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Un Si Grand Soleil : Smadi Wolfman nous parle de Catherine, son personnage dans la quotidienne de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Smadi,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons actuellement vous retrouver dans la série quotidienne à succès de France 2 « Un Si Grand Soleil », sous les traits du personnage de Catherine Laumière. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, d’autant plus que c’est une femme, productrice exécutive de la série, Emma, qui a fait appel à moi. C’est chouette, en fait, quand les gens font appel à vous. J’avais déjà travaillé l’an dernier pour la même production, dans la série « Sophie Cross ». C’est super quand il y a une certaine fidélité, ça veut dire que les gens apprécient votre travail donc c’est agréable.

Catherine Laumière va devenir un rôle très important, c’est chouette aussi ! A vrai dire, je ne connaissais pas la série car je n’ai pas de télévision…J’ai, bien sûr, un petit peu regardé du coup sur internet, je me suis renseignée parce que ce n’est pas évident, aujourd’hui, de prendre la tournure d’une quotidienne. A l’époque, c’était assez blacklisté, assez stigmatisé mais je dirais qu’aujourd’hui, 80% peut-être des comédiens rêveraient de faire cela…Le métier est devenu tellement dur que, bien sûr, ça assure une visibilité de travail, une régularité, qu’on n’a qu’au théâtre.

 

 

J’ai appelé des copains qui étaient dans la série et qui m’ont dit « fonce, ils sont super ». Leur discours m’avait plu donc je n’ai pas hésité très longtemps. J’ai ainsi commencé le tournage…En fait, c’est du sport de haut niveau ! C’est fou…je ne me rendais pas compte de ce qu’était une quotidienne mais, en fait, tout est compacté : il y a 4 équipes qui tournent chaque jour en parallèle, on peut passer d’une équipe à l’autre, un chauffeur vous attend, il vous ouvre la porte, vous entrez avec vos costumes et bijoux puis vous ressortez pour aller vers un autre décor, un autre réalisateur, une autre équipe, une autre ambiance,…Je trouve que c’est hallucinant comme rythme…Cela fait 6 ans que ça tourne en crossbordage, tous les épisodes sont mélangés les uns avec les autres. Je félicité notamment le planner, Jean-Julien !

Pour nous, c’est un exercice de haute voltige hallucinant…Sur les tournages de décembre et de janvier, où j’étais tous les jours sur le plateau, j’ai compris que j’ai appris les textes beaucoup trop tard. Là, maintenant, je commence déjà à apprendre ceux pour dans deux mois…C’est hyper bien organisé, hyper bien fait que j’ai déjà mes textes pour mai. Je ne me rendais pas compte dans quoi j’allais rentrer : c’est vertigineux. Je trouve que c’est dur d’être bon dans ce genre de série, c’est ce qui me faisait un peu peur. Au cinéma, on tourne en général 1 minute utile par jour et, là, il y en a 20….Pour être bon, il faut faire comme un sportif, à savoir travailler en amont…Parfois, on n’a le droit qu’à une seule prise…Si vous trouvez les comédiens pas trop mal dans la série, c’est que, vraiment, ils sont très bons et qu’ils ont beaucoup travaillé ! Car c’est dix fois plus dur d’être bon dans ce genre de produit…

 

 

Le cadre et les conditions sont très agréables et vous aident certainement à vous plonger dans votre personnage…

C’est juste dingue ! La qualité est incroyable ! Une attention toute particulière est portée à l’esthétisme : chaque plan est presque un plan de cinéma. Tout est hyper recherché, les lumières sont magnifiques, les chefs-op et les réalisateurs sont triés sur le volet, le directeur artistique fait un super boulot : je suis épatée par l’organisation et le travail. Pas plus tard que la semaine dernière, j’ai laissé un message en ce sens au producteur. C’est une machine qui fait travailler 2 500 personnes l’année, ça a créé plein d’emplois à Montpellier, je dis : chapeau ! Tout est millimétré, on a parfois trois équipes en parallèle dans les studios donc les maquilleurs et les habilleurs sont à la minute près : ils ont tout mon respect. Je trouve cela hallucinant comme entreprise : je fais du cinéma depuis 33 ans en France, je trouve cette organisation incroyable ! Je suis admirative…

Certainement que nous allons en découvrir de plus en plus sur Catherine, tant personnellement que professionnellement ?

Absolument ! Catherine Laumière n’existait pas…Ce sont d’abord les enfants, Laurine et Boris, qui sont arrivés, joués par Léa et Jules. On leur a ensuite amené François, leur papa, interprété par Jérémie. Ce dernier a beaucoup de travail par ailleurs, c’est une des plus grandes voix du doublage et il a donc demandé à être moins là. Comme les enfants sont très présents dans la série, on avait quand même besoin qu’un parent existe…C’est ainsi que je suis arrivéeJ. Donc merci, quelque part, à JérémieJ. J’ai eu de la chance de tourner avec lui en décembre et janvier, c’est une Rolls…Je ne veux rien dévoiler car ça serait spoiler mais c’est une sacrée famille…Comme dit Chrystelle Labaude dans une des scènes : « dans la famille Laumière, je ne prendrais pas la mère ».

Je trouve, en tout cas, que l’on va tous hyper bien ensemble. Je vais m’installer, de plus en plus. Je suis rentrée vraiment petit à petit, d’abord comme la copine de Chrystelle et, maintenant, on va découvrir la relation avec François et les enfants, qui va être assez tumultueuse.

 

 

On l’a d’ailleurs vu à l’image, Catherine n’a pas le même relationnel avec Boris qu’avec Laurine…Ce personnage vous permettra sans doute une palette de jeu large et variée…

Oui, c’est vrai ! C’est formidable…C’est de la chance d’avoir cette palette si large. Je m’entraine tous les jours dans mon salon parce qu’il y a énormément de choses à jouer. On a le droit, généralement, à deux prises maximum donc il faut être bon de suite et amener immédiatement ce qu’il faut amener. Cela exige un travail énorme en amont. Je suis une bosseuse donc cela me va très bien. Tout ce que j’ai fait avant va m’amener, je l’espère, à ne pas être trop mauvaise dans cette série.

A noter que Jérémie est tellement doué qu’il n’apprend pas ses textes en avance : il les travaille le jour J et, sur le plateau, il est très bon dès la première prise. Le doublage aide énormément à cela ! Je dors et je rêve, des mois avant, « Un Si Grand Soleil », pour être prête le jour J mais lui n’a pas besoin de faire cela…Je me suis renseignée, la grande majorité des autres acteurs de la série font comme moi et travaillent énormément en amont. Les jeunes, qui ne connaissent pas encore forcément d’autres tournages, se prennent même une claque en arrivant sur le programme. Je m’entends bien avec Jules et Léa, on répète du coup beaucoup avant.

La série a intégré de nombreuses jeunes femmes à la mise en scène, ce qui est super : elles en veulent, elles sont beaucoup plus mordantes que les hommes donc il faut leur donner beaucoup plus. La première qualité que l’on doit avoir sur ce programme est, ainsi, l’adaptabilité…

En incarnant un personnage sur la longueur, c’est l’occasion d’approfondir ses traits de personnalité et, peut-être même, d’y voir un rapprochement avec la personne que vous êtes …

J’avais déjà, pendant presque dix ans, joué un médecin légiste dans « Caïn » et c’est vrai qu’à un moment donné, c’est facile, on met le costume et on est dedans ! Avec Catherine, je suis déjà sur le coup depuis quatre à cinq mois, bien avant le tournage. Je trouve que les textes sont bien écrits et c’est génial quand le rôle grandit avec vous. Cela crée une certaine facilité ensuite, le personnage arrive à vous et cela permet de mieux appréhender le texte notamment.

 

 

Etes-vous curieuse et impatiente de découvrir les premiers retours du public ?

Cela m’intéresse de savoir comment les gens vont ressentir mon personnage et ce qu’ils vont penser de mon jeu. Quoi qu’il en soit, je suis une travailleuse, je continuerai à suivre ma trajectoire.

Plus globalement, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

De rester ! Je pense, là, à Nadia, avec qui j’ai beaucoup tourné, elle est présente depuis des années et elle y trouve toujours son compte, ce qui est top ! Il ne faut pas se mentir, le cinéma appartient aux jeunes, il n’y a pas beaucoup de femmes de plus de 50 ans dans le cinéma français donc ce serait génial de continuer. On peut me souhaiter aussi de faire du bon boulot et d’avoir une jolie partition. Chaque nouveau texte est un peu comme un cadeau de Noel : comme on ne sait rien à l’avance, c’est à ce moment-là que l’on découvre ce que l’on va tourner, avec qui et où. J’espère donc avoir plein de cadeaux. Pour l’instant, j’ai été hyper gâtée avec ce personnage, j’aimerais que ça continue !

Merci, Smadi, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Un Si Grand Soleil : Frédéric Anscombre évoque son personnage dans la quotidienne de France 2, ainsi que ses autres actualités !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Frédéric,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons actuellement vous retrouver dans la quotidienne de France 2 « Un Si Grand Soleil ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, oui ! C’est toujours un plaisir de jouer, c’est un métier de passion pour moi. Je pense que mon personnage n’est pas très bien perçu, on va dire que c’est un méchant mais j’ai toujours trouvé les personnages méchants extrêmement intéressants, voire même plus intéressants que les personnages gentils, pour être honnête. Je les trouve assez proches, psychologiquement, des personnes de tous les jours, des « vraies » personnes. Ce que nous sommes tous à un moment donné car les gens toujours gentils n’existent pas. Je les trouve donc plus proches de la réalité…C’est, ainsi, très sympa !

Le cadre et les conditions de tournage sont particulièrement agréables, ce qui doit certainement vous aider à vous plonger dans votre personnage ?

Les conditions de travail sont très bonnes, la région est très belle ! Mais je ne sais pas si c’est quelque chose qui impacte tant que cela. Quand vous êtes en train de travailler, quand vous êtes dans le cadre, il n’y a pas grand-chose autour…Ce qui est effectivement agréable, c’est de pouvoir rentrer dans une chambre d’hôtel confortable, pour pouvoir continuer, le lendemain, à faire la même chose : c’est toujours un plus ! Mais, quand on est dans la scène ou dans le travail, c’est agréable d’être dans un beau cadre, ça fait du bien, cependant je ne sais pas si ça influe vraiment sur la qualité du travail…Dans le sens où, quand la caméra tourne, ça tourne : on peut être au milieu d’un tas de poubelles, il y a quelque chose à jouer donc on y va !

On le sait, le rythme de tournage d’une quotidienne est soutenu. Sans doute que votre parcours artistique vous aide à l’appréhender ?

Oui, l’exigence technique fait qu’il ne faut pas se rater. Il faut savoir ses textes, ce qui semble une évidence…Donc c’est vrai que, si on veut défendre quelque chose, il vaut mieux être bon tout de suite. C’est une manière de travailler…Il faut s’adapter aux conditions techniques, c’est aussi ce qui fait la différence entre un professionnel et quelqu’un qui a une pratique plus ludique, plus amateur : un professionnel doit être bon, quelles que soient les circonstances…C’est peut-être là la difficulté principale du métier.

L’arche dans laquelle apparait votre personnage est l’occasion de traiter de sujets sociétaux, d’actualité…

Ce genre de suivi du narratif public avait déjà commencé avec d’autres quotidiennes avant. Oui, c’est l’occasion rêvée de traiter à chaud d’un certain nombre de sujets très sensibles dans l’opinion publique.

Au moment de vous glisser dans la peau du personnage, et fort du rythme soutenu que l’on vient d’évoquer, vous étiez-vous rapproché, plus naturellement, de références que vous connaissiez, pour l’interpréter ?

Oui, d’autant plus qu’on le fait aussi quand on a le temps donc, encore plus sur des rythmes rapides, il y a toujours des identifications immédiates. D’abord parce que, souvent, quand vous êtes casté, c’est que, quelque part, vous matchez. La forme, c’est le fond qui remonte à la surface : je sais très bien que je peux avoir un côté particulièrement désagréable s’il y a quelque chose qui m’embête, je peux le faire comprendre assez rapidement à la personne qui est en face de moi. C’est une compétence qu’ils ont peut-être vue chez moi…Plein de traits de caractère du personnage que je joue sont des choses que je pourrais faire très facilement, sans aucun problème, dans la vraie vie. La production a certainement dû voir que je pouvais être un gros conJ. Cela me flatte ! Il y a deux écoles : il y a des gens qui pensent qu’il faut se coller dans la peau du personnage mais je pense qu’il faut, pour que ça rende bien, que le personnage soit collé à sa propre peau. Donc c’est une manière différente de voir les choses ! Avant, quand je lisais un texte, j’essayais de savoir comment je pouvais aller vers le personnage mais, maintenant, j’essaie plutôt de voir ce qu’il y a vraiment chez moi, pour essayer de pousser cela à fond.

