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Laurent Maurel revient sur son parcours et nous présente ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photo : Philippe Beheydt

 

Bonjour Laurent,

 

Quel plaisir d'effectuer cet entretien avec vous  !

 

Vous êtes un artiste aux différentes cordes et aux multiples casquettes. De façon générale, qu'est-ce qui vous plaît dans votre quotidien ?

 

L'adrénaline et le fait de raconter des histoires. La première, c'est pour me faire peur, pour me dépasser et être surpris positivement de réussir certaines choses. Le deuxième, c'est pour agrémenter un quotidien que, dès fois, je trouve un peu trop fade.

 

Les vingt premières années de ma vie ont été à la fois fantastiques et, en même temps, assez violentes. J'étais à l'étranger dans plusieurs pays différents. A chaque fois, ce fut des rencontres culturelles, olfactives, géographiques. Quand je suis arrivé en France, à l'âge de 20 ans, ça s'est ralenti. Ma vie n'était pas aussi intense qu'à Djibouti par exemple ou à la Réunion. Mais j'ai appris à connaître la France comme cela et je trouve qu'elle est de plus en plus magnifique à mes yeux.

 

A cette époque-là, j'ai rencontré l'adrénaline du théâtre. Vaguement, je voulais faire acteur, j'ai fait quelques facs mais sans grand intérêt avant d'avoir la chance d'être pris dans une école à Marseille, où j'alternais les cours la journée et le jeu en soirée. Là a commencé vraiment un nouveau monde pour moi. Je ne savais pas qu'il y avait toute cette culture à portée de mains, des textes, des auteurs, une pensée, une remise en questions de ce que l'on voit. Je m'en sers d'ailleurs encore aujourd'hui pour la mise en scène.

 

Voyez-vous certains liens et certaines complémentarités entre ces différents domaines  ? Ou, à l'inverse, les considérez-vous vraiment comme distincts  ?

 

Au niveau thématiques, je les dissocie mais, malgré moi, il y a des choses qui se font jour. Par exemple, j'ai travaillé l'année dernière la mise en scène d'une pièce pour le Studio Hebertot, je nourrissais ce spectacle des rapports que j’écrivais entre un maître et une élève, avant que le public ne comprenne qu'ils étaient père et fille. Cela m'a servis pour une autre pièce ensuite mais aussi dans ma vie personnelle. Je m'aperçois que tout déteint. Donc je les scinde mais, malgré elles, les thématiques se relient.

 

Pour autant, certains domaines vous plaisent-ils plus encore que les autres  ?

 

A une époque, je vous aurais répondu que c'est un tout. Que acteur est complémentaire de metteur en scène ou auteur. Mais, aujourd'hui, je me rends compte qu'être acteur est le moteur essentiel. Par contre, il est vrai que, alors, on n'a pas accès tous les jours à des chefs d’œuvre. Du coup, d'un point de vue culturel, il est génial d'alterner «  Demain Nous Appartient  » sur TF1 et «  Anaïs Nin  » au théâtre, en peaufinant un texte pour qu’il soit édité. Tout se nourrit, tout est complémentaire, cela nourrit la soif de s'amuser en tant qu'enfant-acteur et celle de culture. De même pour la mise en scène.

 

Vous évoquiez vos expériences de jeu. A ce titre, adaptez-vous votre méthodologie de préparation selon l'art interprété  ?

 

Elle varie absolument selon le média et selon ma disponibilité. Par contre, j'essaie toujours de me renseigner un maximum. C'est toujours agréable de visiter le monde que l'on va interpréter. C'est comme une préparation, cela libère l'esprit.

 

Je veille toujours à être alerte physiquement, notamment pour la série de TF1. Car l'on sait que ce genre de personnage peut facilement être amené par exemple à sauter au cou de quelqu'un ou à mettre un coup de poing. En tant qu'acteur, il ne faut donc pas s'endormir, il faut s’entraîner et aussi bien apprendre les textes pour ensuite pouvoir les improviser. J'aime bien que l'on me laisse libre mais je respecte toujours les demandes du metteur en scène et/ou de l’auteur.

