Demain Nous Appartient : Laura Mathieu évoque son personnage sur TF1 mais aussi sa pièce de théâtre !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Laura,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes en tournée avec la pièce « Un petit coin de parapluie », vous étiez récemment au Festival Hang’Arts en Délire. Très simplement, comment présenteriez-vous ce spectacle ?

C’est une comédie romantique, nous sommes deux personnages sur scène et c’est vraiment très poétique. Ce que j’aime dans ce spectacle, c’est qu’il y a des messages, ça peut faire réfléchir sur sa propre vie et sur ses propres choix.

Gabriel vit dans une espèce de routine qui ne le rend pas vraiment heureux et il rencontre Romane, qui est complètement fofolle, très extravertie. Ces deux personnages qui sont un peu à l’opposé vont créer quelques étincelles.

Vous avez commencé à en parler, comment caractériser Romane ?

Elle est toujours dans le positif et le peps. Elle est très très solaire, c’est vraiment ce que j’aime dans ce personnage. J’adore défendre cela. Elle est toujours dans l’énergie, elle en est débordante.

 

 

Avez-vous eu des sources particulières d’inspiration pour l’incarnation de ce personnage ?

Une personne m’inspire sur ce côté un peu « foufou », en l’occurrence Julie Depardieu. Que j’admire en plus. Ce côté joie de vivre et positivité vient aussi de ma propre personnalité, aussi un peu de celle de ma mère.

Quels sont les principaux retours que vous pouvez avoir des spectateurs à l’issue des représentations ?

Souvent, ce qui ressort, c’est que ça les a émus. Il y a des gens qui, à la sortie, pleurent, d’autres qui ont la banane, d’autres encore qui nous ont dit que cela les avait éclairés sur la vie et que c’était vraiment le bon moment pour eux de voir cette pièce. On a eu des retours qui étaient assez impressionnants, des gens nous ont vraiment remerciés parce que ça leur a donné une sorte de coup de pied aux fesses. Des spectateurs qui ont vu la pièce il y a deux ans continuent à nous écrire à l’heure actuelle, l’impact est dès fois assez hallucinant.

Toujours sur scène, vous jouez une autre pièce et une troisième est en préparation. Que dire sur ces autres spectacles ?

Actuellement, je joue aussi « Le (con)promis », toujours d’Arnaud Raymackers. Je suis parfois avec lui mais aussi, quelques fois, en alternance avec un autre comédien. Là, nous répétons une nouvelle pièce, un beau planning de tournée est déjà prévu, elle s’appellera « La voisine », de Sébastien Jauffret, avec une mise en scène de David Fenouil.

En parallèle, on peut vous retrouver dans le rôle de Justine sur TF1, dans la série « Demain Nous Appartient ». Quel regard portez-vous à présent sur elle ?

Il y a, chez Justine, quelque chose de commun avec le personnage de Romane, c’est le côté positif, le fait d’aller de l’avant, quoi qu’il soit arrivé précédemment. C’est aussi ce qui m’a plu et c’est ce que j’aime défendre.

Quand le rôle a démarré, il me plaisait de voir, à travers les grandes lignes du personnage, les multiples facettes qui étaient très dissimulées mais qui se laissaient apercevoir par moment. Ce que j’adore maintenant, c’est que toutes ces facettes ont été bien développées. Du coup, ce n’est que du bonheur.

 

 

Ce n’est jamais évident à deviner, vous qui vivez cette aventure de l’intérieur, comment expliquez-vous ce très beau succès quotidien ?

Moi qui vis cela de l’intérieur, je peux vous dire qu’il y a une énorme cohésion dans l’équipe. Quand j’ai mis le pied là-dedans, je suis rentrée dans une immense famille, où tout le monde est là les uns pour les autres. C’est une telle ambiance, on vous intègre d’un coup dans cette famille, il n’y a pas de temps de latence pendant lequel on ne se sent pas chez soi, au contraire on est directement intégré, on est un membre à part entière. C’est vraiment génial.

Je pense que cette bonne ambiance se transmet un peu à travers l’écran.

On le sait, le rythme de tournage est soutenu. A titre personnel, affinez-vous votre propre méthodologie au fur et à mesure pour être toujours plus efficace et disponible ?

C’est sûr que le rythme est assez soutenu. Au début, ça peut faire bizarre. Je suis très studieuse et je suis un peu stressée sur le travail, ce qui m’oblige à un bon rythme, hyper intense et donc à travailler tout le temps. Ce que ça m’a appris, c’est que je me suis bien adaptée à ce rythme. Au contraire, des journées hyper chargées, où j’enchaine huit à neuf séquences, sont finalement celles que je préfère. Car j’intègre mon personnage dès le matin et je ne le quitte pas jusqu’au soir. Du coup, au fur et à mesure des séquences, Justine prend possession de moi à 100%. Je reste connectée du matin au soir et c’est le moment où je m’amuse le plus.

 

 

A titre plus personnel, au-delà de ce que proposent avec pertinence les scénaristes, aimeriez-vous pouvoir défendre, par la suite, certains thèmes en particulier avec Justine ?

Ah oui, il y en a plein, tellement que je ne saurais pas vous dire lequel citer en priorité. Mais j’espère que j’en aurais plein d’autres, bien sûr.

Pour terminer et faire le lien avec tout ce qui a été dit, considérez-vous ces deux domaines que sont le théâtre et la télé comme étant le même métier avec la même façon de les aborder ? Ou y voyez-vous des différences notables ?

Alors oui, c’est le même métier parce que l’on incarne des personnages. Il y a beaucoup de travail en amont à chaque fois. Mais, par contre, les deux jeux sont vraiment différents. Un jeu en théâtre n’est pas le même que celui au cinéma. Cet aspect-là, pour le coup, change vraiment.

Le rapport avec le public est aussi différent. Sur une pièce, on a la réaction des spectateurs en instantané et, si on se rate, on ne peut pas recommencer, nous n’avons qu’une seule prise. C’est vrai que c’est assez différent. Sur une quotidienne, entre le moment où l’on tourne et celui où c’est diffusé, il y a un peu plus de temps, entre un à deux mois mais ce n’est pas énorme non plus. On a quand même un contact assez fréquent avec le public, à la sortie des studios et dans les rues. Donc, en ce sens, ça se rapproche quand même un peu plus du théâtre que d’un film au cinéma, où il faut attendre un an avant la diffusion.

Mais cela reste cependant deux jeux distincts et deux rapports au public distincts. En tout cas, le bonheur est présent dans les deux cas !

Merci, Laura, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision

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