 

 

Avez-vous déjà eu l’occasion de recevoir des premiers retours du fidèle public de la série ?

J’ai reçu pas mal de messages de proches, qui étaient contents de m’y voir. Honnêtement, c’est toujours compliqué d’avoir un vrai retour de leur part…Quand ils prennent la peine de vous contacter, c’est, généralement, plutôt pour vous dire bravo. Donc je n’ai que des retours positifs mais ce n’est pas très représentatif.

D’un point de vue méthodologique, regardez-vous le rendu final, notamment pour capitaliser sur votre propre jeu ?

Jamais ! Je ne regarde jamais ce que je fais à l’écran…

En parallèle, toujours à l’image, vous êtes actuellement sur Apple TV…

Le registre est différent…J’ai eu la chance d’intégrer la nouvelle mini-série « The new look », j’interviens dans les 5 derniers épisodes. C’est l’histoire des destins croisés de Coco Chanel et de Christian Dior, au sortir de la guerre. J’ai la chance de faire René de Chambrun, l’avocat de Coco Chanel, qui était un homme extraordinaire de son époque. Un jeune champion de rugby qui a été également un très célèbre avocat de droit international, entre la France et les Etats-Unis. Coco Chanel était en affaires avec une famille très célèbre. Suite aux déboires rencontrés, qui les a presque menés jusqu’au procès, elle est devenue la femme la plus riche du monde, grâce au deal obtenu. 

J’ai été extrêmement fier de jouer ce rôle, c’est une série prestigieuse avec des partenaires qui le sont tout autant. Les conditions de tournage ne sont pas aussi strictes en termes de timing, elles sont similaires à celles de longs-métrages mais il n’empêche qu’il fallait quand même arriver prêt….C’était une expérience extrêmement intéressante…

En amont du tournage, vous étiez-vous d’ailleurs plongé dans l’histoire de votre personnage ?

Oui ! C’est extrêmement intéressant, pour soi-même, d’étudier la psychologie du personnage. Plus vous rentrez dans l’histoire d’un personnage, plus la proposition d’un tic de comportement à avoir se fait claire. J’ai pas mal creusé, j’ai été jusqu’à l’INA, pour des retranscriptions d’interviews. Cela m’a permis d’avoir une image assez précise de la personne, une personne fascinante, extrêmement riche intellectuellement, douée pour ce qu’elle faisait.

Merci, Frédéric, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Un Si Grand Soleil : Interview croisée avec Léa Gillard et Jules Bahloul, les interprètes de Laurine et Boris Laumière !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Léa, bonjour Jules,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous deux !

Nous pouvons vous retrouver régulièrement dans la série quotidienne à succès « Un Si Grand Soleil », sur France 2, sous les traits, respectivement, de Laurine et Boris Laumière. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Jules : Oui, c’est clairJ. C’est trop cool en tout cas ! Léa a été récemment diffusée avec une histoire tournée en octobre/novembre, je l’ai un peu rejointe sur quelques dates. Ensuite, on a eu notre arche, avec l’arrivée de notre mère, que l’on a principalement tournée sur décembre/janvier….

Léa : C’était sympa de se retrouver, déjà, tous les deux ! Aussi de retrouver notre père qui va être dans l’histoire. Et de rencontrer notre mère…C’était trop bien ! C’est la première fois que l’on tournait avec Smadi et ça s’est super bien passé. Les premiers épisodes ont d’ailleurs été diffusés récemment…

Je trouvais intéressant d’aborder ce nouveau personnage dans cette arche. J’ai souvent des relations compliquées avec les autres personnages, celle avec ma mère l’est aussi. C’est quelqu’un qui est très proche de moi et même de nous, ce qui montre une autre facette de la relation entre le frère et la sœur que nous sommes : on n’est pas d’accord sur la relation que l’on a l’un et l’autre avec notre mère, lui est beaucoup plus attaché et je suis nettement plus en rébellion.

 

 

Le cadre global de tournage, tant les décors extérieurs que les studios de Vendargues, est un magnifique outil de travail, qui doit certainement être aidant…

Léa : C’est très différent de tourner en studio que d’être en extérieur. Etant sur Montpellier, on a parfois la chance de tourner au bord de la mer, c’est vrai que ça apporte un plus aux scènes et aux sentiments que l’on doit faire passer aux téléspectateurs.

Jules : Cela donne une énergie : par exemple, quand on est sur la plage au moment du coucher du soleil, le lieu est tellement magnifique que l’énergie vient toute seule. On est dedans car le cadre est trop beau ! Mais, techniquement, ça peut être plus compliqué d’être en extérieur qu’en studio : à Vendargues, on sait que tout est vraiment réglé, qu’il y a le matos qu’il faut, alors qu’en extérieur, il peut y avoir le vent, la pluie, une tempête de sable, …plein d’imprévus !

Léa : J’aime bien les deux ambiances, j’aime bien le studio et l’extérieur mais, quand tu te réveilles à 7h, pour aller au bord de la mer tourner toute une journée et que tu as le beau temps de la Grande Motte, c’est vraiment agréable !

Vous avez aussi la chance d’être entourés d’une superbe équipe, on peut notamment penser à ceux que vous surnommez affectueusement les « tontons », qui font les inserts d’images sur fond vert presque en live…

Léa : C’est assez fou parce qu’on ne s’en rend même pas compte…Quand je tourne à l’hôpital, je sais qu’il y a un boulot immense derrière mais ils font en sorte qu’on ne remarque pas qu’ils prennent ce temps-là pour construire tous ces décors virtuels autour. Quand on voit le résultat, c’est vrai que ça marche hyper bien ! A la télé, on a l’impression d’un vrai hôpital, tellement les fenêtres sont bien faites : c’est magnifique !

 

 

Jules : Je trouve la production de France 2 hyper avant-gardiste sur les nouvelles technologies, pour justement gagner du temps et avoir un rendu propre. Cela marche super bien ! On a essayé la VFX voiture qui arrive bientôt, c’est quelque chose de génial…On est physiquement dans la voiture et, derrière nous, sur notre gauche et sur notre droite, se trouve à l’écran l’autoroute ou même une ville…Ça rend bien ! A tourner, je dirais que ça fait un peu HollywoodJ : la technique est différente de celle en extérieur lorsque l’on roule.

Vos personnages sont arrivés il y a environ 18 mois maintenant, les deux ont déjà vécu beaucoup de choses, tant personnellement que professionnellement. Quel regard portez-vous chacun sur l’évolution de votre personnage mais aussi sur votre duo frère/sœur ?

Léa : Je trouve que c’est intéressant de voir comment évolue la famille Laumière, même au-delà de notre duo. Pour Laurine, j’ai commencé avec beaucoup d’intrigues dans l’hôpital et je trouve intéressant que l’on puisse connaitre mon personnage de mieux en mieux, plus profondément, en découvrant un peu ses sentiments et ses histoires d’amour, ce qu’il n’y avait pas trop avant. Ce qui est hyper intéressant avec Boris, c’est qu’on sent la tendresse entre le frère et la sœur : il essaie d’aider sa sœur…Même les histoires qu’on va voir avec nos parents vont permettre d’encore plus explorer ce lien…

Jules : Exactement, c’est très bien dit ! Nos deux personnages ont vraiment une belle relation, que l’on va développer et explorer. Au-delà de nous deux, l’intrigue autour de notre famille va être bien sympa à regarder…

 

 

Jules, votre personnage est rentré dans la vie plus active, chez L Cosmétiques, après plusieurs années d’études en médecine. Son image s’améliore, notamment au travers des réussites professionnelles qu’il a récemment pu avoir…

Jules : C’est clair ! C’est un mec malin, les gens auront encore le temps de le voir. C’est un mec qui a l’air un peu incrédule, un peu bébête certaines fois mais, en fait, c’est plus un côté amusé, lui qui a encore envie justement de s’amuser. Mais, maintenant qu’il a des responsabilités au niveau pro, on va voir à quel point il est malin et à quel point il se débrouille. Comme tous les humains je dirais, quand tu débarques en milieu pro, c’est un début de carrière donc on va voir ce qui se passe…C’est tout ce que je peux dire ! En tout cas, il va s’en passer des choses…

 

 

Léa, il y a quelques semaines, on a pu voir une autre facette de votre personnage, un côté plus sensible, plus touchant, au travers de la relation amoureuse connue. Certainement que cela a dû vous faire plaisir de montrer aux téléspectateurs ce côté-là de Laurine ?

Léa : C’est vrai que, jusqu’ici, on avait vu Laurine dans des histoires souvent de manipulation, où le cœur n’était pas au rendez-vous. C’était vraiment à la surface et les sentiments ne jaillissaient jamais…Là, cela a été très agréable à jouer et à vivre de pouvoir trouver de nouvelles couleurs au personnage et de comprendre aussi d’où vient un certain mal-être. Chose que l’on avait déjà vue avec l’apparition du Père Silvio : c’était alors un peu le début de « Laurine s’ouvre et Laurine va vivre des choses ». Je pense que ça permet aussi aux téléspectateurs de, peut-être, avoir un peu d’empathie pour ce personnage qui, pour une fois, se fait avoir, alors que, d’habitude, c’est Laurine qui s’attaque aux autres. De l’empathie ou alors peut-être même que certaines personnes sont contentes de voir cela. En tout cas, j’ai trouvé ça très intéressant à interpréter, c’était très agréable de jouer avec Nicolas, un très bon comédien, avec qui ça s’est très bien passé. Le résultat est beau, on voit Laurine sous un autre angle, plus naturel.

 

 

Au fur et à mesure de l’évolution de vos personnages, la palette de jeu que vous proposez est de plus en plus large et variée, ce qui doit certainement être plaisant pour vous…

Léa : C’est ça qui est bien, plus on connait le personnage, plus on peut le faire aller loin et plus on est en confiance avec lui car on a construit, au fil des intrigues, plusieurs couches. On le connait mieux, on a plus de liberté dedans et, avec les scénarios très bien écrits par les auteurs, on est bien servis.

Jules : Evidemment, au fil des aventures qu’on nous écrit, ce sont toujours des histoires différentes à jouer. Mais aussi des lieux différents, de nouveaux comédiens, de nouvelles histoires, de nouveaux sentiments. Donc c’est hyper plaisant de pouvoir amener le personnage plus loin, de comprendre ses motivations, ce qui le révolte ou ce dont il est convaincu et comment cela évolue à travers l’histoire…C’est vrai que, quand on rentre dans ce que l’on appelle une arche, c’est un peu comme un tunnel : on va tourner à peu près six scènes par jour, on va passer de l’épisode 60 à l’épisode 90, pour revenir au 40, dans la même journée. Il faut savoir rester concentré…

Léa : C’est pour cela qu’il faut connaitre son personnage…Plus on tourne, plus on est à l’aise avec le fait de sauter d’un épisode à l’autre parce qu’on est plus près du personnage…

Jules : Il est important aussi de connaitre l’histoire et tout ce qui va se passer. Les scripts aussi sont là pour nous aider. Dans ce tunnel de l’arche, ce n’est pas tant qu’on est perdu, ça va en fait tellement vite qu’on n’a pas le temps de prendre le recul sur les choses. Avec 18 scènes en 3 jours, tu oublies forcément ce qui s’est passé un peu avant. On est alors plus dans le présent et, une fois que c’est passé, on passe à autre chose…

Léa : C’est ça ! On vit tellement de choses à la suite que c’est très intense !

 

 

Au fur et à mesure de ces mois sur le plateau, dans la peau du personnage, vous rapprochez-vous de lui sur certains traits de sa personnalité ? Et inversement ?

Jules : Je pense que tous les comédiens s’inspirent de choses, d’autres acteurs qu’ils aiment bien, de films qu’ils apprécient, …Dès fois, une scène nous fait penser à une autre et c’est là aussi où on se fait plaisir.

Léa : Il y a forcément de nous dans le personnage, même si on ne se comporterait évidemment pas dans la vraie vie comme le personnage le fait. Personnellement, je suis très loin de mon personnage au niveau du caractère mais il y a forcément quelque chose de moi dans Laurine parce que c’est moi qui l’interprète. C’est moi qui dis les choses donc je vais peut-être les dire comme je les aurais dites dans une situation de ma vie de tous les jours. Si je dois crier sur quelqu’un dans la vie, je vais aussi peut-être le faire comme Laurine crie sur Jennifer dans la série. Mais, après, ce qui est, je trouve, également hyper intéressant dans notre travail, c’est qu’on vit des choses qu’on ne serait surement jamais amené à vivre dans la vie. Parfois, mon travail est aussi de savoir comme je réagirais, moi, Léa, dans cette situation-là, alors que jamais je ne vivrais cela ou ne me comporterais ainsi. Je trouve ce travail hyper intéressant, de nous mettre dans le personnage et de laisser un peu de nous dans lui. C’est comme cela que les personnages sont les plus intéressants, sinon tout le monde jouerait la même chose.

