu’alors ?

J’ai le temps de faire du sport tous les jours, contre tous les deux ou trois jours d’habitude. Je me suis mise, je le disais, à la cuisine. J’apprends de nouvelles choses, je commence à dessiner un peu aussi. Je donne un peu plus de nouvelles régulières à mes proches. Je n’oublie pas non plus la méditation, en faire chaque matin - contre deux fois par semaine habituellement - m’aide à mieux vivre cette situation. Donc la méditation me sauve un peu.

Ce fut un plaisir, Sandy, d’échanger avec vous !

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Ahmad se remémore son parcours aux Fidji !

Publié le par Julian STOCKY

@PH LE ROUX/ALP/TF1

 

Bonjour Ahmad,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.

Vendredi dernier a été le théâtre de votre élimination par la tribu réunifiée, dans la saison de « Koh Lanta » actuellement diffusée sur TF1. Comment avez-vous vécu la diffusion des images ? Ont-elles ravivé en vous certains souvenirs ?

Chacun des épisodes, et pas forcément uniquement le dernier, ravive des souvenirs. Parce que l’on a beau avoir vécu l’aventure, on a beau tous savoir ce qui s’est passé, forcément, il y a des choses que l’on avait oubliées et il y a des choses que l’on découvre en regardant les images. Donc ça ravive des souvenirs et ça nous remet un peu dedans. Cet épisode pas plus pas moins que les autres. Je n’étais pas spécialement surpris, les souvenirs sont réapparus, il y a certaines choses dont je me rappelais très bien, il y a d’autres choses que j’avais un peu oubliées et qui sont revenues assez rapidement une fois que les images ont été diffusées. Mais, non, je ne l’ai pas mal vécu, pas du tout. Il n’y a pas eu de découverte particulière ou de ressenti particulier.  

Plusieurs mois après, quel regard portez-vous sur votre départ ? L’avez-vous digéré ?

Bien sûr ! Le soir même, je l’avais digéré. Je m’étais conditionné en sachant que je pouvais être éliminé à n’importe quel instant et de n’importe quelle manière. Une fois que ça arrive, je me dis que, voilà, ça devait arriver, de toute façon. Donc je l’ai très rapidement digéré, instantanément même. Je n’ai aucun soucis avec cela, c’est un jeu, je connaissais les règles avant de partir et ça serait hypocrite de ma part d’être mauvais joueur, mauvais perdant ou d’en vouloir à des gens qui m’ont éliminé, conformément aux règles du jeu.  

Sur place, dans quel état d’esprit étiez-vous au moment de rejoindre le conseil ? Sentiez-vous déjà le vent tourner ?

A tous les conseils, du premier jusqu’au dernier, j’étais toujours sur mes gardes. Même quand j’avais le contrôle, même quand j’étais en position en force, je restais sur mes gardes. Je connais trop bien ce jeu pour prendre la confiance. Même si je contrôlais tout jusqu’aux ambassadeurs, je suis toujours resté sur mes gardes et je faisais très attention à ne jamais prendre la confiance parce que c’est ce qui a couté la place de certaines personnes par le passé. Donc je faisais toujours attention. Sur ce conseil, un peu plus encore que sur les autres, oui effectivement. Je n’étais pas rassuré, j’étais sur mes gardes, il y avait une probabilité que je parte mais je ne pensais pas partir, non.

Selon vous, quelles sont les principales raisons de votre élimination ?

Mon niveau d’exposition dans l’aventure. Je m’explique, j’ai rapidement été désigné comme le stratège, le cerveau, celui qui tirait les ficelles chez les rouges. Cette image-là s’est amplifiée au fur et à mesure des jours. Au début, il y a eu ma noyade dans l’eau qui m’a exposé, ensuite il y a eu le fait que je ne parte pas, puis le fait qu’on élimine Teheiura mais que je sois désigné comme celui qui l’avait éliminé. Ensuite, il y a eu son retour dans l’équipe adverse, où forcément il a remis la cible sur moi. S’en est suivie l’élimination de Delphine, qui a multiplié par dix ce niveau d’exposition. Donc, en fait, c’étaient mon niveau d’exposition et l’image que j’avais, à savoir le stratège assumé qui tire les ficelles chez les rouges. C’est ce qui m’a couté ma place en réalité. Réellement, les jaunes craignaient que je puisse retourner toute la tribu au bout d’un certain temps et, forcément, ils craignaient aussi de ne pas pouvoir se fier à moi. Et ils avaient raison au final parce que, là, je me faisais tout petit, j’attendais mon heure, mais le jour où j’allais être en position de force, clairement, j’allais essayer de retourner les choses en ma faveur, en trouvant des alliés, en trouvant des failles et en les exploitant. Je suis convaincu que avec, allez, un jour de plus, je serais arrivé à mes fins. Donc, voilà, c’est ce qui m’a couté ma place, je le sais.

Après, eux ont dit que c’était à cause de mes stratégies mais ont aussi prétexté des choses qui étaient un peu plus visibles. Notamment le fait que j’ai changé mon vote à la dernière minute lors de l’élimination de Pholien. Ce changement de vote n’avait absolument aucune conséquence, je ne m’étais pas du tout engagé, ni même je n’avais promis aux jaunes de mettre tel ou tel nom, vu que je n’étais pas dans leur conversation, ni dans leurs tractations. Je ne savais pas réellement ce qu’ils allaient faire. Donc j’ai changé un vote inutile, Charlotte, en vote utile, Eric, pour me protéger en cas de collier de Pholien. Et ils ont prétexté cela, ont sauté sur l’occasion pour dire que j’étais trop dangereux. Ils voyaient des dangers là où il n’y en avait pas. Je souffrais de cette image-là qu’il avait de moi.

Comprenez-vous que le pacte passé lors des ambassadeurs n’ait finalement pas été respecté par vos camarades ?

