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Demain Nous Appartient, festival Nikon, long-métrage : Juliette Tresanini évoque sa belle et riche actualité artistique !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Juliette,

Quelle joie d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Le Festival Nikon 2021 est actuellement en cours, sur le thème du jeu, les vidéos sont visibles depuis quelques jours maintenant. Vous avez participé au court-métrage « Le but du jeu » (https://www.festivalnikon.fr/video/2020/291). Sans tout en dévoiler, comment le présenteriez-vous ?

Comme il dure 2 minutes 20, je peux surtout vous dire que, à mon avis, vous allez verser votre petite larme. C’est un court-métrage que j’aime beaucoup parce que ça m’a demandé une interprétation un peu sensible. J’ai été très agréablement touchée que l’on me propose ce rôle, je n’ai pas l’habitude de faire des choses comme cela, autant dans l’émotion, de manière douce, subtile, dans la nostalgie. En fait, pour moi, c’était un vrai challenge de comédienne, j’ai trouvé cela extrêmement agréable à jouer. C’est le réalisateur, Laurent Firode, qui me l’a proposé. Je crois qu’il avait envie de me voir dans un autre registre que la comédie, là c’est un peu plus poussé et c’était très agréable à faire.

Du coup, comment avez-vous abordé cet exercice ? Comment vous y êtes-vous préparée ?

Ce qui est compliqué dans ce genre d’exercice, c’est de trouver l’émotion sur 8 à 9 prises, en retrouvant la même sincérité. En fait, quand on pleure 10 fois de suite, c’est épuisant d’arriver à ce que ce soit toujours vrai, toujours juste, toujours touchant pour celui qui va regarder. Du coup, à la fin, j’étais crevée. Ça nécessite de l’implication. Je n’arrive pas à faire mon métier en étant complètement déconnectée, je dois écouter du Brel ou d’autres musiques tristes, je dois me mettre dans une disposition de tristesse, il y a tout mon corps qui se concentre pour ne pas tricher et être au plus juste. Du coup, je ressens une certaine tristesse et, au bout de 10 fois, je suis épuisée. L’état du personnage déteint un peu sur moi, forcément.

Pour autant, le résultat étant très chouette, cela a dû vous faire chaud au cœur de voir que le travail a porté ses fruits ?

Disons que ce sont effectivement les retours que j’ai. J’ai toujours du mal à me juger mais j’ai eu de très jolis retours de gens du métier qui sont parfois un peu plus difficiles à convaincre. En tout cas, ce que j’aime, ce n’est pas forcément le résultat, c’est d’être sincère dans ma démarche de travail. Le reste appartient aux autres, d’aimer ou pas. Je sais que j’ai tout donné et, si ça paie, tant mieux.

En parallèle, on peut également vous retrouver dans « Prémonitions » (https://www.festivalnikon.fr/video/2020/476). Que dire sur cette autre aventure artistique en lien avec ce même Festival Nikon ?

J’avais parlé à Laurent du fait que je fais souvent des rêves prémonitoires et que cela me perturbait vraiment énormément. On est partis là-dessus en fait, d’une fille qui fait des rêves qui se réalisent. Je ne peux pas en dire plus mais il y a du suspense et de la comédie …

Ce court était moins difficile à tourner, émotionnellement moins “engageant”. Autant, le premier est très intéressant dans le jeu, dans l’interprétation, autant celui-là est intéressant dans la réalisation et dans l’histoire, qui est un peu … surprenante on va dire.

 

 

Comme chaque année, le Festival est riche en candidatures. Selon vous, qu’est-ce qui plaira particulièrement au public dans votre proposition ?

Je pense qu’il ne faut pas réfléchir en termes de stratégie. En tout cas, ce n’est pas comme cela que je fonctionne. Il faut plutôt se demander ce que l’on veut raconter, quelle histoire nous plaît et qu’est-ce qui, sincèrement, nous fait plaisir, puis laisser faire… Un film ne nous appartient plus à partir du moment où il est visible. Tant qu’il est en montage, c’est notre bébé et, après, il faut le laisser, il faut lâcher prise et être surpris par les retours. Par exemple,  « La cicatrice», le dernier que j’ai fait sur ma chaine, avec Julie Debazac (Aurore dans DNA) a fait un très bon démarrage. Dans les festivals, il est pris partout, mais je ne m’étais pas aperçu en le faisant qu’il aurait plus d’impact que les autres. On est toujours un peu surpris par nos succès et par nos échecs aussi d’ailleurs, ça va dans les deux sens... Si on a des prix, c’est super, si on ne les a pas, ce n’est pas grave, ça veut dire qu’il y aura eu mieux ailleurs, forcément.

D’ailleurs, pour chacun de ces deux courts-métrages, quelles principales différences avez-vous ressenti, dans l’approche, l’appropriation et l’interprétation par rapport à des formats plus longs ou plus réguliers ?

Quel que soit le format, quelle que soit la diffusion, cinéma, Youtube ou télé, j’essaie juste de faire de mon mieux, d’être la plus sincère possible dans tout ce que je fais et d’être la plus efficace. Parce que c’est faux de dire maintenant que, au cinéma, on a plus de temps. La réalité est que tout va très vite, qu’il y a de moins en moins d’argent et souvent, on n’a que deux/trois prises maximum. C’est très rare d’avoir le luxe absolu de se tromper. Je fais tout avec la même implication, la même préparation et le même sérieux pour me dire que, le jour J, le réalisateur n’ait plus qu’à enclencher l’action pour que ce soit déjà top. Donc j’aborde tout de la même façon et je mets la même énergie dans tout.

Enfin, votre personnage de Sandrine, dans la série à succès de TF1 « Demain Nous Appartient » vit une période peu évidente en ce moment, suite à l’incarcération de Morgane, sa compagne. L’arche vécue précédemment au travers de l’arrivée puis du décès de Franck, son frère, a beaucoup plu aux téléspectateurs. On imagine votre joie de lire tous ces retours positifs et surtout votre plaisir d’avoir pu la tourner ?

Vraiment, cette arche était incroyable, j’étais tellement flattée d’être au cœur de cette intrigue qui était merveilleusement bien écrite. J’avais des partenaires de jeux incroyables, bien sûr Marie Catrix qui joue ma femme mais aussi Véronique Jannot et Franck Semonin. Je ne le connaissais pas du tout et il est devenu un vrai allié sur le plateau parce qu’on a énormément répété, notamment les scènes d’action. Pour moi, ce qui était inédit, c’était d’être crédible dans les accidents de voiture, les tremblements, les scènes de peur…Sandrine a été mise à rude épreuve et je n’avais pas l’habitude d’avoir autant d'émotions à jouer dans la même journée. Lui qui était très à l’aise avec cela m’a beaucoup aidée à être crédible, à mieux tomber, à mieux me réceptionner, à faire en sorte que l’on y croit. Notamment pour la scène de l’étranglement, qui n’était quand même pas facile à jouer. En plus, j’étais un peu mal à l’aise par rapport à l’image, je sais qu’il y a de très jeunes téléspectateurs qui nous regardent et je ne voulais pas que cette scène-là soit choquante pour eux. Je voulais que ce soit crédible sans être trop glauque. Donc on a beaucoup discuté de cela car on avait vraiment envie de faire le meilleur travail possible sur cette arche et je crois que les retours étaient à la hauteur du travail. J’ai l’impression que cette arche a beaucoup plu, ça a payé. Après, est ce que les scénaristes vont nous en réécrire une autre … à eux de voir.

 

 

Pour le moment, Sandrine se retrouve donc seule à la maison, à gérer trois adolescents. Selon vous, comment ressent-elle cette période ?

C’est vrai que Sandrine n’a pas été épargnée, la pauvre. C’est quand même sa deuxième femme qui part en prison, ça fait beaucoup. Je pense que c’est un personnage qui est très altruiste, très tourné vers les autres donc elle va s’en sortir grâce aux autres. Là, on voit qu’elle aide son amie Chloé dans sa nouvelle histoire d’amour avec Xavier et qu’elle retrouve justement son ami d’enfance Xavier. Je pense que, pour sauver Sandrine, il faudrait qu’elle ait des gens à sauver elle-même. Je ne sais pas ce que les auteurs ont prévu mais je pense que c’est la seule issue possible pour ce personnage, sinon il se jette dans le canal, tellement sa vie est compliquée. Pourquoi pas des élèves à sauver de grandes difficultés, comme le harcèlement scolaire ou l’anorexie. Ou encore aider ses amis Chloé et Xavier dans leur problématique, comme on l’avait vu aider Justine à sa sortie de prison pour retrouver sa fille. Je pense que ce personnage est tant aimé car il est tourné vers les autres. Pour s’oublier elle-même, il va falloir que Sandrine s’occupe des autres, encore plus qu’avant je dirais. Ou que les autres s’occupent d’elle. Elle en a bien besoin.

Pour finir, quels sont vos autres projets artistiques du moment ?