Jules : Au contraire, on peut jouer des choses que l’on a déjà vécues dans la vraie vie ou qui peuvent s’y apparenter et la question est alors de savoir ce que l’on en fait…Une scène d’embrouille entre nous deux, frère et sœur, pourrait s’apparenter à une embrouille d’amitié….Léa, est-ce tu te sers alors de ta référence personnelle pour la scène ?

Léa : Oui ! Après, on doit toujours suivre le scénario…

 

 

Vous évoquiez le rythme soutenu de tournage. Sans doute que, mois après mois, vous l’appréhendez de mieux en mieux ?

Léa : Oui, c’est vrai qu’on prend un peu le rythme. Je pense que chaque acteur a sa technique pour appréhender le texte. Certains ont besoin de l’apprendre trois semaines avant, d’autres ont besoin de beaucoup répéter avec les partenaires, ce qui n’est pas forcément facile ici parce qu’on arrive tous la veille du tournage. Personnellement, je ne fais pas cela, si ce n’est qu’on s’appelle, parfois, avec Jules pour répéter un peu. Mais c’est un rythme à prendre !

Jules : C’est vrai, il faut bosser ses scènes, encore plus quand tu en as 6. Pour les acteurs, le dénominateur commun est la feuille de service : tout est timé et hyper bien planifié ! Il faut faire le travail, il n’y a pas d’excuse. C’est d’ailleurs un peu notre seul boulot : on peut faire ce que l’on veut avant mais quand c’est « action », il faut être dans l’action. Là, c’est à nous d’être utile pour l’équipe et pour les autres. On ne peut pas se rater ni ralentir tout le monde. Cela va tellement vite que, dès fois, on va privilégier la technique à l’artistique, forcément. Mais ce sont des choix presque logiques, face au temps imparti.

Léa : C’est pour cela que j’ai appris qu’il est hyper important d’être carré sur le texte : il n’y a pas une virgule que l’on ne doit pas savoir, il faut que le texte soit prêt. C’est ce qui me rend confiante… Vu que l’on n’a pas beaucoup de temps pour répéter, il faut, quand on arrive sur le plateau, qu’on puisse avoir 10 minutes ensemble avant de tourner. Il est important alors que le texte soit nickel pour avoir la liberté aussi de pouvoir essayer des choses : si on est accroché au texte, on est bloqué…

Jules : Les seules petites 10 à 15 minutes que l’on peut ou non avoir avant de tourner la séquence, avec le réalisateur et l’équipe, sur le lieu, sont beaucoup plus importantes. Entre le travail fait en amont et la réalité du plateau, cela peut être très différent…Il ne faut, du coup, pas tant que cela se fier au texte, je pense. On a un point A, un point Z et un enjeu mais ça peut tellement varier qu’il faut savoir rester flexible parce que le réal peut nous demander complètement autre chose, à raison souvent. C’est ça notre rôle, d’être modulable !

 

 

Malgré le rythme très soutenu, du temps est laissé pour faire suffisamment bien les choses et, ainsi, avoir un rendu conforme à l’attendu…

Léa : C’est parce qu’on a la chance d’avoir des équipes qui gèrent tout hyper bien. On sait donc que le chef opérateur sera prêt au moment T, que la maquilleuse aura fini au moment T, …C’est aussi notre travail que d’être prêt à cet instant-là. Je n’ai jamais vu un réalisateur finir une scène alors qu’il n’était pas content avec ce qu’il avait eu. Il y a beaucoup d’exigence de leur part et je suis sûre, quand j’ai terminé une scène, que le réal a eu ce qu’il voulait. C’est hyper important ! C’est parce que tout le monde est dans le coup, que l’on communique bien et que l’on est tous ensemble, dans le but de rendre une scène bien.

Jules : Je suis d’accord ! C’est une machine vraiment bien huilée. C’est la responsabilité de tous. On sait aussi que, face à des imprévus, l’équipe technique sera là pour corriger au besoin.

Même si on sait que ce n’est pas forcément évident pour un comédien et une comédienne, aimez-vous regarder le rendu final pour capitaliser sur votre propre jeu ?

Léa : Je regarde parce que ça m’intéresse de voir ce que j’ai fait et ce que l’on a construit, avec les autres comédiens. Je vois aussi le travail de montage et de post-production, que je trouve hyper intéressant. Je pense qu’il ne faut pas non plus s’évertuer à regarder tous les moindres détails de notre jeu, sinon on devient trop conscient de notre propre image, ce qui n’est pas bon pour jouer. Mais c’est très intéressant de regarder, j’aime bien le faire !

Jules : Ca peut être intéressant de comparer le ressenti, que l’on a eu lors du tournage ou même le soir en y repensant à l’hôtel, à ce qui est diffusé. Même si, au final, on peut être content ou déçu….Je suis d’accord avec le fait qu’il ne faut pas trop se regarder. En plus, une fois qu’on a donné ce qu’on a donné, c’est à la post-production de gérer : ils choisissent leurs prises et les moments qui les intéressent, mais ce ne sera jamais les nôtres. C’est le grand débat d’un montage, où les visions sont souvent différentes.

Je ne suis pas de la team de ceux qui aiment se regarder mais je peux le faire pour, justement, capitaliser sur mon jeu et essayer de voir ce qui ne va pas dans le rythme surtout.

 

 

Léa : C’est bien de toujours se remettre en question, de ne pas se contenter de ce que l’on a fait et d’essayer de corriger ce que l’on peut corriger. Mais, encore une fois, vu que c’est le montage qui passe dessus, on ne sait pas exactement si c’est la prise où on se sentait le mieux nous-même en tant qu’acteur. Même, dès fois, celle où on se sentait le mieux n’est pas non plus la meilleure à choisir. Parfois, le sentiment n’a rien à voir avec le résultat…

Jules : Je pense qu’il y a des choses que l’on ne maitrise pas. C’était peut-être la meilleure pour nous au jeu mais un hélico a pu passer et casser le raccord…Il y a tellement de choses que l’on ne maitrise pas, finalement. On est là vraiment pour donner ce que l’on a à donner…

Plus globalement, quels principaux retours pouvez-vous avoir des fidèles téléspectateurs de la série ?

Jules : Pour moi, c’est assez différent, mon personnage dénote un peu des autres membres de la famille donc on ne me parle pas, je pense, de la même façon. Quand on me parle, c’est sous le prisme des autres personnes : « ah, tu es tellement gentil mais par rapport à … ». Au final, suis-je si gentil ? Je ne sais pas…Mais, par rapport à eux, je dirais que je dénote positivement, en tout cas c’est ce qui ressort quand je croise les gens. Le public me parle aussi de mon père ou de Laurine et c’est assez tranchant…

Léa : Avec moi, les gens sont tous très gentils ! C’est aussi pour ça qu’on les adore ! Souvent, on me dit que je suis la méchante dans la série mais je leur réponds que je suis plus gentille en vraiJ. C’est vrai, les gens sont étonnés, ils me trouvent très souriante, je réponds que, dans la vie, « je ne suis pas Laurine,…heureusement ». On me dit aussi « bravo et merci ». Les gens nous regardent tous les soirs, ils nous voient au quotidien dans leur salon donc ils s’attachent à nous. Cela fait plaisir aussi de les rencontrer car c’est pour eux que l’on tourne cela.

Jules : Oui, oui, c’est cool de voir les gens qui nous suivent ! C’est toujours imprévu, ça peut être à tout moment. En tout cas, je trouve ça sympa d’accompagner les téléspectateurs…J’ai hâte de voir les retours du public sur cette nouvelle arche familiale, pour connaitre leurs impressions et l’énergie que ça aura ramené dans la série. Je suis hyper curieux et excité !

Léa : Je suis contente, je le disais, que le public puisse découvrir de nouvelles facettes de Laurine sur cette arche. Déjà, avec le personnage de Romain précédemment, j’attendais un peu les réactions, pour voir s’il y avait de l’empathie ou encore de la pitié pour cette pauvre Laurine qui s’était faite avoir, ou, justement, s’ils appréciaient le fait qu’elle se fasse enfin avoir. C’était un peu des deux !

Jules : Sur cette nouvelle arche, je suis excité pour le public parce qu’on a vraiment bien bossé. On a une super histoire, j’ai hâte de voir les réactions car les gens vont presque nous redécouvrir, tellement il va se passer des choses. C’est même plus pour le public que je suis content, que pour moi.

 

 

Que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

Jules : Evidemment, de nouvelles histoires hyper intéressantes à tourner. On a déjà imaginé, entre nous, ce qui pourrait être écrit ensuite, mais sans en parler avec les scénaristes. C’est hyper excitant !

Léa : On peut nous souhaiter encore des histoires et des aventures à vivre, aussi folles que celles que l’on vit depuis le début.

Jules : Que nos personnages évoluent et continuent de grandir. Tout simplement, de voir si les gentils deviennent méchants, si les méchants deviennent gentils…

Léa : Ou si les méchants continuent à être méchants, aussi.

Jules : La suite ne peut être qu’excitante et palpitante après ce qui va se passer ! On peut compter sur l’écriture pour nous donner des challenges cools !

Merci à tous les deux pour vos réponses !

Publié dans Télévision

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Un Si Grand Soleil : César Méric évoque Marc, son personnage dans la quotidienne de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour César,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons vous retrouver régulièrement dans la série quotidienne à succès de France 2 « Un Si Grand Soleil », sous les traits du personnage de Marc. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Cela va faire deux ans et c’est un réel plaisir de tourner autant, dans des conditions super, avec des comédiens, des techniciens et des réalisateurs vraiment hors-pair. C’est un vrai exercice, il faut aller vite, être efficace, dans une durée de temps limitée, cela nous fait prendre, à nous comédiens, de la bouteille assez rapidement. J’avais eu la chance d’avoir déjà cela au théâtre : après avoir eu l’opportunité de jouer plusieurs pièces, interpréter « Le Porteur d’Histoire » d’Alexis Michalik a été comme une sorte d’accélérateur de particules en termes de jeu parce que c’est très dense et qu’il y a beaucoup de rôles à jouer. Pour la série, ce n’est pas exactement pareil mais, en tout cas, c’est extrêmement dense, on y est pratiquement tous les mois…Il n’y a pas plus jouissif, pour un acteur, de jouer toutes les semaines : d’être sur des projets divers et variés est tout le mal qu’on peut nous souhaiter.

En plus, vous avez la chance d’avoir un cadre de tournage particulièrement agréable, tant les extérieurs à Montpellier que les studios d’intérieur à Vendargues…

On s’approprie la ville, on fait maintenant partie de la ville, on est dans l’inconscient collectif des habitants de Montpellier, on fait partie de leur vie, on est vraiment impliqués. C’est vrai que de tourner dans des décors naturels de la ville et dans les studios donne un petit côté américain, à la californienne : c’est un peu le Montpellier hollywoodienJ. On a beaucoup de chance !

Votre personnage, Marc, a déjà vécu beaucoup de choses, personnellement et professionnellement. Quel regard portez-vous sur lui ?

Il a un passif de journaliste de terrain et, là, on arrive à un moment de sa vie où il est un peu plus posé, à s’occuper de Louis, son grand enfant. Marc est un gentil, c’est un doux naïf, il est un bon professionnel dans ce qu’il fait mais, socialement, émotionnellement et affectivement, il est un peu tangible et perméable. C’est un doux rêveur avec les femmes, il se fait un peu balader dans tous les sens, même si, là, il est fixé avec Eléonore, la mère de Louis. Pour l’instant, c’est très calme mais ça ne va pas durer…

En interprétant un personnage sur la longueur, de près ou de loin, vous retrouvez-vous en lui sur certains aspects de sa personnalité ? Et inversement ?

