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Plus Belle La Vie : Léa François se souvient de ses nombreuses années à l'image dans la série quotidienne de France 3 !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Léa,

Quelle joie de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

La série « Plus Belle La Vie » a récemment fêté sa 17è bougie d’anniversaire avec, toujours, cette si belle fidélité des téléspectateurs. On imagine que ça doit vous faire particulièrement plaisir que, après toutes ces années, ils soient fidèles chaque soir ?

Oui, oui, c’est complètement fou et c’est vrai qu’on se demande combien de temps ça va durer. 17 ans, c’est fou, je n’aurais jamais imaginé cela de ma vie. Donc je trouve ça dingue et, effectivement, merci le public de continuer après tant de temps à suivre nos aventures, c’est super touchant, c’est super chouette. Quand on les croise dans la rue, ils sont toujours aussi à fond, à nous faire des retours et des commentaires sur ce qu’ils voient à l’image.

Justement, quels principaux retours vous font-ils ?

Souvent, ils nous parlent des intrigues en cours, de ce qu’est en train de vivre notre personnage. Moi, on me parle souvent de cuisine, on me demande de faire à mangerJ, on commente mes déboires amoureux quand il y en a, il y en a souventJ. Du coup, oui, c’est plutôt chouette, ils nous disent aussi souvent ce qu’ils aimeraient bien qu’il se passe. « Faut faire ci », « faut se remettre en couple avec untel », « il faut pardonner à Roland », oui, souvent, ils nous font passer des messages, « il faut dire aux autours ci », « il faut dire aux auteurs que l’on aime bien quand vous êtes en couple ». Oui, c’est marrant !

 

 

A titre plus personnel, ce doit être, à chaque fois, une joie et un plaisir de redescendre sur Marseille retrouver toute l’équipe, tant les comédiens que les personnes de l’ombre ?

Oui, exactement ! Je ne sais pas si les gens se rendent compte à quel point ils sont aussi importants que les personnages et à quel point ils font autant partie de notre vie. Parce que ce sont des gens que l’on voit tous les jours depuis tant d’années et qui nous voient dans des situations intimes, ce peut être des scènes dramatiques, ce peut être des scènes au lit avec un partenaire, ils nous connaissent par cœur et c’est vrai qu’on a des équipes en or et que ça fait toujours plaisir de les retrouver.

Au-delà de ça, le cadre de tournage doit sans doute aider aussi…

C’est une ville que j’adore, Marseille, donc je suis toujours trop contente de redescendre, de retourner sur le vieux Port, de voir notre Bonne-Mère, j’aime beaucoup cette ville, je m’y sens bien, le climat est top, il fait toujours beau. Non, franchement, j’aime beaucoup !

Après toutes ces années, votre approche du jeu et de ce rythme intense a sans doute évolué et vous avez certainement peaufiné votre méthodologie de travail ?

Oui, oui, j’essaie, j’essaieJ. Mais c’est vrai que l’on se rend compte, à force de tourner, que l’on connait notre personnage tellement par cœur que, dès fois, quand je lis les scènes, je sais exactement comment Barbara réagirait si on lui disait ci, si on lui disait ça. De temps en temps, c’est quand même chouette de s’amuser à ne pas aller tout le temps dans l’évidence et à essayer de lui trouver un peu du relief, des nuances et de se creuser un peu plus. Parce que l’on peut être un personnage spontané, qui part au quart de tour, on ne réagit quand même pas pareil dans toutes les situations. Il y a des partenaires aussi qui aiment bien jouer à ces jeux avec moi, comme Grant, comme Thibaut, du coup on se marre vraiment bien, quand on trouve une séquence déjà drôle, à essayer de rajouter une petite touche. Ou alors, à l’inverse, quand on a des séquences qui sont très informatives, à essayer quand même d’y apporter plein de choses pour faire du mieux que l’on peut. Mais c’est vrai que c’est sport, que l’on n’a pas beaucoup de temps et que ça trace. On arrive quand même à s’amuser et à s’éclater.

Quel regard portez-vous, de façon globale, sur tout ce qu’a vécu votre personnage, sur toute son évolution ?

J’ai envie de dire que, dès fois, elle fait de grosses boulettes mais que, quand même, globalement, je suis fière d’elle et de son parcours. Je trouve qu’elle a très bien évolué par rapport au début de la série où elle est arrivée complètement paumée, très agressive. Je suis fière de son évolution, elle a trouvé sa voie professionnelle, je trouve que, personnellement, elle est plutôt bien entourée, elle a monté son resto avec Thomas, elle peut compter sur ses colocs, ils peuvent compter sur elle, c’est juste en amour que ça merde un peu J, c’est toujours un peu compliqué. Mais sinon, il y a plein de plans sur lesquels je trouve qu’elle a eu une superbe évolution. C’est vertigineux d’ailleurs de regarder en arrière et de se rappeler tout ce par quoi elle est passée.

Vous l’évoquiez, elle vient d’ouvrir son restaurant avec Thomas, elle a à présent sa propre affaire, elle a des responsabilités dans la gestion professionnelle du quotidien.

Oui, oui, c’était fou, on était trop contents avec Laurent Kérusoré, d’avoir cette intrigue autour du Marci. On a été agréablement surpris de découvrir le décor que l’on trouve magnifique, on adore jouer dedans, on s’éclate. Oui, ça peut donner lieu encore à plein de choses, à plein d’intrigues et on est ravis, oui. On avait l’impression un peu que c’était quand même notre bébé, même si on n’avait pas fait grand-chose finalement. On a beaucoup d’attachements déjà pour ce lieu qui est pourtant récent mais que l’on aime beaucoup.

 

 

Sans oublier que son papa travaille à présent dans le bar d’en face, permettant à Barbara de garder un lien plus personnel avec son ancien emploi.

Oui, oui, bien sûr ! C’est ce qui est chouette, c’est pour cela que je m’éclate, j’adore jouer des séquences avec mon père. Dans son bar, il y a des histoires, dans notre bar on a aussi des trucs avec Thomas et Fanny, à la coloc il y a d’autres choses, il y a plein de personnages, de lieux, de fonctions auxquels elle est raccrochée. Ça donne lieu à beaucoup d’intrigues et on s’amuse. On ne s’ennuie jamais, je lis les textes chaque semaine avec toujours autant d’avidité et de suspense. Je me demande ce qui va se passer, moi aussi quand j’arrive à la fin du dernier scénario, je me dis « ah, mince, il faut attendre la semaine prochaine pour savoir la suite », comme le spectateur en diffusion mais avec un peu d’avance.

Pour terminer, parmi tout ce qu’elle a pu vivre, certaines intrigues ou évolutions personnelles vous ont-elles encore plus marquée ?

Oui, carrément ! Je me rappelle des gros évènements de sa vie, je me rappelle de son arrivée, de sa période en foyer, de la tarte aux pommes qu’elle avait renversée et que, du coup, elle avait dû refaire, ce qui lui avait déclenché cette passion pour la cuisine. Pour moi, c’était un gros truc aussi qu’elle découvre sa voie alors qu’elle n’en avait rien à foutre de rien. C’était fou…puis un mariage raté, puis l’alcoolisme, puis le Marci puis César/Barbara. Effectivement, quand on réfléchit, il s’est passé 1000 trucs mais il y a quand même des gros points comme cela que l’on retient et qui ont été des moments charnières dans l’évolution de notre personnage, qui font ce qu’elle est devenue aujourd’hui.

Merci, Léa, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Pass Ligue 1 : Alexis Grasso évoque les débuts du nouveau programme de Prime Vidéo !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Alexis,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

Depuis le début de saison, vous participez à l’aventure Pass Ligue 1 sur Prime Vidéo. On imagine sans doute la joie et le plaisir que ce doit être d’en faire partie, dès son commencement ?

Le mot est faible mais oui, c’est vraiment du plaisir. J’aurais même dit que c’est un kiff. Jusqu’à présent, j’avais été habitué à de la présentation en plateau, sans public et, là, je me retrouve en direct des stades, au plus près des joueurs, avec du public en plus. J’ai vraiment beaucoup de chanceJ. Pour vous dire, le gros problème que l’on a sur site est que, parfois, on a du mal à s’entendre tellement les supporters font beaucoup de bruit…je pense qu’il y a pire dans la vie. De côtoyer les joueurs d’aussi près, de côtoyer d’aussi près les anciens joueurs qui sont aujourd’hui consultants pour nous…on se rend compte que, tous les week-ends, on apprend plein de choses et, vraiment, pendant le match ou avant de prendre l’antenne, je suis là, au milieu du stade, je regarde autour de moi et je me dis que l’on a quand même beaucoup de chance de faire cela. Amazon nous l’offre, nous le propose depuis le début de la saison et c’est vraiment un sacré kiff.

Avec ce nouveau média et cette nouvelle formule, l’accompagnement et l’habillage, sur le terrain et autour, sont plus riches que ce que l’on a l’habitude de connaitre. Dans le dispositif, vous vous inscrivez principalement dans l’animation des rencontres, avec trois moments d’intervention, les 20 minutes d’avant-match, la mi-temps et le debrief bord pelouse d’après match.

C’est exactement ça ! Je vous parlais de présentation plateau et de présentation sur site, la différence est que l’on se rend compte de certaines choses sur place, en direct, parfois, à 10 centimètres des joueurs, qui sont totalement différentes. Vraiment, on voit des gestes qui, à l’antenne, peuvent paraitre faciles mais en vrai, la passe va à 90 km et le joueur fait un contrôle poitrine avant d’enchainer direct. On se rend compte de leur talent mais aussi de la chance que l’on a d’être là. Vraiment, la ligue 1 est un super championnat, on le remarque chaque week-end.

Amazon a fait le choix d’un plateau de 20 minutes, on sait que l’on peut dire plein de choses, sans meubler. Sur chaque match, sur chaque confrontation, il y a une histoire. Récemment, il y a eu 4 derbys dans le même week-end et, à chaque avant-match, on pouvait parler de plein de choses. Le gros souci, avec 20 minutes d’antenne, est que l’on a tellement de choses à dire que, parfois, on n’a même pas le temps de tout aborder. Ça reste un luxe. Ce qu’il y a de cool, c’est que, maintenant, avec Amazon, on propose à chaque supporter qui ne peut pas aller au stade de regarder son match en intégralité, en lui offrant un focus entier sur son club et sa rencontre. La couverture d’un match de Clermont par exemple est la même que celle pour Paris ou Lille notamment. C’est une vraie belle chance !

 

 

En amont du match, quelle est votre méthodologie de préparation ?

On part en équipe à chaque fois, on a un chef d’édition qui établit le conducteur, on a un consultant ou deux en fonction de la rencontre, on a un commentateur et un journaliste bord terrain. Vous voyez, c’est une mécanique. C’est aussi la chance, avec Amazon, d’être partout, tout le temps. Le commentateur a un recul de fou et peut dire plein de choses qu’il voit, que, moi, à 10 cm de la pelouse, je ne vois pas. Je suis face terrain mais toutes les actions sont dans mon dos donc je ne vois pas forcément quand quelqu’un s’échauffe ou quand il y a une mise en place. Il y a alors le journaliste bord terrain qui voit tout et qui sent tout. Et il y a le consultant qui nous apporte son expertise.