Je suis très excitée parce que je vais faire un long-métrage, que je co-écris, que je co-réalise et dans lequel j’ai le rôle principal. C’est parti d’une vidéo un peu fun qui s’appelle « De l’autre côté de l’armoire », que l’on a présentée sur ma chaîne comme un teaser avec Audrey Pirault il y a à peu près 3 mois et qui a eu un énorme succès. En tout cas, on a eu des retombées de la part de gens du métier, notamment un agent qui veut vraiment nous soutenir. Il est prêt à nous accompagner pour développer ce long-métrage qui est en cours d’écriture. Le but, après, étant de signer sur des plateformes type Netflix, Amazone Prime ou, pourquoi pas, au cinéma, à voir. C’est donc le gros projet de 2021.

C’est l’histoire de Laure, comédienne depuis 10 ans, qui est un peu en galère, à Paris. Elle tombe un jour sur une armoire dans un dépôt-vente qui lui permet de voir sa vie alternative si elle avait décidé d’épouser l’homme qui l’avait demandée en mariage à 22 ans. Ces deux vies sont donc présentées en parallèle. Si elle avait fait un autre choix de vie, qu’en serait-il à l’heure actuelle ? Évidemment, l'autre Laure, qui a épousé cet homme et qui est partie en province, à Limoges, reprendre l’entreprise familiale de porcelaine, voit elle aussi qu'elle aurait été sa vie si elle avait suivi son rêve d’être comédienne.

En fait, c’est autobiographique, pour vous dire la vérité. A 24 ans, j’étais en couple à Londres, j’avais un boulot bien rangé et très bien payé, tout était tracé et le jour où on m’a proposé un CDI, j’ai décidé, un peu sur un coup de tête, de tout plaquer pour m’inscrire aux cours Florent ! Le déclic : je ne voulais rien regretter à 40 ans ! Et ben Bim, je ne regrette pas une seconde mon choix mais je me demande souvent : si je ne l’avais pas fait, où en serais-je aujourd’hui ? Ce questionnement est, je pense, très universel.

Ce long va être un vrai challenge pour moi car je vais jouer deux rôles, je vais jouer la Laure dans le premier univers, qui est un peu artiste, délurée et un peu alcoolos sur les bords mais aussi désabusée par ce métier, mais aussi la Laure de l’autre monde qui est maman, beaucoup plus rangée, plus bourgeoise mais qui retrouve sa passion quand elle change d’univers. Pour un rôle d’actrice, jouer deux personnages est une aubaine ! (et bim, j’ai gagné mon pari, je devais placer le mot “aubaine” dans une interview!)

Merci, Juliette, pour toutes vos réponses !

Merci Julian, quelle aubaine cette interview ! Ok, bon j’arrête

Publié dans Télévision

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beIN SPORTS : Samuel Ollivier évoque le retour du MultiLigue 2 à l'antenne !

Publié le par Julian STOCKY

Copyright : Panoramic

 

Bonjour Samuel,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Depuis peu, en l’occurrence le 13 février dernier, la ligue 2 de football est diffusée intégralement sur les antennes de beIN SPORTS. En tant que fidèle passionné de ce beau championnat, on imagine votre joie ?

Oui, il y a deux sentiments, effectivement il y a le plaisir mais aussi l’humilité. Beaucoup de plaisir, c’est vrai, parce que, pour la première fois de son histoire, depuis 2012, beIN SPORTS va pouvoir proposer 100% de la Ligue 2 en exclusivité, avec les huit matchs du multiplex et nos deux rendez-vous depuis le début de la saison, l’affiche numéro une le samedi après-midi (à 15h00) et la numéro deux le lundi soir à 20h 45. Donc le plaisir est au rendez-vous, notamment celui de retrouver cette formidable émission qu’est le MultiLigue 2. Et puis l’humilité parce que l’on sait dans quel contexte le multiplex est revenu sur notre antenne. Cela nous appelle tous, je crois, à un peu de retenue et à beaucoup d’humilité, notamment quand on sait la difficulté qu’est de produire chaque samedi un MultiLigue 2. Même si nous avons nos habitudes, même si nous avons notre savoir-faire qui s’est affiné depuis 2012, c’est certain, il n’en reste pas moins que nous relevons le défi avec le plaisir ainsi que l’enthousiasme qui nous caractérisent et que nous relevons cette tâche ensemble, avec Robert Malm, avec les commentateurs sur place, avec les équipes de production, avec Geoffrey Chapon et Florian Demez, qui sont les deux chefs d’édition de la Ligue 2 sur beIN SPORTS.

Vous l’avez dit, le MultiLigue 2 est de retour le samedi soir, quelques mois seulement après l’arrêt de sa diffusion. Les retrouvailles ont sans doute été chaleureuses et intenses pour tout le monde ?

Oui, ça s’est passé très vite puisque nous avons appris 48h avant le premier MultiLigue 2 de la saison sur beIN SPORTS que nous devions être à l’antenne le samedi soir. Par conséquent, il a fallu agir très  vite. Il y a un énorme travail de production qui a été fait pour permettre la captation et la réalisation des matchs dans les temps. Et un très gros travail éditorial aussi pour que l’on réponde aux attentes, j’espère d’ailleurs que c’est le cas, des abonnés de beIN SPORTS. Qui n’arrivaient pas totalement neutres parce qu’ils nous connaissaient et parce qu’ils connaissaient la Ligue 2 chez nous depuis 2012. Nous avons essayé et nous continuons d’essayer de combler ces attentes jusqu’à la fin de la saison. Avec, notamment, des nouveautés. Déjà le passage du MultiLigue 2 à 20h pour permettre une meilleure exposition des matchs et, ensuite, l’idée de remettre le supporter au centre de l’attention, au centre des débats. Tout cela est parti d’un constat, à savoir que les supporters étaient les grands absents de cette saison. beIN SPORTS se devait non seulement de fournir le travail le plus complet possible pour combler ce manque pour eux d’aller au stade mais on se devait d’aller plus loin.

 

Copyright : Panoramic

 

L’idée est de replacer le supporter dans la lumière et d’inviter chaque samedi, dans le MultiLigue 2, un supporter d’un club qui joue le soir-même. Les candidatures sont ouvertes depuis quinze jours maintenant, sur ml2@bein.com . Chaque samedi soir, nous aurons donc un supporter qui viendra nous rejoindre, il sera avec nous sur le plateau non pas pour faire de la figuration mais pour participer activement à l’émission en avant et après-matchs. Pendant les rencontres, il pourra également réagir, notamment aux buts marqués ou encaissés par son équipe. Cela est quelque chose que l’on devait, je crois, aux supporters et que nous sommes ravis de proposer. Nous avons commencé samedi dernier avec un supporter de Chambly.  

Le fait aussi que, jusqu’alors, les deux affiches du championnat étaient diffusées en intégralité sur vos antennes a sans doute facilité la (re)mise en route du MultiLigue 2 ?

Bien sûr ! beIN SPORTS n’a jamais perdu le contact avec la Ligue 2, les deux affiches les plus prestigieuses de chaque journée étaient diffusées, un nouveau magazine avait été créé le lundi soir, Maxi Ligue 2, pour encadrer le match et revenir sur l’ensemble de la journée. L’équipe était en place, elle était prête à relever le défi, en dépit des conditions et du temps très court qui nous était imparti. On était prêt, j’insiste, à relever le défi et on est très heureux, vraiment.

A titre plus personnel, comment faites-vous, avec vos camarades, pendant l’émission, pour essayer d’avoir les yeux un peu partout, sur tous les terrains ? C’est sans doute un vrai travail d’équipe ?

C’est super important de le préciser, la Ligue 2 sur beIN SPORTS est d’abord un travail d’équipe. C’est Robert Malm, c’est François Rabiller évidemment mais aussi des journalistes qui sont dans l’ombre et dont on entend le nom parfois sans pouvoir mettre un visage dessus. Ce sont Geoffrey Chapon et Florian Demez qui m’accompagnent dans l’oreillette le samedi et le lundi et qui, avec l’équipe de production, avec le réalisateur, sont sans cesse en train de m’informer, de m’abreuver d’informations, avant, après les matchs mais aussi évidemment pendant les rencontres.

 

Copyright : Panoramic

 

On est déjà début mars, la fin du championnat commence à se rapprocher. A quoi peut-on s’attendre selon vous ?

C’est un championnat plus ouvert que jamais, on a 6 six équipes qui se tiennent en quelques points et Sochaux et Valenciennes ne sont pas tout à fait décrochées. Ce que je retiens de cette saison jusqu’à aujourd’hui, c’est que le beau jeu paie. Ça n’a pas toujours été le cas en Ligue 2 mais, cette saison, les 5 premières équipes sont les 5 équipes qui procurent le plus de plaisir à leurs supporters devant leur télé et qui produisent le plus de jeu. J’aime cette idée que, contrairement aux saisons précédentes, il ne faut pas créer une équipe rouleau compresseur pour monter en Ligue 1, on peut s’en sortir aussi par le jeu. Ça prend un peu plus de temps, c’est certain, comme en témoigne le parcours de Jean-Marc Furlan qui, pour sa deuxième saison à Auxerre, arrive à mettre des choses en place. Mais peut-être faudra-t-il attendre une troisième saison comme cela avait été le cas avec Brest, pour envisager la montée en Ligue 1. Comme c’est aussi le cas avec Grenoble et Philippe Hinschberger qui travaille depuis plusieurs saisons maintenant au club. Comme c’est le cas à Clermont, où Pascal Gastien fait un travail formidable. Tout comme à Troyes avec Laurent Batlles. Finalement, la seule exception est Toulouse qui a réussi à construire en très peu de temps un projet viable.