 

 

Vous citiez votre dernière aventure théâtrale que fut «  Anais Nin  ». Avec toute l'expérience qu'est la vôtre des planches, ressentez-vous encore du stress juste avant de rentrer sur scène  ?

 

Il y a de tout. Mais j’ai trouvé un déclic de gymnastique assez tôt car, au début, j'étais vraiment pétris de trac. Ce qui m'enlevait le plaisir. Un jour, à force de travailler, j’ai eu le déclic, qui fait que les moments avant de jouer se transforment en plaisir et en excitation. Peut-être que, avant, j'avais peur d'être jugé, tout simplement. Un jour, ça s'est juste transformé en «  viens, on va faire la fête ensemble  ». Le spectateur est vraiment co-acteur ou co-auteur avec moi. C'est à chaque fois une rencontre.

 

Après, la fatigue est bonne aussi, je le sais par expérience. Quand on arrive et que l'on est cuit, il n'y a pas de stress, il y a simplement une détente incroyable, qui permet de faire des miracles. Ce qui est pas mal aussi.

 

Dans votre riche parcours, une expérience plus encore que toutes les autres vous aurait-elle particulièrement marqué  ?

 

Oui, évidemment. Notamment par les personnages. Au théâtre, on les travaille longtemps alors que, en télé ou au cinéma, c'est une immersion violente et spontanée. Certains possèdent, ce que j'appelle, des sous couches. Où que l'on cherche dans l’interprétation, on découvre de nouvelles choses qui tiennent la route. Le personnage devient de plus en plus dense. J’aime chercher entre fragilité et humour les « failles » du personnage.

 

Je pense aussi à «  Spamalot  », il s'agissait de reprendre un rôle en urgence sur la comédie musicale des Monty Python, faite par PEF à Bobino. C'est plus de trois heures de jeu, de chant et chorégraphies, de changements de costumes, de personnages différents. Je me souviens du bonheur qu'étaient l'effort physique et la concentration nécessaires. J'étais tout seul avec la vidéo et il fallait que je me répète tout le show. Je me souviens avoir pris dix jours seul en Suisse, dans un endroit que j'aime bien, avant de me jeter dans ce spectacle ultra-rodé pour les autres acteurs. C'est une beau souvenir d'adrénaline et de défi.

 

En mise en scène, j'ai adoré faire «  Sex traffic circus  ». C'était adapté d'un témoignage de prostituées forcées moldaves. Je me suis d’abord demandé pourquoi je mettrais ces paroles en scène, moi, qu’est-ce que je pouvais apporter à cette question. C'est alors que je me suis dit qu'il faudrait voir leur parcours sur toute la traite depuis leur pays jusqu’à leur arrivée en France, en le mettant en lumière via mon point de vue de citoyen néophyte. Je suis parti sur un an et demi d'enquête avec les actrices. C'était passionnant et j'ai découvert la société d'aujourd'hui autrement. J'ai alors pu poser sur scène les questions qui m'avaient tenu en éveil pendant dix huit mois. Les gens ont eu de belles réactions sur le spectacle tant politiquement que poétiquement, ça me renforce dans l’idée que le grand public est demandeur de thèmes « pointus », dits « engagés » si le spectacle est réussi. Je pense actuellement à remonter un texte sur les enfants soldats, c’est plus que d’actualité.

 

J'ai adoré aussi tourner en Angleterre, c'est super, ils sont toujours positifs, enthousiastes. J'aime cette immédiateté euphorique.

 

Plus généralement, quels sont vos projets artistiques  ?

 

De la mise en scène, du théâtre, de l'écriture, de la télé. «  Les oubliés de Lisieux», avec Marie Anne Chazel, sera bientôt diffusé sur France 3.

 

J'adapte aussi un roman, un Goncourt, qui raconte une enfance un peu similaire à la mienne mais dans un tout autre pays, avec une toute autre culture. Cela parle de l'exil, de l'arrivée en France et de la façon de se construire avec une culture qui n'est pas du tout la sienne. Sans oublier le doublage, notamment un film de Pedro Almodovar, « Dolor y Gloria », qui sera au Festival de Cannes. 