Pour le coup, jusque-là, non…si ce n’est, c’est vrai, cette naïveté : je suis assez naïf, franchement et, même si je me soigne avec l’âge, je suis un doux rêveur, comme Marc. Par contre, il a cette qualité aussi de ne jamais lâcher l’affaire dans son métier, d’être vraiment une hyène : quand il tient un sujet, il y va à fond, il ne se laisse pas faire, il est très intelligent, …je ne peux pas dire que je sois quelqu’un de très intelligent donc c’est cool d’avoir un personnage qui l’est ! C’est agréable d’avoir ces traits de caractère-là chez un personnage…

Ce personnage vous permet une palette de jeu large et variée, d’autant plus que Marc, de par ses enquêtes, est amené à interagir avec de nombreux autres interlocuteurs…

Complètement ! C’est en cela que j’ai de la chance de jouer un journaliste : je suis amené à trainer sur des sujets divers et variés, qu’ils soient judiciaires ou en lien avec des problèmes de mœurs…Le comédien que je suis a de la chance d’aller dans un peu toutes les corporations de la série, d’aller voir les juges, les policiers, une patronne de galerie…J’avoue que c’est agréable d’aller voir tout le monde, c’est plutôt cool de ne pas être cantonné à certaines choses…On m’a donné un beau métier !

Nous évoquions le cadre de tournage qui vous aide à vous projeter, c’est encore plus vrai pour le métier de Marc car les scènes à la rédaction sont tournées dans les locaux du Midi Libre…

On a une chance incroyable d’avoir des figurants qui sont de vrais journalistes…Parfois, on les embête un peu, on ne va pas se mentir mais, en tout cas, il y a un gage de réalité qui est bien là, on est vraiment en immersion totale dans un vrai journal et dans une vraie rédaction. Là, pour le coup, pour se projeter, il n’y a pas mieux, on s’y croit complètement ! On adore, avec Pierre Diot, tourner dans ces locaux, les gens sont très sympas et ça nous apporte une légitimité à être en immersion totale au sein d’un journal qui existe.

D’ailleurs, on sent, à l’image, une vraie relation artistique entre votre personnage et celui de Pierre…

C’est une vraie relation amicale, il y a de tout : meilleur ami, conseiller, père, parrain, tonton, patron,…La relation que l’on avait développée et qui avait été écrite pour nous est super, on l’a prise avec plaisir : on avait de quoi se laisser aller à une divagation imaginaire. Lui et pouvons pouvions retrouver quelques références de films écrits autour du journalisme, ce qui était très agréable !

Humainement, ça passe super bien entre nous, on s’apprécie beaucoup et on s’est vraiment bien marrés à tourner ensemble. C’est une grande chance d’avoir eu à faire à ce comédien et à ce personnage !  

Vous l’avez dit, la famille de Marc s’est récemment recomposée et de plus en plus de scènes de vie sont proposées, permettant aussi, peut-être, de mieux comprendre ensuite qui est Marc sur le terrain…

Oui, c’est aussi ce qu’il vit à la maison qui peut le faire réagir face à certaines situations professionnelles. Il a des problèmes avec son fils qui grandit et qui fait des bêtises de son âge, sa femme travaille et a ses problèmes aussi, qu’elle partage à la maison le soir…Bref, une vie normale d’une famille de 3 personnes…Et ça en dit long après, ça explique certaines réactions face aux évènements, à l’extérieur de la famille.

Plus globalement, quels principaux retours du public pouvez-vous avoir sur votre personnage ?

Ils sont très sympas, vraiment, je n’ai que de super bons retours ! On m’arrête dans la rue pour me dire que mon personnage est sympa. Parfois, on me plaignait beaucoup avec mes histoires de cœur, c’était assez rigolo aussi. J’espère que ces bons retours vont durer, les gens sont adorables et n’ont que des propos gentils à l’égard de ce personnage. Il faut dire qu’au début, dans ma première année, il ne m’arrivait que des « galères », on me tapait sur la tête, émotionnellement…J’ai connu Myriam, qui a eu des problèmes dans sa vie, qui se finissent très mal…Puis l’histoire avec Chloé….J’ai alors dit aux créateurs de la série que ce serait bien que je vive des choses un peu sympas J. Il y a ainsi eu une accalmie, on a recomposé la famille, chose évidemment qui ne durera pas à mon avis…on verra…

 

 

Même si ce n’est jamais simple pour un comédien, aimez-vous regarder le rendu final, notamment pour capitaliser sur votre propre jeu ?

Au début, je le faisais un peu et, là, récemment, j’ai regardé à nouveaux quelques épisodes, pour me remettre dans le contexte de la trame narrative : même si on la lit, ce n’est jamais pareil de voir le rendu. Après, j’ai du mal avec moi, j’ai un esprit critique à mon égard assez développé, je suis un peu sans concession mais je crois que c’est tout à fait normal : c’est très dur de s’accepter, d’accepter sa voix, …Vous le savez, on a très peu de temps pour faire les séquences donc il faut vraiment bien se préparer, être dans le ton juste et dans la vérité assez rapidement…c’est un exercice canon mais, parfois et c’est rare, on se rend compte à la diffusion qu’on aurait pu faire certaines choses différemment. En général, ça va, c’est surtout la voix et le physique qu’il faut accepter : c’est un travail qui durera toute ma vie je crois !

Que peut-on ainsi vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

Que ça continue comme cela, sur ce rythme-là, sur cette note-là ! De toute façon, cette série c’est la vie donc il s’y passe tout ce qui se passe dans la vie réelle. Oui, que ça continue, que ça aille bien, que les amours continuent, que les histoires soient pleines de rebondissements, que l’on ne s’ennuie pas,…

En complément, toujours à l’image, vous avez récemment tourné dans un unitaire pour France 3, dans le Jura…

C’est un polar très bien écrit, réalisé par Laurence Katrian, il est super, j’ai vraiment hâte qu’il passe. Ce sera avec Samir Boitard, Sophie de Furst, Charlotte Gaccio et Lionel Astier : il y a vraiment de très bons comédiens. J’y ai un très beau rôle à défendre, je ne peux pas en dire plus pour l’instant, si ce n’est que c’est vraiment un super polar !

En parallèle, « Le Porteur d’Histoire » reprendra au Petit Montparnasse, à partir de mi-septembre…

J’ai hâte ! J’ai joué de très belles pièces, d’auteurs sublimes mais celle-ci est sans doute la plus belle, avec les plus beaux rôles…J’en ai quand même dix à défendre dedans, je suis donc ravi que ça reprenne ! La pièce s’est arrêtée en aout mais mes dernières dates étaient en juillet : de faire un break de plusieurs mois est très bien, on repense à des choses, on va retrouver de la nouveauté, on va vouloir tenter de nouvelles choses, …

C’est le must, pour un comédien, de pouvoir tourner et d’être, en même temps, sur les planches. C’est le top ultime, c’est l’apothéose du comédien, on ne peut pas demander plus, vraiment !

Merci, César, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Koh Lanta : Alexis met en avant sa déception d'avoir été éliminé aussi tôt !

Publié le par Julian STOCKY

A.ISSOCK/ALP/TF1

 

 

Bonjour Alexis,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison de « Koh Lanta – Les chausseurs d’immunité » est actuellement proposée chaque mardi soir sur TF1. Justement, à titre personnel, la diffusion des images ravive-t-elle en vous certains souvenirs ou certaines émotions vécues sur place quelques mois en arrière ?

Je ne sais pas trop…Ce serait mentir que de dire que j’étais vraiment dans l’émotion, dans le sens où je ne suis pas allé très loin, je n’ai pas eu le temps de me prouver beaucoup à moi-même. J’en avais encore vraiment sous le capot et dans le coffre, je n’ai pas été réellement dans le dur. Après, ils se sont reconnus, je pense, dans le coup de gueule justement car je suis quelqu’un de très cash. Je n’ai pas un seul ami autour de moi avec qui je ne me suis pas embrouillé parce que je dis ce que je pense : quand ça va, je le dis, quand ça ne va pas, je le dis aussi. Je trouvais que j’étais quand même assez fermé sur l’ile, j’étais beaucoup à l’écoute car, étant le seul jeune, c’était un peu compliqué d’être vraiment moi-même. Avoir un Ricky ou un autre jeune dans mon équipe m’aurait fait, je pense, du bien. Oui, je suis resté assez nature donc ce n’est pas plus mal !

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

C’était vraiment un coup de tête. Je regardais « Koh Lanta » quand j’étais petit, jusqu’à quasiment mon âge adulte. Après, quand je suis rentré dans l’armée, c’était un peu plus compliqué de suivre les saisons parce que j’étais souvent en déplacement, sans forcément la télé à proximité. Mais c’est une émission que je suivais et que je respectais énormément. Il y a toujours ce rêve de faire « Koh Lanta », cette comparaison de faire « Koh Lanta » et j’avais envie vraiment de vérifier ce que ça fait que de faire « Koh Lanta ». J’ai postulé et j’ai été pris du premier coup donc, en six mois, je me suis retrouvé de mon canapé, faisant ma lettre de motivation, à être en face de Denis Brogniart, prêt à disputer la première épreuve.

L’aventure a démarré sur les chapeaux de roues, avec l’annonce par Denis, dès les premières minutes, de la présence cette saison d’un nombre record de colliers d’immunité avec, pour certains, des pouvoirs inédits. Comment aviez-vous alors réagi à cette information ?

J’étais, à la fois, excité car c’est vrai que les colliers d’immunité sont quelque chose d’emblématique dans « Koh Lanta » mais aussi craintif car un collier peut très vite se retourner contre soi-même. Bon, je n’ai pas eu le temps d’en faire les frais, que ce soit dans l’usage ou contre moi. Mais, oui, prêt à en découdre je dirais, sans trop d’opinion.

Comme toujours, les premiers jours ont été particulièrement intenses, entre la découverte du camp, des autres aventuriers et l’installation. Comment les avez-vous vécus ?

Au début, j’avais un petit peu ce petit fardeau que l’on ne remarque pas forcément à l’antenne : en étant le seul jeune, j’étais, pour moi, potentiellement une cible parce que c’est vrai que l’on ne partage pas forcément les mêmes délires, on n’a pas la même maturité ni la même façon de penser. J’ai réussi à faire de cette jeunesse une force pour l’équipe, un sentiment de fraicheur auprès de tout le monde. Donc mission accomplie pour moi dans l’adaptation je pense.

Concernant l’épisode de cette semaine, l’épreuve de confort – un classique du jeu – a été particulièrement serrée, il n’a pas manqué finalement grand-chose aux jaunes pour retrouver le goût de la victoire…

C’est une défaite qui m’a énormément touché car j’étais désigné pour allumer la fournaise. Donc j’étais extrêmement excité à l’idée de vivre cette chance là, plus que la récompense. Malheureusement, les rouges ont été meilleurs et c’est Meissa qui a eu ce privilège. Mais, oui, on n’était pas loin de la victoire, effectivement…On a beaucoup donné dans cette épreuve !

Par contre, le surlendemain, celle des radeaux a été beaucoup plus compliquée…Avec le recul, qu’est-ce qui vous a manqué pour l’emporter ?

Au niveau de la conception, il faut reconnaitre que les rouges ont fait un chef d’œuvre, c’est le cas de le dire. Ce n’est pas le genre de radeau que l’on jette à la poubelle une fois l’épreuve terminée, c’est un radeau qu’on met dans un musée. Ce qu’ils ont réussi à faire est un truc de fou et je les respecte à 100% en tant qu’aventurier concurrent et téléspectateur. C’est incroyable !

Après, oui, un manque de communication dans notre équipe…Il y a eu un problème au niveau des tâches, il y a eu plusieurs problèmes même…

Au moment de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Franchement, quand je quitte la plage, je me dis que je la retrouverai. Je ne me dis pas que je pars ce soir, ce n’est pas les noms qui reviennent à mes oreilles. Je ne suis pas le plus nul non plus, malgré ma petite contre-performance. Après, comme on le voit à l’antenne, je m’exprime auprès d’Amri de mon mécontentement de ma contre-performance des 2 derniers jours et j’attendais, en retour, de l’équipe, la même chose, une remise en question. Qui nous permet d’avancer, d’apprendre de soi-même, de faire un bilan et d’essayer de combler nos lacunes en fait. En allant au conseil, je me demande s’il y aura quelqu’un qui va débloquer la parole, si tout le monde va se remettre en question et essayer d’aller de l’avant, et non pas faire un bla-bla habituel, comme si on voulait se débarrasser du conseil, éliminer quelqu’un et rentrer chez nous.

Votre réponse à Denis a été particulièrement marquante…C’est un peu un cri du cœur…

Complètement ! Cela me désolait en fait que ce soit à moi de le faire. Je n’ai jamais eu une place de leader et je n’en ai jamais voulu réellement, j’étais contre cette hiérarchie justement comme je peux le reprocher au conseil. Mais ce n’était pas à moi de dire ce genre de choses. Je pense que ça a fait énormément de bien à l’équipe mais ce n’était pas mon rôle de petit jeune de le faire, c’était à une tête de le faire, à un Amri, un Stéph ou un Aurélien. Ce n’était pas à moi de faire ce travail-là, pour moi.  

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Le plus beau souvenir, c’est la découverte des candidats, des lieux,…Ce sont les premiers instants...des moments inoubliables.