En fait, l’équipe change très souvent, les consultants varient. Je pense notamment à Benjamin Nivet qui a joué très longtemps à Troyes, qui connait très bien le staff, on fait appel à lui plus souvent sur son ancien club.

L’idée est déjà de créer une osmose, je trouve que c’est important, il y a quand même des consultants qui étaient pros il n’y a pas si longtemps que cela. La marche est différente, c’est un métier. On cherche avant tout à se mettre tous en confiance, l’idée est de mettre à l’aise tout le monde, surtout le consultant. On n’est pas là pour le piéger, on est tous ensemble, vraiment. Les gens sont là pour écouter ce que lui a à dire, je n’ai pas fait de foot comme lui en a fait et je ne connais pas les joueurs comme lui. D’ailleurs, ça se voit tout de suite, quand on arrive bord de terrain avec le consultant, tous les joueurs viennent alors le saluer.

Créer une alchimie est donc vraiment la meilleure chose à faire pour évacuer le stress. Ensuite, il y a une lecture du conducteur, on voit ce dont on veut parler. Surtout, avant de dire ce que l’on va faire, on va demander au consultant ce que lui a envie d’évoquer, grâce à sa connaissance des joueurs. Encore une fois, il faut mettre à l’aise le consultant, c’est lui que l’on doit entendre le plus. On fait alors le conducteur autour de cela et on fait une répétition afin que tout le monde soit à l’aise. Il y a vraiment zéro piège. Parfois, le conducteur est cassé parce qu’un joueur est allé voir notre consultant et on rebondit dessus à l’antenne avec ce dernier. On est à 20 minutes du match, on a l’échauffement en live et on réagit en fonction de ce qui se passe. Je me souviens par exemple de Brest-Angers avec Ludo Obraniak, où il s’est remémoré son rituel d’échauffement. Lui, patte gauche de velours, se mettait avec les joueurs techniques, pour gagner en confiance. Donc, en fonction du match, de l’échauffement et du consultant, tout va être différent. On a une base solide mais on sait que ça peut partir dans une autre direction… c’est là la différence entre le plateau et le terrain, tout peut être cassé. C’est le jeu, toute l’adrénaline de la chose et, encore une fois, c’est trop cool, vraiment !

En étant présent au stade, vous pouvez vous-même voir des choses, avant la prise d’antenne, que vous n’auriez pas vues en plateau, voire même d’avoir de petits échanges en off.

Exactement ! Après, encore une fois, parfois on peut avoir une distance entre les journalistes et les protagonistes. Ça passe dès fois plus facilement via le consultant. On a eu un échange récemment entre Edouard Cissé et Antoine Kambouaré, ils se connaissent super bien et continuent de se voir. Tout de suite, c’était différent, Antoine ne va pas se confier à moi comme il va se confier à Edouard, ce qui est normal. A l’antenne, c’est pareil, la réponse n’est pas la même quand c’est un consultant qui pose la question.

On a aussi plus facilement les petites infos compos, on voit de suite qui est impliqué ou pas à l’échauffement, ça permet d’avoir des éléments que l’on n’aurait pas eus sinon. On rencontre l’attaché de presse, le responsable de la communication, quelqu’un du staff et on chope des petites indiscrétions. On arrive deux à trois heures avant et, si un joueur de Brest par exemple s’échauffe alors tout seul, on comprend de suite qu’il est en train de se tester, après avoir ressenti une petite gêne.

 

 

Pour vos deux autres interventions, à la mi-temps et en fin de match, le fait de vivre la rencontre à quelques dizaines de centimètres de la pelouse vous permet sans doute une vision différente d’un journaliste en plateau ?

Je continue de jouer au foot, à petit niveau. Dans le football, bien sûr, il y a le côté technique mais, tactiquement, il faut être au top. La communication est aussi primordiale. Je suis défenseur et j’adore entendre les défenseurs parler entre eux, se replacer les uns les autres. A la télé, on ne s’en rend pas forcément compte. Il peut y avoir une situation offensive pour une équipe, je regarde alors les défenseurs et je vois Nicolas Pallois dire à Fabio de gérer la profondeur. J’adore ça !

En après-match, on a les protagonistes, les coachs, les joueurs. Quand on a remarqué ce que j’évoquais, tout de suite ça nous forge et ça prépare les questions. Ce qui aide aux bonnes réponses, intelligentes car ils s’aperçoivent que l’on n’est pas là pour poser des questions bateau. Encore une fois, on se rend compte, en étant si proche des joueurs, qu’ils sont à des millénaires de notre niveau et qu’ils font des choses que l’on ne pourrait pas faire.

Après quelques semaines d’antenne, quels premiers retours avez-vous déjà pu avoir ?

Je pense que ça se passe bien. On a un bon accueil à chaque fois, des clubs mais aussi des médias managers. Je ne dis pas que c’est significatif de quelque chose mais c’est peut-être un signe, il n’y a aucun attaché de presse ou aucun responsable communication qui m’ait demandé en amont les questions.

D’un point de vue Amazon, le mot d’ordre était de faire simple et efficace, de ne pas arriver avec de gros sabots. Pour l’instant, ils sont plutôt contents. Ils font confiance aux mêmes équipes, il y a un très bon roulement, je n’ai personne qui m’a fait part de points négatifs. Tout le monde, en interne, est très satisfait. Maintenant, on sait très bien que l’on peut toujours mieux faire, c’est clair. Dans l’ensemble, je trouve que l’on a même fait mieux que simple et efficace, tout se passe super bien, franchement. Tout est très positif !

On ne consomme plus le foot à la télé mais via une plateforme, en quelque sorte de vidéo à la demande. Je trouve que cette manière de consommer et d’offrir cela en direct du stade, est nouvelle et j’ai l’impression que les gens sont plutôt contents de cela. Chaque supporter peut voir le match de son équipe en intégralité et c’est magnifique, c’est une chance inouïe.

 

 

Quel regard portez-vous sur le début du championnat ?

Lors de l’après match, on propose toujours un coup d’œil sur les résultats du multiplex et je me suis fait la première remarque à la J6 en me disant qu’il y avait eu plusieurs 0 à 0 ce jour-là. Ça prouve que, jusqu’à présent, sur les premières journées de championnat, on a eu du 35 buts, du 34 buts, …Franchement, on est vraiment vraiment gâtés. Au-delà du niveau, je trouve que, cette saison, il y a quand même beaucoup d’histoires. Clermont, par exemple, découvre la Ligue 1 et est 6è, en tenant tête à Lyon, en gagnant à Bordeaux, en jouant un super foot, avec un coach emblématique. Déjà, quand on est amateur de belles histoires, je trouve que cette saison est top. On a de très bons coachs qui ont envie d’instaurer une véritable identité de jeu. Je pense à Gérald Baticle, qui arrive après 11 ans de Stéphane Moulin, avec une vraie philosophie en tête. Ca a cassé pour la première fois à la 6è journée mais, jusqu’à présent, c’était top. Je pense à Peter Bosz aussi.

En Ligue 1, pendant longtemps, on a reproché à certaines équipes, à certains coachs, d’être un peu trop défensifs, de favoriser le résultat plutôt que la philosophie et la manière de jouer. Là, cette saison, on a vraiment une grosse différence. Peut-être que j’ai été gâté mais il n’y a pas eu un match où on s’est ennuyés. Ne serait-ce qu’Angers-Nantes.

Pour l’instant, on a beaucoup beaucoup de chance, on a de belles équipes, on a de beaux joueurs, c’est grâce aussi aux coachs qui ont envie de les faire travailler, techniquement et tactiquement. Ils ont envie que leurs joueurs se régalent, plein d’entraineurs nous l’ont dit, Baticle, Battles, Gastien, Haise.

Exception faite des incidents connus, le retour du public dans les stades aide aussi à cette effervescence…

Je vous le disais, le gros souci que l’on a sur site est que, parfois, il y a trop de bruit dans les tribunes, si bien que l’on ne s’entend pas. Je pense que ça fait du bien à tous, à nous, pour le kiff et aux joueurs. A huis clos, parfois, on avait l’impression d’un match d’entrainement. Avec les supporters, l’intensité est carrément différente. Ça se ressent aussi dans le message des joueurs, qui dédient les victoires aux supporters. Même menés de deux buts à dix minutes de la fin, les supporters continuent de chanter. Tout ça joue sans doute sur le côté spectaculaire et kiff que l’on a depuis le début de saison.

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette aventure du Pass Ligue 1 ?

Franchement, de continuer à kiffer ! Si vous me dites que la suite du championnat ressemblera au début, je signe. Là, ce n’est pas forcément le journaliste qui parle, c’est le fan de foot. Vraiment, je parle comme un consommateur lambda, j’ai envie de continuer à kiffer comme cela. Je mesure la chance que l’on a.

Merci, Alexis, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Demain Nous Appartient : Martin Mille évoque son personnage dans la série à succès de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Martin,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On peut vous retrouver depuis un an environ maintenant dans la série à succès de TF1 « Demain Nous Appartient ». A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que ce doit être de faire partie de cette belle famille artistique ?

Oui, oui. Je vais en profiter pour vous raconter un peu mon parcours, pour vous dire à quel point ça a pu être une joie au moment où j’ai appris que ça allait arriver. Je viens d’un petit village de campagne, dans la Drôme, de 600 habitants environ. Mon papa est musicien donc j’ai toujours été, depuis petit, dans le milieu artistique. J’ai commencé, dans ce village, dans un petit club de théâtre, à l’âge de 8 ans. On faisait de petites scènes rigolotes et je suis vraiment tombé amoureux de cet art. Arrivé au collège, j’ai eu une petite période où j’ai arrêté le théâtre parce que j’avais peut être envie de m’affirmer, il y avait un peu ce truc de dire « je veux être un bonhomme, je ne veux pas faire le club de théâtre du mercredi après-midi, je préfère être avec mes potes et jouer au foot ». Ce qui m’allait très bien à cette époque.

En sortant du collège, je me suis dit que, comme je disais depuis tout petit que je voulais en faire mon métier, il faudrait que je commence à faire ce qu’il fallait pour. Je me rendu compte qu’il fallait que j’entreprenne les choses par moi-même, dès lors. Je fais alors les démarches pour rentrer dans un lycée à Grenoble, avec une spécialité théâtre. Là, je commence à travailler en parallèle de ma Fac, où je fais un an d’art du spectacle et du cinéma. Je restais un peu dans le même milieu et dans la même énergie, tout en travaillant à coté pour pouvoir ensuite monter à Paris faire une école. Je suis enfin monté à Paris après mon année de Fac où j’ai fait deux ans aux Enfants terribles. A la fin de la deuxième année, j’ai rejoint l’équipe de DNA.