Certains joueurs vous ont-ils particulièrement marqué depuis le début de saison ?

Oui, bien sûr ! Je pense à Mohamed Bayo dont j’adore la simplicité. D’ailleurs, on retrouve ce lundi un entretien mené par Clément Grezes, dans Maxi Ligue 2. A 21 ans, ce jeune joueur vit toujours chez sa mère, il habite à quelques centaines du mètre du stade et il nous a accordé un entretien avec sa maman à côté de lui. Lui m’impressionne déjà, c’est le meilleur buteur du championnat, il avait été déjà très performant l’année dernière avec Dunkerque en National. Ce n’est pas tout de l’être en National, il faut pouvoir passer le cap en Ligue 2 et lui le fait brillamment.

Après, je pourrais en citer pleins. J’aime beaucoup Mathias Autret à Auxerre, ça c’est vraiment tout sauf une surprise. Il a eu l’humilité de redescendre de Ligue 1 en Ligue 2 pour retrouver du plaisir avec un entraineur qui le connait parfaitement bien. Il y a Mickael Le Bihan aussi à Auxerre qui se relance formidablement bien. Et puis il y a des petites découvertes, Janis Antiste ou Amine Adli à Toulouse, j’adore leur fraicheur, leur enthousiasme, leur façon de jouer très décomplexée, très « tout pour l’attaque » finalement. Voilà, je vous en ai cités quelques-uns, je pourrais continuer très longtemps mais, spontanément, ce sont les noms qui me viennent à l’esprit.

 

Copyright : Panoramic

 

En conclusion, que peut-on souhaiter à toute l’équipe beIN SPORTS qui accompagne ce championnat ?

Que ça continue encore longtemps, que la Ligue 2 et beIN SPORTS puissent encore s’apporter l’un l’autre. La Ligue 2 apporte beaucoup à beIN SPORTS et je pense que beIN SPORTS le lui rend bien en offrant des programmes qui se veulent les plus complets possibles, les plus enrichis possible. La seule chose que l’on pourrait souhaiter pour la suite est que ces programmes-là se fassent avec des supporters dans les stades désormais, ça voudrait dire que la situation sanitaire se sera arrangée et c’est, je crois, ce que nous souhaitons toutes et tous, au-delà de notre amour pour le football.

Merci, Samuel, pour toutes vos réponses !

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Eurosport : Gaëlle Millon évoque les 1/16è de finale de la coupe de France de football à l'antenne ce week-end !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Gaëlle,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

La coupe de France de football revient, pour un nouveau week-end, sur les antennes d’Eurosport, du 5 au 8 mars. On imagine, à titre plus personnel, votre joie de retrouver, une nouvelle fois, cette belle compétition ?

Effectivement, c’est un grand bonheur chaque année de retrouver la Coupe de France, de pouvoir la suivre, de pouvoir la commenter, de pouvoir la raconter. De pouvoir aussi faire partie de l’équipe Eurosport pour cette compétition depuis 5 ans maintenant. Avec tout ce qui s’est passé, clairement, j’ai eu très peur cet automne qu’il n’y ait pas de Coupe cette saison. C’est une édition un peu particulière car tous les clubs sont seulement tous réunis pour ces 1/16è de finale. On a souvent de très belles surprises en 1/32è. Elles n’ont pas pu avoir lieu. Mais ça va amener énormément de sel à ces 1/16è de finale donc c’est plutôt très chouette.

Ce sera sans doute là l’occasion de retrouver le parfum de la Coupe, comme on le connait depuis des années maintenant ?

Tout à fait ! La coupe de France, ce sont ces clubs amateurs dont il va falloir que l’on cherche sur la carte où ils se trouvent car il y en a quand même certains que l’on ne connait pas trop ! Evidemment, on n’aura pas les ambiances de d’habitude, il va manquer la proximité des supporters. Maintenant, encore une fois, je crois qu’il faut que l’on s’estime heureux qu’elle ait lieu, que les clubs de division inférieure soient là. On a hâte de retrouver cela.

L’absence de public mais aussi de prolongation en cas d’égalité à l’issue des 90 minutes du temps réglementaire peut-elle influer sur les rencontres, notamment dans celles opposant les « petits » à des clubs plus huppés ?

Avant, des joueurs pouvaient être galvanisés par leur public, un club pouvait, au bout d’un moment, peut-être déjouer un peu sur des pelouses pas toujours évidentes. C’est vrai que les prolongations, ces matchs à rallonge, ont fait l’histoire de la Coupe. Les changements de cette année vont-ils changer les résultats ? Franchement, je ne sais pas, on aura la réponse ce week-end. On verra si on a des matchs un peu surprenants ou des petits qui font tomber des gros. Restons dans le positif. Peut-être qu’on n’aura pas de gros exploit. Mais, en même temps, ça joue ! Alors soyons heureux.

La programmation s’annonce chargée et le rythme intense. Justement, pouvez-vous repréciser le dispositif d’Eurosport et vos interventions dans ce cadre ?

Le dispositif est assez classique, c’est un tour qui se joue sur quatre jours avec deux matchs dès vendredi, un gros programme samedi et dimanche, et un dernier match ainsi que le tirage des 8e lundi. La formule est assez classique, je serai aux commandes de « Jour de coupe » jusqu’au match en prime : avant, pendant et après les multiplexs. Je laisserai ensuite Louis-Pierre Frileux et « Soir de coupe » prendre la main. On aura une belle équipe de consultants, j’aurai la chance d’être accompagnée par François Clerc vendredi et dimanche. Je retrouverai aussi Lionel Charbonnier qui a fait son retour à Eurosport pour les 1/32è de finale. Je suis là pour accompagner les téléspectateurs et leur montrer tout ce qu’ils auraient pu rater.

 

 

A quelques jours de retrouver le plateau mais aussi la coupe, on vous imagine en pleine préparation ? Ce doit sans doute être un travail de fourmi, en lien avec le nombre de rencontres et la diversité des divisions représentées ?

Effectivement mais c’est ce qui est chouette dans cette compétition. Si je n’avais que des matchs de Ligue 1, je m’ennuierais ! La richesse de cette coupe est d’aller trouver l’histoire de ce petit club au fin fond de l’Alsace ou de la Lozère, qui arrive là on ne sait pas trop par quel miracle. Mais aussi de se rendre compte qu’on a dans un club un ancien entraineur de plus haut niveau, ou un joueur qui a un peu vieilli mais qui joue toujours, ou un buteur qui se révèle chaque année en coupe. Voilà, ce sont ces petites informations là que j’essaie d’aller chercher. Effectivement, c’est beaucoup de boulot en amont mais ça fait partie du métier, c’est la plus belle partie du job presque de s’approprier ces histoires-là et de pouvoir les raconter. Mes fiches pleines de couleurs et d’anecdotes seront prêtes vendredi.

 

 

Que représente, pour vous, cette compétition ? Quels principaux souvenirs en avez-vous ?

Je pense que celui qui m’a le plus marquée est la finale 2019, avec la victoire de Rennes, face au PSG, le grand favori. J’avais eu la chance d’être au stade de France. Je présentais  « Jour de coupe » pour la finale de la Gambardella et j’avais donc pu vivre ce match au bord de la pelouse. J’ai de très bons souvenirs de cette finale avec toutes les équipes d’Eurosport, je revois notamment Gérard Houiller. Il nous manque cette année à Eurosport.

En conclusion, que peut-on souhaiter aux équipes d’Eurosport pour ce week-end de quatre jours à l’antenne ?

De beaux matchs à suspense, avec de belles audiences pour la chaine. Et quelques surprises forcement !

Merci, Gaëlle, pour toutes vos réponses ! (RV Soir de Coupe vendredi 20h45 / Jour de Coupe samedi 14h / Dimanche 18h)

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Manon Brunet évoque sa belle carrière de championne d'escrime !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Manon,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes une jeune escrimeuse de talent, avec un palmarès déjà bien rempli. Si on revient quelques années en arrière, comment vous sont venues cette passion et cette envie de pratiquer ce sport et le sabre plus particulièrement ?

Au départ, je faisais du taekwondo et de la danse. J’avais des parents très sportifs, du coup être sportive était un peu évidentJ. En fait, ces deux activités ne m’ont pas forcément plu et j’ai une copine à l’école qui m’a proposé d’essayer l’escrime. J’ai commencé, l’ambiance du club et la tenue m’ont énormément plu, du coup c’est comme ça que j’ai démarré. J’ai choisi le sabre parce que, en fait, je n’ai pas vraiment eu le choix, mon club ne proposait que cette arme-là. Heureusement car je pense que je n’aurais pas continué si ça en avait été une autre.

Plus jeune, aviez-vous des modèles en particulier, qui vous a peut-être inspirée par la suite ?

En termes de haut niveau non car je ne regardais pas trop ce qui se passait. Aux Jeux Olympiques, je regardais beaucoup l’épée mais pas spécialement le sabre. Je regardais plutôt les grands dans mon club, qui avaient deux trois quatre ans de plus que moi. Je voulais devenir aussi fort qu’eux.