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ?

Je pense que le plus beau, c’est le début et que le plus moche, c’est la fin. Donc le moment où je me fais éliminer est une désillusion. Je n’ai pas réellement participé à « Koh Lanta »….Pour moi, « Koh Lanta », ça commence après la réunification. J’ai été à « Koh Lanta » mais je n’ai pas réellement participé à cette aventure, je n’ai pas eu le temps de faire mes preuves, je n’ai pas eu le temps de me montrer à moi-même mes limites, je n’ai pas eu le temps de faire plein de choses en fait, je suis extrêmement déçu de ce côté-là. Mais, en même temps, je suis content d’avoir pu rester autant, je suis content que le message auprès des téléspectateurs soit bien passé, je suis content de repartir malgré tout avec une bonne image. Mais quand même déçu, ce serait mentir de dire l’inverse.

Sur le camp, quelles tâches ou activités aimiez-vous plus particulièrement pouvoir faire ?

J’allais souvent chercher du bois, j’en profitais pour regarder s’il y avait du manioc ou un petit collier qui traine. Après, j’aimais bien m’occuper de couper les cocos, même si on ne le dirait pas au premier épisode…On était très actifs chez les jaunes, comparé à ce que l’on peut voir chez les rouges : on était tous la main à l’ouvrage donc c’est vrai que les tâches, du coup, étaient moindres pour chacun.

En conclusion, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure si l’opportunité se présentait ?

Là, on m’appelle dans l’heure ou même il y a de suite un double appel pour me dire que je pars demain, je le fais, c’est clair ! J’ai une revanche terrible à prendre. Je ne le pensais pas, il y a un vrai sentiment de revanche…Il y en a qui refont « Koh Lanta » peut-être pour revivre une expérience, moi je suis là pour la vivre parce que je ne l’ai jamais réellement vécue. Donc je suis là vraiment pour en découdre. Justement, les erreurs que j’ai pu faire là, je ne les referai plus : ce sont des erreurs bêtes mais qui m’ont empêché de faire de grosses choses et d’aller très loin. J’étais plutôt apprécié et sur les épreuves, ça allait…Donc, évidemment, c’est sans hésiter !  

Merci, Alexis, pour toutes vos réponses !

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Koh Lanta : Nathalie nous raconte son départ lors de l'épreuve éliminatoire du labyrinthe !

Publié le par Julian STOCKY

© A.ISSOCK / ALP / TF1

 

 

Bonjour Nathalie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La saison inédite de « Koh Lanta – Les chasseurs d’immunité » est actuellement proposée chaque mardi soir sur TF1. Justement, la diffusion des images ravive-t-elle en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Bien sûr ! C’est une expérience qui est très particulière en fait. Quand on est sur l’ile, on ressent plein de sentiments divers et variés, surtout la découverte de la survie, chose à laquelle on n’est pas habitué. Quand on découvre les images à la télé, tous les mardis, oui, on est encore submergé par l’émotion parce que l’on revit tous ces moments-là que l’on a déjà digérés. Donc c’est assez amusant de vivre cette expérience.

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

Je pense que ça a été, au départ, une petite blague : je venais de fêter mes 55 ans, j’avais fait une blague lors d’un diner avec mes amis, en disant « bon, 55 ans, ça y est, bon qu’est-ce que je pourrais bien faire ? Tiens, si je faisais Koh Lanta… », ça avait fait une petite boutade. Et puis l’idée a mûri dans mon esprit. Parallèlement à cela, je vivais une période un peu compliquée parce que mon père était atteint d’un cancer. Le fait de me projeter dans cette aventure, dans quelque chose de positif, de construire autre chose me permettait de me maintenir la tête au-dessus de l’eau.

Le début d’aventure s’est déroulé sur les chapeaux de roues, avec l’annonce par Denis, dès les premières minutes, de la présence, cette saison, d’un nombre record de colliers d’immunités, aux pouvoirs, pour certains, inédits. Comment aviez-vous réagi à cette information ?

On était tous un peu surpris, on était surtout extrêmement curieux de pouvoir trouver un collier pour découvrir les nouveaux pouvoirs. Généralement, les colliers ne nous protègent que nous-mêmes mais, là, à priori, il laissait sous-entendre qu’en fait, ils avaient d’autres pouvoirs. C’est ce qui attisait beaucoup notre curiosité.

Les premiers jours d’aventure sont aussi l’occasion d’appréhender l’île, de construire la cabane, d’essayer de faire du feu,…mais aussi de découvrir les nouveaux camarades d’aventure. Justement, comment avez-vous appréhendé et vécu ces premiers instants ?

Les premières heures sont souvent des heures d’observation. Avant que l’on arrive sur le camp, on est quand même partis en pirogue et on a fait une épreuve. Donc on a commencé à se découvrir bien avant l’arrivée sur le camp. On s’est découverts en étant déjà extrêmement actifs puisqu’il fallait absolument que l’on gagne la première épreuve. Cela a permis, tout de suite, de voir les caractères des uns et des autres. C’était assez intéressant d’être tout de suite plongé dans l’aventure ! Après, une fois arrivés sur le camp, on était tous globalement très actifs mais, quand on se pose un peu, on voit aussi une autre facette du caractère. C’étaient deux aspects d’observation assez différents et instructifs.

Concernant l’épisode de cette semaine, l’épreuve de confort s’est déroulée individuellement avec, en plus, le risque, dans la foulée, d’un duel éliminatoire. Quelles sensations ont prédominé en vous au moment de l’annonce par Denis ?

Ça met un peu de pression, surtout…De la bonne pression, on se dit qu’il faut vraiment gagner ce jeu ou, en tout cas, qu’il ne faut pas être dans les deux derniers sur l’épreuve des bambous. C’est une épreuve qui est connue dans « Koh Lanta », je l’avais beaucoup vue lors des éditions précédentes et je m’étais toujours dit que c’est une épreuve qui serait compliquée pour moi, qui n’ai pas beaucoup de force quand je lève mes bras. J’avais un sentiment mélangé entre « bon, c’est bien, ça met un peu de challenge parce que c’est une épreuve éliminatoire » et, en même temps, je partais avec un fort handicap de me dire que ce n’est pas mon épreuve reine.

Vous êtes la première jaune à faire tomber votre bambou. Avec le recul, qu’est-ce qui vous a manqué sur cette épreuve ?

La force des bras, c’est indéniable. Et, puis, en fait, en ayant vu cette épreuve de nombreuses fois et en m’étant toujours dit que ce n’était pas mon épreuve, il y avait le côté psychologique qui fait que je suis trop partie dans ma tête pas trop en mode wineuse mais plutôt en mode perdante…En disant « je ne vais pas y arriver »…Malheureusement, c’est ce qui s’est produit !

Quelques minutes plus tard, vous vous retrouvez en duel face à Amri, dans une épreuve de labyrinthe. On le voit sur les images, vous êtes à quelques centimètres de l’emporter mais, en tâtant le chemin restant, vous ne semblez pas comprendre que vous étiez bien à la sortie…

C’est sûr que l’on ne savait jamais où on en était. Il y avait quand même un peu plus de stress pour cette épreuve puisqu’on savait tous les deux que, si on ne réussissait pas, on partait. Donc ça met quand même une dimension excessivement stressante. Après, je me suis dit « bon, ben, concentre toi au max pour essayer d’arriver à gagner cette épreuve ». Donc je suis restée extrêmement concentrée, le seul problème est que mon cerveau avait visualisé la sortie de la boule pas du tout à cet endroit-là. Donc ça explique pourquoi j’ai fait demi-tour et pourquoi j’étais toujours dans la partie gauche du labyrinthe…J’étais persuadée que la sortie était par là en fait.

Le fait de ne pas être éliminée lors d’un conseil, par les votes de vos camarades, attenue-t-il quelque peu la déception de votre départ ?

Je pense que ça la diminue largement. Pour une épreuve comme celle-là, je perds sur le labyrinthe, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, j’ai raté l’épreuve, je n’ai pas réussi. Donc j’étais en colère contre moi, déçue et évidemment très triste de partir. Mais c’est toujours plus agréable que de partir parce que vos camarades ont mis votre nom sur un bulletin pour vous éliminer, en vous donnant des raisons qui ne sont pas forcément les bonnes…Je préfère largement être partie comme je suis partie. D’ailleurs, globalement, depuis mon départ, je n’ai eu que des messages extrêmement gentils, extrêmement bienveillants, c’est plutôt très agréable.

Avec le recul, quel restera votre plus beau souvenir de cette aventure ?

Mes plus beaux souvenirs sont plus tous les moments de survie puisque c’était mon principal challenge. Donc des moments de survie que j’ai plutôt très bien vécus, alors que je pensais que ce serait extrêmement difficile pour moi. Donc la découverte de l’ile, partir avec une machette pour se nourrir, aller manger des huitres à même le rocher en face de notre ile, …tous ces moments-là étaient vraiment des moments assez magiques.

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été peut-être plus compliqué à appréhender ?

Ce qui était compliqué pour moi d’appréhender, c’est que je ne pensais pas que la stratégie arriverait aussi vite dans l’aventure. C’est-à-dire que, dès qu’on arrive, il y a déjà de la stratégie qui se crée, ça se voit, ça se sent et je n’imaginais pas qu’il y avait un tel niveau de stratégie, je pensais en fait que ça arrivait plus tard. C’était ma grosse surprise ! Ma deuxième surprise est que, quand on regarde les épreuves à la télé, moi qui fais quand même beaucoup de sport, elles paraissent excessivement plus faciles que ce qu’elles ne sont quand on les vit. Les épreuves physiques sont très dures !

Pour finir, si l’opportunité venait à se présenter, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure ?

C’est sûr que, si l’opportunité venait à se présenter, je repartirais sans réfléchir ! Peut-être en changeant mon approche à l’arrivée dans le jeu…Mais, en tout cas, oui, je repartirais avec un énorme plaisir…

Merci, Nathalie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Un Si Grand Soleil : Olivier Cabassut évoque William, son personnage dans la quotidienne de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : Sarah Laure

 

 

Bonjour Olivier,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons actuellement vous retrouver dans la série quotidienne à succès de France 2 « Un Si Grand Soleil », sous les traits du personnage de William Chalon. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous de participer à cette belle aventure télévisuelle ?

Oui, oui ! C’est ma première quotidienne, c’est ma deuxième ou troisième arche déjà et c’est vrai que, là, ce qui est bien pour moi, avec un personnage qui évolue quotidiennement, c’est d’aller plus en profondeur. A un moment, on a l’impression de le côtoyer et on a le temps, en tout cas, de trouver des choses et d’aller au fond du personnage.

En plus du magnifique cadre de la ville de Montpellier et de ses alentours, vous disposez d’un outil de travail très aidant, dans les studios d’intérieur de Vendargues…

Bien sûr ! Il y a tous les outils qui sont à la perfection donc, forcément, c’est un plaisir. Le studio est très pratique, le confort pour les comédiens et les techniciens est super. Mon personnage est plus souvent au domaine viticole, qui est très très beau, dans un petit village à côté de Vendargues : je suis privilégié aussi et, notamment aux beaux jours, c’est un plaisir pour nous de se retrouver-là.

Quel regard portez-vous sur votre personnage ?

Je suis du sud de la France, je n’habite pas très loin de Montpellier, une région où il y a énormément de vignes et de domaines agricoles…De jouer le personnage d’un viticulteur / agriculteur est quelque chose d’assez proche pour moi, qui suis issu d’une famille où il y a eu des viticulteurs. Je connais donc beaucoup de personnes qui exercent ce métier, celui-ci m’est assez proche. J’essaie ainsi de le rendre le plus réaliste possible, sans tomber dans le cliché.

 

Crédit photo : Sarah Laure

 

Je suis gâté, c’est un personnage qui n’est pas lisse du tout, qui a eu des problèmes personnels et qui, en plus, élève sa fille. J’ai un support rapport avec Lola, qui joue Elodie, on s’entend très bien, c’est un plus pour nous. Au départ, je ne sais pas si vous vous souvenez, le personnage était vraiment très rude et j’ai essayé de lui trouver un peu d’humanité, pour pas que ce soit le cliché du méchant viticulteur, bourru. Il avait des failles et j’ai essayé de le rendre humain. Je pense que, dans l’écriture, petit à petit, les auteurs ont aussi un peu adouci le personnage. C’est assez intéressant : je le fais évoluer, l’écriture le fait évoluer, on évolue ensemble.

C’est toujours la surprise quand on reçoit les textes mais les auteurs écrivent également en fonction des indications qu’on leur donne en jouant. C’est vraiment un chassé-croisé ! Je suis assez content de l’évolution du personnage.

