Demain Nous Appartient : Maelis Adalle évoque ses premiers mois à l'antenne sur la série quotidienne de TF1 !
Bonjour Maelis,
Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !
Depuis quelques semaines, nous pouvons vous retrouver dans la série quotidienne à succès de TF1 « Demain Nous Appartient ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie et le plaisir que cela doit être pour vous de participer à cette belle aventure ?
Oui, bien sûr, j’étais très surprise. Petite anecdote, je me permets : au départ, je n’étais pas censée être dans la série DNA, tous les castings que j’ai passés étaient pour le rôle de Samia dans « Ici tout commence ». Justement, il ne restait plus que moi et Emma, c’est elle qui a finalement été prise mais on m’a expliqué qu’il y avait potentiellement une ouverture pour un rôle sur « Demain Nous Appartient ». Je devais être recontactée plus tard car il fallait qu’une autre comédienne soit sélectionnée afin que ça fonctionne pour moi. Cette autre comédienne était en fait Naima Rodric et lorsqu’elle a été retenue, j’ai de suite été proposée sur le rôle d’Amel. C’est là que l’aventure a commencé.
Vous y interprétez le rôle d’Amel Hassan, élève du lycée Agnès Varda et sœur de Lisa. Avec vos mots, comment la présenteriez-vous ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?
Amel est une fille que je dirais assez introvertie, au premier abord. Elle a une personnalité très privée, elle ne va pas s’ouvrir avec tout le monde, elle ne va pas être énergique et sociale avec tout le monde. Mais elle a cette passion, cette envie et cette bonne humeur qu’elle ne partage qu’avec les gens qu’elle considère profondément, comme justement sa sœur et sa cousine. Elle commence à avoir une belle amitié avec le personnage d’Adam, joué par Alain Le Bars. Du coup, on se rend compte qu’il y a cette sorte de mini double personnalité, entre ce qu’elle montre au lycée avec tout le monde et ce qu’elle est capable d’être avec sa famille, avec ses amis. Donc je dirais qu’elle a deux faces qu’elle assume plus ou moins et qu’elle s’ouvre petit à petit.
Artistiquement parlant, ce doit être plaisant, du coup, de pouvoir utiliser une palette de jeu large et diversifiée ?
Oui, c’est tout à fait intéressant. A chaque fois, je regarde mon texte et la relation avec les autres personnages au travers du prisme d’Amel. Quand je vois comment elle se sent, son énergie, comment elle va parler avec certaines personnes, c’est vrai que c’est très très intéressant de voir la façon dont les liens se construisent. Je trouve cela plutôt amusant à travailler parce que je sens les choses vraiment avec elle.
Avant vos premiers jours de tournage, vous étiez-vous plongée voire replongée dans les diffusions, pour vous (ré)imprégner de l’ambiance et de l’atmosphère ?
Oui, oui, j’ai commencé à beaucoup regarder DNA avec ma mère, pour voir ce que ça rendait à l’écran au niveau des intrigues et de la dynamique. J’ai commencé à lire des articles, à me renseigner un peu et, oui, ça m’a un peu mise dans l’ambiance, c’était sympa.
Au moment de vous approprier ce rôle, avez-vous eu ou même avez-vous encore des sources particulières d’inspiration ?
Pour le rôle d’Amel, je sais qu’ils m’avaient demandé de m’inspirer de Joey dans la série « Dawson » qui, du coup, est une fille assez réservée, qui a des petits éclats dans sa personnalité. Je me nourris aussi énormément de mes propres expériences de vie et ça m’aide beaucoup je pense.
On le sait, le rythme de tournage sur une quotidienne est intense. Justement, comment l’avez-vous abordé et appréhendé ?
