Plus Belle La Vie : Léa François se souvient de ses nombreuses années à l'image dans la série quotidienne de France 3 !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Léa,

Quelle joie de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

La série « Plus Belle La Vie » a récemment fêté sa 17è bougie d’anniversaire avec, toujours, cette si belle fidélité des téléspectateurs. On imagine que ça doit vous faire particulièrement plaisir que, après toutes ces années, ils soient fidèles chaque soir ?

Oui, oui, c’est complètement fou et c’est vrai qu’on se demande combien de temps ça va durer. 17 ans, c’est fou, je n’aurais jamais imaginé cela de ma vie. Donc je trouve ça dingue et, effectivement, merci le public de continuer après tant de temps à suivre nos aventures, c’est super touchant, c’est super chouette. Quand on les croise dans la rue, ils sont toujours aussi à fond, à nous faire des retours et des commentaires sur ce qu’ils voient à l’image.

Justement, quels principaux retours vous font-ils ?

Souvent, ils nous parlent des intrigues en cours, de ce qu’est en train de vivre notre personnage. Moi, on me parle souvent de cuisine, on me demande de faire à mangerJ, on commente mes déboires amoureux quand il y en a, il y en a souventJ. Du coup, oui, c’est plutôt chouette, ils nous disent aussi souvent ce qu’ils aimeraient bien qu’il se passe. « Faut faire ci », « faut se remettre en couple avec untel », « il faut pardonner à Roland », oui, souvent, ils nous font passer des messages, « il faut dire aux autours ci », « il faut dire aux auteurs que l’on aime bien quand vous êtes en couple ». Oui, c’est marrant !

 

 

A titre plus personnel, ce doit être, à chaque fois, une joie et un plaisir de redescendre sur Marseille retrouver toute l’équipe, tant les comédiens que les personnes de l’ombre ?

Oui, exactement ! Je ne sais pas si les gens se rendent compte à quel point ils sont aussi importants que les personnages et à quel point ils font autant partie de notre vie. Parce que ce sont des gens que l’on voit tous les jours depuis tant d’années et qui nous voient dans des situations intimes, ce peut être des scènes dramatiques, ce peut être des scènes au lit avec un partenaire, ils nous connaissent par cœur et c’est vrai qu’on a des équipes en or et que ça fait toujours plaisir de les retrouver.

Au-delà de ça, le cadre de tournage doit sans doute aider aussi…

C’est une ville que j’adore, Marseille, donc je suis toujours trop contente de redescendre, de retourner sur le vieux Port, de voir notre Bonne-Mère, j’aime beaucoup cette ville, je m’y sens bien, le climat est top, il fait toujours beau. Non, franchement, j’aime beaucoup !

Après toutes ces années, votre approche du jeu et de ce rythme intense a sans doute évolué et vous avez certainement peaufiné votre méthodologie de travail ?

Oui, oui, j’essaie, j’essaieJ. Mais c’est vrai que l’on se rend compte, à force de tourner, que l’on connait notre personnage tellement par cœur que, dès fois, quand je lis les scènes, je sais exactement comment Barbara réagirait si on lui disait ci, si on lui disait ça. De temps en temps, c’est quand même chouette de s’amuser à ne pas aller tout le temps dans l’évidence et à essayer de lui trouver un peu du relief, des nuances et de se creuser un peu plus. Parce que l’on peut être un personnage spontané, qui part au quart de tour, on ne réagit quand même pas pareil dans toutes les situations. Il y a des partenaires aussi qui aiment bien jouer à ces jeux avec moi, comme Grant, comme Thibaut, du coup on se marre vraiment bien, quand on trouve une séquence déjà drôle, à essayer de rajouter une petite touche. Ou alors, à l’inverse, quand on a des séquences qui sont très informatives, à essayer quand même d’y apporter plein de choses pour faire du mieux que l’on peut. Mais c’est vrai que c’est sport, que l’on n’a pas beaucoup de temps et que ça trace. On arrive quand même à s’amuser et à s’éclater.

Quel regard portez-vous, de façon globale, sur tout ce qu’a vécu votre personnage, sur toute son évolution ?

J’ai envie de dire que, dès fois, elle fait de grosses boulettes mais que, quand même, globalement, je suis fière d’elle et de son parcours. Je trouve qu’elle a très bien évolué par rapport au début de la série où elle est arrivée complètement paumée, très agressive. Je suis fière de son évolution, elle a trouvé sa voie professionnelle, je trouve que, personnellement, elle est plutôt bien entourée, elle a monté son resto avec Thomas, elle peut compter sur ses colocs, ils peuvent compter sur elle, c’est juste en amour que ça merde un peu J, c’est toujours un peu compliqué. Mais sinon, il y a plein de plans sur lesquels je trouve qu’elle a eu une superbe évolution. C’est vertigineux d’ailleurs de regarder en arrière et de se rappeler tout ce par quoi elle est passée.

Vous l’évoquiez, elle vient d’ouvrir son restaurant avec Thomas, elle a à présent sa propre affaire, elle a des responsabilités dans la gestion professionnelle du quotidien.

Oui, oui, c’était fou, on était trop contents avec Laurent Kérusoré, d’avoir cette intrigue autour du Marci. On a été agréablement surpris de découvrir le décor que l’on trouve magnifique, on adore jouer dedans, on s’éclate. Oui, ça peut donner lieu encore à plein de choses, à plein d’intrigues et on est ravis, oui. On avait l’impression un peu que c’était quand même notre bébé, même si on n’avait pas fait grand-chose finalement. On a beaucoup d’attachements déjà pour ce lieu qui est pourtant récent mais que l’on aime beaucoup.

 

 

Sans oublier que son papa travaille à présent dans le bar d’en face, permettant à Barbara de garder un lien plus personnel avec son ancien emploi.

Oui, oui, bien sûr ! C’est ce qui est chouette, c’est pour cela que je m’éclate, j’adore jouer des séquences avec mon père. Dans son bar, il y a des histoires, dans notre bar on a aussi des trucs avec Thomas et Fanny, à la coloc il y a d’autres choses, il y a plein de personnages, de lieux, de fonctions auxquels elle est raccrochée. Ça donne lieu à beaucoup d’intrigues et on s’amuse. On ne s’ennuie jamais, je lis les textes chaque semaine avec toujours autant d’avidité et de suspense. Je me demande ce qui va se passer, moi aussi quand j’arrive à la fin du dernier scénario, je me dis « ah, mince, il faut attendre la semaine prochaine pour savoir la suite », comme le spectateur en diffusion mais avec un peu d’avance.

Pour terminer, parmi tout ce qu’elle a pu vivre, certaines intrigues ou évolutions personnelles vous ont-elles encore plus marquée ?

Oui, carrément ! Je me rappelle des gros évènements de sa vie, je me rappelle de son arrivée, de sa période en foyer, de la tarte aux pommes qu’elle avait renversée et que, du coup, elle avait dû refaire, ce qui lui avait déclenché cette passion pour la cuisine. Pour moi, c’était un gros truc aussi qu’elle découvre sa voie alors qu’elle n’en avait rien à foutre de rien. C’était fou…puis un mariage raté, puis l’alcoolisme, puis le Marci puis César/Barbara. Effectivement, quand on réfléchit, il s’est passé 1000 trucs mais il y a quand même des gros points comme cela que l’on retient et qui ont été des moments charnières dans l’évolution de notre personnage, qui font ce qu’elle est devenue aujourd’hui.

Merci, Léa, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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