 

Entre acteur, auteur et metteur en scène, j'ai toujours l'impression d'être sur un char avec plein de cordes à tirer. Ce sont des réseaux très parallèles qui se croisent parfois, mais très peu. J'aimerais explorer davantage encore celui du cinéma.

 

Merci Laurent pour ce bel échange  !

 

Publié dans Théâtre, Télévision

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Eléna Lemercier évoque son parcours et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Elena,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre site.

 

Vous êtes une jeune artiste aux multiples cordes artistiques, on aura l'occasion d'y revenir.  Si l'on prend un peu de hauteur et de recul, qu'est-ce qui vous plaît justement dans votre quotidien artistique  ?

 

De jouer la comédie, de faire du cinéma. Je suis aussi danseuse, cela m'aide dans le cinéma, dans la manière de jouer. Quand ils jouent, certains artistes peuvent être coincés par leur corps car ils ne le connaissent pas. Ayant pratiqué, comme je le disais, beaucoup la danse, cela me permet d'être fluide, de savoir dans ma tête ce que je veux faire et où me placer.

 

J'ai fait aussi du chant, ce qui est très utile également pour le cinéma. Dans le sens où, dans les deux cas, on a des cours de diction, de respiration. Au théâtre, on a besoin de projeter la voix alors que, au cinéma, c'est l'inverse. Ce qui m'a d'ailleurs surprise. Notamment dans l'épisode de «  Joséphine, Ange Gardien  » auquel je viens de participer, où les acteurs parlaient tous super bas. C'est aussi pour cela que je préfère le cinéma car je n'ai pas une voix qui projette naturellement, sauf si je force.

 

Considérez-vous ces différents domaines comme autant de métiers  ? Ou, au final, ne s'agit-il que d'un seul et même art?

 

Pour moi, c'est un seul et même métier. Depuis que je suis petite, j'ai toujours dit que je voulais être actrice, danseuse, chanteuse et mannequin. On me disait qu'il fallait choisir mais je rétorquais qu'il s'agissait du même métier.

 

Quand je suis arrivée sur Paris, j'ai commencé à comprendre que, effectivement, les gens, plus que le métier en lui-même, dissocient chaque discipline. Alors que je veux tout faire, ensemble, en même temps. Le meilleur compromis, là où je m'amuse le plus au final, c'est au cinéma, en jouant devant les caméras.

 

Pour moi, les quatre disciplines sont complémentaires car, par rapport au cinéma et au théâtre, le chant permet de savoir maîtriser sa voix, la danse son corps et l'espace scénique, et le mannequinat à comprendre ce qu'on dégage ainsi qu'à savoir prendre l'espace. Je suis aussi modèle et, que ce soit en danse, chant ou modeling, le théâtre m'apporte l'expression de mes sentiments dans toutes ses matières. 

 

Vous évoquiez vos expériences à l'écran.  A ce titre, en amont du tournage, avez-vous une méthodologie particulière de préparation  ? Pour ensuite être disponible pour tout le monde, une fois sur place.

 

C'est surtout sur moi que je travaille. Par exemple, dès que j'ai su que j'avais le rôle sur TF1, j'ai lu directement le script. Comme cela, je voyais où j'intervenais avant, ensuite, de chercher pourquoi j'intervenais à ces moments-là. J'essayais ainsi de comprendre le personnage. Idem, à la première lecture, je suis allée voir tout le monde pour demander quelles visions ils avaient de mon rôle.

 

Ce qui m'a permis ensuite de commencer à travailler mon personnage. J'ai dû insister sur l’accent, plus campagnard, moins noble, qui ne vient pas de la ville. J'ai réfléchi aussi aux intentions, je me suis faite accompagner par une des professeurs, Sabine Assouline, de mon ancienne école «  Acting International  ». Elle m'a transmis le naturel du personnage car j'avais du mal à comprendre parfois l'origine des propos d'Amy, que j'allais interpréter.