Aujourd’hui, au quotidien, qu’est-ce qui vous plait tant dans ce métier qui doit sans doute être une passion pour vous ?

Oui, c’est sûr que l’escrime est complètement une passion. Je suis une des sportives qui aime aller s’entrainer. J’aime l’escrime déjà parce que c’est un jeu. En fait, c’est un sport assez complet, il y a de la technique, de la tactique, on ne se rend pas compte mais c’est assez physique et il y a beaucoup de respect. C’est un sport complet, c’est ce que j’aime.

 

 

Le rythme d’entrainement doit être particulièrement intense et soutenu. A combien d’heures par jour s’élève-t-il ?

Je m’entraine deux fois par jour. En tout, je fais 20 à 25 heures par semaine. Juste le sabre, je pense que je dois faire entre 4 et 6 heures d’assaut à l’entrainement, plus 2 à 3 heures en individuel avec le coach.

Entre deux compétitions, avez-vous pour habitude de visionner vos rencontres pour en tirer des leçons, positives ou d’amélioration ?

Oui, oui, quand on a eu de grosses difficultés, c’est le premier réflexe, on regarde pourquoi ça n’a pas fonctionné, pour voir si c’est nous qui avons fait des erreurs ou si c’était un style de jeu qui nous a gênés. On cherche donc ce qu’il y a à changer. Quand ça fonctionne, au contraire, on regarde ce qui est bien, ce qu’il faut garder. Donc, oui, regarder ses matchs de compétition est essentiel. Dès fois même, on se filme à l’entrainement, surtout en ce moment d’ailleurs, vu qu’il n’y a pas de compétition. Cela nous permet de regarder nos touches et nos erreurs.

C’est enrichissant car, souvent, on imagine des choses qui ne sont pas du tout réelles. Mais c’est difficile, quand on a perdu le match, de revoir l’échec. Il m’est souvent arrivé de pleurer, plus jeune, devant un match que j’avais perdu, ou d’être mal. Sinon, c’est enrichissant, quand on perd, on apprend mais c’est sûr que si on ne cherche pas à savoir pourquoi on a perdu, on n’apprendra pas. Ça fait partie du travail.

Sans dévoiler de grand secret, avez-vous un petit rituel dans les dernières minutes juste avant une rencontre ?

Oui, j’ai créé une routine avec mon préparateur mental pour me mettre dans une espèce de bulle et essayer de me mettre dans un mode de combat. Souvent, on a rituel en compétition qui est créé, c’est-à-dire qu’on nous invite à aller dans une salle d’appel pour sortir ensuite sur la piste avec notre arbitre et notre adversaire. Dans cet endroit, je fais alors ma petite routine d’échauffement mental et un peu physique pour mettre mon corps et ma tête en éveil.

 

 

Même si ce n’est sans doute pas forcément évident, comment décririez-vous votre jeu ?

C’est un jeu d’attaque. Je joue beaucoup sur ma rapidité et mon physique. Mon but est d’attaquer mais ce n’est pas forcément ce que je fais tout de suite. Mais, oui, c’est un jeu offensif. Quand on me regarde tirer, disons que ça bouge beaucoup sur la piste.

Nous le disions, à 25 ans, votre palmarès est déjà très riche. En prenant un peu de recul, on imagine votre joie et votre fierté ?

Oui, je suis très contente de ce que je fais. Je vis de ma passion, j’en fais tous les jours. Déjà, ce n’est que du bonheur. Après, oui, c’est vrai que j’ai pas mal de lignes à mon palmarès mais j’en veux encore plus, surtout sur le plan individuel. J’ai déjà été championne du monde par équipe, j’aimerais bien avoir cette médaille d’or pour moi toute seuleJ.

D’ailleurs, quels sont, à l’heure actuelle, vos meilleurs souvenirs en compétitions ? A l’inverse, quels moments vécus restent les plus compliqués ?

Le plus beau moment que j’ai vécu est justement quand on a gagné le championnat du monde par équipe, en 2018. C’était une médaille que l’on cherchait depuis quelques années, que l’on n’arrivait pas à avoir. On avait fait des finales, on avait gagné des coupes du monde mais on n’avait encore jamais réussi aux championnats du monde. Ces championnats en Chine ont duré très longtemps, c’était justement l’année où il y avait la coupe du monde, on était restées trois semaines sur place, loin de nos familles, dans un monde différent du nôtre. J’avais vraiment loupé l’individuel, mes coéquipières aussi. Du coup, quand on a gagné par équipe, on a pu relâcher un an de pression, plus les 3 semaines de compétition, plus nos échecs individuels. J’ai rigolé et pleuré en même temps, très longtemps, tellement il y avait de pression qui se relâchait et d’émotion de la victoire qui était énorme.

J’ai eu d’autres magnifiques souvenirs, comme gagner la coupe du monde à Orléans. La première fois, c’était en 2016, juste après les Jeux Olympiques, où je venais de faire 4ème. Après Rio, j’avais envie de gagner et la victoire m’a permis de me rendre compte que j’avais pris mon tremplin aux JO. En 2019, j’ai à nouveau gagné là-bas et j’étais très touchée parce que, cette fois, mes parents étaient là. Eux qui me soutiennent depuis que je suis toute petite, dans le sport et dans la gagne, ils avaient enfin pu voir ce que ça faisait de me voir gagner. J’étais vraiment très fière de pouvoir partager cela avec eux.

 

 

En vrai, il y a quand même pas mal de mauvais souvenirs. Mais je pense que le plus difficile a été celui des Jeux Olympiques. Pas forcément de faire 4è, certes cette place était difficile à digérer mais il y avait quand même pas mal de choses positives dans cette journée-là. C’était surtout de digérer la défaite par équipe. On a fini 8è, on était venues pour une médaille et ce fut une grosse grosse déception. Ajoutée à la 4è place, c’était encore plus dur à digérer. J’ai mis plusieurs semaines voir plusieurs mois à me remettre de cette grosse déception. On n’a jamais re-regardé le match avec mon équipe.

Du coup, la prochaine Olympiade fait sans doute partie de vos objectifs à court terme ?

C’est ça. Depuis Rio, les Jeux Olympiques de Tokyo sont mon objectif. Là, ça a été décalé d’un an, du coup on repousse d’autant. En tout cas, oui, je m’entraine pour être prête pour cette compétition.

D’ici là, quels sont les prochains grands moments que vous attendez avec impatience ?

On part en coupe du monde dans deux semaines, ça fait un an que l’on n’a pas fait de compétition donc c’est un moment que l’on attend. Le groupe a envie de voir comment toutes ces personnes se sont entrainées, quel est le niveau, quel est le rythme de la compétition car on a un peu tout oublié. On s’est pas mal entrainées pendant des mois mais on s’entraine avant tout pour la compétition. De ne pas en avoir eue pendant un an ne nous était jamais arrivé, donc c’est difficile. Plus personnellement, je me suis blessée pendant 6 mois à l’adducteur, du coup je n’ai pas pu m’entrainer pendant cette période. C’est la première fois sur une aussi longue durée. Là, j’ai repris l’entrainement depuis un mois à peu près, j’ai envie de voir ce que ça donne, si le retour est bon, si je suis dans le bon rythme pour me préparer justement pour les Jeux Olympiques. D’ici là, au-delà de cette coupe du monde prévue dans deux semaines, peut-être qu’il y en aura d’autres en avril et mai, mais ce n’est vraiment pas sûr. Peut-être aussi les championnats d’Europe en juin. Ce serait, à priori, les trois compétitions que l’on aurait avant les JO. Mais ce n’est pas sûr à 100%. Seule l’épreuve dans deux semaines est confirmée, on a hâte de la faire pour retrouver nos sensations.

 

 

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre carrière ?

Plein de médailles, plein de bonheur et de pouvoir continuer à m’épanouir dans ma passion.

Merci, Manon, pour toutes vos réponses !

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Un Si Grand Soleil : Aurore Delplace évoque Johanna, son personnage dans la série à succès de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Aurore,

Quel plaisir d’effectuer ce nouvel entretien avec vous !

Vous faites partie de la belle aventure « Un Si Grand Soleil » depuis un long moment maintenant. On imagine la joie et la fierté pour vous et pour toute l’équipe de voir la si belle fidélité des nombreux téléspectateurs ?

Oui, c’est assez incroyable, on n’en revient pas nous même d’ailleurs. On remercie tous les gens qui nous regardent tous les soirs, c’est assez fou de voir qu’ils sont entre trois à quatre millions à chaque fois.

Vous qui vivez cette aventure de l’intérieur, quelles sont, selon vous, les clés du succès de ce programme ? Pourquoi plait-il tant au public ?

J’ai l’impression qu’il y a une énergie de toute l’équipe, et pourtant on est nombreux. La production a réussi à choisir à chaque fois des gens qui ont tous une bienveillance, quelque chose de bon. Je crois qu’ils font très attention à cela au casting, pour voir si la personne n’a pas trop d’ego notamment et si elle aime travailler en équipe.