Je ne l’ai pas compris parce que ça n’avait aucun sens pour moi. J’ai eu beau expliquer une fois, deux fois, dix fois, à Moussa et Claude que ce changement de vote n’était pas du tout pour les contrarier. Que, moi, depuis les ambassadeurs, mon but était de me faire petit et de suivre les règles. On le voit dans les épisodes, je ne joue pas un double jeu. Je l’ai dit, mon but est de suivre Claude et Moussa, les leaders, de les écouter, de me faire petit, de ne pas créer la polémique. Donc je ne vois absolument pas l’intérêt, pour moi, à ce moment-là, de m’attirer le moindre problème. Je comprends qu’ils voulaient me sortir car ils avaient « peur » de moi et des stratagèmes que je pouvais mettre en place. Mais ce que je n’ai pas compris, c’est le prétexte qu’ils ont utilisé pour annuler ce pacte-là. Après, je l’accepte, c’est le jeu, c’est comme ça, dans « Koh Lanta », beaucoup de gens utilisent des prétextes pour éliminer les uns ou les autres. Dès fois, c’est parce que la personne est simplement trop forte ou qu’on ne l’aime pas. Sur « Koh Lanta », très souvent, on utilise des prétextes pour sortir les gens, on ne donne pas la vraie raison.

 

@PH LE ROUX/ALP/TF1

 

D’ailleurs, comment aviez-vous vécu ce moment si particulier des ambassadeurs ?

C’est vrai que c’était un deux contre deux sur le papier mais, en arrivant, on a vite vu que c’était un trois contre un. Avec, dans les trois, deux héros. Clairement, je ne partais pas en position de force, je n’avais pas d’argument. J’avais deux personnes de ma tribu qui, officiellement, avaient dit qu’elles allaient basculer de l’autre côté. Donc j’étais complètement désarmé, sans corde à mon arc. C’était compliqué. Je m’en doutais avant d’arriver, j’en ai eu la confirmation à mon arrivée. J’étais déjà convaincu avant même de commencer que je n’avais aucun intérêt à aller à la boule, que, de toute façon, je n’avais plus la majorité et qu’on allait se faire éliminer les uns après les autres. Donc tout ce qui m’intéressait à ce moment-là était d’avoir le meilleur arrangement possible avec les jaunes. Ce que Moussa m’a proposé spontanément, à savoir être le dernier des rouges et que j’ai accepté.

Après, j’ai quand même essayé de défendre les rouges, j’ai quand même joué le jeu, mais je n’avais pas d’espoir de réussir.

Sur le camp réunifié, une fois l’annonce faite du départ de Delphine, comment se sont passés les jours suivants ? Aviez-vous réussi à vous faire une place dans cette tribu blanche ?

Au moment de l’élimination de Delphine, c’est vrai qu’elle est partie en ayant des mots quand même assez durs. Et, forcément, qui sont restés dans la tête des jaunes. Même si ces derniers ont fait la part des choses et ont compris qu’il y avait beaucoup d’incohérence dans les propos de Delphine, forcément ça reste dans la tête et, forcément, ils allaient se méfier.

Ils m’ont accepté très rapidement, je me suis très bien entendu avec les jaunes mais je pense qu’ils avaient cette crainte-là, du fait des mots très durs et nombreux de Delphine. Ils avaient peut-être cette appréhension, cette petite crainte et c’est pour cela que, je pense, ils ont sur-interprété mon changement de vote. Ils avaient des aprioris sur lesquels ils sont restés. Par contre, j’insiste, ils m’ont bien intégré, je me suis très bien entendu avec eux aussi, je n’étais pas du tout isolé comme ont pu le dire certains, j’étais intégré dans la tribu, il n’y avait pas de problème particulier non plus. Juste au lendemain du changement de vote, j’étais un tout petit peu isolé, mais ça n’a pas duré longtemps et je ne l’ai pas mal vécu du tout.

A l’inverse, quel était votre « rôle » sur l’ile des rouges ?

Dans la tribu des rouges, j’ai vraiment rapidement pris le contrôle, dans le sens où j’avais de fortes affinités avec Charlotte, avec Pholien, avec Delphine et je faisais le lien entre tous. Oui, oui, j’étais au centre un peu de la tribu. Je discutais bien avec chacun d’entre eux, je les avais tous cernés. J’avais une relation avec chacun d’entre eux, sincère d’ailleurs, et, du coup, j’avais une très bonne place, ce qui m’a permis de contrôler la tribu du début jusqu’aux ambassadeurs. J’avais mon alliance avec les filles, j’avais mon alliance avec les hommes, on avançait avec ce groupe de cinq et j’étais au centre de ce dernier. J’avançais, je menais ma petite barque, j’étais tranquille.

Globalement, si c’était à refaire, changeriez-vous certaines choses sur votre parcours ?

Bien sûr parce que mes choix m’ont amené à ma sortie au septième épisode. Donc c’est qu’il y avait un problème quelque part. Je n’ai pas de regret. Au moment où j’ai pris mes décisions, je pensais faire les bons choix, je ne regrette pas. Avec les informations qui étaient les miennes à chacune de mes prises de position, je pense que c’étaient les bons choix. Maintenant, avec le recul, clairement ce n’étaient pas les bons choix parce que ça m’a amené à ma perte. Donc, oui, je changerais des choses et j’essayerais d’autres choses. Mais, même si j’avais changé certaines choses, peut-être que ça m’aurait amené à être éliminé au même moment, peut-être avant, peut-être après, on n’en sait rien. Bref, j’essayerais autre chose, oui, vu que ça ne m’a pas permis de gagner.

Plus généralement, quels principaux souvenirs resteront gravés en vous concernant cette belle aventure ?

J’ai plusieurs bons souvenirs. Le fait déjà d’arriver aux iles Fidji, à l’autre bout du monde, coupé de tout, avec de très très beaux paysages, est un très bon souvenir. Mine de rien, il y a quand même eu des moments de partage où je me suis confié et où on s’est confiés les uns aux autres, le soir, quand on n’arrivait pas à dormir. J’ai eu des souvenirs avec Teheiura et Claude où, un jour, alors que je les suivais un peu pour voir s’ils n’allaient pas choper un collier d’immunité, nous sommes montés super haut sur une colline, où il y avait une vue magnifique. Je me rappellerai toujours de ce moment, il n’a pas été diffusé mais ce fut un moment marquant pour moi. Où j’ai contemplé les paysages à ce moment-là, vraiment. Voilà, j’ai beaucoup aimé ces instants de partage et ces moments de contemplation qui resteront gravés en moi.

Gardez-vous des contacts réguliers avec certains de vos camarades d’aventure ?

Je suis en contact tous les jours avec un noyau dur, Claude, Moussa, Teheiura, Inès, Charlotte, Benoit. Ce sont des gens avec lesquels je parle à peu près tous les jours. Je m’entends très bien avec eux, je m’entends bien avec les autres aussi. La seule personne qui, pour l’instant, n’a pas voulu reprendre contact avec moi est Delphine. Et encore une fois, comme je l’ai dit à plusieurs reprises, je respecte son choix. J’ai fait le premier pas, j’ai fait ce que j’avais à faire, maintenant la balle est dans son camp.