 

Pour la préparation, je préfère apprendre mon texte à plat, en diction, sans mettre de mélodie. Ce qui me permet de me laisser surprendre à chaque fois que je le fais d'une manière différente. Sans chercher d'ailleurs ensuite à reproduire car on n'arrive jamais à refaire pareil. Mais je retiens surtout la direction prise.

 

Ce qui laisse beaucoup de place sur le tournage. Car je prépare cela avant mais, sur place, je me laisse toute la disponibilité pour pouvoir ressortir plein de choses que j'ai en tête mais aussi ce que l'on me donne. Je pense notamment à une scène avec Mimie Mathy et Charlie Nune, où leur vision des choses a complètement changé la mienne. Ce qui a donné quelque chose de très marrant.

 

Un mot aussi sur les décors naturels et historiques pour la série, qui ont servi à bien d'autres films au franc succès  ?

 

Ce fut très plaisant, c'est beaucoup mieux de tourner dans un vrai décor que sur fond vert à côté de chez soi. Nous étions dans le sud de l'Espagne, c'était génial. Toute l'équipe était ensemble, cela a créé des amitiés, des liens, nous nous retrouvions le soir après le tournage pour manger ensemble. Nous regroupions toutes les tables pour faire d'immenses tablées, c'était très convivial, j'ai beaucoup apprécié. Cela a vraiment créé quelque chose, à tel point que nous avons aussi eu droit, ce qui n'est pas usuel sur une série, à une projection privée pour cet épisode spécial.

 

 

Au-delà de cette expérience-ci, quels autres moments de votre parcours vous ont particulièrement marquée  ?

 

J'avais fait une figuration sur cette série il y a deux ans, dans un château. Je peux donc dire que la série m'a permis de voyager, j'étais alors une danseuse de charleston des années 30. La coordination sur le tournage m'avait impressionnée.

 

Cette très bonne expérience m'avait permise d'être repérée et de participer au casting de cet épisode spécial, alors que je n'ai pas d'agent.

 

Pour la suite, quelles sont vos envies artistiques  ?

 

De tourner dans un film. Le top du top serait de tourner dans une série Netflix, ce serait cool. Même de tourner dans une série pour un autre média. Jouer, quoi qu'il arrive.

 

Peu importe le rôle. Je préfère me laisser surprendre et guider par ce que l'on me propose. De base, j'ai tellement d'idées, je peux être tellement différente de manière très subtile que, si l'on ne me donne pas de directive, je n'arrive pas à choisir.

 

Je continue aussi la danse, je passe d'ailleurs un diplôme pour être professeur. A long terme, j’adorerais être directrice d'une école de comédie musicale.

 

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite  ?

 

De la chance, beaucoup de chance. De belles rencontres aussi.

 

Ce fut un plaisir, Elena, d'échanger avec vous  !

Publié dans Télévision

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Maroussia Henrich évoque sa belle actualité théâtrale !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photo : STEPHEN ZEZZA

 

Bonjour Maroussia,

 

Merci de nous consacrer du temps aujourd’hui. 

 

Nous pouvons vous retrouver à laffiche de la Comédie Bastille, dans la pièce « Chéri, on se dit tout ». Comment décririez-vous ce spectacle ?

 

C’est une comédie que nous avons grand bonheur à jouer, nous sommes seulement deux sur le plateau pendant 1h 15, autant dire qu’on donne énormément en termes d’énergie sur scène. L’histoire est celle de Florence et Damien, ensemble depuis 7 ans, qui rentrent d’une soirée complètement ratée, car leur couple d’amis vient de se séparer sous leurs yeux. De retour chez eux, Florence décide de « prendre le taureau par les cornes » et de ne pas laisser leur couple sombrer dans la routine. Elle instaure donc la règle de « tout se dire » dès le lendemain matin.

 

Ce qui m’a tout de suite plu dans cette pièce, c’est qu’il y a beaucoup d’amour dans ce couple. Même avec parfois certains piques et une transparence « brut de décoffrage », ils veulent tous les deux que leur histoire d’amour dure.