Personne n’est perso, en fait on a tous envie que ça marche, on a tous envie de faire du bon boulot, on a tous envie de s’aider. Je pense que c’est un vrai travail d’équipe et je crois que ça doit se refléter.

Vous y interprétez le rôle de Johanna Lemeur. Quel regard portez-vous à présent sur elle ? C’est vrai qu’elle a vécu beaucoup d’émotions, personnelles notamment…

Je m’y suis énormément attachée. Au début, je ne me reconnaissais pas vraiment en elle, c’était une composition car c’est une femme sûre d’elle, avec les dents longues, carriériste, qui sait ce qu’elle veut, alors que je ne suis pas du tout comme cela. Je me laisse un peu vivre, je ris de tout, je me marre tout le temps. Petit à petit, j’ai réussi à apprivoiser ce personnage, à me mettre un peu dans sa peau et je m’en suis un peu servi dans la vie je crois. Donc je pense que le personnage s’est un peu rapproché de moi ou inversement.

 

 

Avez-vous ou avez-vous eu des sources particulières d’inspiration pour son interprétation ?

Au départ, j’essayais plus de mettre de ma personnalité dans le personnage de Johanna. Aujourd’hui, j’essaie de plus en plus de faire l’inverse. Typiquement, je ne suis pas dure dans la vie, du coup quand mon personnage doit l’être, c’est assez compliqué, je dois vraiment faire un travail sur moi. En fait, je mixte un peu les deux.

A titre plus personnel, avez-vous adapté, mois après mois, votre méthodologie de préparation en amont et celle de travail sur le plateau ? Ou est-elle la même depuis le premier jour ?

C’est marrant, ça a complètement évolué. Au début, quand je suis arrivée, j’étais tellement stressée, bon élève, j’écrivais les textes pour les apprendre. Au fur et à mesure, je connais tellement mon personnage qu’en lisant une fois la scène, je sais exactement comment je vais la dire. C’est assez incroyable. Maintenant, je ne l’écris plus, j’ai besoin de la lire une fois et je la connais. En lisant le texte, je m’entends le dire, je m’entends le jouer, je me vois presque le faire, c’est assez fou. Sauf si ce sont vraiment des termes juridiques, où j’ai besoin d’un peu plus de temps. Il faut que je me les mette en tête ou que j’aille voir dans le dictionnaireJ.

Sur le plateau, il y a toujours ce petit trac que l’on adore car on a envie d’être bien, de bien faire, de donner de l’émotion. Quand on a fait de la scène comme moi, on a envie de transmettre. Pour le coup, c’est ce qui me manquerait un peu, c’est qu’il n’y a pas le retour, on ne sent pas le retour en face, contrairement à la scène. En tout cas, on a tous tellement envie de bien faire que l’on est tous bien sérieux. Même si je me tape des fous rires car je suis la pro pour celaJ. On essaie de garder une petite boule au ventre qui motive, pour donner quelque chose d’unique à chaque fois. On essaie d’apporter quelque chose en plus sur chaque scène pour ne pas se perdre dans quelque chose de quotidien ni se laisser aller dans des automatismes.

Récemment, Johanna s’est séparée de Ludo. Malgré cette période sans doute peu évidente, peut-on dire que c’est là l’occasion d’un nouvel élan personnel pour elle, voire même d’une remise en question ?

Oui, je pense surtout que, pendant cette relation, ils se sont un peu voilés la face. Ils savaient qu’ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre mais il y a des choses qui ne s’expliquent pas, l’amour c’est comme ça. Mais, du coup, après avoir réussi tous les deux à dire stop, ils se replongent chacun dans leurs envies profondes. Elle s’est remise à fond dans le boulot, comme elle l’aime. Mais comme c’est une amoureuse de l’amour, je pense qu’elle va forcément essayer de trouver l’homme de sa vie.

Au travail, elle participe très activement au développement d’un hôtel de luxe dans la région. On l’a voit particulièrement impliquée. On retrouve là sans doute l’une des principales caractéristiques de Johanna ?

Complètement ! Elle ne lâche jamais rien. Je pense qu’elle a une certaine forme d’égo qui fait qu’elle veut absolument réussir tout ce qu’elle entreprend. Cela en fait partie et, en plus, elle aime l’argent. Elle sait que ça rapporterait pas mal pour le cabinet, elle se donne à fond. Là, en l’occurrence, comme elle était un peu malheureuse, elle se met non pas à 100% mais à 300% dans cette affaire. Au plus elle est malheureuse dans sa vie, au plus elle va se donner à fond dans son boulot.

 

 

De même, très récemment, profitant de ce projet d’hôtel de luxe, elle a accompagné Julien Bastide pour tenter de redresser financièrement son entreprise L Cosmétiques. Faut-il y voir là un intérêt uniquement professionnel pour elle ?

Je pense que, au départ, c’était purement professionnel. Petit à petit, comme ils se voient de plus en plus, ils commencent à se parler, à se révéler. Comme elle s’occupait de son divorce, elle voit qu’il ne va pas bien donc elle lui pose des questions et ils se rapprochent petit à petit. C’est là qu’elle se dit « ah tiens, il est célibataire lui »J. A la base, c’était de la séduction purement professionnelle mais les choses évoluent.

On sent bien qu’elle est complètement troublée, qu’elle a trouvé quelqu’un qui est un peu dans le même jus qu’elle, qu’elle comprend. Elle a l’impression qu’il la comprend aussi, contrairement à Ludo par exemple. Il y a quelque chose d’assez évident dans leur relation, en tout cas dans ce qu’elle démarre avec Julien. C’est vrai qu’il y a deux ans, elle lui avait fait la misère mais, après, elle l’avait défendu. Déjà, la relation entre eux s’était apaisée et était moins conflictuelle. Johanna était un peu devenue alors son avocate attitrée.

Sans tout en dévoiler, à quoi peut-on s’attendre pour votre personnage dans les prochaines semaines ? On imagine notamment que sa reconstruction personnelle et sa participation active au développement de l’hôtel de luxe seront parmi ses préoccupations ?

Oui… et puis ça va être plein de rebondissements. Elle va avoir des petits problèmes avec la justice, Christophe va faire son retour pour l’embêter, il va encore lui en faire voir de toutes les couleurs, il ne la lâche pas. Johanna va avoir une vie chargée….

Merci, Aurore, pour toutes vos réponses !

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Section de recherches : Stéphane Soo Mongo évoque la 14è saison de la série à succès de TF1, actuellement en diffusion !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photos: François Lefebvre / Auteurs Associés / TF1

 

Bonjour Stéphane,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison 14 de « Section de recherches » est actuellement en diffusion chaque jeudi soir sur TF1. On imagine votre joie de voir que, une nouvelle fois, la fidélité des téléspectateurs ne se dément pas ?

C’est vrai que l’on a rarement été battu. Avec Félicité et Franck, ça fait 7 ans que l’on joue dans cette série, en fait depuis que le programme est arrivé sur Nice. A chaque diffusion, la série s’est retrouvée numéro 1, c’est plutôt réjouissant à chaque fois. On est surpris mais content aussi de savoir que la série remporte autant de succès après tant d’années de diffusion.

Justement, selon vous qui vivez cette aventure de l’intérieur, quelles sont les principales clés de ce succès ? Quels principaux retours avez-vous pu avoir des téléspectateurs ?

Je pense qu’il faut féliciter les auteurs, qui, je l’imagine, s’inspirent un peu de faits divers et de l’actualité, en complément de ce qui sort de leur imagination. Les intrigues sont bien ficelées, c’est un bon produit bien fait, je l’imagine. Le téléspectateur se met à la place de l’enquêteur et peut avoir de l’empathie pour les victimes et leurs familles. Cela fait aussi le succès de la série, elle ressemble à toutes les familles, les plus pauvres, les moyennes et les plus aisées de notre pays. Je pense que les gens s’y retrouvent, les personnages leur ressemblent aussi.

 

Crédit photos: François Lefebvre / Auteurs Associés / TF1

 

Vous faites partie de l’aventure depuis de nombreuses saisons maintenant, vous qui êtes arrivé en 2014. Quel regard portez-vous à présent sur Alexandre, votre personnage ?

Je suis très content déjà qu’il soit encore présent. On a de la chance, avec Félicité, d’être passés « entre les gouttes », on a vu beaucoup de nos collègues nouveaux repartir. Nous, c’est vrai que ça fait un moment que l’on est là. Pour mon personnage, j’aimerais bien qu’il évolue un peu, qu’il aille un peu en extérieur. C’est vrai que, là, il est beaucoup dans les bureaux. S’il y a une 15è saison, j’aimerais bien aller un peu plus en extérieur, si c’est possible. Mais c’est toujours plaisant de travailler en studio avec mes camarades.

Au fur et à mesure des saisons, avez-vous fait évoluer votre méthodologie de travail sur votre personnage et vos éventuelles sources d’inspiration ?

Honnêtement, pas vraiment. Souvent, le personnage d’Alex dit des choses très informatives en lien avec l’enquête. Il faut vraiment connaitre le texte au rasoir et être concerné par ce que l’on dit. Mais je n’ai pas vraiment de méthode. En tout cas, j’ai la même pour d’autres rôles. Peut-être aussi parce que mon personnage est un peu moins développé que les autres, il est un personnage de « passe plat » et de « faire valoir », il n’est pas le personnage principal de l’enquête, il est là pour apporter des éléments techniques et trouver des solutions.