Pendant ces deux années, j’ai soulé tous les agents à leur envoyer ma tête toutes les deux semaines. Je participais à tous les groupes de castings, ce qui m’a permis de me créer un réseau avec d’autres jeunes. J’ai fait des courts métrages étudiants, de la figuration mais je n’avais pas d’agent donc pas d’accès à tous les castings intéressants. J’envoyais, j’envoyais, j’envoyais…la veille du premier confinement, je devais avoir rendez-vous pour un casting qui avait répondu enfin oui et c’était pour « Ici tout commence ». Ce rendez-vous se loupe à cause du confinement, je retourne dans la Drôme, les mois passent, j’oublie un peu cela en pensant que c’est terminé. Ils me recontactent un mois avant la fin du confinement en me disant qu’ils allaient reprendre les productions. J’étais très content. J’ai essayé pas mal de rôles mais ça n’allait pas, jusqu’à ce qu’ils me demandant d’aller sur le tournage pour rencontrer le réalisateur. J’y vais, on refait encore un casting pour un nouveau personnage et, à ce moment-là, il me dit en sortant que, à priori ça le ferait mais sans rien me confirmer. Sauf que l’on est en juin, en sortie du premier confinement…Je suis un jeune qui essaie de faire cela mais il faut que je travaille à côté si je veux pouvoir rester à Paris. Je suis en train de voir pour faire ma saison en restauration une semaine après. Je monte dans le train pour Paris en ce sens, j’arrive, je pose mes affaires chez moi et, là, j’ai un appel de la directrice des castings pour me dire qu’ils m’aiment bien mais qu’ils ne savent pas où me placer sur ITC. Elle me propose alors de faire une dernière self tape mais pour le rôle de Gabriel sur DNA. Je la fais, on me rappelle pour me dire que l’aventure commence quelques jours après.

Donc c’était un peu une libération après toutes ces années où je n’avais pas les contacts. J’ai sauté dans ma chambre et ai appelé de suite mes parents. Je ne savais pas qui était Gabriel, je ne savais pas ce que ça allait être, je me suis dit que ça pourrait même n’être que pour trois jours de tournage. Mais j’étais comme un dingue d’avoir décroché mon premier contrat. Je me renseigne, je demande s’il faut quand même que je garde mon job d’été et, là, du coup, je comprends que c’est un personnage récurrent, que je suis partie pour une vraie aventure. Trop content, je préviens tout le monde ! Puis, je suis arrivé sur DNA….des personnes formidables, bienveillantes, intégration assez rapide, tout le monde y est allé de bon cœur, ça ne pouvait que fonctionner. Super content !

Au-delà de cette belle et grande famille artistique, c’est vrai que le cadre de tournage est quand même très chouette…

L’endroit est incroyable ! J’ai découvert Sète. C’est vrai que le premier jour où j’arrive, à la veille de me présenter à l’équipe, je viens en train, j’étais en première classe, je commence à voir la ville avec les canaux, j’ai une grande chambre d’hôtel…des choses que je ne connaissais pas vraiment. Au début, tu ne réalisas pas vraiment ce qui se passe mais c’est vraiment super. Ce que j’ai adoré, c’est d’avoir tourné en juin et en juillet…Quand tu ne tournes pas, tu as la plage à côté, c’est paradisiaque. Etant donné que je travaillais depuis très jeune chaque été pour avoir des sous pour l’année, je n’avais pas eu de vacances d’été depuis je ne sais pas combien de temps. Du coup, même si je travaillais, c’était presque des vacances pour moi, j’y allais avec la banane et le sourire. Tout ce que j’aime.

Après un an à l’image, avec vos propres mots, comment décririez-vous à présent votre personnage de Gabriel ?

Je remplaçais un comédien qui jouait déjà le personnage avant. Quand je suis arrivé, je n’ai pas vraiment regardé ce qui se faisait avant, je me suis dit que j’allais me faire des nœuds si je commençais à savoir à quoi je dois ressembler. Je me suis dit qu’il fallait que j’apporte ma touche personnelle en arrivant. Donc je suis arrivé sur un personnage qui a un passif assez compliqué, avec une maman transgenre. J’ai eu une facilité, quand je suis arrivé, ils venaient de finir l’intrigue des soucis entre Morgane et Gabriel, ils s’acceptaient, ils s’aimaient, tout allait bien entre eux. Du coup, dès mon arrivée, on a pu jouer des séquences avec ma mère où on s’entend bien et j’avoue que ça m’a aidé. Si j’étais arrivé directement dans les tensions familiales, ça aurait été peut-être plus compliqué à apprivoiser comme personnage. Je crois que, du coup, j’arrive avec un personnage qui est plutôt détente, assez rigolo, taquin, qui ne va pas hésiter à piquer. Qui pourrait un peu ressembler au personnage de Charlie dans ce sens-là, même si elle est un peu plus cruelle encore dans ses remarques.

On peut dire quand même que, en un an, j’en ai pris plein la tête parce que j’arrive avec un personnage plutôt sûr de lui, qui en quelques mois va se faire avoir sentimentalement par Charlie. C’est une histoire qui a duré, je crois, presque cinq mois à l’antenne. Ça a été super, je suis arrivé et j’ai eu directement beaucoup de jours de tournage avec Clémence Lassalas. On s’est super bien entendus en fait, c’est une actrice que je trouve super. Je crois qu’elle m’aime bien aussi, ça a plutôt bien matché. On n’avait pas trop à chercher pour essayer de créer quelque chose, c’était assez naturel. C’était vraiment un plaisir et je sens que j’ai pu évoluer aussi avec elle, qui est là depuis un petit moment. Son expérience m’a guidé.

J’ai eu aussi l’arche avec mon oncle qui décède et ma mère qui va en prison. Là, ça a été autre chose parce que l’on a dû aller chercher plus dans du profond, pour toucher les téléspectateurs. C’est là que l’on se rend compte que l’on commence à attaquer un exercice qui n’est pas facile. Surtout dans le format série. Moi qui ai fait beaucoup de théâtre avant, je travaillais six mois sur un texte avant de le présenter à mon prof, là j’arrive dans une démarche qui est complètement différente, où il faut être archi efficace si on veut être fier de soi. Du coup, c’est difficile, il faut être efficace, sinon on sait que l’on ne peut s’en prendre qu’à soi-même si on n’a pas été assez à fond sur le peu de temps accordé. Le personnage en a donc pris plein la tête, il a beaucoup pleuré, il a beaucoup été dans des peines de cœur ou des peines familiales sur les six derniers mois.

Ensuite, il y a quelque chose qui a été bien, c’est que j’ai aussi beaucoup tourné avec Théo Cosset et Dembo Camilo, qui sont, dans la série, mon demi-frère et mon frère de cœur. On était un trio qui s’amusait bien, qui rigolait bien, on se permettait aussi de souffler un petit peu entre les séquences qui étaient compliquées. Ensuite, j’ai eu une petite période de creux. J’ai eu un cas contact qui m’a fait louper quelques arches de comédie. Là, je suis content parce que je reviens avec un Gabriel un petit peu libéré de tous les poids qu’il a eus toute l’année, qui va arriver un petit peu avec le smile et un nouvel état d’esprit. Au bout d’un moment, je crois qu’il a réussi à faire son deuil de Charlie, je crois qu’il a réussi à vivre aussi avec l’absence de ses mères. Mais en espérant qu’elles reviennent bientôt. Je suis content, ça va être un peu moins lourd à porter comme personnage et peut-être que je vais pouvoir apporter un peu de sourire chez les téléspectateurs. Donc ça fait du bien.

On le sait, le rythme de tournage sur une quotidienne est intense. Comment avez-vous appréhendé cela ?

Je suis un mordu du travail et de préparation. C’est peut-être aussi l’école du théâtre qui refait surface. Lors de mes premiers jours, sur trois séquences d’une minute, je suis arrivé avec presque trop de travail. Ce qui fait que je me prenais un peu trop la tête, à répéter mes quatre répliques une centaine de fois pour être sûr. J’étais vraiment à fond. Avec le temps, tu te rends compte que, sur ce genre de format, il faut s’adapter et je pense que j’ai réussi. On ne peut pas passer toute la nuit sur un texte, il faut aborde le travail d’une autre manière, il faut être plus efficace dans la compréhension du texte et dans son apprentissage. C’est un exercice, sur le fil de l’année, tu apprends les séquences plus vite et certaines se répondent, ce qui facilite l’apprentissage. En les relisant tous les jours, on est sûr de les avoir au moment du tournage. J’ai même pris mes marques avec l’équipe du tournage. Des choses toutes bêtes comme le positionnement au début de l’action et à la fin de la séquence. J’essaie aussi de faciliter le travail des techniciens, qui ont un boulot immense dans l’ombre. Ce qui permet d’être plus en phase avec les équipes et d’être plus disponible.

Pour la suite de votre parcours, on imagine que vous aurez peut-être l’envie de remonter sur les planches ?

J’en ai déjà envie ! En ce moment, je suis beaucoup pris par DNA et le contexte actuel rend le théâtre peu accessible en ce moment. Ce qui me fait plus envie actuellement, c’est de reprendre des cours. Je voudrais bien préparer la classe libre, le conservatoire national d’art dramatique à Paris. Au-delà du fait que c’est l’une des plus grandes classes à intégrer pour apprendre le théâtre et en faire, je pense que c’est un défi à se lancer que de passer les auditions. Ces moments passés devant un jury qui fait peur est équivalent à un moment passé sur des planches face aux spectateurs. C’est un peu le même type d’exercice. Au final, au niveau du stress, de l’appréhension et de l’expérience, je pense que c’est assez similaire.

J’ai envie d’apprendre avec des profs qui peuvent me faire progresser. Je sens que, à vingt-deux ans, je n’ai pas tout appris et qu’il me reste plein de choses à apprendre. Même si, avec DNA, j’apprends beaucoup, le théâtre peut m’apprendre d’autres choses encore. Je pense aussi que j’ai ressenti des choses au théâtre que, pour l’instant, je n’ai pas réussi à ressentir avec des caméras. J’avais notamment eu la chance de partager un moment sur scène avec Jean-Louis Trintignant, à échanger des poèmes. Je crois que l’on avait réussi à faire quelque chose de joli sur ces trois à quatre jours ensemble.

Merci, Martin, pour toutes vos réponses !

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Demain Nous Appartient : Marie Catrix évoque l'arche de départ de son personnage dans la série de TF1 et nous parle de ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Marie,

C’est toujours une joie de vous retrouver pour un nouvel entretien !

Votre personnage, Morgane, dans « Demain Nous Appartient » sur TF1 est sorti de prison il y a quelques jours, comme on a pu le voir à l’image, avant de s’envoler à l’autre bout du monde. On image sans doute le plaisir et la joie que cela avait dû être de pouvoir retrouver toute l’équipe pour cette nouvelle arche ?

Oui, après 6 mois d’absence…Effectivement, quand Isabelle Regourd m’a appelé pour me dire que l’on nous avait écrit une arche de sortie de prison et de sortie de série, j’en étais très heureuse. On en avait discuté avec elle, je lui disais espérer ne pas disparaitre juste en prison. C’était plutôt positif, parfois il y a des personnages qui disparaissent sans réelle sortie. Là, déjà, il y avait cette joie-là et celle de retourner à Sète, une ville coup de coeur pour moi, celle aussi de retrouver mes partenaires, j’ai même pu fêter mon anniversaire là-bas. Donc c’était plein de belles choses. 

Concernant l’intrigue en elle-même, votre personnage y a vécu énormément d’émotions, plus ou moins joyeuses. En tant que comédienne, comment avez-vous abordé cette richesse et cette densité d’émotions ?