 

Quelles sont les principales caractéristiques de votre personnage ?

 

Florence a une personnalité très énergique, c’est elle qui décide pratiquement de tout dans le couple. Elle est passionnée, enthousiaste et elle a beaucoup d’humour. Elle peut aussi par moment avoir un petit côté femme-enfant, et c’est avant tout une grande amoureuse.

 

Crédits photo : FABIENNE RAPPENEAU

 

Daprès les échanges avec le public, quest-ce qui leur a plu ?

 

Ils peuvent tout de suite s’identifier. Déjà le titre fonctionne hyper bien, tout le monde a dit un jour à sa compagne ou à son compagnon « Chéri, on se dit tout ! ».

 

Beaucoup nous disent « quel bonheur de rire comme ça pendant 1h 15 ! », « on ne voit pas le temps passer », « on n’a pas envie de vous quitter ». On crée un vrai lien avec le public, pendant ce spectacle.  On va souvent au théâtre pour sortir de son quotidien, et bien avec ce spectacle, on vous raconte votre quotidien, avec beaucoup beaucoup d’humour. Et je crois que cela fait un bien fou !

 

La distribution est alternante. En fonction de celui qui vous accompagne sur scène, variez-vous votre jeu ?

 

Nous sommes deux couples à jouer ce spectacle : Valentine Revel-Mouroz avec Erwan Orain et Serge Bonafous et moi. Nous jouons toujours avec le même partenaire, mais il arrive pour des facilités de planning que nous pratiquions un peu d’échangisme (rire). C’est très intéressant de jouer avec deux hommes différents car, même si c’est le même texte, la même mise en scène, chaque comédien a son énergie propre et sa façon d’interpréter Damien.

 

Echangez-vous d'ailleurs avec Valentine sur le rôle ?

 

Nous avons fait les répétitions ensemble. Nous nous sommes très bien entendues, une jolie amitié de comédienne est née d’ailleurs autour de la création de ce rôle. Nous étions toute tristes de comprendre que, oui on jouait le même spectacle, mais surtout le même rôle, donc qu'une fois les répétitions finies, on ne serait plus ensemble sur le plateau.

 

Crédits photo : FABIENNE RAPPENEAU

 

Le metteur en scène a été très attentif au respect de l’énergie de chacune, pour ne pas avoir un effet perroquet/miroir. Chacune a sa Florence. Nous échangeons beaucoup par messages, nous allons nous voir jouer l’une et l’autre, nous évoquons les difficultés du rôle ensemble. C’est d’ailleurs très rigolo et instructif de pouvoir parler d’un rôle avec quelqu’un qui le joue aussi, sur la même période.

 

En parlant dalternance, on peut aussi vous retrouver de façon ponctuelle, toujours à la Comédie Bastille, dans « Faites lamour, pas des gosses ! ». En termes dénergie, lorsque vous sortez dun spectacle, qui vous demande déjà beaucoup de ressources, comment faites-vous pour enchaîner, parfois le même soir, sur lautre pièce ?

 

C’est quelque chose qui s’apprend, un peu comme un sportif. J’ai la chance de beaucoup jouer et je connais mes limites et mon seuil de fatigue. Je sais que je peux jouer deux spectacles par jour, et gérer mon énergie en fonction. Avec ce métier, on découvre des grandes ressources en soi et c’est passionnant. Quand je joue « Chéri, on se dit tout », et à la suite « Faites l’amour, pas des gosses » qui sont dans un même registre, je me dis dès fois que je fais tout simplement un long spectacle avec une entracte !

 

Vous le disiez à juste titre, cest le même registre. Il arrive que vous jouiez le même jour ou le même week-end, deux pièces aux registres différents, comme cest le cas avec «  Anna Karénine  ». Quel souvenir en gardez-vous ?