Votre sac est-il déjà prêt pour une nouvelle édition, si la production venait à vous le proposer ?

Non, honnêtement, pour l’instant, il n’y a pas de sac prêt. Il n’y a pas vraiment de projection, c’est beaucoup trop tôt je pense pour se projeter, on est en pleine diffusion, l’aventure vient juste de se terminer. On verra mais, pour l’instant, il n’y a rien de concret.

En conclusion, au moment de quitter l’aventure, comment voyez-vous la suite du jeu ?

Clairement, la menace pour moi venait des héros. Teheiura, Claude, Moussa sont favoris et c’est une des raisons pour lesquelles je voulais les sortir. Ils sont quand même forts dans les épreuves, forts pour savoir mener leur barque, ils ont l’expérience et, pour moi, ils ont une place de favoris. J’ai voulu les éliminer, ça n’a pas abouti, on ne m’a pas vraiment suivi et, même quand on m’a suivi, on a regretté par la suite. Maintenant, on verra s’ils vont au bout et on verra si j’avais raison.

Ce fut un plaisir, Ahmad, d’échanger avec vous !

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Réunions : Sara Martins et Loup-Denis Elion évoquent cette nouvelle mini-série sur France 2

Publié le par Julian STOCKY

©Ronan Lechat/ FTV/ Kwaï
©Ronan Lechat/ FTV/ Kwaï

 

Bonjour Sara, bonjour Loup-Denis,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On pourra vous retrouver à partir du 15 avril prochain, sur France 2, pour une nouvelle mini-série de 6x52 minutes, « Réunions ». Comment présenteriez-vous ce nouveau programme ?

Sara : Ce nouveau programme, comme beaucoup de programmes aujourd’hui, a pour thème la famille. C’est un genre particulièrement aimé, je crois, par le public français. En cela, l’idée était de décliner un peu toutes les possibilités autours de la famille. Notamment celle de la famille que l’on se choisit. Deux frères qui se méconnaissaient jusqu’à présent vont se retrouver puisqu’ils vont hériter tous les deux d’un hôtel légué par leur défunt père. Ils vont donc s’associer et associer leur famille à cette aventure. Certains par plaisir, d’autres plus par obligation car, effectivement, l’une des deux familles vivait à Roubaix, dans de grandes difficultés financières et va déménager à la Réunion, pour reprendre cet hôtel, en impliquant tout le monde.

Ce qui me plaisait beaucoup, c’est que la famille de Laetitia Milot est une famille recomposée, avec des enfants d’une première union, où leur père les accompagne dans cette aventure. Parce qu’il aime faire partie de cette famille, en s’occupant des enfants. Il y a ainsi plein de combinaisons d’amour. Sans oublier la grand-mère qui va arriver, elle est plus une grand-mère par alliance mais le vécu et le ressenti sont aussi forts que les liens du sang. Donc tout cela me plait.

Loup-Denis : C’est une nouvelle comédie, une série de 6x52. C’est l’histoire de Jérémy et de sa femme Chloé qui vont apprendre que le premier cité hérite d’un hôtel à la Réunion. Il va aussi apprendre qu’il a un demi-frère et que son père, qu’il n’a jamais connu, est décédé. Ils vont décider de partir à la Réunion pour toucher cet héritage, mais ça ne va pas se passer comme prévu. L’hôtel qu’ils pensaient être le leur n’est pas du tout celui qui était prévu et est un petit peu pourri. En plus, Chloé n’a pas du tout prévenu son mari qu’elle avait absolument tout vendu, maison, voiture,… donc ils vont se retrouver bloqués sur l’île de la Réunion à gérer un hôtel miteux.

Quelles sont les principales caractéristiques de votre personnage ? Comment le décrire facilement ?

Sara : Je joue le rôle de Victoire. Ma famille est beaucoup plus classique, je suis mariée de longue date avec Antoine, nous avons deux enfants et c’est plutôt un mariage heureux, même si c’était un mariage contraire aux attentes de mon père. Je me suis mariée en dessous de ma condition, selon lui. On est plutôt une famille conventionnelle, si ce n’est que, oui, je gagne plus d’argent que mon époux. Mais c’est aussi ça la modernité.  

Loup-Denis : Jérémy, au début, est quelqu’un qui galère un peu dans la vie, il est au chômage, il vend des tracts en étant déguisé. Donc cet héritage arrive pour lui un peu comme une bénédiction. La découverte de son frère est aussi émouvante pour lui. Sauf que, une fois sur place, tout va mal se passer, il va être obligé de rester par rapport au mensonge de sa femme. Il va se retrouver à devoir gérer sa propre famille, l’ex de sa femme qui vit toujours eux, et la famille d’Antoine, son demi-frère. Ainsi que toutes sortes de personnages qui vont se rajouter au fur et à mesure des épisodes. Ce qui est très rigolo avec ce personnage, qui est parfois de mauvaise foi, qui est une tête de cochon, c’est qu’il va essayer tant bien que mal d’être le chef de la famille, en faisant souvent beaucoup d’erreurs mais toujours en se rattrapant. Donc c’est un mec normal qui fait des erreurs, qui a du mal à le reconnaître mais qui finit par se mettre dans le droit chemin.

 

©Ronan Lechat/ FTV/ Kwaï

 

Avez-vous eu des sources particulières d’inspiration pour son interprétation ?

Sara : Je me suis donnée, effectivement, des petits repères. Le personnage de Victoire est très drôle, elle est très « attachiante », c’est ce que l’on s’est dit. Dans l’histoire de la télé, il y a deux pestes comme cela, dont une emblématique, qu’est le personnage de Gabrielle Solis que jouait Eva Longoria dans « Desperate Housewives ». Cette femme qui a beaucoup d’argent, qui aime ses belles tenues, qui peut paraitre capricieuse. Il faut que le monde soit régi selon ses quatre volontés mais, dans le fond, elle est une femme très aimante, qui soutient son mari quoi qu’il arrive et qui, surtout, essaye de faire au mieux.