Je me suis vraiment laissée surprendre sur plein de choses. Je savais, évidemment, que ça allait me faire quelque chose de retrouver mes partenaires, de retrouver les lieux et que ça allait me faire aussi quelque chose de partir. Je me suis laissée surprendre sur le moment, rien n’a été trafiqué, c’était de vraies émotions, il y a même une séquence qui a été assez prenante pour moi, je ne m’attendais pas à ce que ce soit à ce moment-là. Il s’agit de la séquence avec Solène, où Victoire revient auprès de Sandrine pour s’excuser d’avoir réagi de la sorte et c’est à ce moment-là, je pense, que j’ai réalisé que c’était la fin. En fait, comme dans la vie Juliette et Solène sont très proches et que je suis assez proche de Juliette aussi, c’était un câlin d’au revoir d’amies partenaires. 

Il y avait aussi ce lieu, vraiment je parle de Sète car j’ai toujours pris un immense plaisir à venir. Le dernier décor d’appartement donnait une vue superbe sur l’étang avec, souvent, de magnifiques couchers de soleil. Je savais que je quittais aussi un lieu qui m’était devenu cher.

 

 

Parmi les autres moments marquants à l’image, on pense aussi à votre départ en taxi, où le personnage de Gabriel, lui, reste à Sète…

Là, pour le coup, l’émotion était plus pour moi celle d’une mère…j’ai un peu pensé à ma fille. C’était aussi très fort, je quittais mon fils dans la série et je m’imaginais devoir dire au revoir à ma fille dans la vraie vie. C’est vrai que, avec Martin, on a appris à se connaitre et à créer ce lien de mère-fils. C’était drôle, dans mon sous texte, je lui souhaitais bonne continuation à lui aussi. Vraiment, c’était top. Je suis très heureuse de cette arche, elle a été un peu courte mais très joliment écrite. J’ai aimé aussi le moment où l’on se retrouve à la sortie de prison. L’équipe a fait de très jolis plans, le moment du baiser est beau, avec une belle lumière. C’est hyper touchant. Sur chaque scène, il y a eu quelque chose d’hyper sensible chez moi qui, je trouve, s’est ressenti à l’image. 

Personnellement, parmi les moments forts, il y a aussi la scène où je dis à mon fils que ce petit bonhomme devient un homme. Cette scène-là était aussi forte pour moi. A chaque fois, l’émotion était là. Sans oublier, oui, le au-revoir en taxi. 

Je suis revenue sur Sète quelques temps après pour la soirée des 4 ans de la série. Il y avait une petite nostalgie de retrouver également cette douceur de vivre qui existe bel et bien là-bas, avec son canal, sa lumière, le Mont Saint-Clair, … Elle est en lien avec toutes les rencontres que j’ai pu faire, que ce soient certains Sétois ou la « DNA family », voire également avec ce que j’ai pu vivre en parallèle dans ma vie personnelle. Ma fille a grandi en partie là-bas, ma famille est venue m’aider, mon père, ma mère, mon conjoint…

 

 

Les retours du public sur cette arche ont sans doute dû être nombreux…

Le départ était déjà annoncé avant même d’avoir été diffusé mais j’avais davantage communiqué sur mon retour que sur un retour/départ. Effectivement, quand les choses ont été annoncées, j’ai reçu beaucoup de messages, je crois même qu’une pétition a circulé pour que le couple « Morgine » ne disparaisse pas. A la diffusion, il y a eu une part de tristesse, beaucoup de personnes aimaient beaucoup ce couple. Ce n’est pas uniquement lié au couple homosexuel mais aussi à ce que l’on dégageait à travers nos personnages, ainsi que nos personnalités propres à Juliette et à moi. Sans oublier notre amitié qui transparaissait à travers le couple…j’ai eu beaucoup de très jolis retours, avec de la déception de nous voir partir.

Je comprends vraiment le mouvement, le changement, je trouve qu’un coup de frais fait du bien. On a toujours du mal au changement mais on finit toujours par s’habituer et par s’attacher à de nouveaux personnages. 

En plus, votre départ n’est pas forcément définitif…

Exactement ! Juliette est revenue tourner en août, jusque début septembre, pour une arche autour du personnage de Victoire. Comme elle est encore en lien avec sa fille et que mon fils reste sur place, il pourrait toujours y avoir une ouverture. Un vol depuis la Guadeloupe vers Sète peut se faire facilement :). 

 

 

Vous l’avez évoqué, une chouette soirée a été organisée pour fêter les 4 ans du programme…

Ca a fait énormément de bien et donné beaucoup de plaisir de se retrouver après cette période de restrictions. Pour moi, c’était une façon de dire au revoir et merci à toutes les personnes à qui je n’avais pas pu le faire. Et peut-être aussi, dans un sens, tourner une page pour aller de l’avant. On restera toujours en lien avec certains, je retournerai aussi à Sète. Oui, c’était assez chouette, en plus la surprise d’un montage de 4 minutes nous a été faite, qui remémorait les 4 ans. J’y ai découvert plein d’intrigues. Je suis très heureuse, en tout cas, d’avoir fait partie de l’aventure, c’était super de se retrouver, de revoir les équipes HMC, les monteurs… de rencontrer aussi certains auteurs et dialoguistes qui travaillent à Paris. Ainsi que certaines personnes des programmes de TF1. C’était chouette de pouvoir échanger avec autant de monde et de pouvoir rigoler avec les copains. 

Pour la suite, quels sont vos autres projets artistiques actuels ?

Pour l’instant, je suis vraiment repartie dans l’ouverture du réseau professionnel. J’ai passé 2 ans et demi avec cette équipe, où moi-même je me suis un peu reposée avec ce rythme, à être entre la vie de famille et la série. Ceci dit, l’année dernière, avec Juliette notamment, j’avais fait un super stage de rencontres avec des réalisateurs et des directeurs de casting. J’en refais un autre dès la mi-octobre mais avec d’autres organisateurs. Pour rencontrer de nouvelles personnes, d’autres directeurs de casting et d’autres comédiens. J’étais aussi récemment, pour la première fois, au Festival de la fiction TV de La Rochelle, où j’ai pu faire de belles rencontres professionnelles.

 

 

Quelles seraient justement vos envies ?

Ça me tient à cœur de travailler sur l’adaptation des livres d’Agnès Naudin, pour parler des problèmes qu’il peut y avoir dans les familles, que ce soit l’inceste, la violence conjugale et ceux qui s’apparentent à la protection des personnes. Ce sont des sujets très forts. J’avais déjà eu la chance d’avoir un rôle fort sur DNA, là c’est un autre sujet sociétal fort, qui me parle, qui me touche beaucoup. Voilà, j’aimerais bien intégrer une brigade de police pour défendre ces sujets-là. 

Merci, Marie, pour toutes vos réponses !

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Demain Nous Appartient : Julie Debazac et Charlotte Gaccio évoquent la série quotidienne à succès de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Julie, bonjour Charlotte,

C’est un plaisir d’échanger avec vous deux !

La série « Demain Nous Appartient » connait le succès d’audience que l’on sait, depuis plusieurs années. Avant d’y revenir, on imagine déjà sans doute le plaisir et la joie que ce doit être, plus récemment pour vous Charlotte, depuis plus longtemps pour vous Julie, de descendre sur Sète et de retrouver toute l’équipe, comédiens et gens de l’ombre ?

Charlotte : Moi, on m’avait dit « tu verras, DNA c’est une grande famille » et ce n’était pas un mensonge. Il y a vraiment ce côté-là, que j’ai ressenti quasiment immédiatement. Même des anciens, même ceux qui partaient passaient presque le relai, en disant « nous, on a passé des années supers, amusez-vous bien, c’était top » donc il y a quelque chose de très doux et de très accueillant en fait chez les anciens.

Julie : Ben, merciJ, ce n’est pas moi qui dis les chosesJ. Non, moi, j’ai rencontré Charlotte sur les nouvelles photos, que je trouve très bien d’ailleurs, très chouettes, très gaies et très belles. Voilà, spontanément, je peux dire, Charlotte, maintenant que c’est enregistré et écrit bientôt : j’aime bien cette fille. Comme ça, après on verra, je vous dirai cela dans deux ans, trois ans. J’aimerais bien jouer avec elle, avis à Marc, le nouveau directeur de collectionJ.

Non, c’est vrai que Charlotte arrive à un moment où il y a un reboot comme on dit, c’est-à-dire une nouvelle image, un nouveau générique, ça fait partie aussi de ce genre de programme, il y a une évolution. J’aime bien interpréter un personnage sur une longueur, j’avais eu cette chance sur « Avocats et Associés » il y a quelques années sur France 2. Là, c’est une nouvelle dynamique mais tous les jours…Vous parliez d’équipe, je ne savais pas ce qu’était une quotidienne, c’est quand même dingue, c’est une machine de guerre et de joie aussi mais c’est un grand travail également, c’est une usine, oui. Charlotte vient de le découvrir, on rencontre trois équipes par jour de tournage, c’est-à-dire que l’on a trois équipes de techniciens qui nous attendent sur un plateau ou un autre. Parfois, on découvre la troisième équipe en semaine. Ce sont des sessions qui durent quinze jours et on a ce rythme…les équipes changent tous les quinze jours mais, nous, on reste là. Voilà, selon les intrigues, les arches, on a des moments où on est plus ou moins là. On parlait de grande famille, on rencontre les comédiens petit à petit, au fur et à mesure. Avec Ingrid, on a eu quelques scènes il y a quelques temps, on a cru qu’une amitié allait naitre et puis, hop, je suis partie sur autre chose, même si on a eu beaucoup de plaisir à se rencontrer.

Charlotte : Nous, on n’a pas encore joué ensemble, ni avec Alex, ni Mayel,…je n’ai joué avec personne d’autre encore.

Julie : Oui, c’est vrai…fais une connerie, tu vas voir que tu vas venir au commissariatJ. J’ai hâte que tu fasses un mauvais pas J… Non, mais c’est vrai. Ce qui est incroyable, c’est qu’on découvre nos intrigues au fur et à mesure. C’est hyper chouette, je n’ai pas à mentir…d’ailleurs, je ne sais pas mentir, sauf quand je suis très bien payéeJ. Voilà, c’est très facile parce que l’on découvre petit à petit. Par exemple, quand j’ai découvert que William n’était pas le père d’Emma, je l’ai appris alors que j’avais joué pendant huit mois la maman bien sous tous rapports et c’est chouette, tout à coup il y a un trouple qui se crée, que je découvre, qui amène autre chose. Les auteurs s’amusent à cela, à brouiller les pistes et, nous, ça apporte des couleurs différentes à nos personnages. Et puis de rencontrer des générations différentes et des gens différents….on a une chance colossale de bosser et de faire notre métier.

Au-delà de cela, le cadre de tournage, à Sète, est particulièrement agréable. On pense notamment, Julie, à votre nouvelle maison, suite au déménagement de votre famille …

Julie : Alors, là, la baraque, oui…je me suis dit « mais elle a fait casse Jacob, ou quoi ? Ou elle a déterré des lingots », ah non je ne peux pas le dire car c’est déjà faitJ. C’est très bien payé chez les flics, putain J Ou alors chez les chirurgiens, je ne sais pas…non, non, je rigoleJ. J’ai été ravie qu’on me sorte un peu du studio, c’est-à-dire que j’ai vu le jour et ça, ça fait du bien. Non, mais c’est vrai. Et puis des palmiers, cette maison est dingue et elle passe super bien à l’image. Parce qu’on ne le sait pas, quand on découvre un décor…non, non, c’est chouette, on a vraiment cette chance-là, en plus les proprios sont très agréables, passent de temps en temps…je vais inviter Charlotte à prendre un verre au bord de la piscineJ. En plus, elle s’est déjà incrustée chez moi quand je n’étais pas là, tiens ça me revient….