Je l’ai appréhendé avec beaucoup d’excitation. Amel est mon premier rôle aussi important dans lequel je peux vraiment me plonger, m’imprégner, jouer avec elle et apprendre à la connaitre. Jusque-là, je n’ai eu que des rôles sur quelques jours, où je n’ai pas eu le temps de me créer un rythme de travail : on me donnait un texte, on me parlait d’un personnage et, du tac au tac, je devais le jouer sur deux à cinq jours. Alors que, là, j’ai vraiment le temps d’apprendre à connaitre Amel. Du coup, ce qui est rigolo avec ce rythme de tournage, vu que je n’avais pas de grosse expérience de film qui prenne plus de temps sur les séquences, c’est que j’étais directement dans ce mécanisme assez rapide. Vu que les gens sont déjà tous dedans, ils nous prennent facilement avec eux dans la matrice et c’est assez simple à suivre. Pour moi, c’est très excitant, je suis enthousiaste de cela et de la vie en général.
Après plusieurs semaines d’antenne, quels principaux retours avez-vous pu avoir sur votre personnage ?
A mon plus grand bonheur, ça a été des commentaires sur le fait que ma relation avec Naima marche très bien, que l’on se ressemble beaucoup et que les gens voulaient beaucoup plus nous voir toutes les deux à l’écran.
D’ailleurs, même si ce n’est jamais évident, vous regardez-vous lors de la diffusion, pour capitaliser les points forts et détecter des points d’amélioration ?
Je sais que ça dépend énormément du comédien, de comment il perçoit son travail. J’ai demandé à d’autres s’ils aimaient se regarder, c’est très hétéroclite. Il y en a qui doivent absolument se regarder, d’autres au contraire ne peuvent pas le faire. Je fais partie de ceux qui ne doivent pas absolument se regarder mais, d’un point de vue du travail, si je sens que j’ai eu des difficultés sur certaines scènes, j’aime bien voir comment elles ont été montées, comment ça rend à l’écran, ce qui se passe. Il m’arrive donc de regarder pour mieux comprendre les indications des réalisateurs qui, parfois, sur le plateau, m’ont bloquée. Puis, après, en regardant les images, je comprends mieux les questions de rythme. Entre ce que je joue et ce qui est diffusé à l’écran, il y a toute une mer et, parfois, il faut que je m’appuie plus sur ce que dit le réalisateur ou plus sur mon ressenti de la chose. Il y a une sorte d’équilibre à trouver là-dedans et c’est pour ça que je pense important de regarder certains passages pour lesquels j’ai eu des doutes. Cela me permet d’apprendre et de me renouveler.
A titre personnel, quels principaux souvenirs gardez-vous de ces premières semaines ?
De très très bonnes choses. Ce qui est rigolo – petite anecdote, j’adore en raconter J-, c’est que la première scène que j’ai tournée a été la première scène dans laquelle est apparu le personnage d’Amel, donc directement celle à l’hôpital avec Naima. Donc mon premier jour de tournage a été directement avec ma sœur. Naima et Solène m’ont accueillie avec beaucoup de bienveillance, elles ont été très chaleureuses, très gentilles avec moi et on a été de suite une petite famille, c’était très très mignon. Donc ça s‘est très très bien passé. Après, j’ai pu rencontrer notamment Elisa et ça a de suite très bien marché aussi. Je pense que ce sont de bonnes relations qui se créent entre nous donc c’est toujours un plaisir de travailler avec eux. Cela fait deux mois et demi environ que je suis présente, ça se passe très très bien, je suis très contente, ce n’est que du bonheur.
Que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette aventure ?
Je suis avide d’expériences, d’apprendre, de découvrir, de faire. Je serais ravie d’essayer tout ce qui est nouveau et à ma portée. Mon petit leitmotiv est : « que ce soit pour rater ou pour mal faire, autant au moins essayer ». Donc j’essaie toujours de faire au mieux, de me lancer dans de nouvelles choses, de motiver mes amis à dépasser leurs peurs. Donc toujours essayer et travailler au mieux.
En complément, quels sont vos autres projets et actualités artistiques du moment ?
Je ne peux pas encore trop en parler, un nouveau projet va voir le jour d’ici peu mais le mystère reste entier pour l’instantJ.
Merci, Maelis, pour toutes vos réponses !