Le début de cette saison a été marqué notamment par l’arrivée du personnage de Jeanne Lorieux. Sans dévoiler de grand secret, à quoi peut-on s’attendre pour les quatre derniers épisodes ?

Pour ça, je laisse les téléspectateurs découvrir…il y aura des surprises. Vous verrez, au dénouement, si dénouement il y a….

On peut penser qu’il vous tarde de retrouver toute l’équipe afin de pouvoir tourner la suite éventuelle des aventures de la SR ?

Ah oui, oui…Si la production va dans ce sens, vues les audiences plutôt satisfaisantes, je serais très heureux de retrouver mes camarades. On a hâte de se retrouver après cette terrible période. C’est vrai que les tournages peuvent encore avoir lieu, tout comme les répétitions de théâtre. On est impatients que cette chape de plomb s’arrête, que ce soit pour les artistes, les techniciens mais aussi les autres corps de métiers, en particulier les restaurateurs et les gens du monde hospitalier évidemment.

 

Crédit photos: François Lefebvre / Auteurs Associés / TF1

 

Après toutes ces années, ce doit sans doute être à chaque fois un plaisir de partager le plateau avec toute cette belle bande ?

Oui, c’est vrai que l’on est une espèce de petite famille, il y a une vraie petite ambiance. Franck et certains réalisateurs créent une ambiance de rigolade, c’est toujours un plaisir de se retrouver. C’est vrai qu’il y a vraiment une superbe ambiance. Je crois d’ailleurs qu’un bêtisier sera réservé aux téléspectateurs pour cette saison 14, tellement on s’est amusés. Si on ne reprend pas, c’est une ambiance qui me manquera beaucoup.

En parallèle, dans le contexte sanitaire du moment, quels sont vos éventuels autres projets artistiques actuels ?

J’ai eu la chance de pouvoir tourner dans le nouveau film de Fabrice Eboué, « Barbaque », où je fais un gendarme gourmand. J’ai joué avec « Les chiens de Navarre », pendant le premier couvre-feu, au théâtre des bouffes du Nord, une pièce qui s’appelle « La peste, c’est Camus mais la grippe est-ce Pagnol ?». Une espèce de performance sur une vraie fausse lecture improvisée, sur le contexte actuel et la pandémie. C’était un spectacle un peu surréaliste. Il y a eu la diffusion de « Fais pas ci, fais pas ça », spécial Noel, où je faisais un flic cette fois-ci. J’ai tourné aussi dans le film « Oranges sanguines » et dans la nouvelle saison de « Carrément craignos », de Jean-Pascal Zadi.

Merci, Stéphane, pour toutes vos réponses !

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Caroline Marx évoque son spectacle "Girl Power Connected", en live vendredi 20 février !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Caroline,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

Le samedi 20 février prochain, vous jouerez « Girl Power Connected », la version virtuelle, en ligne, de votre spectacle « Girl Power ». Très simplement, comment vous sont venues l’envie et l’idée ?

Nous, les artistes, ne pouvons plus jouer dans les théâtres à cause du virus et de la pandémie. Je n’en pouvais plus de ne plus être sur scène, moi qui n’ai plus fait de spectacle depuis le mois de mars. Sauf à Monaco en janvier, où j’ai eu la chance de faire un diner spectacle, qui m’avait rendue très heureuse. Retrouver le public à cette occasion m’avait donné l’envie de remonter sur scène pour revoir les gens. J’ai, du coup, trouvé cette solution du digital.

Le public lui aussi vivra aussi les choses différemment. Aura-t-il la possibilité de participer à distance à certains tours ou numéros ? L’interactivité et la complicité seront-t-elles au rendez-vous ?

J’ai voulu adapter le spectacle à une grande participation. Toute la famille va pouvoir participer, je vais leur faire des expériences où ils ne seront jamais passifs à regarder le spectacle. Ils vont pouvoir tout le temps participer, par exemple en choisissant une carte à jouer que je pourrai deviner. Avec leurs doigts, ils pourront aussi choisir un objet sur l’écran. Il y aura plein de numéros interactifs dans ce spectacle familial.

Ce qui est super, c’est que le producteur du spectacle a loué une salle de spectacle, où 18 personnes vont installer un gros show de lumière. Ça va être un magnifique spectacle, avec des lumières comme à la télé, avec notamment un plan de feu de fou. Les gens vont en prendre plein les yeux, vont pouvoir participer, avec de l’humour, de l’émotion, du spiritisme, du mentalisme. Il va y avoir vraiment beaucoup de choses. Il y aura aussi des guests, je fais venir Moundir, l’ex candidat de « Koh Lanta », ainsi que Maxime Guény, chroniqueur chez Cyril Hanouna et passionné de magie. Et j’en aurai peut-être un troisième…. Les guests seront sur le plateau, j’aurai vraiment leurs réactions en direct. Ça va rajouter à la magie et à l’ambiance. Chacun participera à un tour et, à la fin, ils feront un numéro tous les deux.

Les places VIP sont toutes vendues, par contre les autres places sont en nombre illimité, vous pourrez réserver jusqu’à une heure avant le début du spectacle. 2 000 personnes ont déjà pris leur place. L’accès coute 12 euros mais il est important de préciser que cet accès n’est pas individuel, il est pour toute la famille. Je conseille même de brancher l’ordinateur à la télé, pour voir le spectacle en grand. Les places sont à réserver directement sur mon site : https://www.carolinemarx.com/

 

 

En tout cas, on imagine votre impatience de pouvoir retrouver le public, même à distance ?

Complètement ! En plus, ce qui est super, c’est que beaucoup de gens m’envoient des messages, en faisant un décompte avant le jour J. Ils ont trop hâte de me retrouver, vraiment je reçois plein de messages où les gens me disent qu’ils sont super contents.

Ce spectacle digital sera proposé en direct. Quelles principales adaptations vous seront nécessaires, comparativement à la version traditionnelle du spectacle ?

En fait, je vais être vraiment sur une version comme à « Diversion » sur TF1. Je vais regarder la caméra, je vais fixer l’une des six selon le besoin. Je serai moins dans un show de grands mouvements, ça va être plus télé. Mais, en même temps, avec une grosse technique de lumière qui va mettre en valeur tout cela. Ça ne va pas être un spectacle intimiste, ce sera un gros spectacle sur scène, un peu comme à l’écran. Il y aura notamment de gros plans serrés sur mon visage pour bien voir mes expressions, on va bien bien me voir, ça va être différent d’une scène classique.

J’ai gardé le thème de « Girl Power » mais je l’ai complètement adapté pour le streaming, cela a été un énorme travail, pour qu’il y ait vraiment une complicité et une interaction avec les gens. J’ai préparé de nouveaux tours et de nouveaux numéros. Je garderai des visuels qui marchent bien, comme le changement rapide de tenues ou encore le numéro de spiritisme. J’expliquerai aussi un tour de magie pendant le spectacle que les enfants pourront refaire et fabriquer facilement avec des accessoires de la vie de tous les jours.

 

 

On imagine que, encore plus avec le contexte du moment, il était important pour vous de garder ce lien avec votre public ?

Exactement ! Déjà, c’est un besoin que j’ai de remonter sur scène et de retrouver le public. Ce spectacle est aussi pour les gens, pour les faire rêver un peu, pour leur apporter un peu de gaieté, de rêve, de magie. Ce qui est bien, c’est que c’est un samedi soir, à 20h 45, du coup ça va permettre de réunir toute la famille. Les gens vont s’amuser ensemble, en participant à un spectacle de magie. Tous les âges seront touchés.

Au-delà de cette première date, aimeriez-vous en proposer d’autres, d’ici à la réouverture des salles de spectacle ?

C’est ce que j’aimerais faire. Là, je le testerai pour la première fois, je vais voir ce que ça donne, je verrai si les gens sont contents, si cela leur aura plu. Je verrai aussi si cela m’aura plu à moi. Si les retours ne sont que positifs, je continuerai avec plaisir dans cette direction. Je ne demande que ça de monter sur scène.

Comme il n’y avait plus de spectacle, je m’étais mise à fond sur les réseaux mais ce n’est pas du tout pareil. On ne ressent pas le public de la même façon.

Profitez-vous de cette période plus calme pour travailler d’autres projets en parallèle, afin de continuer à surprendre le public ?

Oui, j’ai préparé deux nouvelles émissions de « Diversion ». Tout a été travaillé avec la production d’Arthur. Maintenant, on attend que le virus passe pour les enregistrer. Ce ne seront que des numéros nouveaux, spécialement créés pour les émissions, que je garde en surprise.

Merci, Caroline, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision

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beIN SPORTS : Séverine Beltrame évoque la saison 2021 de tennis !

Publié le par Julian STOCKY

crédit : PANORAMIC

 

Bonjour Séverine,

Quel plaisir d’effectuer cette interview en votre compagnie !

Après une année 2020 compliquée, la saison 2021 de tennis prend progressivement forme dans le calendrier WTA. On imagine que la passionnée de tennis que vous êtes est ravie de revoir les joueuses sur le court et la petite balle jaune à l’antenne ?