Charlotte : C’était chez les Daunier…

Julie : Ah oui, c’est ça, nos voisins, tu as raison, mon ex, j’ai couché avec lui quand j’avais 18 ans, c’est ça, c’est le papa d’Emma…Charlotte s’est incrustée chez moi, elle connait le décor.

Charlotte, un mot si vous voulez bien sur votre personnage, arrivé récemment à l’image, entouré de ses quatre pioupious, comme vous aimez à les appeler ?

Charlotte : Audrey et sa famille débarquent à Sète en venant de Saint-Denis parce que l’ainé commençait à avoir de mauvaises fréquentations, donc on a changé d’air. On arrive, on a réservé une maison qui n’existe pas, on a un boulot qui n’existe pas donc on est à la rue avec quatre gosses. C’est quand même une belle galère…et puis, voilà, justement, on a été un peu chez les Daunier/Chardeau, sauvés par Adrien. Et puis, là, en ce moment, ce qui est diffusé, c’est que je suis à Perpignan pour un nouveau boulot…

Julie : Ah ouais ?

Charlotte : Oui, comme j’avais demandé des vacances, je suis partie à Perpignan…

Julie : Ah oui, l’histoire…ça fait du bien de temps en temps…j’espère que tu reviens vite parce que… J

Charlotte : Je suis partie quinze jours…

Julie : Ça va…et c’était quoi ton nouveau boulot ?

Charlotte : Je remplace pour un congé maternité mais, en fait, Audrey, dans la description du personnage que l’on m’a donnée, a eu mille boulots dans sa vie, elle a un petit problème avec l’autorité et elle a du mal à garder un boulot. C’est ce qui va se passer, elle revient dans pas longtemps.

Julie : Avec de la tune un peu pour pouvoir vivre ?

Charlotte : Pas beaucoup…donc elle va retrouver un nouveau boulot, elle est toujours en train de squatter l’ancien appartement de Sandrine et Morgane. On va en avoir un nouveau, le décor est en train d’être construit, on va avoir un logement social, avec les pioupious et je vais avoir un nouveau boulot, dont je n’ai pas le droit de parler tout de suite.

Quels sont les principaux retours que vous font les fidèles téléspectateurs du programme ?

Julie : Là, je sais que je suis à un Festival donc je m’attends à voir des gens qui savent que je suis là. Donc je suis un peu préparée. Mais, dans la vie, j’oublie que je suis comédienne, souvent. C’est une capacité, je suis un peu dans la lune, à un point où je suis toujours surprise qu’on m’arrête. Et j’ai des témoignages qui m’étonnent. Là, il y avait une aide-soignante, d’à peu-près 55 ans, qui m’arrête, elle avait son masque et une sacrée énergie et elle me dit « oui, je me refais les diffs, ça énerve mon mari que je regarde ça mais, moi, ça me détend. A minuit, je me les refais, je ne rate pas un épisode, j’adore, je vous adore et ça me fait du bien ». Je lui ai répondu que c’était un énorme compliment, pour moi je fais mon job. Si on me dit que je fais du bien dans la vie, c’est chouette. C’est comme au théâtre, où on le sent un peu comme ça par bribe. Là, sa spontanéité était chouette. Je trouve qu’il y a une bienveillance, surtout les gens sont chouettes et sont heureux de nous croiser. Et puis, dans les témoignages, c’est un public extrêmement différent. D’âges différents, de métiers différents et de classes sociales différentes, c’est important de le dire, je suis toujours étonnée. Je me dis « mais comment trouvent-ils le temps ? » et ils me parlent de détente, ou alors ils ont été accrochés parce qu’un ami le regardait ou qu’un des enfants le regardait. Ils me disent, c’est un peu comme quand on mange une cacahuète, on en mange une, on en a envie d’une deuxième et puis on est pris dans le truc.

Charlotte : Je comprends ce que tu veux dire, je découvre l’effet quotidienne, là, justement. Je suis dans une série depuis six ans sur TF1 mais qui n’est diffusée qu’en janvier donc on me reconnait plutôt en janvier, dans la rue. J’ai un mois dans l’année où on me fait « mais vous n’êtes pas… ? ». Là, c’est un peu plus souvent, c’est surprenant, ça arrive beaucoup à Sète parce qu’il y a quand même un tourisme DNA. Les gens viennent pour cela, sont contents de nous croiser, me demandent toujours des nouvelles de mes pioupious et c’est très mignon. Effectivement, je découvre à quel point ce sont des âges différents. Je ne savais pas que beaucoup d’enfants regardent. Ma maman est venue à Sète avec moi garder mes enfants pendant les vacances, on se promenait toutes les deux, les mamans prennent des photos avec ma maman, c’était hyper drôle. Même ici, à La Rochelle, un Festival où je suis déjà venue plusieurs fois, que j’aime énormément, je sens l’effet quotidienne, ce n’est vraiment pas pareil d’être une fois par an dans la télé des gens que d’y être plusieurs fois par semaine. Pour l’instant, c’est plutôt bienveillant et gentil, même sur les réseaux les gens sont contents de l’arrivée de ma famille donc c’est plutôt cool.

Merci à vous deux !

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Demain Nous Appartient : Alexandre Brasseur et Mayel Elhajaoui évoquent le succès de la série quotidienne de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour Alexandre, bonjour Mayel,

Quelle joie d’effectuer cette interview croisée avec vous !

La série « Demain Nous Appartient » continue à connaitre, chaque soir, un franc succès sur TF1. Avant d’y revenir, on imagine sans doute le plaisir et la joie que ce doit être de vous retrouver, tous ensemble, à Sète, sur le lieu de tournage ?

Mayel : Oui, oui, honnêtement, on le dit avec la conscience de la chance que l’on a, qui est importante, d’être des privilégiés, ce que l’on n’oublie pas. On est contents de se retrouver avec nos natures qui, parfois, peuvent être fatiguées, comme tout le monde. Mais on est très heureux de se retrouver, l’équipe technique, les réalisateurs, les comédiens, on a toujours du plaisir à se revoir parce que c’est devenu quelque chose de positif, de beau. Donc, oui, on est assez contents, conscients, on remercie encore tous les fans qui nous suivent, de nous accorder leur confiance et de nous soutenir.

Alexandre : C’est quelque chose d’ailleurs que l’on a vu, je trouve, de manière très tangible pas plus tard que ces derniers jours puisque nous avons fêté les 4 ans, la 1 000è et on a eu l’occasion de se réunir tous ensemble. On est 350 quand on arrive, on prend un peu de place J, tout le monde avait un peu peur de se retrouver tous ensemble après ces deux années compliquées. Beaucoup d’auteurs sont venus nous retrouver, là où chacun travaille dans sa tanière, en télétravail, là on a eu l’occasion de se retrouver de manière assez fédératrice, aussi bien avec des gens de l’ombre, des gens de la chaine, tout le monde s’est retrouvé et ça nous a fait un bien fou de se dire « en fait, on n’est pas tout seul, on est tous ensemble, on est nombreux, il y a des corps de métiers divers et variés ». C’est très stimulant, moi cette fête m’a fait beaucoup de bien. Je les remercie toutes et tous, j’ai trouvé cela très agréable de se retrouver, on a bien rebooté.

Plus globalement, le cadre de tournage, la ville de Sète aident aussi au plaisir…

Alexandre : Catastrophique J ! Il fait un temps pourri, franchement c’est la cata, Sète c’est vraiment pourave, je ne sais pas comment on va faire pour s’en sortirJ.

Mayel : Oui, c’est clair, franchement on souffreJ.

Alexandre : Tu mets 12 heures pour monter à Paris, y’a pas de train, t’as 3 changements, t’es à 3 heures et demi de la mer je crois, sans déconner ?

Mayel : Non, c’est un bonheur ! Mais c’est vrai qu’on le garde un peu pour nous, on est très vite débordés, c’est vrai que c’est une petite ville, on se sent un peu vite à la maison, Alex ne le dit pas mais il a ses petites habitudes, il a son petit primeur, non mais c’est vrai…son petit boucher, il adore, je le fais un peu moins car j’ai moins ce truc-là, cuisiner, il a ce petit côté de faire travailler les artisans du coin. On a une chance inouïe mais les gens qui ne connaissent pas Sète ou la manière dont on vit peut-être n’ont pas cette conscience de se dire que l’on s’est mis avec eux, pas au-dessus, au même niveau. On fait son petit sport, on croise les gens, Alex a son petit cabas, il fait ses petites courses…

Alexandre : Il n’y a pas que moi, Mayel. Ce qui fait la force aussi, je trouve, de cette série, c’est que l’on est tous très très implantés dans la ville. Tu vas te balader à Sète, évidemment pendant l’été tout le monde est un peu planqué derrière son masque et ses lunettes mais, pendant l’hiver, tout le monde se ballade, à 6 heures tout le monde est au monoprix, chez le boucher, au tabac ou pour boire un coup. Tout est fluide.

Mayel : C’est naturel, on vit, on est fondus dans la masse et on est contents. Il dit ça mais, en plus, en toute honnêteté, on fait un peu nos petits merdeux mais avec toute la bienveillance que ça a, c’est que la plage ou autre, on n’en profite pas tant que ça, on y va de temps en temps parce que ça nous ressource.

Alexandre : Enfin, moi, j’en profite quand même.

Mayel : J’ai croisé des fans qui pensent que l’on est tous les jours à la plage, tous les jours en train de bronzer. C’est-à-dire que, oui, on en profite un peu mais le juste milieu est là. On est là-bas, on sait que l’on travaille, on adore être là-bas, on adore être avec eux, on adore vivre comme les autres mais on n’est pas tous les jours sur un transat. La plage est là, elle est belle, elle est magnifique, la ville est magnifique, on en profite un max mais, franchement, on bosse, on essaie de rendre fier nos fans.

Alexandre : Il ne faut pas oublier que « Demain Nous Appartient », c’est à 8 à 12 heures de travail par jour, que, pour les acteurs, il y a beaucoup de textes à apprendre donc, le soir, ce n’est pas forcément les vacances.

Mayel : Oui, c’est ça. Mais on le fait avec plaisir, avec beaucoup d’amour, franchement.

Quels sont les principaux retours que vous font justement les fans du programme ?

Alexandre : Je pense que « Demain Nous Appartient » est un miroir déformant de la société française donc, forcément, tout le monde s’y retrouve. C’est aussi ce qui fait une des forces de ce feuilleton, si vous voulez. Je suis désolé, je fais plein de choses en même temps…

Mayel : Il est en train de refaire ses lacets…

Alexandre : Je suis en train de refaire mes lacets…voilà, je vous le dis, j’ai un toc. Je fais mes lacets car ce ne me plait pas, j’aime les lacets à l’ancienne et on veut me faire mes lacets à l’anglaise.