Il vous permet, en tout cas, une palette de jeu plutôt large et variée…

Je suis content, d’autant plus, petit scoop, que la production vient de me rappeler pour tourner à nouveau cet étéJ. Je vais pouvoir le retrouver pour de nouvelles aventures ! En tout cas, son parcours me plait, il évolue, il est surprenant.

….et est l’occasion de défendre des sujets forts de société....

Pour le coup, on est vraiment dans l’actualité, avec tous les problèmes que connaissent les agriculteurs et les viticulteurs. Que ce soient les problèmes financiers en cette période de crise, les problèmes de concurrence mais aussi les problèmes écologiques. C’est bien de pouvoir parler de ces sujets qui me touchent, dans une région qui vit au rythme des vendanges, de la vigne et du vin. Donc je suis tout à fait dans mon élément !

On le sait, le rythme de tournage sur la quotidienne est particulièrement intense. Certainement que votre expérience télévisuelle vous aide à appréhender cette intensité ?

Oui ! Alors, j’aime jouer donc, pour moi, c’est un plaisir de tourner. Je viens du théâtre, où on répète et joue beaucoup. Parfois, on improvise aussi. C’est un rythme qui me va bien ! C’est vrai que c’est peut-être plus difficile pour les techniciens mais, pour un acteur qui aime tourner, d’enchainer les séquences est un plaisir. Je trouve d’ailleurs qu’il y a une qualité technique incroyable par rapport à la vitesse du tournage.

 

Crédit photo : Sarah Laure

 

Quels principaux retours pouvez-vous avoir du public sur votre personnage ?

J’ai lu quelques témoignages, les gens aiment beaucoup le binôme avec Elodie et le rapport père/fille. Cela me plait, j’aime voir ces situations avec sa fille, d’autant que j’ai moi-même deux filles donc je sais ce qu’est ce rapport. Les gens ont ainsi l’air d’apprécier le duo…

Sur ce programme là ou sur un autre, aimez-vous regarder la diffusion, notamment pour capitaliser sur votre propre jeu ?

Pour vous dire la vérité, je ne suis pas très spectateur de moi-même, j’ai du mal : c’est une question de pudeur ! Je viens du théâtre, où on ne se voit jamais jouer. Donc je regarde, pour m’informer, quelques séquences, pour savoir si je suis bien dans les clous, bien dans mon personnage, voir si c’est assez crédible mais je ne suis pas à regarder toutes mes scènes en permanence. J’ai du mal avec mon image, j’ai du mal à m’apprécier quand je me regarde, ce qui est le cas, je crois, de nombreux acteurs.

En complément, quels sont vos autres projets et actualités artistiques, à l’image ou ailleurs ?

J’ai tourné dans la première saison de « Escort boys », qui est diffusée sur Amazon Prime, c’est une très belle série. J’y joue le père d’un des personnages principaux, beaucoup plus dissipé qu’Elodie. J’ai appris que l’on allait faire la saison 2 au mois de septembre. Donc je suis content car c’est un autre support et un autre public. On devrait aussi tourner un nouvel épisode de « Candice Renoir » et je tourne également dans la série « Askip », diffusée sur Okoo, où je joue le rôle d’un professeur de maths. Mon personnage se développe de plus en plus, il est assez rude mais sympa finalement, les élèves l’aiment bien parce qu’il est dur mais honnête et juste malgré tout.

Au théâtre, quelques dates arrivent prochainement dans le sud de la France, d’un texte magnifique où je suis accompagné d’un pianiste. J’espère ensuite pouvoir aller à Paris et même dans le nord de la France, pour une belle tournée.

Merci, Olivier, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Clara Cantos évoque sa belle actualité, sur scène et à l'image !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Clara,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Vous êtes actuellement sur scène, tous les lundis de mars, au théâtre de La Boussole, avec la pièce « Jure-le ». A titre personnel, on imagine la joie que cela doit être pour vous ?

Complètement! La dernière fois, c’était au festival d’Avignon avant le Covid. C’est vraiment réjouissant de reprendre avec un personnage féminin haut en couleurs, au sein d’une équipe féminine avec des thématiques qui me sont chères. 

Concrètement, avec vos mots, comment présenter cette pièce ?

C’est vraiment une histoire d’amour tous azimuts, dans le sens où les relations qui se tissent et qui évoluent entre ces 4 femmes représentent un éventail d’amours excessivement large. C’est une très belle fresque des amours qui élèvent et qui peuvent te détruire! Parce que, finalement, il n’y a pas qu’un seul amour…

Quel personnage y incarnez-vous ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

Rosa est une femme qui est très indépendante. Elle a vécu une histoire d’amour qui l’a marquée à jamais. Elle est drôle, avec un caractère de feu espagnol, elle est un peu sûre d’elle-même et en même temps très émotive. Mais il y a un chaînon manquant dans sa vie : c’est peut-être ce qu’elle va trouver à travers la pièce. Mystère… ☺

 

 

Ce personnage semble, ainsi, vous permettre une palette de jeu large et variée, ce qui doit être artistiquement plaisant pour vous…

C’est vrai, notamment au travers de la variation émotionnelle du personnage. C’est très drôle parce que, quand on a commencé le travail, je la voyais assez loin de moi, pour diverses raisons et, finalement, plus ça va, plus je m’aperçois que je n’ai pas à faire grand-chose. Je retrouve l’essence de ce que me disaient mes premiers maîtres de théâtre: jouer, c’est vivre de façon sincère dans des circonstances imaginaires ! En fait, c’est ce que je fais : j’arrive en répétitions ou au théâtre et je ne me mets pas dans un état ou dans une émotion, je me mets dans une situation. C’est l’éclat’ !

Au travers des thèmes abordés, certainement qu’il doit aussi y avoir un peu de fierté de pouvoir les défendre sur scène ?

Les projets sur lesquels je suis actuellement me tiennent vraiment à cœur ! Cette pièce aborde les relations humaines, l’amour homosexuel, les relations filiales ou encore le deuil. Je trouve que ce sont des sujets peu abordés sur scène, en tout cas pas de cette façon-là. 

Au-delà des dates de mars, sans doute auriez-vous l’envie de prolonger l’aventure ?

Exactement ! Ces dates visent à promouvoir et vendre le spectacle… Nous aimerions pouvoir l’emmener, pourquoi pas, en Avignon, le tourner en France mais aussi être programmés à Paris sur le long terme. 

En complément, vous participez au Nikon film festival 2024, avec le court-métrage « Au-delà des ruines »…

Cela fait maintenant presque 4 ans que je me suis beaucoup plus concentrée sur l’audiovisuel, c’est un média que j’adore par son côté artisanal de la fabrication d’un film. Je trouve que ce festival est une occasion en or de mettre tout cela en pratique, avec un film que j’ai écrit, joué et coréalisé. Cela permet aussi de tester les relations professionnelles. Là, c’est super parce que j’ai pu coréaliser avec Yann Gadaud. Je bosse déjà avec lui dans le cadre d’un scénario plus long et très ambitieux que je suis en train d’écrire. Ce festival était l’occasion rêvée de voir si notre collaboration fonctionne aussi sur un plateau. C’était super ! J’ai adoré bosser avec lui, nous avons vraiment été complémentaires. Quand on joue, on réalise en même temps, ce n’est pas toujours facile… Surtout que nous avons fait le film en une après-midi. Ensuite, je n’ai eu que peu de temps pour le rendu avant la date limite.

C’est marrant, je suis super proche d’un cinéma qui fait appel à beaucoup d’imaginaire, presque à des choses spectaculaires et AU DELA DES RUINES est un film très français, dans le meilleur sens du terme, où tout est centré sur la trajectoire émotionnelle des personnages et sur leurs interactions. C’est un film très simple, très aride, dans lequel on a pris beaucoup de plaisir ! J’avais vraiment envie de porter cette histoire d’amour-là. C’est une jolie histoire, on avait 0 moyen mais on l’a fait quand même !

 

 

Pour en revenir à la genèse de cette aventure, comment vous sont venues l’envie et l’idée du sujet ?

J’avais une idée bien trop compliquée autour de la colère vis à vis des injonctions sur les femmes qui sont encore bien présentes. En discutant avec Hervé David, mon partenaire de jeu, avec qui j’avais envie de bosser depuis un moment, il m’a raconté un semblant d’histoire qui a de suite fait tilt. J’ai compris que c’était notre point de départ pour l’écriture. Quand j’ai une idée en tête, je ne l’ai pas ailleurs: je me suis assise devant mon ordinateur et j’ai écrit le scénario ! A partir de cette métaphore du feu qui consume un objet et du feu qui peut se consumer dans un couple, j’ai tracé un fil rouge, pour créer une arche dramatique.

Après quelques semaines de mise en ligne, quels premiers retours avez-vous pu avoir du public ?

Les retours que l’on a eus sont principalement axés sur le jeu d’acteurs, ce qui me ravit puisque c’était vraiment notre objectif ! Techniquement, le film est perfectible, le public n’a pas forcément remarqué certaines choses; les avisés oui. C’est juste, c’est de bonne guerre. A nous de prévoir un peu plus large pour l’an prochain, en termes notamment de timing… Au-delà du nombre de vues, le but était vraiment de présenter ce travail-là. C’est un peu comme en casting : une fois que je referme la porte, c’est terminé, j’oublie. Là, j’ai fait la promo la première semaine, la bouteille est lancée et, maintenant, la mer fait son travail…

Voici le lien pour visionner le film : 

https://www.festivalnikon.fr/video/2023/3754

 

 

Pour terminer, quels sont vos autres projets ou actualités à venir ?

A moyen long terme, j’espère pouvoir porter à l’écran ce scénario que j’évoquais, dont je finalise l’écriture et que j’ai présenté au festival de Valence : croisons les doigts ! A plus court terme, je joue dans le dernier film d’Anaïs Parello et Aurélien Sallé AQUARIUM qui est parti en festivals. Un personnage de manager insupportable, un peu effrayant. Et dans un film suisse sur les violences faites aux femmes avec un fil rouge de flamenco (en post prod): une infirmière engagée. Ça s’appelle LA PLACE DES FEMMES. Pour les fans de jeux vidéo, je suis Adalia de Volador dans EN GARDE, dispo sur STEAM.

https://store.steampowered.com/app/1654660/En_Garde/?l=french

Merci, Clara, pour toutes vos réponses !

Merci beaucoup Julian!

Publié dans Théâtre, Télévision

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Koh Lanta : William nous parle de son élimination au neuvième jour de l'aventure !

Publié le par Julian STOCKY

© A.ISSOCK / ALP / TF1

 

 

Bonjour William,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La nouvelle saison de « Koh Lanta – Les chasseurs d’immunité » est actuellement proposée chaque mardi soir sur TF1. A titre personnel, la diffusion des images ravive-t-elle en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Oui, le fait de revoir les épisodes rappelle des souvenirs…Maintenant, ça fait plus de 6 mois…Il y a même des choses dont je ne me rappelais plus du tout. Donc, oui, ça rappelle des souvenirs et, justement, je n’ai que de beaux souvenirs de mon passage dans « Koh Lanta ».

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

Cela fait depuis très très longtemps que je candidate pour « Koh Lanta » mais ça n’a pas été tout le temps. A la base, on va dire que c’était pour une aventure humaine avant tout, pour voir des beaux paysages et me prouver, dans les dernières motivations, que j’étais encore capable de rivaliser avec les jeunes. Il y a donc cette notion d’aventure humaine et le fait de savoir si, à 62 ans, j’étais encore capable de rivaliser sur ces épreuves avec des gens beaucoup plus jeunes et très bien entrainés.

On l’a vu, vous avez rejoint vos camarades d’aventure quelques jours après le début. Comment avez-vous vécu votre intégration dans la tribu ?

C’est sûr qu’on a une petite appréhension au départ…Mais elle a vite disparu, dans le sens où je me suis senti bien tout de suite avec les jaunes, ils m’ont bien accueilli. Je suis quelqu’un de très convivial donc je pense que l’intégration s’est bien faite pour moi. Etant donné qu’ils m’ont choisi, c’était de mon devoir de les aider au maximum dans tout ce qu’il y avait à faire sur le camp.

En tant que spécialiste et expert de la survie en milieu hostile, on vous a ainsi vu dispenser pas mal de conseils à vos camarades de jeu…mais avec des mises en pratique aléatoires…

Bien sûr ! J’aime bien donner des conseils…J’ai vu des choses qui m’ont un petit peu interpellé dès le départ, ils avaient très bien construit la cabane avec des planches mais il manquait vraiment un toit étanche, notamment avec des feuilles de palme. J’ai ainsi mis de suite la main à la pâte, il y a des personnes qui m’ont de suite aidé, cela a été un ensemble : je leur ai préconisé des choses et plusieurs personnes, comme Amri, Sébastien ou encore Alexis, ont mis la main à la pâte pour commencer à faire le toit. On a fait notre toit mais je leur ai dit qu’il fallait encore le consolider et faire cela un petit peu mieux. Après, j’avais autre chose à faire, je suis allé chercher deux trois bricoles en forêt pour manger, Amri m’a accompagné et on a trouvé des bananes.