Loup-Denis : Je n’ai pas spécialement de sources d’inspiration mais ce qui m’a intéressé dans ce scénario, ce sont justement toutes les couleurs de ce personnage. Pour que la comédie soit crédible, il faut que tout ce qui est de l’ordre de la construction du personnage, toute son histoire, tous les moments d’émotion, soient réels. En effet, ce personnage va se retrouver au milieu de plein d’émotions, de nostalgie, en retrouvant cette famille et ce passé qu’il n’a pas connus. Ce sont tous ces plans émotionnels qu’il m’intéressait d’interpréter, que ce soient la comédie ou toute l’émotion du personnage.

Ce n’est jamais évident à définir mais, selon vous, qu’est-ce qui pourra plaire aux, on l’espère, nombreux téléspectateurs qui regarderont la série ?

Sara : C’est une comédie familiale et on le sait, ce genre plait. Les petites engueulades d’amour qui se passent en famille attirent. Aussi, le paysage et le décor de la Réunion, qui sont absolument sublimes. Ils sont un autre personnage et permettent de s’évader. En cette période de confinement, je trouve que le programme tombe à point. Juste aussi le plaisir de se divertir, c’est léger, c’est familial, ça porte bien son nom : comment être ensemble malgré les différences de points de vue, de conditions ? C’est une série bienveillante, qui fait du bien, qui donne envie aux gens de s’aimer, de construire des choses ensemble, de prendre des nouveaux départs.

Loup-Denis : Je pense notamment au décor magnifique de la Réunion, qui va apporter de l’air en cette période difficile de confinement pour tous. C’est une comédie sur la fraternité, sur la famille donc sur toutes ces valeurs-là, sur toutes les difficultés aussi de la famille, de comment gérer une famille recomposée. Donc je pense que beaucoup de gens vont se reconnaître dans toutes les situations de la série.

 

©Ronan Lechat/ FTV/ Kwaï

 

Un mot sur les conditions de tournage qui devaient être, on l’imagine, très agréables ?

Sara : Oui…J’ai cette chance de travailler régulièrement dans des endroits superbes, notamment dans les iles. Ça reste du travail, il faut le rappeler aux gens, on passe notre journée sur un plateau de tournage. Après, effectivement, nos fins de journée et nos week-ends se passent sur la plage. C’est merveilleux, je connaissais déjà l’ile de la Réunion, c’est, je crois, la quatrième séries que je fais là-bas. C’était une des raisons qui m’ont fait accepter ce projet. J’avais très envie d’y retourner, d’y retrouver des amis que j’ai là-bas grâce à tous les tournages que j’ai faits. Ça fait du bien de faire, par la fiction, découvrir ces régions françaises. Ces lieux paradisiaques sont surtout des tournages très familiaux car nos familles nous rejoignent. Comme je connaissais, je le disais, déjà beaucoup l’île, je me suis moins baladée que les autres années mais je sais que mes camarades l’ont fait. Ce ne sont pas tellement les plages qui sont intéressantes, c’est tout le reste. Mes acolytes ont profité de tout, de la varappe, de l’hélicoptère,…. Bien sûr que ce sont des tournages que l’on accepte aussi pour ces raisons-là, pour l’aventure en plus de l’histoire à raconter.

Loup-Denis : C’était vraiment très agréable de tourner à la Réunion, une ile absolument somptueuse, magnifique, avec des décors absolument incroyables. Les Réunionnais sont des gens extrêmement accueillants, extrêmement tolérants donc le tournage s’est extrêmement bien passé, c’était vraiment très agréable. J’ai découvert cette ile avec joie.

Seriez-vous partant pour une nouvelle saison, le champ des possibles étant plutôt large ?

Sara : C’est le public qui décidera, ça dépendra de l’accueil qu’il réservera à la série. Effectivement, tout a été agréable, les retrouvailles avec le producteur, avec l’île, avec d’autres acteurs. Mes partenaires sont tous formidables donc évidemment que je ne m’y opposerai pas. Maintenant, et comme toujours, cela dépendra aussi de ce qui sera écrit, bien sûr. On ne retournera pas sur l’île juste pour le plaisir d’y être. Il faut que les aventures écrites soient tout aussi intrigantes et amusantes que celles de la saison une. Mais je trouve que l’on a posé les bonnes bases de choses amusantes. En tout cas, j’ai tellement aimé mon personnage que ça m’amuserait de retrouver Victoire et ses belles tenues.

Loup-Denis : Oui, ce serait un grand plaisir de faire une saison deux, si le public est au rendez-vous. La série, en tant que telle, permet plein de possibilités, plein d’options de suite.

En parallèle, quels sont vos autres projets artistiques à venir ?

Sara : Avant que le confinement n’arrive, je tournais sur une série qui s’appelle « Grand Hôtel », qui sera normalement diffusée sur TF1, si on arrive à la terminer. C’est aussi une histoire d’hôtel mais pas du tout dans les mêmes contrées. J’étais aussi en train de tourner la suite de « Alexandra Ehle », la série avec Julie Depardieu, on était aux sixième et septième épisodes. J’avais aussi d’autres projets pour des chaines britanniques, moi qui ai l’habitude de travailler en anglais. Pour l’instant, ils sont repoussés aux calanques grecques.

Loup-Denis : Juste avant la crise du Covid-19, j’ai tourné « Coup de foudre à Bangkok », en Thaïlande, pour TF1 avec Blandine Bellavoir. Je crois que, vraiment, on a fait un très beau téléfilm. Je ne sais pas encore quand ce sera diffusé. En tout cas, je ne sais pas pourquoi, mais je tourne souvent, depuis un petit moment, hors de la métropole donc c’est vraiment très agréable de pouvoir découvrir d’autres territoires, c’est vraiment super.

 

©Ronan Lechat/ FTV/ Kwaï

 

En conclusion, si ce n’est pas déjà fait, comment définitivement inciter les lecteurs à suivre ce nouveau programme ?

Sara : Parce qu’en ce moment, on est confiné et, j’espère, plus en famille que seul, « Réunions » porte tellement bien son nom. C’est comment vivre ensemble malgré les différents tempéraments et comment laisser plutôt les beaux projets et l’amour ficeler le tout.

Loup-Denis : Encore une fois, c’est une comédie familiale dans laquelle, j’espère, plein de gens se retrouveront, avec des situations parfois totalement burlesques. Surtout un casting assez impressionnant, avec des comédiens confirmés comme Laetitia Milot, Pascal Légitimus, Eva Darlan, et des comédiens que les gens vont découvrir, notamment toute une équipe de jeunes comédiens pour qui il s’agit de leur premier projet et qui sont absolument incroyables. Je crois que toute cette famille fonctionne très très bien.