Mayel : Alexandre Brasseur répond à une interview en retirant ses chaussures, il est en chaussettes, il fait ses lacets…il répond de manière très sérieuse, vous avez vu qu’il n’est pas du tout déroutéJ. Comme il est bien élevé, c’est un garçon TRES bien élevé, il a la gentillesse de dire « pardon, excusez-moi, je fais quand même mes lacets » alors que, bon…. J

Alexandre : Ce que je veux dire par là quand même, c’est que, pour moi, la grande force de cette série, c’est que tout à chacun va pouvoir retrouver un ami, un proche, un lointain, un parent. Vous allez les voir, vous allez regarder la série et vous dire « ça, je connais cette histoire ». C’est un vrai miroir et, du coup, vous êtes impliqué dans l’histoire et vous avez l’impression de connaitre tout cela. Donc ça vous touche et, forcément, vous avez envie de regarder la suite. Je pense que, en ce sens-là, voilà une série qui pourrait devenir pop, au sens noble du terme. Je pense qu’elle peut faire partie de la pop-culture de demain. De la même manière que les frigidaires ou Coca-Cola. Voilà un programme qui devient populaire, au sens noble du terme. Je trouve que la culture populaire est aussi une forme de culture et qu’on ne peut pas systématiquement la mettre sur le côté.

Mayel : Oui, oui, c’est très important…

Parmi les évènements marquants récemment diffusés à l’image, on pense notamment à la prise d’otages au Spoon. Justement, Alexandre, comment avez-vous appréhendé ces nombreuses journées de tournage ?

Alexandre : Je vous rassure, ce n’est pas la mine… J. Maintenant, j’ai eu effectivement très mal à mon fessier parce que j’ai passé beaucoup de temps assis par terre sur une planche en bois… J J J…c’est une réalitéJ, il faut l’avouer. Mais, sinon, voilà, en fait, quand on joue la comédie, je pense qu’il faut aussi beaucoup s’appuyer sur le vecteur réalité. Et la réalité du moment, c’est j’ai mal aux fesses, c’est il fait très chaud, il y avait beaucoup de fumée car ils mettaient beaucoup de fumigènes, il faisait très noir donc on est mal, on n’est pas bien…ben, il faut en jouer, ce n’est pas compliqué, il faut en jouer parce que ça fait aussi partie de la situation si vous voulez…on est pris en otage, on est malmenés, on nous crie dessus, on nous fait une tête comme ça, on nous pointe avec une arme…Donc on en joue et, du coup, vous l’utilisez, vous vous appuyez dessus et vous travaillez à partir de cela. C’est votre terreau du moment, il faut savoir l’utiliser, tout simplement. Oui, ça n’a pas toujours été très simple, néanmoins c’est aussi très aidant.

Concernant cette fois-ci le personnage de Georges, il est à noter une belle évolution professionnelle, presque dans la suite logique de tout ce qu’il a pu connaitre jusqu’à présent. Il dirige maintenant la PTS…

Mayel : Oui, c’est encore une fois quelque chose que je trouve assez intéressant parce que ça reflète une réalité dans le quotidien. Un fonctionnaire de police qui est assez bon, après 3 ans et demi, 4 ans, de manière assez crédible, on peut lui proposer une évolution de carrière. Après 3 à 4 ans, que les résultats sont bons et que son travail est très bien fait, c’est naturel. Donc c’était aussi un côté un peu nouveau de dire que Georges, on le voit un peu sympa mais on peut aussi lui mettre des responsabilités, à avoir une équipe mais tout en restant au commissariat, avec son côté un peu particulier, que j’aime énormément d’ailleurs.

Alexandre : Mais c’est aussi ce qui fait la force de ce personnage, c’est pour cela que Georges nous touche, il est hyper brillant mais il n’en a pas l’air. Donc il va se retrouver patron de la PTS mais avec ses T-Shirts avec des hamburgers, on lui vend des glaces J

Mayel : C’est ça, il a raison, ça nous ramène à quelque chose que, je trouve, la production et les auteurs ont fait de manière assez brillante, c’est ce côté « voilà, on ne se dit pas que ce n’est pas crédible ». Il y a ce côté que j’aime beaucoup où on se dit « oui, c’est crédible, oui c’est possible ». Alors, oui, parfois, on crée des choses, c’est ce qui fait la beauté de la fiction, on ramène des choses que l’on ne pourrait pas faire dans la réalité, sinon on ne ferait pas de cinéma ou de télé mais, globalement, sur cette quotidienne, il y a beaucoup de choses sur lesquelles on peut s’appuyer en se disant « c’est pas mal en fait ». Je trouve ça que cool que, après presque 4 ans que ce flic-là est présent, on lui propose une évolution de carrière, ce n’est pas au bout de 3 semaines donc je suis assez content.

On parlait des T-Shirts mais c’est vrai que, pour le coup, il y a cette évolution vestimentaire pour Georges…

Alexandre : Il s’est beaucoup battu pour les vestes mollesJ J J.

Mayel : Oui, c’est clair, c’est grâce à Alex. C’est une vraie anecdote, il me croise dans les couloirs avec une veste, bon…

Alexandre : …un peu structurée…

Mayel : un peu TRES structurée. Alex est un garçon évidemment très charmant, il a de très bons gouts, il me regarde, je vous jure que c’est vrai, il allait tourner, il me dit « faut que je te parle ! » donc, là, c’est sérieux, c’est Monsieur Brasseur qui me parle. Il me dit « tes vestes, il faut que tu aies… ». Il a été cherché sur son portable des infos de vestes qu’il m’a envoyées et m’a dit « c’est ça qu’il te faut ».

Alexandre : Des vestes molles J

Mayel : Je les ai mises et tout le monde m’a dit que c’est stylé, que c’est super beau. Je leur ai répondu que c’est grâce à Alex. Les costumières m’ont dit « mais oui, c’est vrai, on n’y avait pas pensé ». J’avais des vestes un peu…

Alexandre : …trop structurées… J J J

Mayel : Du coup, ce que vous voyez en vestes, à la base ça part de Brasseur qui passe dans un couloir et qui me dit « tiens, regarde, j’ai vu ça pour toi », il avait 3 screenshots de vestes. C’est pour vous dire que l’on est vraiment entre potes où, lui, va avoir ses textes, va bosser et va s’arrêter pour me dire un truc qui n’a rien à voir avec son texte ou son jeu.

Alexandre : Et inversement.

Mayel : Voilà, du coup, c’est ça qui est joli et je pense qu’on peut se dire que c’est cool.

Alexandre : Il y a une belle forme d’humanité !

Merci, à tous les deux, pour votre disponibilité !

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Medi Sadoun évoque son actualité télévisuelle, pour France Télés : L'ami qui n'existait pas !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Medi,

Quel plaisir d’effectuer ce nouvel entretien avec vous !

Vous êtes présent, ici, au Festival de la Fiction TV de La Rochelle pour présenter « L’ami qui n’existait pas ». Déjà, on imagine que, avec le contexte que l’on a connu, il doit y avoir beaucoup de joie de retrouver le public, en plus pour mettre en avant une nouveauté ?

Ah oui ! De toute façon, c’est grâce au public qu’on existe : pas de public, pas de film. Pas d’amour du public, pas d’envie de donner de l’amour. Quel que soit le rôle, de toute façon on le fait pour donner de l’émotion à un public potentiel, pour faire plaisir, pour faire connaitre des émotions que certains ne connaissent pas. C’est ça le vrai bonheur, quand les gens viennent nous voir pour nous dire « ton rôle était crédible, j’y crois ». Je fais toujours des choses qui me font vibrer, sinon je ne saurais pas les jouer et je serais obligé d’utiliser mon cerveau pour créer un personnage que je ne connais pas. Je ne veux pas mentir, je reste cohérent, je choisis les films que je fais, il m’est arrivé de refuser des films, même si je n’avais pas forcément de boulot derrière car ce n’était pas possible.

Donc, oui, c’est une grande joie, j’ai la chance que Nicolas m’ait proposé ce rôle-là, c’est un cadeau du ciel. Quand j’ai demandé qui allait interpréter Camille, qu’on m’a dit Audrey Dana, j’étais très heureux. J’adore la discrétion des acteurs car ils créent un mystère. Audrey, je l’ai vue simplement dans les films, pas plus donc c’était un mystère mais je savais que, en même temps, elle avait une profondeur et une spiritualité très fortes. Avant de la rencontrer, je savais que ça allait être énorme, je me suis mis un petit peu la pression mais cette pression est toujours humaine, ce n’est pas une pression à se demander si je vais réussir à résoudre l’équation qu’on va me donner, c’est une pression de savoir si je vais rencontrer l’humain comme j’imagine qu’il est. Et en fait, oui, j’ai eu du 100% humain avec Nicolas, j’ai eu du 100% humain avec Audrey, qui est d’une générosité extrême dans le jeu. Au moment où elle n’est plus à l’image, elle vous donne autant d’émotion et ça, c’est la plus grosse preuve d’amour d’un comédien, elle vous envoie les larmes alors qu’elle n’est pas à l’image. Elle a raison, c’est très subtil.

Nicolas, j’ai eu beaucoup de chance, c’est un réalisateur qui calme, on va dire, tous les autres. Dans le sens où vous oubliez qu’il est réalisateur, vous avez un copain, un ami, vous parlez des valeurs, on se rejoint là-dessus, voilà il n’y a même pas de direction, il vous fait confiance. Comme il ne vous dit rien, je me demandais si je l’avais bien fait ou pas et il me répondait oui, il veut vraiment éviter que l’on réfléchisse. Parce que, quand il y a une direction, eh ben on réfléchit et, du coup, l’instinct disparait. Lui laisse notre instinct, comme ça, se mettre en place, c’est magnifique.

Pour en revenir à votre personnage, qu’est-ce qui a vous attiré en lui ? Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de rejoindre cette aventure ?

La rigueur du métier de mon personnage, qui est commissaire de police. Qui arrive sur un sujet très très sensible, puisqu’il a une femme qui va traverser différents types d’émotions et c’est la frontière entre le devoir de policier et l’empathie. On est vraiment sur un fil entre l’empathie et l’envie de vouloir aider naturellement cette personne. Le métier de flic fait mettre un mur sur ces émotions-là pour pouvoir aller au bout de son projet, afin de savoir où est le vice. C’était toute la subtilité du jeu qu’Audrey m’a aidée à avoir tout à fait naturellement de par l’émotion qu’elle envoyait. Au début, elle m’annonce qu’elle cherche son enfant, je me dis que c’est probablement une fugue, ensuite je la vois avec des larmes, empathie naturelle et quand je me rends compte qu’il y a peut-être un enlèvement d’enfant, là, ça ne rigole plus, je pose des vraies questions et, quand je vois qu’elle a un passé psychiatrique, je me dis que l’on marche sur des œufs. C’est-à-dire que je ne peux plus être flic, je suis obligé d’être dans l’empathie et d’être assistante sociale. Pour savoir si elle va m’aider, si je veux avoir des informations, en allant dans son sens, en étant dans la douceur. Si je commence à lui rappeler que je suis flic, elle va se fermer et se barrer, elle va me mentir. Donc c’est vraiment aller dans ce sens-là.