Evidemment ! Cette année 2020 a été très difficile pour le monde de manière générale et aussi pour le circuit ainsi que les joueurs professionnels de tennis. Revoir un calendrier on va dire à peu près normal en ce début d’année, en tout cas revoir des matchs, revoir les joueurs sur le court n’a pas été sans difficulté mais c’est arrivé. On espère, on a bon espoir que cette saison va pouvoir continuer et s’adapter tant bien que mal.

Plusieurs tournois principaux se sont déjà déroulés, notamment à Abu Dhabi, à Hambourg, à Rome et à Melbourne. Peut-on déjà tirer des premiers enseignements à l’issue de ces compétitions ? Ou est-ce trop tôt pour le moment ?

C’est un peu tôt effectivement. Les premiers tournois ont été quand même bien chamboulés avec les qualifications de l’Open d’Australie aussi qui se sont jouées à Doha, à Dubaï, qui étaient donc externalisées. Pour moi, s’il y a une conclusion sur ces premiers tournois-là, c’est que tout le monde s’est adapté, des joueurs aux organisateurs. Je crois que c’est vraiment le mot-clé de cette année, au moins du début d’année. On se rend compte que, même si ce n’est pas parfait, même s’il y a encore plein de difficultés à surmonter, les joueurs peuvent faire leur métier et c’est ce qui est le plus important.

Quelles sont vos favorites du circuit pour cette nouvelle saison ?

J’ai un coup de cœur pour Aryna Sabalenka, évidemment sa fin de saison 2020 a été fulgurante. C’est une joueuse que je trouve en plus très sympathique en dehors du court, sur les réseaux notamment. J’aimerais bien la voir bien jouer sur un grand chelem, c’est ce qui lui manque encore un peu. On va voir ce que ça va donner. Naomi Osaka a beaucoup remonté dans mon estime, j’ai trouvé qu’elle avait su rebondir, qu’elle avait su prendre son statut à bras le corps. Même si mon cœur balance avec Ashleigh Barty toujours, évidemment, parce que c’est encore elle la numéro une mondiale, on va dire qu’Osaka a tout pour le faire.

Ces trois joueuses-là sont trois profils complètement différents. Ça va être une saison, je pense, très intéressante parce qu’il y a finalement beaucoup de joueuses aussi qui émergent ou qui reviennent. Je pense à Azarenka, même si, là, elle a un peu de mal à enchainer.

Evidemment, je ne peux pas ne pas parler de Fiona Ferro, qui me surprend toujours, qui continue à progresser, à passer des tours en grand chelem, qui fait son petit bonhomme de chemin, tranquillement mais surement. J’aime beaucoup sa personnalité, qui est discrète mais qui bosse. C’est un bel espoir pour le tennis français, avec notamment aussi Clara Burel qui n’est pas loin derrière.

On le sait, le contexte sanitaire actuel que l’on connait tous génère quelques doutes et incertitudes dans l’esprit des joueuses, à minima en impactant la préparation des rencontres. En quoi cela peut-il influencer la hiérarchie du tennis féminin ?

Je pense que tout cela va forcément être chamboulé. Les joueuses sont un petit peu challengées, poussées dans leur retranchement, à supporter les quarantaines qui sont très difficiles et que chacun ne vit pas de la même manière. En plus, au-delà de cela, tous ne les vivent parfois pas dans les mêmes conditions. En Australie, il y en avait qui étaient en quatorzaine stricte. Forcément, cela va créer des disparités voire des inégalités. Mais, au bout du compte, une Ashleigh Barty, qui est encore numéro un, qui n’avait pas rejoué depuis Doha 2020, gagne son tournoi de retour. Finalement, il y a une logique, dans le fond, qui est respectée. Voilà, ça va être juste passionnant. Bien souvent, on s’attend à ce que ce soit chamboulé mais, au bout du compte, c’est souvent la logique qui est respectée. A suivre parce que c’est encore difficile de se projeter sur cette saison 2021.

Il y a quelques jours a été présenté le calendrier des tournois diffusés prochainement sur l’antenne de beIN SPORTS. Un calendrier riche, intense, avec notamment l’Adelaïde International du 22 au 27 février qui, on l’imagine, doit vous faire bien plaisir ?

On est tellement heureux de pouvoir retourner derrière nos écrans et même au bord du terrain pour commenter tous ces tournois. On a énormément de matchs à diffuser, énormément de tournois en même temps, c’est juste génial, même si les conditions sont difficiles aussi. Parce que nous aussi subissons les décalages horaires. Ce n’est pas toujours de tout repos mais on est juste heureux, comme les joueuses sur le terrain, de faire notre métier et de pouvoir le faire « normalement », en tout cas le plus normalement possible.

A titre plus personnel, quelle est votre méthodologie de travail en amont d’un commentaire de match, voire même entre deux tournois ?

On suit évidemment toutes les infos du monde du tennis de manière générale. On ne se focalise pas uniquement sur le match que l’on a à commenter. Il y a donc une info générale à connaitre, même du monde du sport de manière générale. On essaie de suivre le fil de tout ce qui se passe, surtout que, sur beIN SPORTS, on a aussi beaucoup d’autres sports qui sont représentés. C’est vrai que c’est toujours intéressant d’écouter, d’entendre ce qui se passe ailleurs.

Pour la préparation du match en tant que telle, évidemment je vais me focaliser sur les deux joueuses à commenter, avec leurs face-à-face, avec leurs résultats respectifs des dernières semaines. Aussi sur le tableau de manière générale, sur sa composition, pour éventuellement me projeter sur leurs futurs adversaires. On a aussi des fois la chance d’avoir des informations depuis le site. Si on est sur place, on peut également voir ou entendre des informations supplémentaires. On est toujours beaucoup aidés par nos amis et collègues journalistes, qui sont là aussi pour faire ce binôme qui donne tout son sens aux commentaires. 

Pendant une rencontre, avez-vous des petites préférences pour votre commentaire ? On peut penser notamment aux moments privilégiés pour intervenir, pendant ou après un échange ?

J’essaie de ne pas trop intervenir pendant l’échange. C’est différent d’un match de foot où, évidemment, les commentateurs parlent tout le temps. Dans un match de tennis, j’aime bien laisser la place à l’échange, à moins vraiment d’un échange de fou, où là, on peut émettre de petits commentaires très très courts. Mais c’est plus finalement une synthèse après le point, avec un focus sur le dernier coup réalisé, que ce soit un coup gagnant ou une faute directe. J’essaie aussi de m’attacher à des détails techniques, c’est aussi ce que l’on attend d’un consultant, d’une ancienne joueuse. C’est le détail technique, la position de la raquette, de la main, du pied et pourquoi la faute a été faite. Donc plus une analyse post échange qu’un commentaire de ce qui est en train d’être joué.

Pour conclure, que peut-on souhaiter au tennis féminin pour cette saison 2021 ?

De jouer, juste de jouer en fait et d’avoir une saison complète, avec des grands chelems qui se disputent le plus normalement possible. Et, cerise sur le gâteau, d’avoir du public. Je crois que les joueuses sont là aussi parce qu’il y a cette relation avec le public, cette atmosphère, cette adrénaline, générées par toute cette passion et ces émotions qui se partagent. Déjà, dans l’ordre, ce serait de jouer et si, en plus, le circuit peut se dérouler sans accros jusqu’à la fin de l’année, ce sera merveilleux. En fait, on en est vraiment là, aujourd’hui ça suffirait pour 2021.

Merci, Séverine, pour toutes vos réponses !

N'oubliez pas, le tournoi WTA d'Adelaide ainsi que l'Open de Montpellier (ATP) seront diffusés la semaine prochaine sur beIN SPORTS 3 !

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Crimes parfaits : Sophie De La Rochefoucauld évoque la série à succès de France 3 !

Publié le par Julian STOCKY

Aurélien FAIDY - france.tvstudio - France Télévisions – 2020

 

Bonjour Sophie,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre site !

Ce mardi soir, nous pourrons vous retrouver dans les deux épisodes inédits de la série à succès de France 3 « Crimes parfaits ». Pour commencer, on imagine qu’avoir retrouvé l’équipe a été une joie pour vous ?

Je suis ravie de cette série ! Ce sont les épisodes 5 et 6, pour notre troisième petite saison. C’est vrai que j’adore cette série particulièrement parce que j’ai un personnage totalement atypique, que personne n’a jamais osé me proposer. Gracieuse est gothique, un peu étrange, elle n’aime pas les humains, elle n’aime que les morts. C’est un personnage haut en couleurs, très drôle et c’est vrai qu’avec Julie, on forme un couple un peu atypique à la télévision. Pour moi, c’est au-delà du plaisir du travail, du jeu et du plaisir de comédienne, c’est que, vraiment, je me régale à créer quelque chose qui est très loin de moi. Elle est misanthrope, moi qui adore les gens, l’humain, le monde et c’est vrai que ça a été pour moi un amusement total de créer ce personnage. J’espère que ça va durer parce que, vraiment, je m’amuse beaucoup.