Merci, Sara et Loup-Denis, pour toutes vos réponses !

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Koh Lanta : Pholien nous raconte son aventure aux Fidji !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photo : PH LE ROUX/ALP/TF1

 

Bonjour Pholien,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.

Vous avez été le premier candidat éliminé au conseil après la réunification sur cette saison de « Koh Lanta », actuellement diffusée sur TF1. Comment avez-vous perçu la diffusion des images ? Ces dernières ont-elles ravivé en vous certains souvenirs ? Peut-être vous ont-elles permis de mieux comprendre certaines décisions ?

Énormément de souvenirs sont revenus dans ma tête, c’était comme si je revivais les événements avec presque plus d’émotion. Chaque diffusion, éliminatoire ou non, est une pure excitation et une journée très spéciale.

Malheureusement, certains candidats avaient peut-être des amnésies concernant leur vote lors de ce conseil-là. J’ai découvert qui avait voté ou non cotre moi, et les raisons aussi des choix des votes. On a eu beaucoup de surprises.

Quelques mois après, votre élimination aussi tôt n’est-elle plus qu’un mauvais souvenir ? L’avez-vous digérée ?

Bien sûr ! Il faut digérer toute élimination, il faut aller de l’avant et en voir le positif. Je suis tout le temps quelqu’un de très positif donc, dans chaque chose malheureuse qui peut m’arriver, au final j’en retire le positif, j’en retire des leçons. Bien entendu, je suis passé à autre chose, je regarde de l’avant pour les prochains objectifs qui arrivent.

Sur place, au moment de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit étiez-vous ? Imaginiez-vous que votre élimination était dans l’air ?

On a toujours un doute, à chaque conseil. Même si on a l’impression que l’on ne sera pas éliminé, il faut toujours garder en tête que c’est possible. Maintenant, sur ce conseil-là, c’est vrai que c’était une sensation extrêmement bizarre, d’anesthésie totale, vraiment comme si la guillotine allait passer sur le cou. C’était très très déstabilisant et je pense que, même sur l’épreuve des paresseux, j’ai eu cette sensation d’anesthésie. Et même après, avec cette incapacité d’aller parler aux autres pour me défendre, ce qui est très comique car je suis quelqu’un d’un franc parlé assez extrême.

Chose rare dans ce jeu, les aventuriers ont dû voter une seconde fois, suite à l’égalité des votes entre vous et Eric. Comment aviez-vous alors vécu ces instants ?

C’est vrai que, au final, lors de l’égalité, j’ai eu un regain d’espoir, en me rappelant que presque la totalité des aventuriers jaunes disaient que c’était honteux d’éliminer un Teheiura qui était méritant. Aussi bien Eric est très méritant sur toute son aventure mais l’étiquette de leadership et de leader chez les rouges, tout le monde me l’avait collée. En me disant que c’était remarquable et que c’était une bonne chose. Au final, j’ai l’impression qu’il y a beaucoup de donneurs de leçons mais, dès que ça les concerne eux-mêmes ou que ça peut les désavantager et qu’ils sont concernés par un choix, au final ces propres gens-là ne respectent pas leurs dires quand ils sont en danger.  

Selon vous, quelles sont les principales raisons de votre élimination ? La « mauvaise » stratégie des rouges, en infériorité alors sur le camp réunifié ? Votre force physique et vos réussites dans les épreuves, qui pouvaient faire peur à vos camarades ?

Je ne pense pas que ce soit le fait que l’on était en infériorité parce que d’autres personnes étaient plus en danger. Je pense qu’il y a eu une très bonne alliance de deux personnes qui avaient beaucoup d’emprise sur d’autres aventuriers, à savoir Moussa et Claude, qui, dès les ambassadeurs, n’ont pas hésité à déjà essayer de me sortir. Dès le premier conseil venu, ils en ont profité aussi pour donner mon nom et me vendre parce que j’étais, bien entendu, un danger pour eux.

 

Crédits photo : PH LE ROUX/ALP/TF1

 

En parlant de la réunification, comment se sont passées les premières heures tous ensemble ?

Très bien. Justement, on était content de découvrir les autres, de pouvoir s’expliquer sur certaines choses qui se sont passées durant tout le jeu, d’écouter l’analyse de chacun. C’était très agréable, au final, de rencontrer d’autres aventuriers qui avaient encore plein de choses à nous apprendre, aussi bien au niveau de la survie que de la pêche, qu’au niveau de toute la vie sur le camp. Donc c’était un plus de voir arriver d’autres personnes parce que, voilà, quand on est en comité restreint sur une île, à tout le temps voir les mêmes gens, c’est vrai que ça devient compliqué. Toutes nouvelles personnes étaient les bienvenues.

Revenons, si vous le voulez bien, à l’équipe des rouges. Quel « rôle » y aviez-vous ?

Sur les épreuves, les autres m’ont clairement dit que j’étais le leader. Que si je menais l’équipe durant l’épreuve, on allait vers la victoire. C’est clair que ça faisait très plaisir mais en même temps très peur car c’est un rôle qui peut être à double tranchant, on l’a vu lors du premier conseil. Sur le camp, je pense que j’avais vraiment un rôle avec Eric de maintenir le camp à flot, en sachant que d’autres aventuriers en faisaient beaucoup beaucoup moins et qu’ils étaient, à ce stade-ci du jeu, très fatigués et préféraient prendre le soleil que de vraiment être actifs.  

Comment s’est passée la cohabitation avec les héros ? D’ailleurs, à titre plus personnel, aviez-vous apprécié leur renfort quelques jours après le début du jeu ?

C’était un réel plaisir de les voir arriver. On a eu la chance d’avoir Teheiura avec nous qui nous a appris énormément de choses et c’est pour moi l’aventurier le plus beau de « Koh Lanta » depuis la nuit des temps, c’est vraiment l’emblème de ce jeu. Maintenant, c’est clair que, en tant qu’aventurier, j’aime découvrir par moi-même, j’aime aller pêcher par moi-même, j’aime découvrir éventuellement les réserves que la jungle nous propose par moi-même ou avec les aventuriers novices. Nous servir tout sur un plateau d’argent m’a enlevé peut-être un peu du plaisir de découvrir les choses par moi-même.

Plus généralement, quels resteront les moments les plus marquants pour vous dans cette aventure ?