Sauf que, à un moment donné, on ne peut pas aller dans le sens d’une personne qui a des problèmes psychologiques parce que vous devenez médecin ou assistante sociale. Je suis obligé, à un moment donné, de dire que je suis flic et que, maintenant, ça suffit, que l’on m’a assez mené en bateau. C’est là toute la difficulté ou pas d’échange qu’il y a et de travail à deux sur la vraie écoute.

 

 

Cette large palette de jeu doit être très plaisante pour vous, en tant que comédien ?

Oui, parce que, là, vraiment, on joue. Je n’ai jamais eu autant l’impression de jouer dans un film que dans celui-là. Parce qu’on n’est pas limité à un rythme d’une séquence, tant que l’émotion est là, on garde la caméra. D’ailleurs, le scénario le dit comme cela, ce n’est pas le texte qui fait la longueur du film, ce sont vraiment les émotions. C’est ça qui est magnifique, plaisant, on rentre vraiment dans l’histoire et, une fois que ça ne tourne plus, on est encore dans l’histoire, on pense à cette histoire, on pense à ce que l’on va faire demain car on tournait de manière chronologique. Là, c’était vraiment prenant, jouissif.

Une fois que l’on est apnée, quand on sort, on respire, on remet les niveaux à zéro. Quand on a une bulle et que l’on a à faire à quelqu’un qui pleure, on a besoin d’aller faire un footing avant de revenir pour retomber dedans. Comme un chirurgien quand il sort d’une opération, qui a besoin d’aller fumer ou de déconner. Ce n’est pas pour rire de la situation, c’est juste pour se recharger, pour reprendre de l’oxygène, afin de mieux repartir ensuite. Moi, c’est en déconnant un petit peu, en lâchant tout, avant de revenir car c’est une part de vérité qui est en nous.

Le retour du public à l’issue de la première projection a été très positif. On imagine que vous avez hâte de pouvoir le présenter au plus grand nombre ?

J’ai eu des retours très touchants, même de gens d’autres chaines. J’ai été très content de voir que les gens ont été bluffés, ça m’a profondément touché. Voilà, je prends, je ne sais pas quoi faire de tout cela. Pourtant, j’ai l’impression de n’avoir rien fait, j’ai simplement suivi Audrey qui m’envoyait des émotions et on a raconté une histoire à deux. On est contents et on a envie de repartir sur des projets humains comme celui-ci, en télé.

Merci, Medi, pour toutes vos réponses !

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TF1 : Romane Jolly nous présente la mini-série prochainement à l'image, dont elle a le rôle principal, "Fugueuse" !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Romane,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

On se retrouve ici, au Festival de la Fiction TV de La Rochelle, pour la mini-série « Fugueuse », diffusée à partir de la semaine prochaine sur TF1. On imagine que, avec toute la période qu’on a connue ces derniers mois, le fait de pouvoir retrouver le public et de leur proposer ce projet doit vous faire particulièrement plaisir ?

Ça me fait très plaisir ! Après, au-delà de cette période de pandémie un peu compliquée, moi c’est mon tout premier rôle. Donc ce n’est même pas redécouvrir le public, c’est le rencontrer en fait, tout simplement. Donc c’est avec un petit peu de nervosité mais un enthousiasme énorme.

Justement, au moment de prendre connaissance des thèmes, quelle réaction avez-vous eue ?

Je ne me suis pas forcément posée la question de comment le téléspectateur allait pouvoir regarder cette série et mon travail de comédienne. A la lecture du scénario, évidemment j’ai été prise tout de suite par cette histoire parce que c’était bien écrit. Le propos est tellement important et sortait un peu des sentiers battus de ce que l’on a l’habitude de voir, que ça m’a plu. Après, il y a aussi eu la phase où je me suis posée la question de « est-ce que je vais en être capable ? », « est-ce que je vais pouvoir assumer les scènes de nudité ou de violence ? ». Mais, très vite en fait, je savais que je voulais faire partie de ce projet, que je voulais en tout cas défendre du mieux que je pouvais cette Léa.

D’ailleurs, quelle a été votre méthodologie de travail en amont ?

J’ai eu plusieurs petites réunions et rendez-vous avec Jérôme, le réalisateur et, au cours de ces séances, on lisait chaque scénario d’un bout à l’autre, on s’arrêtait sur chaque scène, on prenait le temps de construire ce fil conducteur de ce personnage, d’être en accord, de vraiment faire en sorte que je me l’approprie, de faire en sorte que ma vision soit en phase avec la sienne. Il y a eu tout ce travail qui a forcément précipité les choses, c’était du coup beaucoup plus fluide sur le tournage. On savait où on voulait aller.

Jour après jour, je me suis sentie plus à l’aise. C’est arrivé très vite, toute l’équipe, du régisseur au producteur, chaque personne a été incroyable. Je me suis très vite sentie dans une petite famille. Mais, oui, évidemment, plus le tournage continue, plus je me sens à l’aise, je prends mes marques, je tente, je peux me permettre aussi un petit peu de sortir parfois du texte parce que j’ai la bienveillance et le regard de Jérôme qui ne me lâchait pas non plus.

 

 

Concernant le personnage, par rapport à la gravité du sujet, vous êtes-vous projetée, avez-vous essayé d’imaginer votre réaction pour mieux le comprendre ?

Oui, je me suis posée en tout cas des questions, je voulais moi me créer une espèce de back story, même avant que l’histoire ne commence. Vu que je savais quel chemin allait prendre Léa, évidemment je me posais toutes ces questions et je faisais un petit peu résonnance avec moi de savoir comment je pourrais réagir face à cela. Pour, évidemment, essayer de faire sortir des choses de moi pour les rendre les plus vraies possibles.

J’ai essayé de la comprendre elle, sans forcément la juger car c’est un âge parfois tellement compliqué pour les jeunes filles de 16 ans. Oui, je voulais la comprendre, la défendre.

Nous le disions, nous sommes à quelques jours seulement de la diffusion. On imagine sans doute de l’excitation et de l’impatience de pouvoir le proposer au grand public ?

Je suis très fière de ce projet. Sans parler de moi, je suis juste reconnaissante éternellement à Jérôme qui est un réalisateur incroyable. Je suis, oui, très fière de ce que l’on a tous fait et, après, j’ai aussi hâte parce que le propos doit être mis en lumière. C’est presque une urgence en fait, il y a entre 7 000 et 10 000 mineures en France qui se prostituent, c’est vraiment alarmant, c’est pour cela aussi que j’ai envie que ça passe très vite. Pour ceux qui l’ont vu sur Salto en avant-première, j’ai déjà aussi beaucoup de retours qui sont positifs, je reçois d’ailleurs notamment des retours de parents, je m’attendais à recevoir des messages peut-être plus des gens de mon âge et il y a beaucoup de parents qui me disent que « à travers cette série, il y a vraiment eu une prise de conscience sur un espèce de dialogue que l’on doit garder ouvert ». C’est super pour nous, on se dit que peut-être quelques messages de la série vont pouvoir être passés et transmis.

Merci, Romane, pour toutes vos réponses !

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TF1 : Booder et Nadia Roz nous présentent "Le furet", prochainement à l'antenne !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour Booder, bonjour Nadia,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On se retrouve au Festival de la fiction Tv de La Rochelle pour évoquer « Le furet », prochainement diffusé sur TF1. La séance de projection proposée au public en début de semaine a dû être un vrai plaisir et une vraie joie, avec cette proximité retrouvée du public ?

Booder : Oui, on n’avait pas vu le film….

Nadia : On l’a découvert en même temps…

Booder : On est arrivés lundi, on est venus le présenter et on s’est assis côté à côté avec Nadia. On était morts de rire et la salle a ri aux éclats. Son enthousiasme nous a emportés, on était vraiment aux anges et très contents de la réaction du public.

Nadia : On a tous été agréablement surpris et, pour ma part, je suis très fière d’avoir participé à cette aventure. Franchement, on rigole bien, c’est un sujet important la parentalité, la PMA, le thème de la stérilité. Mais c’est surtout une comédie. Voilà, cette alchimie entre le casting, le sujet, finalement le résultat et surtout le plaisir que l’on a eu à faire ce film, ben c’était une petite récompense de le voir comme cela, en public et que les gens l’accueillent aussi bien.

Justement, quels principaux retours ont-ils pu vous faire après la projection ?

Booder : « On a bien ri, on a été touchés par moment ». Vous savez, quand le public sort et dit que c’est trop court, c’est qu’ils ont passé un excellent moment. Nous, ça a été ça, on a été félicités, on a eu le sentiment du travail accompli.

Nadia : Les gens nous disaient « merci, ça fait du bien de rire en ce moment, dans le contexte actuel ». Ça a été très émouvant, il y a eu une séance de questions/réponses avec le public, animée avec panache par Booder qui a fait cela trop trop bien. Je me souviens de la dernière intervention, un monsieur qui n’avait en fait pas de question voulait juste nous dire « merci de nous avoir fait rire, en ces temps on en a vraiment besoin ». La façon dont il a dit cela était très émouvante, on suppose qu’il n’a pas passé que des bons moments sur les mois précédents, c’était touchant et ça fait plaisir.

Booder : Même dans son intonation, il était touchant. A la fin, on a eu une standing ovation, ils nous ont applaudis, remerciés…Qu’est-ce que l’on pourrait vouloir de plus que cela, que le kiff vraiment ?

Nadia : C’est ça…

Vous avez commencé à l’évoquer, comment, avec vos mots, décririez-vous ce programme-ci ?

Booder : C’est l’histoire d’un mec qui a la quarantaine, un célibataire endurci, qui vit sa vie, qui ne se projette nulle part, il ne veut pas avoir d’enfant, il est dans un délire, il est très bien comme il est, il a ses petites aventures, il a ses amis, il a son petit cocon tout rose et tout beau. Tout s’effondre le jour où son frère débarque dans sa vie avec un furet, son animal de compagnie. Juste avant, un des couples d’amis lui demande de bien vouloir donner de son sperme à la banque de sperme, pour pouvoir eux être prioritaires. Eux, contrairement à lui, rêvent d’avoir un enfant, il accepte vraiment par amitié. Sauf que, malheureusement, il voit débarquer son frère chez lui et le furet, par accident, lui mord les bijoux de famille, faisant de lui un homme stérile. Quand il apprend qu’il ne pourra jamais avoir d’enfant, lui qui n’en voulait pas avant, sa vie est remise en question et il décide de retrouver la femme porteuse de ses derniers échantillons. C’est super beau, on ne va pas vous spoiler tout le film, c’est une comédie sentimentale et très touchante.

Nadia : C’est une comédie romantique, drôle, familiale. On rigole bien.

Booder : Je vous rassure, on ne voit pas, on le devine, c’est filmé de manière tellement drôle que l’on devine que le furet lui a fait ça. C’est tellement drôle et touchant de voir le personnage de Maxime, joué par Mathieu Madénian, changer complètement de mentalité de vie pour devenir amoureux. C’est super beau, franchement.

Nadia : Il va mûrir, il va grandir…

Booder : Ca relance un peu les questions sur la PMA, qui sont des questions très importantes.

Un mot peut-être chacun sur votre personnage ?