Au cours de cette nouvelle soirée, dans quels cadres va-t-elle intervenir ? A quoi peut-on s’attendre, sans tout en dévoiler bien entendu ?

Il va y avoir des surprises. D’habitude, on ne voit Gracieuse que dans son labo et sur la scène de crime. Elle est toujours là au début d’un épisode, au travers d’une rencontre avec Louise, le personnage joué par Julie Ferrier. Elles sont, on peut le dire, comme chien et chat, après c’est un jeu entre elles. Elles sont souvent un peu à couteaux tirés car Gracieuse est exaspérée par l’humour un peu potache de Louise, alors qu’elle est très sérieuse, bien que très drôle en fait dans le fond. Cette fois-ci, elle va sortir du cadre habituel mais je ne voudrais pas en dire trop…elle va sortir de son labo et ça va être surprenant dans le deuxième épisode.

Au moment de retrouver le plateau et vos camarades, aimez-vous vous replonger dans les précédents épisodes ? Ou, à l’inverse, préférez-vous garder une certaine fraicheur ?

Je n’ai pas vraiment besoin de me replonger parce que je connais bien maintenant le personnage. Dans la première saison, le personnage de Gracieuse n’était pas très présent je dirais. Tout de suite, Marie-Anne Le Pezennec, notre scénariste, a voulu en faire un personnage un peu atypique et a regardé comment je me l’étais approprié. Je reconnais que c’est très agréable d’avoir une scénariste qui a adoré le rendu des deux premiers épisodes et qui, du coup, a eu envie d’en écrire plus. La chaine a donné son accord car ils ont adoré aussi la proposition que j’ai faite de pince-sans-rire. Je dirais que c’est plutôt Marie-Anne qui a écrit pour moi, en pensant au fait que c’est moi qui allais l’interpréter. Donc je n’ai pas eu vraiment besoin de me replonger, c’est plutôt une continuité.

 

Aurélien FAIDY - france.tvstudio - France Télévisions – 2020

 

En plus, le cadre de tournage à La Rochelle doit être particulièrement agréable, encore plus en septembre, au moment du tournage ?

Oh oui. De toute façon, c’est génial de quitter Paris pour aller tourner en extérieur. En plus, il y a souvent une ambiance que l’on n’a pas à Paris, où l’on rentre chez soi. Là, c’est vrai que Covid oblige, c’était moins festif que d’habitude mais il y a quand même une ambiance de troupe. On se retrouve pour la troisième saison, en plus, d’habitude, je ne joue qu’avec Julie et, là, j’ai eu des interactions avec Wendy et Juliette, ce qui était vraiment chouette aussi.

Et oui, on est au bord de la mer, La Rochelle est magnifique, ça participe au plaisir mais c’est surtout le plaisir du travail. Vous me diriez d’aller travailler n’importe où, de toute façon je suis contente d’exercer mon métier, où que ce soit, même à Paris, surtout par les temps qui courent. Se retrouver sur un tournage en ce moment est un bonheur.

Le succès de ce programme ne se dément pas. Même si ce n’est pas forcément évident à déterminer car il n’y a pas de recette magique, selon vous qui vivez cette aventure de l’intérieur, quelles principales raisons expliquent la fidélité des téléspectateurs ?

Je pense qu’ils s’attachent à nos personnages. Ce n’est pas la première fois que je fais un récurrent à la télé, j’en ai fait même des plus importants, je pense que le public s’attache à des personnages plus qu’à des histoires. Chacun a sa spécificité, en plus Julie a un humour décapant, elle apporte vraiment beaucoup d’humour, c’est un clown dans la vie et je pense qu’elle a beaucoup mis d’elle. Il y a aussi beaucoup de tendresse et de poésie dans nos personnages. C’est aussi ce qui fait la différence je pense.

On imagine, en tout cas, que vous avez hâte de découvrir le rendu final et les retours du public ?

J’ai hâte de voir, en plus j’ai connu David, notre réalisateur, lorsqu’il était assistant sur « Groupe Flag », un de mes premiers gros récurrents en télévision. On se connait bien, on avait 60 jours de tournage à l’époque. J’étais très heureuse de le retrouver derrière la caméra. J’espère en tout cas que le succès sera au rendez-vous, ce qui pourrait nous permettre de tourner la suite. J’aimerais beaucoup, évidemment.

Ce fut un plaisir, Sophie, d’échanger avec vous !

Publié dans Télévision

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Crimes parfaits : Juliette Petiot évoque les deux nouveaux épisodes en diffusion sur France 3 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Juliette,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On pourra vous retrouver ce mardi soir sur France 3 pour deux nouveaux épisodes inédits de la série à succès « Crimes parfaits ». On imagine la joie et le plaisir que cela a été pour vous de travailler à nouveau avec cette belle famille télévisuelle ?

Oui, complètement ! Ça fait 3 années que l’on retrouve et une grosse partie de l’équipe est la même depuis le début. Forcément, tous les ans, on est super contents de se retrouver, notamment, en ce qui me concerne, avec le HMC, avec qui je m’entends extrêmement bien. C’est toujours un bonheur de se retrouver. Quand on a des jours off, on essaie d’aller se balader à la mer. C’est toujours assez cool de se retrouver, on a créé de vrais liens d’amitié.

Vous y interprétez le rôle de Zoé, la fille du personnage joué par Julie Ferrier. Sans tout en dévoiler, à quoi peut-on s’attendre pour elle au travers de cette nouvelle soirée ?

Ces deux épisodes sont, je trouve, super importants pour la relation entre Zoé et Louise. Elles sont proches depuis le début, elles ne sont que toutes les deux, on n’a jamais vu le papa. Au fil des années, on aurait pu s’attendre à ce que Zoé, qui est une jeune fille, soit un peu égoïste vis-à-vis de ce qu’elle vit par rapport à la relation de ses parents et, en fait, dans ces épisodes, ce qui l’importe, c’est que sa mère soit heureuse. Du coup, elle qui a toujours essayé de ne pas prendre parti entre les deux voit que sa mère est malheureuse à cause de son père et lui dit que l’important est qu’elle soit heureuse, qu’elle prenne les décisions pour elle et pas pour sa fille. Cette dernière n’est plus un bébé, elle est capable d’accepter que ses parents ne soient plus ensemble. Je trouve que c’est super important.

Pour cette nouvelle salve d’épisodes, avez-vous adapté votre approche du personnage et vos sources d’inspiration, en lien avec les précédents tournages et les nouveaux scénarios ?

Oui parce que ça fait quand même 3 ans que l’on tourne, du coup j’essaie de travailler la maturité de cette jeune fille à travers ses liens familiaux. Oui, j’ai essayé de travailler sur son ressenti par rapport à ce que traversent ses parents, notamment cette séparation, ce presque divorce. C’est intéressant de travailler un personnage sur 3 ans parce que l’on voit son évolution. Cette relation mère fille ne se limite pas à cela, elles sont, je trouve, de plus en plus amies, leurs rapports changent.

D’ailleurs, juste avant de retrouver les plateaux, vous étiez-vous replongée dans les précédents épisodes ? Ou avez-vous préféré garder une certaine fraicheur ?

Ce n’était pas volontaire mais je re-regardé les épisodes avant de tourner, c’est vrai. Je ne pensais pas en avoir besoin mais ça m’a fait du bien de retrouver le lien, de voir tout ce qu’elle avait traversé, notamment avec Fatou. Je parle beaucoup de Zoé et Louise mais, en fait, c’est un trio, plus qu’un duo. Oui, je me suis un peu replongée là-dedans et ça m’a servi.

On imagine votre impatience de découvrir le rendu final ce mardi et les retours des téléspectateurs ?

Oui, bien sûr ! Surtout que, en général, on a de super retours. On en est tous ravis à chaque fois donc j’ai hâte de savoir ce que vont en penser les téléspectateurs.

 

 

Pour ne rien gâcher au plaisir, en plus d’être un programme très plaisant, le cadre de tournage, à La Rochelle, doit sans doute être très agréable ?

Très très agréable ! Je ne connaissais pas du tout La Rochelle, pas du tout ce coin-là et je l’ai découvert il y a trois ans. C’était particulier pour moi, c’était mon premier tournage où je quittais Paris et, du coup, où j’étais pleinement dans le lieu. Cela m’a permis de découvrir la ville et ses alentours, c’est un cadre exceptionnel, c’est vraiment très très agréable.

En parallèle, quels sont vos autres projets et actualités artistiques en ce moment ?

Alors, je fais partie d’un projet qui est sorti sur OCS il y a quelques mois, qui s’appelle « Cheyenne et Lola », une série que j’ai adorée et que je conseille chaudement. Il y a beaucoup de beaux rôles de femmes et j’ai adoré tourner dans ce programme. Sinon, c’est un peu calme à cause de la situation actuelle…je vais tourner un court-métrage en mars d’un jeune réalisateur qui sort de l’école Kourtrajmé, j’ai vraiment hâte. Pour le reste, je suis en train de travailler « Roméo et Juliette » avec mon collectif de théâtre, le collectif La Fièvre. Avec, en théorie, des dates en mai. Je croise les doigts, en espérant que ce soit possible et que, d’ici là, les théâtres seront rouverts.

Merci, Juliette, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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