C’est du moment où l’on me dit que je suis repris jusqu’au moment où je suis revenu à la maison. Et encore, jusqu’à aujourd’hui, ça reste un festival d’émotions chaque vendredi, après avoir attendu l’épisode toute la semaine. Vous dire qu’il y a vraiment un seul moment, ce serait vous mentir. Le moment que je retiens, ce sont toutes les émotions créées grâce à « Koh Lanta ». Ce sont des émotions que, je pense, très peu de choses peuvent créer. Autant vous dire que même dans ma carrière de sportif de haut niveau, des émotions comme sur « Koh Lanta », je n’en ai jamais eues.

Votre sac est-il déjà prêt, si la production venait à vous rappeler pour une nouvelle édition ?

C’est clair que oui. Avant la réunification, c’était l’apéro. J’aurais voulu pouvoir participer aux épreuves individuelles pour avoir le plat principal. Et participer au dessert aurait été de faire la course de l’orientation, ce qui aurait été vraiment le must. En tant que sportif qui mange beaucoup, partir d’un repas juste en ayant pris l’apéro donne un gout de trop peu.

En conclusion, au moment de quitter le jeu, comment voyez-vous la suite ? Des favoris se dégagent-ils déjà à vos yeux ?

Donner des favoris serait compliqué. Maintenant, en ayant vu un tel manipulateur stratège comme Ahmad à ce stade-ci du jeu, je me dis que sa tête va être mise à prix très rapidement. Parce que, au final, c’est une personne qui, je pense, croit à ses propres mensonges. C’est donc très compliqué, je pense, pour lui à ce stade-ci du jeu.

Ce fut un plaisir, Pholien, d’échanger avec vous !

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Vivre sans eux : Bernard Le Coq évoque cet unitaire pour France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Bernard,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre site.

Vous serez à l’affiche, ce mercredi 8 avril, d’un unitaire pour France 2, « Vivre sans eux ». Pour commencer, comment présenteriez-vous ce programme-ci ?

Je dirais que c’est l’histoire de deux personnages, une jeune fille et un vieux type, qui vont, d’une certaine façon, transformer et même retransformer leur regard sur deux autres personnes, respectivement son père et son fils, avec lesquelles ils étaient en conflit. Je ne dévoile rien en disant que ce conflit dure depuis plusieurs années et qu’ils vont chercher à les retrouver. En faisant ce voyage, ils vont apprendre à les connaitre et aussi tenter de rattraper une attitude négative qu’ils ont pu avoir précédemment.

D’une certaine façon, ce sont des gens qui se transforment et qui apprennent quelque chose sur eux-mêmes.

Vous y interprétez le rôle de Martin. Selon vous, quelles sont ses principales caractéristiques ?

C’est un homme certainement assez fermé à l’origine. Le conflit qu’il a eu avec son fils venait d’un caractère et d’un tempérament brutaux et fermés. Il ne pouvait pas accepter la réalité des gens tels qu’ils sont. Petit à petit, la séparation d’avec son fils lui pèse et l’oblige à se poser des questions. La jeune fille, Esther, est aussi dans la même situation avec son père, elle était fâchée et, petit à petit, elle va apprendre à le connaitre et à voir qu’il n’était pas celui qu’elle imaginait. Pour elle, c’est aussi une ouverture car il y a une relation entre cet homme que je joue et son personnage, qui va aussi les amener l’un et l’autre à se comprendre, à s’apprécier, à se soutenir.

Je n’aime pas tellement raconter des histoires, j’aime surtout qu’on les voie et que les téléspectateurs les apprécient. Quand je fais un rôle, il me plait de voir les états d’âme des personnages.

Comment avez-vous abordé son interprétation ? Avez-vous eu des sources particulières d’inspiration ?

Je suis un être vivant, je connais des gens, j’ai vécu des situations particulières, j’ai eu des attaches affectives particulières, je sais ce que sont des conflits, je sais la douleur que c’est de perdre des gens que l’on aime. Je suis nourri comme un être humain à la fois de ma vie et de l’observation que je fais des autres.

 

 

Ce qui nourrit avant tout un personnage, c’est le scénario. On a avant tout une histoire à raconter. Je ne suis pas absolument certain qu’il faille aller plonger dans des racines très profondes quand on a à disposition un bon scénario, qui raconte en soi quelque chose auquel on va se livrer et s’adapter, pour essayer de bien raconter l’histoire, pour donner vie et crédibilité aux personnages. Ce sont des rôles, ici, de notre temps, ce n’est pas ni de la science-fiction ni un film historique, où des personnages se trouvent très éloignés de mon quotidien. Ici, ce sont des gens banals, qui se retrouvent confrontés à des souffrances, des questionnements, où des émotions fortes les bousculent. Tout cela est dans le scénario et, ensuite, c’est à nous, comédiens, de nous mettre au service des auteurs pour bien raconter l’histoire.

Selon vous, qu’est-ce qui pourra plaire aux sans doute nombreux téléspectateurs qui suivront cet unitaire mercredi soir ?

Si je me place en tant que spectateur, ce qui m’intéresse, c’est d’être saisi par l’histoire bien entendu mais aussi par des personnages. Si on adhère à ces derniers, si on s’identifie, si on est touché par eux, questionné par eux, évidemment il y a un attrait et un intérêt qui se produisent.

Ici, il se trouve que, sur le plan de l’histoire et du scénario, il y a quelque chose de très complexe, de très intriguant et qui, j’espère, va coller les gens sur leur fauteuil pour les laisser être portés à la fois par les émotions que ça évoque, que ça éveille et par la transformation de ces personnages. Plus on fait des choses singulières, je crois, plus elles sont universelles. Quand des auteurs racontent des choses profondes, qui les touchent, ma foi, ils ont capacité à faire qu’un grand nombre de gens s’y retrouvent. J’espère toujours cela quand je fais des films et quand je joue des rôles. J’espère toujours qu’il y ait cette empathie pour les personnages.

Plus généralement, quels sont vos autres projets artistiques à venir ?