Nadia : J’ai le bonheur d’incarner Caroline, la meilleure amie du personnage principal. Elle a trois enfants, dont des jumeaux, elle est une spécialiste de cela, elle gère sa maison et sa vie professionnelle de main de maitre. Donc elle va être un peu un garde-fou, c’est un peu sa conscience, elle se mêle parfois de ce qui ne la regarde pas mais elle est très attachante. En découlent pas mal de scènes de comédie justement avec son mari, interprété par Loïc Legendre, avec qui on s’engueule joyeusement. Il se passe plein de choses…Et toi ?

Booder : Je suis le frère de Maxime, je suis celui qui déboule dans sa vie et qui, quelque part, l’aide maladroitement. Je suis un enfant adopté, je suis son demi-frère. Pour rendre la pareille à mes parents qui m’ont adopté, j’ai décidé d’adopter un furet parce que ça coute moins cher que les enfants. Furet que je baptise du nom de Michel parce qu’il me rappelle un tonton que l’on a eu. Malgré moi, je fais plein de bêtises mais il s’avère que ces bêtises déclenchent chez Maxime une maturité, allant quelle que part le faire rentrer dans le monde des adultes. On s’est vraiment vraiment marrés.

 

 

D’ailleurs, au moment d’aborder le tournage, avez-vous eu des sources particulières d’inspirations pour votre personnage ? Peut-être par rapport au sujet, vous êtes-vous renseignés personnellement ?

Booder : On a fait de la lecture, on a posé plein de questions, on a travaillé en amont sur le film. On a fait des recherches sans en faire en fait. Je ne savais pas, par exemple, que les banques de sperme existaient.

Nadia : Cette histoire de passer en priorité si on arrive avec un donneur…

Booder : Est-ce que ça existe vraiment ? Oui ! Tous ces petits renseignements que l’on a eus hors lecture de scénario nous ont éclairés sur l’histoire du film surtout. Pour les personnages, on a cette chance de travailler avec le réalisateur Thomas, qui nous laissait beaucoup de libertés, tout en restant dans le cadre du film. Pour nous qui sommes humoristes, parents…chacun de notre côté, femme et homme de scène, chacun a apporté un peu sa pierre à l’édifice, son humour et son expérience, avec bienveillance. On s’adore en dehors de la scène, on se connait depuis très longtemps, c’est très agréable et ça se voit quand on regarde le film. Pour faire une comédie, il faut qu’il y ait une ambiance comique lors du tournage…

Nadia : Je pense que c’est un body movie, comme disent les américains, c’est vraiment une bande de potes.

Booder : Ce copinage aide énormément, bien sûr il faut l’encadrer et le cadrer, le réalisateur était là pour le faire et on était là aussi pour épauler Mathieu, qui joue son premier rôle et qui le fait magnifiquement. Il porte le film, nous ne sommes que des pièces ajoutées, importantes mais il fallait que l’on porte aussi Mathieu, qu’on l’aide dans cette aventure. Lundi, quand on a vu le film, j’étais tellement fier de mon pote. C’est une autoroute, c’est validé, il joue bien, il est juste.

Nadia : Claire Keim est rarement dans des comédies, elle a fait beaucoup de drames, elle était contente aussi de pouvoir s’exprimer. Elle a une scène irrésistible, où elle a un fou-rire nerveux, je la trouve formidable, elle fonctionne aussi en comédie et je pense que l’on va la revoir là-dedans.

Vous avez hâte du coup de découvrir les retours du grand public au moment de la diffusion sur TF1…

Booder : Exactement ! Ça passera sur TF1, en prime time et on espère que les gens aimeront. C’est un film que l’on peut regarder en famille, les sujets sont traités avec légèreté mais sans vulgarité, ce sont des faits de société qui existent. Ça fait longtemps que je n’avais pas ri sur TF1, avec un film comme celui-là, vraiment…C’est bien aussi que TF1 s’intéresse à la comédie, qu’ils mettent en avant des films un peu drôles et sentimentaux.

Nadia : Oui, des films légers, il y a pas mal d’enfants aussi à l’image.

Pour terminer, en complément, quels sont vos autres projets ou actualités plus personnels à venir ?

Booder : Je vais vous donner un scoop…Nadia Roz remonte sur scène…

Nadia : Ah ah ah…c’est mon agent J

Booder : Il ne faut pas la rater, c’est en 2022, ça va aller très vite, ce sera complet au bouche à oreilles, à la rumeur, elle remplit…Je suis tellement fière qu’elle remonte sur scène, elle nous a manqué, ça fait deux ans qu’elle n’était pas là. Et moi, je suis en tournée, toutes les infos sur Instagram.

Nadia : Je suis aussi dans la suite du « Remplaçant » sur TF1 et j’ai tourné une série pour France 2 qui s’appelle « L’amour presque parfait », avec Tom Leeb, Maud Baecker, Isabelle Vitari, Gérémy Credeville qui joue mon mari. Encore une joyeuse bande, on s’est bien marrés. Ce sera en 6 épisodes de 52 minutes.

Merci à tous les deux pour votre disponibilité !

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Anne Charrier évoque son rôle de membre du jury au Festival de la Fiction Tv de La Rochelle !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Anne,

Quel plaisir d’effectuer ce nouvel entretien avec vous !

On se retrouve au Festival 2021 de la fiction TV de La Rochelle, où vous êtes membre du jury. A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que ce doit être pour vous ?

Oui, oui, oui, c’est super ! Pour plein de raisons, déjà parce que j’ai un très bon souvenir de La Rochelle au travers des divers projets que j’y ai présentés. Et puis j’ai eu la chance de recevoir le prix d’interprétation en 2017 donc je vois aussi l’impact ainsi que le gros plus que ça a. Cet adoubement de nos pairs est quand même quelque chose d’important. Donc je prends cette responsabilité très à cœur, je suis très sérieuse sur la charge de travail.

Au-delà du rôle en lui-même, le fait de retrouver le public et la proximité des gens du métier doit faire chaud au cœur, dans le contexte actuel ?

Ah oui, oui, bien sûr, c’était essentiel de revenir à cela. Sachant qu’il y a quand même de grosses contraintes avec le public. On n’a pas les séances de dédicaces, qui s’organisaient d’habitude et qui font partie intégrante des festivals. Parce que c’est une rencontre particulière avec une partie du public. On les croise quand même dans la rue, on fait des photos mais c’est très heureux de pouvoir revenir dans ces lieux, de croiser et la profession et le public. Même entre nous, on se voyait très peu, sauf pour les projets concrets mais, en fait, on n’avait plus de réunion, on n’échangeait plus de vive voix autour des projets, sauf si on travaillait concrètement ensemble. C’est une des grandes joies de ce presque post Covid.

Guillaume de Tonquedec le disait, il vous connaissait car vous aviez récemment tournés ensemble mais il ne connaissait pas les 5 autres membres du jury. Est-ce pareil pour vous ? Est-ce aussi l’occasion de rencontrer d’autres corps de métiers ?

Oui, oui, absolument ! Je connaissais le travail de certains d’entre eux mais c’est vrai que l’on ne se connaissait pas personnellement et c’est très enrichissant. Parce que l’on vient d’univers différents, on a des carrières différentes, des expériences différentes et je trouve que ça valorise les échanges, que ça les renforce. On n’a pas le même regard, on n’a pas les mêmes réactions, on ne réagit pas aux même choses, on n’est pas impacté de la même façon, voilà c’est très heureux comme échanges. Les retours que l’on a de chaque projection sont très riches, je trouve.

A titre plus personnel, en amont d’une projection, vous renseignez-vous déjà sur le projet ? Ou, à l’inverse, avez-vous cherché à rester la plus neutre possible ?

Je regarde le casting et le thème mais c’est vrai que je ne fais pas un travail de fond comme celui que je ferais si j’étais amenée à travailler avec quelqu’un. Parce que, en fait, il faut avoir une zone de recul, d’autant plus que l’on juge aussi des travaux de gens que l’on connait, avec lesquels on a travaillé, avec lesquels on a échangé, dont on aime le travail ou avec lesquels on a un affectif. Il faut rester le plus neutre possible, c’est irréalisable d’être totalement impartial, il y a forcément une histoire, même si on ne souhaite pas la considérer mais on fait vraiment l’effort de rentrer dans chaque projet complètement en essayant de faire le vide.

Justement, quand vous rentrez dans le projet, est-ce votre œil de téléspectatrice ou celui de comédienne qui regarde la proposition ?

C’est intéressant parce que je me posais cette question-là. Je crois que, inévitablement, le fait de faire partie de ce métier nous gâche un peu le plaisir immédiat. Parce que, quand même, on a un regard pro sur certaines choses. Pour ma part, ce regard pro se réveille quand je ne suis pas emportée. C’est-à-dire que, à un moment donné, je me demande pourquoi on n’a pas fait ça comme ça. Si ces questions-là ne se posent pas, c’est que, en fait, je suis rentrée dans ma zone de spectatrice et que je suis portée par l’histoire et les acteurs. Donc j’essaie quand même de valoriser ce regard-là, c’est-à-dire celui où la raison se met de côté pour être le plus dans l’émotion. C’est un média qui est supposé révéler des émotions donc j’essaie de rentrer fraiche, la plus fraiche possible.

 

 

Guillaume le disait récemment, à ce stade-là des projections, il a noté une très grande qualité dans les propositions. On peut imaginer que c’est un point de vue que vous partagez ?

Oui, oui, tout à fait ! On voit la télé évoluer, c’est-à-dire que, sur certains projets, on n’a plus ce clivage cinéma/télé qui est déjà obsolète depuis très longtemps. Mais on voit des projets que l’on pourrait avoir vus clairement au cinéma. On voit de la télé aussi bien de grand spectacle, que de la télé d’auteurs, que de la télé plus mainstream mais de grande qualité. C’est le point commun à tous ces projets. C’est ça que je trouve très heureux et très enrichissant. J’ai l’impression de voir évoluer la télé, entre le moment où j’ai commencé et maintenant. Je vois arriver de jeunes comédiens avec un talent fou et des metteurs en scène hyper inventifs. On sait que les moyens sont parfois limités économiquement, on voit alors une grande capacité d’innovation et d’audace, c’est très réjouissant.

On peut donc penser que les délibérations jusqu’au rendu final vont être intenses ?

Oui, je pense. Bien sûr, on échange entre nous et on a des impressions. Mais on essaie de ne pas influencer les autres sur des choses que l’on aurait vues et qu’ils n’auraient pas vues. Toutefois, il y a des lignes claires qui se dessinent quand même, bien sûr je ne dirais rien. Il y en a d’autres où on attend les retours de nos camarades pour étayer un peu des impressions, il y a des choses où je serais incapable aujourd’hui de donner un palmarès clair.

Pour terminer, en complément, quels sont vos autres projets du moment en cette période de rentrée ?

Ce sera le théâtre en ce qui me concerne, je vais commencer des répétitions pour une pièce qui va se jouer au mois de janvier, une pièce de Patrick Haudecoeur et Gérald Sibleyras, qui s’appelle « Berlin, Berlin », mise en scène par José Paul. Qui est une comédie extrêmement drôle, j’espère du moins qu’elle le sera, en tout cas elle l’est à l’écriture. Elle est un peu dans la veine de « To be or not to be », c’est très enlevé, avec des personnages très marqués, c’est très drôle. On commencera par Paris et il y aura forcément une tournée.

Merci, Anne, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision

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