Mon but était de leur montrer comment était la plante car des variétés de manioc, il y en a plusieurs, en l’occurrence celle-là je la connaissais donc je l’ai repérée. On va dire que je donne des conseils et, en même temps, il faut qu’ils roulent de leurs propres ailes, au cas où je partais de l’aventure.

Pour en revenir à l’épisode de cette semaine, l’épreuve de confort s’est disputée individuellement avec, en plus, le risque d’une élimination directe. Comment aviez-vous réagi à l’annonce par Denis de cette information ?

C’est quelque chose qui surprend : « déjà une élimination comme cela, directe ». On sait que c’est le jeu, on s’attend à des surprises mais il faut réagir le plus vite possible, surtout ne pas se prendre la tête et avoir un stress qui ne sert absolument à rien…Donc il faut le prendre le mieux possible et réagir rapidement. On sait que, effectivement, il y a une personne qui va être éliminée et il faut vraiment tout tout tout donner pour éviter que ça n’arrive. En l’occurrence, ça aurait pu être moi : si je n’avais tenu que 30 secondes sur les bambous, c’est moi qui aurais peut-être été en très grand danger.

Vous finissez troisième du jeu des bambous et vous êtes le dernier des jaunes à tenir l’équilibre…Pour autant, chose compréhensible, on voit à l’image beaucoup de déception après l’épreuve…

Oui parce que je me dis que les jaunes m’ont fait confiance, qu’ils m’ont intégré dans leur jeu et le fait que je n’ai pas tenu jusqu’au bout m’a énormément affecté parce que je savais qu’Amri ou Nathalie partait. Donc j’ai vraiment tout donné…Il y a eu peut-être un peu de déconcentration à un moment qui m’a fait perdre l’équilibre du bambou. Après, cela reste une épreuve mythique qui n’est pas facile facile à gérer. Il faut quand même donner beaucoup de sa personne au niveau résistance physique et mentale. Il faut aussi tenir la douleur, ce n’est pas simple. Vraiment, je leur ai dit, « je suis vraiment désolé, je n’ai pas pu faire le maximum pour eux ». L’équipe est quelque chose d’important pour moi, la famille aussi donc, pour cette équipe jaune, j’ai donné le maximum de moi-même sur le peu de temps que je suis resté…

Le lendemain, l’épreuve d’immunité, celle du « Grand Bleu », est un des grands classiques de « Koh Lanta » mais, cette fois-ci, ça se passe moins bien pour vous et votre équipe. Selon vous, qu’est-ce qu’il a manqué pour l’emporter ?

Une cohésion de groupe et peut-être qu’il aurait fallu que l’on analyse un peu ce que faisaient les autres. La victoire ne tient pas à grand-chose, elle tient simplement dans le fait qu’ils revenaient, la plupart - pas tous, en s’aidant de la corde. Nous n’avons pas compris cela tout de suite…C’est vrai qu’ils me rejettent un peu la pierre mais j’ai analysé pendant la diffusion, jusqu’à 5 voire 6 tortues, on était quasiment égal. Donc ça s’est joué un petit peu après le 5 ou 6ème tortue. Je pense surtout que Léa a fait la différence ! Grâce à Léa, les rouges ont gagné ! Franchement, la gamine assure grave ! C’est elle qui a fait gagner son équipe. Il n’y aurait pas eu Léa, il est possible qu’on s’en sorte…Mais Léa est une super nana, elle n’attendait que ça, de prouver ce qu’elle était capable de faire sur une épreuve aquatique et elle l’a très très bien démontré. C’est un très grand atout pour tout ce qui est épreuve aquatique. Là, les jaunes ont intérêt à réagir vite !

Au moment de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit êtes-vous ? On vous a vu précédemment cherché activement un collier d’immunité mais aussi discuter stratégie avec certaines de vos camarades d’aventure…

Je ne suis pas bien du tout ! C’était un mélange, j’avais un pressentiment de me dire que je suis quand même arrivé le dernier dans l’équipe et qu’ils ont déjà une certaine petite affinité. Je pense que ça a été un tout, ils ne m’ont peut-être pas forcément éliminé par rapport à la natation…encore que, je les comprends très bien si c’est le cas. Il faut penser qu’on est une équipe, qu’il faut aller le plus loin possible et je n’ai aucune amertume d’être parti : c’est leur choix et je le dis très bien au conseil, ils ont pensé, eux, sur le long terme. Ils se sont dit que Willy n’est pas bon sur les épreuves aquatiques - c’est la vérité, je n’ai pas à le nier – et qu’il risque de nous faire perdre. Ça, je le conçois très bien. Après, je leur ai bien dit que j’allais cartonner sur les épreuves terrestres…Parce que je suis doué en pas mal de choses : pour tout ce qui est jeu d’adresse, j’étais forcément un plus…

Après, il faut faire l’analyse : là, il y avait eu un jeu aquatique et je ne pense pas que l’on mette deux jeux aquatiques l’un derrière l’autre…Le fait de me garder peut-être encore une fois, j’aurais peut-être pu les aider…Je ne sais pas ce qui se passe dans le prochain épisode mais peut-être qu’ils vont se dire qu’ils s’en mordent les doigts et qu’ils auraient peut-être dû me garder. Je ne peux pas le dire, je ne suis pas voyant, je n’en sais rien…Peut-être aussi, comme le dit Alexis, que je raconte toujours mes histoires, « moi ceci, moi cela » » mais je ne l’ai pas fait pour les impressionner. J’aime bien raconter mon vécu et mes histoires, c’est un peu, en quelque sorte, pour faire rêver les gens mais loin de là de me dire que je fais ci ou ça, je m’en fous complètement : j’ai un vécu, j’ai 62 ans, le petit jeune en a 21, oui, forcément, c’est dans la logique des choses, j’ai plus de vécu à mon âge qu’un gamin, c’est complètement logique. Peut-être que je les ai agacés avec mes petites histoires, parfois assez longues : il m’est arrivé d’avoir été piqué par un scorpion par exemple…

Le fait que je ne sache pas bien nager peut aussi leur faire se demander si Willy tiendra dans le temps malgré ses 62 ans…Il y a toutes ces petites choses, c’est un tout je pense. Mais, encore une fois, « Koh Lanta » est un jeu, il faut le dire et bien se le mettre dans la tête ! Même quand on y est, que l’on est acteur du jeu, il ne faut pas se mettre la pression : on part, il y a tellement de choses plus graves dans la vie que voilà…

J’ai bientôt 63 ans, c’est la première fois que je fais « Koh Lanta », c’est la dernière. Quand on a un certain âge, on ne sait pas ce qui peut nous arriver : peut-être que dans 5 ans, je suis mort ; peut-être que dans 2 ans je serai amputé et ne pourrais plus rien faire donc je profite à fond de la vie, avec les moyens qui me sont donnés. Voilà, c’est la vie, on n’y peut rien, c’est comme ça ! « Koh Lanta » est un jeu, il faut que tout le monde se le dise, il ne faut pas se prendre la tête, moi je ne me la prends pas dans la vie….

Avec le recul, quels resteront vos meilleurs souvenirs de cette aventure ?

Le meilleur souvenir de « Koh Lanta » est un tout mais c’est déjà le fait qu’on vous annonce que vous allez y participer : ça fait un choc, en bien, extraordinaire ! Après, je suis assez fier de ma prestation sur les bambous, même si je n’ai pas gagné et que je ne suis pas allé au bout. Sur les bolas aussi j’ai fait une bonne prestation. Non, c’est un ensemble : on va dire que « Koh Lanta », dans sa totalité, reste un putain de souvenir…

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ?

A la base, je n’ai pas eu d’appréhension. Le regret, je l’ai dit, est que je nage comme un fer à repasser. J’aurais eu un bon niveau en natation, je pense que j’aurais pu aller très très loin…Encore que, peut-être que j’aurais gêné certaines personnes parce que j’ai effectivement des connaissances en survie. Le fait d’étaler sa science ne plait pas forcément à tout le monde donc il faut faire la part des choses…

En tout cas, peut-être pas la pluie tombée ces derniers jours, qui ne semblait pas vous déranger plus que cela…

Alors ça aussi peut être une des raisons pour me dégager aussi vite : ce n’est pas de ma faute si j’ai un vécu à ce niveau-là, qu’une petite pluie comme il y a eu là ce n’est que dalle…C’est pratiquement mon quotidien de vivre et d’être dans les éléments. Là, ils ont eu une petite pluie de nuit, je suis partie en Amazonie dès fois en pleine saison des pluies où l’eau tombait pendant 9 à 10 jours d’affilée : imaginez-vous un orage jour et nuit pendant 9 jours…J’ai vécu ce genre de trucs donc une petite averse comme il y a eue dans « Koh Lanta », peut-être que mon tort a été de dire « non, ce n’est que dalle », je n’aurais peut-être pas dû dire cela. Mais je suis comme cela, on n’y peut rien, j’ai une certaine expérience de la nature et de la survie donc, oui, pour moi, à ce moment-là, disons que c’était le Club Med. Ce n’est pas de ma faute, je n’ai pas voulu les rabaisser, loin de là. C’était plus pour un encouragement, à leur dire « ce n’est pas grave, il y a une petite pluie, on va se relever, ce n’est que dalle, il va y avoir le soleil, on va chauffer nos fringues et basta ». C’est vrai que j’ai peut-être pu agacer à un moment, par rapport à toutes ces attitudes que j’ai eues sur le camp avec les jaunes. Mais cela a été sans aucune arrière-pensée, sans rien du tout, pour moi c’est naturel, j’ai sorti cela comme ça parce que c’est que dalle….Il faut penser qu’il y a des gens qui souffrent à l’hôpital, eux font de la vraie survie, moi ce que je fais, ce n’est pas de la vraie survie, ce que je fais c’est mon plaisir, c’est de l’amusement. Il faut qu’ils relativisent la chose, en se disant qu’il y a beaucoup plus grave dans la vie. Donc il ne faut pas se prendre la tête, « Koh Lanta », encore une fois, reste un jeu, je suis parti prématurément mais, voilà, ça reste un jeu. J’ai fait mon « Koh Lanta », je pense que je l’ai réussi, même si ça a été très court.

Merci, William, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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N'Oubliez Pas Les Paroles : Elodie évoque avec passion son premier concert en solo du 6 avril prochain !

Publié le par Julian STOCKY

@ Jacques Rollauer

 

Bonjour Elodie,

Quel plaisir de vous retrouver pour cette nouvelle interview !

Vous serez sur scène, en solo, le samedi 6 avril à 20h, à Doullens. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, c’est une date très très symbolique pour moi, pour ce qu’elle représente : c’est mon premier baptême, c’est mon premier saut en parachute solo. J’avais fait un premier saut en parachute l’année dernière mais c’était un saut accompagné, je me lançais dans un concert de mes propres chansons mais avec Dorian Bedel. Il faisait une première partie, pour une heure, et pendant la seconde heure, j’en faisais une autre, avec des musiciens. Cela avait été l’occasion de présenter mon répertoire mais c’était seulement une heure et les gens qui étaient dans la salle étaient venus aussi pour Dorian. Donc j’avais moins de pression, même si j’en avais une parce que c’était la première fois que je chantais mes chansons. Celles de mon album ne sont pas évidentes à chanter, encore moins sur scène donc il y avait un certain défi vocal et musical. Mais, en termes de remplissage de salle, j’étais moins stressée que je ne le suis aujourd’hui, on était à deux à fournir l’effort et à récolter cette récompense. Cela avait d’ailleurs été assez vite complet…

Aujourd’hui, c’est la première fois que je cherche à remplir une salle avec mon nom uniquement. Je ne vous cache pas que ça me fait trembler intérieurement, c’est sûrement lié à un petit souci de confiance en moi qui est là depuis de nombreuses années, j’ai toujours la crainte de l’échec…je grandis, je muris, je m’améliore à ce sujet mais, effectivement, là, dans ma tête, je me dis que si ça ne remplissait pas, ce serait forcément lié à moi…Parallèlement, je relativise aussi parce que, très rapidement avoir publié l’affiche, une soixantaine de places s’est vendue en une semaine et, il y a quelques jours, on en était déjà à 80, sans faire un énorme travail de communication pour le moment, ni sans avoir, à date, énormément de proches qui ont pris leurs tickets. Donc je pense que les 100 places vont être assez vite passées…avec la communication locale le dernier mois, j’aimerais beaucoup atteindre les 200 personnes, ce serait chouette, ce serait une belle réussite pour moi ! Mais, bon, ce n’est pas encore fait, c’est là l’une des raisons de ma pression.