Si le contexte le permet, j’espère que nous allons reprendre la minisérie « Gloria » dont Cécile Bois est le rôle principal. J’avais aussi une participation très intéressante dans un « Voltaire » sur la jeunesse de ce dernier, où je joue le personnage âgé et mourant. La série est superbe et j’espère qu’elle va pouvoir se reprendre. J’ai encore en boite un film qui est une belle aventure, « Riquet », il y a, pour l’instant, des difficultés de distribution mais s’il arrive à sortir au cinéma, j’en serais bien heureux car c’est un film tout à fait passionnant, intéressant que l’on a tourné avec mes camarades François Marthouret et Alexandre Thibault entre autres. Les conditions étaient relativement modestes sur le plan financier mais c’est une aventure dans laquelle j’ai bien aimé me couler.

Ce fut un plaisir, Bernard, d’échanger avec vous !

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Maud, gagnante de la précédente saison, partage sa vision de l'édition en cours !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Maud,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.

La diffusion de cette nouvelle saison de « Koh Lanta », avec d’autres aventuriers, ravive-t-elle en vous certaines émotions et certains souvenirs ?

C’est évident que ce « Koh Lanta » ci a une saveur pour deux choses. Déjà, j’ai le plaisir de replonger dans tous les souvenirs. Et, surtout, j’ai été approchée par Ciné Télé Revue, une revue belge, l’un des deux magazines les plus lus en Belgique, pour écrire une chronique après chaque épisode. Donc je vois cette saison avec mes souvenirs mais aussi je dois la voir autrement, en ressortant les moments forts et en créant des parallèles avec ce que j’ai vécu. J’en ressors ce que j’aime, ce que j’aime moins, j’en distingue ce qui peut être intéressant à raconter aux téléspectateurs, notamment quand quelqu’un pète un plomb, ou qu’il y a un contact entre les gens.

Quand on voit Ahmad et que l’on se dit que c’est un stratège, on ne doit pas oublier que, finalement, on va voir une dizaine, maximum une treizaine d’épisodes, ce qui ne représente même pas 24h de film. Alors que les aventuriers sont filmés 24h/24. Donc, ce que l’on voit est un condensé ce qu’il dit. Mais tout ce qui est social, tout ce qui est construction, tout ce qui est émotions n’est pas nécessairement vu dans son entièreté. C’est pour cela que je dis qu’Ahmad doit avoir un tas de qualités humaines que l’on ne voit pas. On ne voit que son côté stratège mais s’entendre avec les gens est aussi de la stratégie. J’en sais quelque chose, même si ce n’est pas pervers d’aimer les gens, simplement on a un chouette contact, ce qui peut jouer aussi en notre faveur.

Ce qui veut dire que, à titre plus personnel, indépendamment de la diffusion, vous pensez encore souvent à votre saison ?

C’est évident. Pour tout vous dire, nous avons un WhatsApp de groupe entre les 21 candidats de ma saison et, lors de la diffusion, on n’arrête pas d’échanger entre nous. On se fait des liens et des parallèles avec notre aventure, on y replonge, ce qui est génial.

Je peux vous dire que je suis extrêmement heureuse d’avoir vécu notre saison et pas celle-ci. Pour la simple et bonne raison que c’est génial d’avoir des aventuriers ou des héros comme ils les appellent mais j’aurais eu l’impression que, quelque part, on m’aurait enlevé la virginité de mon premier « Koh Lanta ». Je trouve qu’être entre personnes qui le vivent pour la première fois est terriblement différent que de partager l’aventure avec des gens qui l’ont déjà vécue. Parce que, nécessairement, le leadership va être influencé par la présence des anciens.

Pour un second « Koh Lanta », pour un retour, ce serait un honneur d’être par exemple avec un Teheiura ou un Moussa parce que je pourrais apprendre des choses mais, comme on le dit, le professeur est une cruche qui donne à boire à des élèves qui n’ont pas soif, j’aurais d’abord eu envie effectivement de vivre ma propre aventure avant de revenir croiser des héros. Je trouve que c’est très riche pour les téléspectateurs mais moins pour les aventuriers qui vivent leur première aventure.

Je n’aime pas que l’on nous appelle « héros », même aventuriers. On peut être aventuriers dans un tas de domaines autres. Je crois que je préférerais de nouveau que ce soit équitable, donc qu’il n’y ait que des anciens. Je suis certaine que je ne gagnerais pas, même si j’aimerais.

De quel aventurier vous sentez-vous le plus proche ?

Il y en a beaucoup. Sam me touche, il s’est investi à fond, il s’est appliqué pour être Le Robinson Crusoé, je pense que, en sport, il ne sera pas mauvais du tout. Mais il a un gros problème, quelque part au niveau humain, au niveau social. Denis Brogniart le dit souvent, pour être un bon aventurier, il faut être un bon sportif, un bon Robinson Crusoé et un bon stratège. Mais je pense aussi qu’il y a un autre pilier que sont les valeurs humaines. De simplement avoir la capacité de s’entendre avec tous et d’être cohérent. Je pense que le pauvre Sam ne se sent pas à l’aise et qu’il n’arrive pas à trouver la pelote pour se connecter aux autres. Il a été sauvé par l’arrivée des héros, avec lesquels il se sent en phase. Il n’arrivait pas jusqu’alors à s’adapter à des camarades plus intéressés par le bronzage que par le côté aventure. Donc lui me touche.

Un Ahmad est tout le contraire de moi, mais il est génial au niveau stratégie. Il assume ce rôle, chapeau. Il ne sait pas nager et, pourtant, il s’est inscrit à « Koh Lanta », ça montre qu’il y a d’autres valeurs qui permettent de survivre. Il a cette capacité de contact et de cohésion avec son équipe, ce qui lui a permis de rester dans le jeu alors qu’il a fait perdre réellement son équipe du fait de son incapacité à savoir nager.

Dans les aventuriers confirmés, je pense que Sara est quelqu’un de très chouette à côtoyer au quotidien. Pour la télé, on montre surtout ses cris et sa rage mais elle est sans doute bien plus douce que cela. Moussa et Teheiura me touchent aussi. Pour ce dernier qui vient des iles, il aurait été surprenant qu’il ne s’en sorte pas, parce qu’il a eu la chance d’apprendre par ses parents ou ses grands-parents. Chapeau, je l’envie et c’est avec lui que j’irais pour apprendre un maximum. Du coup, au départ, je dirais que, en termes de survie, les dés sont un peu pipés. Mais pas pour le reste, preuve en est, c’est son quatrième « Koh Lanta » et il n’a toujours pas gagné.

J’adore, chez Moussa, sa façon d’avoir un flegme anglais, il est très calme, il ne laisse rien paraitre mais il n’en pense pas moins.

 

 

Quel moment depuis le début de l’aventure vous a semblé le plus fort ?