 

Crédits photo : FABIENNE RAPPENEAU

 

Ah ! « Anna Karénine » ! Je suis si heureuse de jouer dans ce spectacle que nous avons créé en 2017 au Festival d’Avignon au Roi Réné, et que nous avons continué en 2018/2019 au Théâtre de La Contrescarpe pendant 6 mois. Bientôt une centaine de dates en tout. Laetitia Gonzalbes a fait une très belle interprétation de ce texte de Tolstoï. L’amant d’Anna est devenue une amante et l’œuvre de Tolstoï se révèle d’une actualité saisissante. J’ai la chance d’interpréter ce personnage de Varinka et ça a été une création de rôle absolument passionnante. J’ai aimé interpréter et découvrir Varinka chaque soir, et chaque soir je me découvrais aussi à travers elle. J’ai toujours joué dans des classiques, ou dans des registres dramatiques, je ne suis arrivée à la comédie que bien plus tard.  

 

Nous avons eu d’excellents retours et nous espérons reprendre ce spectacle.

 

Avez-vous d'ailleurs des astuces pour passer dun registre à un autre ?

 

Alors déjà, il ne faut surtout pas regarder le sommet de la montagne au début de la journée (rire!) « Step by step » ! De janvier à mars dernier, le dimanche, je devais jouer « Chéri, on se dit tout » à 17H à la Comédie Bastille et « Anna Karénine » à 20H30 à la Contrescarpe. Je divisais la journée dans mon esprit, j’arrivais au premier spectacle en me disant que je n’avais que lui à jouer, et hop quand je sortais à 18h 45, je fonçais rejoindre les loges de la Contrescarpe, pour me préparer pour « Anna Karénine ».  

 

Finalement, avoir deux registres permet de scinder, le soir devient une autre journée par rapport à l’après-midi. J’ai fait presque 77 représentations en 72 jours, on prend le pli !

 

J’ai été très heureux de partager ce moment avec vous aujourd’hui et suivrai votre actualité avec plaisir.

Publié dans Théâtre

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Entretien croisé avec Vanessa Fery et Marie-Cécile Sautreau, à l'affiche de leur nouvelle pièce, Et elles vécurent heureuses

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Vanessa, bonjour Marie-Cécile,

 

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien.

 

Vous êtes à l'affiche, au théâtre de Dix Heures, de la pièce à succès «  Et elles vécurent heureuses  ». Très simplement, comment présenteriez-vous ce spectacle dont Vanessa, vous êtes aussi la co-auteure  ?

 

Vanessa  : Le pitch est très simple, je vais même vous le résumer en trois phrases. Angélique va dire oui ou non. Jeanne est enceinte ou pas. Delphine divorce mais garde le chien.

 

C'est l'histoire de trois femmes qui vont se rencontrer à un moment important de leur vie, dans la salle d'attente d'un cabinet médical. Angélique doit se marier dans heure et quart mais elle a des doutes sur la fidélité de son mari. Elle lui a du coup piqué son téléphone mais n'a pas le code PIN, elle ne dispose que de trois essais donc n'a que trois chances.

 

Jeanne pense qu'elle est enceinte, elle est très pragmatique tout en étant aussi un peu dans le dénie. Elle a acheté 101 tests de grossesse et des packs de bière, pour être sûre avant d'aller voir le médecin. Quant à Delphine, elle revient de 15 jours à Bali où elle est partie se ressourcer mais pas comme on peut le faire traditionnellement là-bas... elle n'est pas vraiment aller faire une retraite bouddhiste. Elle a, au moment de la pièce, rendez vous chez son psy.

 

Marie-Cécile  : Une autre chose importante, Jeanne est une femme moderne, très libérée. Elle est enceinte ou pas, mais elle ne sait pas qui est l'heureux papa.

 

Vanessa  : Il y a donc de grosses problématiques. C'est un gros bric à brac. Elles vont se lier d'amitié et, pendant une heure et quart, vont essayer de chercher des solutions. D'autant plus que les médecins sont partis en pause déjeuner. Ils en sont même, à un moment donné, au café gourmand.

 

Marie-Cécile  : On espère que le patron ne va pas leur payer un digestif :)

 

Vanessa  : C'est une pièce avec beaucoup de rebondissements. On ne peut pas tout vous raconter pour ne pas vous dévoiler la fin.