Après, c’est aussi une date très impressionnante pour moi parce que ce sera mon concert : tous les regards seront sur moi à ce moment-là ! Il y a une énorme pression pour la charge que j’aurai sur les épaules ce jour-là. Mais c’est aussi une concrétisation et une consécration de ces dernières années de travail pour la chanson ! Après avoir concrétisé mon album, on entre dans un nouveau chapitre, celui de le faire vivre sur scène ! Cela va être la première page de ce chapitre donc elle est très importante pour moi !

 

@ Clément Thomas

 

Le spectacle durera certainement un peu plus d’une heure et demie, pendant laquelle vous interpréterez principalement votre répertoire ainsi que quelques covers…

Tout à fait ! L’idée de ce concert est, avant tout, de partager mon univers avec le public : depuis pas mal d’années maintenant, je fais beaucoup de concerts avec mes amis passés à la télé, où je montre différentes facettes de ma personnalité artistique, mais en chantant des chansons connues pour la plupart. Rares sont les morceaux moins connus du public, ce qui rend très charmante la découverte d’une chanson. Dans mon concert, on va être dans un système complètement opposé : je vais chanter quelques chansons connues, qui ne sont pas de moi – 5 à 6 covers – et tout le reste du spectacle va être basé sur mon répertoire, mon album et mon univers. C’est un sacré défi, effectivement, parce que c’est très important pour moi que le public soit captivé du début à la fin. Comme on est sur des chansons moins commerciales, moins en radio, il y a un défi à relever pour dynamiser le concert et capter le public. C’est vraiment mon défi premier, de garder l’attention du public du début et à la fin mais aussi de l’emmener dans mes différentes histoires. Il va donc falloir user de créativité et d’idées pour garder le public en haleine et pour continuer à partager avec lui, du début à la fin de ce concert. Donc, oui, c’est LE concert de mon univers !

Ce sera d’autant plus vrai que, certainement, en termes de public, il y aura un mélange de gens qui auront déjà acheté précédemment votre album et d’autres qui découvriront en live tout ou partie de votre répertoire…

Je pense que les 80 premières places ont été vendues via la communication sur les réseaux : le premier pic de vente a eu lieu quand j’ai fait ma publication donc je sais que ce sont des gens qui me suivent et qui, sans doute, connaissent mes chansons, du moins les singles que j’ai sortis. Ce qui signifie qu’ils connaissent la moitié de mon album, en moyenne. Donc je sais qu’il va y avoir une partie de ce public qui va reconnaitre les chansons. En revanche, tout le défi, je pense, est de réussir à séduire le public qui ne connait pas mes chansons. Effectivement, il y aura une partie des gens qui seront des picards, qui auront vu l’affiche et qui se seront dit « tiens, si j’allais voir cette chanteuse ? C’est à la salle culturelle de Doullens, c’est à côté, ça peut être sympa ! Il y a des musiciens en live…J’ai envie de passer une bonne petite soirée ». Il faudra que je les emmène avec moi, dans mon univers…Je compte évidemment sur mes idées et sur ma créativité pour emmener ces spectateurs avec moi mais je sais que les gens qui me suivent fidèlement et qui seront là vont participer à la création de cette ambiance de communication entre moi et le public : le fait d’avoir déjà des gens qui chantonneront les refrains ou qui extérioriseront leur plaisir d’être là aura, je sais, aussi un impact sur ces nouvelles personnes qui ne me connaissent pas. Cela crée une ambiance, cela crée une alchimie, cela crée une atmosphère et j’espère qu’elles seront contagieuses.

 

@ Jacques Rollauer

 

Vous ne serez pas seule sur scène, vous serez entourée de 5 musiciens qui vous accompagneront en live pour agrémenter vos chansons…

C’est une grande fierté pour moi ! Ne serait-ce qu’en répétitions, j’ai déjà le cœur battant d’entendre 5 musiciens jouer mon répertoire. En fait, on est déjà, quelque part, dans la concrétisation du chapitre II de cet album parce qu’il sort du studio ! Il est très difficile de décrire l’émotion que cela m’a procuré d’entendre 5 musiciens jouer les chansons de mon album…C’est, je le redis, une vraie fierté, d’avoir, en face de moi, 5 monstres aussi talentueux qui accompagnent mes titres ! Je suis au milieu d’eux et je me retrouve à poser ma voix sur ces accompagnements.

En plus, ce sont des gens que je connais, pour avoir déjà joué avec eux l’année dernière. Il y a seulement un musicien qui n’était pas là mais avec qui j’avais déjà partagé d’autres moments sur scène. Donc c’est un plaisir de les retrouver aussi ! Il y a la fierté d’être avec de grands messieurs mais il y a la fierté de retrouver des potes avec qui l’amitié grandit ! A chaque fois que l’on vit un évènement musical ensemble, je sens que le feeling passe bien, qu’ils prennent une place de plus en plus importante dans mon cœur et je ressens aussi qu’ils me font une place grandissante parmi eux. Il y a quelque chose d’humain et de très fort qui se produit : la musique me rapproche d’eux ! Pendant les répétitions et les concerts, je vais chercher leurs regards complices, ils sont un réel support de confiance en moi. Au-delà de la musique, ils me portent dans le partage des émotions que l’on a sur scène. C’est vrai que c’est quelque chose d’assez rare que j’ai pu ressentir, tout simplement parce que, dans le cadre de tournées, comme on est beaucoup sur des bandes son ou des petites sessions acoustiques, je connais peu ce moment de partage avec plusieurs musiciens. C’est comme s’ils étaient le podium ou l’estrade qui me porte sur scène. Il y a la scène physique mais, musicalement et artistiquement, ils sont ma scène ! Je me réfugie énormément dans leurs regards complices, ils sont très importants affectivement pour moi aussi en fait.

 

@ Jacques Rollauer

 

Le travail de préparation d’ici au 6 avril prochain est certainement intense. D’ailleurs, vous avez récemment eu l’occasion d’aller découvrir la scène et sûrement que, par procuration, cela vous a permis de vous projeter ?

Oui, oui ! Peut-être parce que c’est mon premier concert solo mais la préparation est plus impressionnante, pour moi, que ce que je n’avais imaginé. Parce qu’elle touche beaucoup plus de domaines que ceux qui ne pourraient paraitre au premier abord. Il y a toute la partie communication : pour créer l’affiche, j’ai été fouillé dans les vidéos de mon ancien concert, à chercher la posture qui allait bien pour transmettre, sur la photo, l’énergie qu’il y aura dans mon concert à venir. J’ai travaillé aussi avec l’infographiste pour créer l’affiche qui me représente. Je suis en train de travailler sur une vidéo qui va servir de teasing, que je lancerai le mois juste avant. Il y a eu tout le travail avec l’ingé-lumière sur chaque couleur et chaque ambiance que je veux mettre sur chaque tableau. Ainsi que la recherche des tenues que je vais porter. Il y a bien sûr aussi d’autres petites surprises qui se préparent en amont mais que je ne préciserai pas… J

Je n’oublie pas le fond de la scène, que je voudrais diversifier. Et, puis, effectivement, l’appropriation de la scène : je suis allée visiter la salle il y a quelques jours et, oui, j’ai découvert les lieux, je m’en suis imprégnée. Je ne vous cache pas qu’au tout départ, en apprenant que j’allais jouer en Picardie, je me suis dit qu’on n’était, en fait, pas si proche de chez moi. J’avais donc une grande crainte de perdre du public parce qu’on n’était pas dans le Nord. C’est une appréhension qui est restée en moi pendant pas mal de semaines et, en fait, en allant visiter cette salle, elle est tombée : je me suis sentie très très bien dans ce lieu, la scène est à la taille dont j’ai besoin, elle est suffisante pour accueillir les 5 musiciens et me permettre, en même temps, d’être libre de larges mouvements, moi qui suis quelqu’un d’assez dynamique sur scène et qui extériorise physiquement ma joie d’être là. Aussi, ce sont des gradins, j’ai vu que les spectateurs seront confortablement installés, c’est important pour moi qu’ils ne soient pas sur des chaises en plastique mais dans des sièges confortables. Le fait d’être en gradin fera qu’ils seront à ma hauteur et même plus hauts que moi, donc je vais vraiment pouvoir voir les yeux des spectateurs. Il y aura une intimité et une communication avec eux, c’est d’ailleurs la raison première pour laquelle j’aime la scène. Il y a de belles lumières, un bon son, j’aime beaucoup cette salle, elle me correspond ! Elle va permettre beaucoup de choses donc je me suis sentie en confiance en sortant.

En plus, j’ai été accueillie par un monsieur de la municipalité, qui a été adorable et hyper bienveillant. J’ai senti qu’il maitrise son travail, cela m’a aussi donné confiance. Tout cela me fait prendre conscience qu’on a un très chouette lieu pour nous accueillir et une très bonne équipe. Donc cela fait déjà deux bons points pour lesquels il n’y a pas de raison que ça se passe mal.

 

 

Les répétitions sont aussi une part importante de la préparation de ce concert. Il faut savoir que les techniciens, pour la plupart, habitent au sud de Paris, j’ai facilement trois bonnes heures de route pour aller les voir. On s’est fixé des répétitions parce que j’y tiens. Cela rend aussi concrète l’arrivée de cette date !

Avant et après le concert, le public aura la possibilité de se procurer votre album…

Effectivement ! A chaque endroit où je monte sur scène, j’ai la chance de pouvoir mettre en vente mon album. C’est aussi l’occasion de pouvoir rencontrer les gens, de discuter, de leur dédicacer l’album, de leur présenter mon projet. C’est même l’occasion de retrouver des gens qui l’ont acheté et qui me font un retour sur ce qu’ils ont écouté. Ces retours sont souvent très enrichissants et très gratifiants. Je suis très reconnaissante de ces moments de partage. Bien sûr, mon concert sera aussi un moment où les gens pourront se procurer l’album, je le mettrai en vente avant et après, sachant qu’après, je prendrai aussi un bon moment pour rester au contact du public. Donc les gens qui auront acheté l’album avant le concert pourront rester après pour que je puisse le leur dédicacer. Après chaque concert, c’est un moment hyper important pour moi d’aller à la rencontre du public et d’avoir les retours, qu’ils soient positifs ou non, mais en tout cas constructifs. C’est une façon pour moi d’exprimer directement ma reconnaissance à tous ces gens qui se sont déplacés.

En complément, quelques jours avant mais aussi quelques jours après cette date du 6 avril, vous serez en tournée presque aux quatre coins de la France, cette fois-ci avec des amis chanteurs…

Il y a effectivement un énorme projet qui entoure ce premier baptême, avec 4 dates de concert fixées la semaine avant, à partir du 29 mars. Je rejoins les amis de la troupe « Des chansons plein la tête », on approche d’ailleurs de la centième représentationJ. C’est chouette parce que la réputation de cette tournée se solidifie, on en est très fiers. Aujourd’hui, les gens qui nous suivent ne le font plus forcément parce qu’on est passés à la télé mais plus pour la qualité du show : c’est vraiment une victoire pour nous ! On commence donc le 29 mars près de Toulouse, on enchaine 4 dates, dont la dernière sera en Bretagne. Après mon concert, on repart sur une longue tournée…En vérité, cette dernière commence la veille de mon concert, également en Picardie, le 5 avril : c’est assez rigolo, on a des fans qui vont d’abord faire le concert en Picardie qui resteront sur place pour venir, le lendemain, à mon spectacle, qui sera complètement différent. Je rejoindrai la troupe le mardi 9 avril et on va sillonner les quatre coins de France, jusqu’au 15. Donc ça va être un mois chantantJ. Je suis très heureuse !

J’avais besoin de m’accorder une petite pause après mon concert, tant pour des raisons d’énergie physique que de qualité de chant. Un concert comme celui du 6 avril nécessite 2 jours de repos au minimum pour assurer ensuite les concerts avec les amis. Même si on est toujours entre 10 à 12 personnes sur scène, il n’empêche qu’assurer vocalement est une priorité pour moi donc je me suis autorisée du repos avant de les rejoindre en pleine forme. J’ai hâte de tout cela, je pense que la fin du mois de mars et le mois d’avril vont défiler à une vitesse folle : il y aura du travail mais aussi un plaisir énorme. Finalement, ce que je vais vivre est la concrétisation des rêves ! Je vais donc savourer pleinement…

Merci, Elodie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Musique

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