Le premier épisode m’a choqué. Je me suis alors dit qu’ils ont fait un casting qui ressemble plus à un « Loft ». Je préférais le nôtre, ici on est plus dans l’explosif, dans le superficiel et j’ai eu peur qu’on revienne aux éditions d’il y a six à sept ans, avec des bimbos et des caractères très forts, pour faire de l’audience. Je n’ai pas de critique en ce sens, je dis juste que je préfère moins cet axe-là, je préfère le côté aventurier.

Par après, heureusement, et c’est ça qui est magnifique dans « Koh Lanta », on a beau avoir un côté un peu superficiel au départ, les choses se tassent et les caractères ressortent davantage. J’ai aimé ce côté humain, cette fatigue qui empêchent les gens de composer, et donc j’ai aimé l’évolution. Maintenant, on voit des gens attachants et qui se détachent.

Autre moment qui m’a marqué, comment d’ailleurs ne pas en parler, l’épisode du feu avec Joseph. Les gens étaient choqués mais j’ai trouvé ça génial. Joseph s’est battu pour faire ce feu, il avait un mental aussi fort que Sara lors de sa première aventure. Les autres ont respecté cette niaque qu’il avait de vouloir être LA personne qui réussirait à faire le feu. Joseph a fait le feu et, juste après, il a essayé de l’éteindre. Mais n’oublions pas les heures et les heures qu’ils ont vécues ensemble. Sans doute que des gens l’ont encouragé dans sa démarche, sans doute qu’ils ne lui ont rien dit pendant ce temps sur leurs intentions de l’éliminer. Au bout de trois jours, il apprend que ses camarades veulent le sortir. Là, je peux comprendre qu’il essaye d’éteindre le feu, en plus il en rigole donc ça peut aussi être de la stratégie. Cautionner ou pas cautionner, chacun a ses valeurs mais que ce serait-il passé si le feu avait vraiment été éteint ? Ça m’aurait intéressé de voir comment les autres aventuriers s’en seraient sortis pour le refaire, on aurait alors pu voir si, oui ou non, ils avaient bien fait d’éliminer Joseph.

Un mot peut-être sur le « piège » qui s’est refermé sur Ahmad lors de la réunion des ambassadeurs ?

C’était LE choix à faire. Je l’attendais, pour deux raisons. D’une, c’est un tel stratège qu’on se dit qu’il va pouvoir emballer ses trois camarades. De deux, on sait qu’il va être avec deux anciens, on sait que Claude va être contre lui, on sait que les deux jaunes vont être contre lui. Donc Ahmad arrive, on le sait, avec trois personnes contre lui. Comment pouvait-il alors renverser la vapeur ?

En plus, les autres lui disent qu’ils n’ont pas envie d’aller aux boules. Ahmad n’a même pas pu imaginer cette possibilité, alors qu’il avait trois chances sur quatre de s’en sortir. Mais les trois autres lui disent que, de toute façon, s’il reste, il sera le prochain à être éliminé. Alors que s’il choisit un rouge, il restera plus longtemps, jusqu’à l’élimination de ses premiers camarades d’aventure. Donc c’est très habile, de suite il est coincé, les possibilités de négociation sont cassées.

Quand il élimine Delphine, je trouve que c’est cohérent. Sur l’île, avant de partir aux ambassadeurs, tout le monde lui rappelle qu’il n’a pas été choisi et chacun ajoute que, à sa place, il n’irait pas aux boules. Donc je trouve que son choix, finalement, est normal.

Quel regard portez-vous sur la réaction de Delphine quand elle apprend qu’elle est éliminée ?

De toute façon, arriver à la réunification et se faire éliminer est la chose la plus horrible. Parce que c’est le résultat d’un vote de gens qui n’ont pas été choisis par leurs propres équipes pour participer à la réunion.

Delphine est une grande gueule. Rappelez-vous du premier épisode, les jaunes sont en train de se confier en disant que c’est difficile et Delphine, qui est rouge et qui n’a donc rien à dire à ce moment-là, va déjà aboyer sur la pauvre Valérie, en expliquant que, eux aussi, sont fatigués. Donc on sait que c’est une fille qui a du mal à se taire. C’est dans son caractère, elle est franc jeu, elle est brute de décoffrage mais, attention, dans « Koh Lanta », et je suis bien placée pour le dire, il faut être vigilant à ne pas trop l’ouvrir.

C’était logique qu’elle explose comme cela. Elle a mal, on l’a comprend mais Naoil a tout à fait raison dans la réponse qu’elle lui a apportée. Personne n’a forcé les équipiers rouges à suivre Ahmad, chacun est libre de faire ce qu’il veut. Donc elle qui a un caractère fort, qui a choisi de suivre Ahmad, quelque part ça devait bien l’arranger. Elle ne peut donc pas dire après que c’est un salopard. Choisir, c’est renoncer, elle a renoncé à avancer par elle-même. Elle est éliminée, c’est horrible, je la plains de tout mon cœur mais il en fallait un.

Je m’incline quand même car c’est une fille qui a une capacité physique dingue, qui a un cœur gros comme ça, donc je ne veux vraiment pas la critiquer en tant que personne. Je crois que ça aurait été intéressant de la voir aller plus loin mais, comme je l’ai dit, il fallait quelqu’un. Je suis très triste pour elle, ça doit être extrêmement frustrant car elle n’a pas pu tout montrer.

Qui sont vos favoris à ce stade-là de l’aventure ?

Ça va être très méchant ce que je vais dire mais je trouve que ce serait sympa que ce ne soit pas l’un des héros qui gagne. Même si je comprends leur position, à leur place j’aurais eu super envie de gagner. Si un héros venait à gagner, j’adorerais que ça soit Moussa ou Claude. Le côté stratège et honnête de ce dernier est intéressant. Quant à Moussa, j’adorerais que sa coquille s’ouvre un peu car je pense que c’est une personne géniale. Il a cette force justement d’être de marbre. Dans les autres aventuriers, j’ai aussi envie que l’on découvre mieux Sam, que l’on découvre le personnage qu’il est. Pourquoi pas Ahmad, ce serait intéressant de voir comment il va évoluer. Maintenant, je vous cite des gens que l’on voit énormément à la télévision, mais j’aurais envie qu’une Naoil soit dans le quinté final.

Ce fut un plaisir, Maud, d’échanger avec vous !

Publié dans Télévision

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