 

Marie-Cécile  : Il y a de vrais enjeux avec un beau bouquet final.

 

Vanessa  : Le troisième acte part bien en «  live  » et, quand les révélations se font, le public est souvent stupéfait. C'est assez jouissif pour nous.

 

Marie-Cécile  : C'est génial d'entendre les gens crier «  Waouh  », on se dit alors qu'on les a surpris, ce qui est très cool.

 

Vanessa  : A travers ces trois personnages, toute femme peut se reconnaître en l'une au moins d'entre elles. Le plus beau compliment que l'on nous ait fait est «  on a envie que vous soyez nos copines  ». Il y a vraiment une identification pour les femmes. Les hommes ne sont pas du tout exclus, mon personnage a un humour très masculin. C'est moi qui envoie des punch lines. Je suis la fille en colère qui divorce, j'en veux à mon compagnon mais je ne généralise pas à tous les hommes.

 

Marie-Cécile  : Ce n'est pas une pièce justement qui tape sur les hommes, à aucun moment. On rigole autant des femmes que des hommes.

 

Vanessa  : Il y a, de toute façon, trop de choses à dire sur les femmes...

 

Marie-Cécile  : Vues nos situations, il y a de quoi rire je pense.

 

Vanessa  : C'est de l'humour gentil, on n'incrimine personne, c'est vraiment du comique de situation. J'aime les grandes pièces de boulevard, c'est très fort en termes d'humour. Ce sont des situations de vies. Bref, c'est un huit clos avec trois personnages complètement différents, pris dans une urgence avec des problématiques à régler. Qui vont faire que ça va partir dans tous les sens.

 

Le choix du titre aussi a été important. On a une écriture un peu rock’n’roll, on n'est pas du tout bisounours, prendre la fin d'un conte de fée, le mettre au féminin permet de se dire qu'il y a encore un peu d'espoir dans la vie.

 

Pour l'interprétation de votre personnage, quelles ont été vos sources d'inspiration par rapport à toutes ces situations de vie  ?

 

Vanessa  : Pour la petite histoire, j'avais l'idée de la pièce en tête depuis un an environ. Quand je jouais «  Toc Toc  », je me suis dit qu'il fallait que je l'écrive. J'ai alors appelé Anne de Kinkelin, qui est journaliste et romancière, que nous avions rencontrée toutes les deux il y a sept ans lors d'un casting. Nous n'avions pas été retenues mais, le lendemain, Anne nous avait rappelées pour nous demander d'écrire des choses ensemble.

 

Marie-Cécile  : Le jour du casting, ça a matché de suite entre Vanessa et moi et, ce jour-là, elle m'a dit dans la salle d'attente  : «  Tu verras, un jour, je nous écrierai une pièce  ».

 

Vanessa  : Sept ans après, on y est  ! Quand j'ai rappelé Anne, je lui ai expliqué le pitch et lui ai demandé de m'accompagner. Je trouvais intéressant d'écrire avec une romancière parce que j'ai plus une écriture de punch line, alors qu'elle a un côté plus scénaristique. Nous avons vraiment travaillé sur toute la structure.

 

Deux mois plus tard, un de mes meilleurs amis, un auteur de génie, Emmanuel de Arriba, s'est joint à notre duo. Avoir un homme a apporté un nouvel œil et un regard extérieur. Nous avons écrit à six mains et c'était top. Au départ, je n'ai pas voulu pensé du tout à des comédiennes pour les personnages, pour ne pas m'enfermer. Mais, pour le personnage d'Angélique, au bout de trois semaines d'écriture, c'était une évidence que ce serait Marie-Cécile.

 

Marie-Cécile  : C'est beau d'être une évidence:) Mon personnage est dans son monde, je suis la candide. Souvent, dans la pièce, Vanessa me compare à un extra terrestre qui vient de Pluton. Je réponds toujours à côté.

 

Vanessa  : On est d'autant plus contents que c'est une super aventure de potes, nous sommes tous amis dans la vie et tous voisins. C'est presque la fête des voisins tous les jours.

 

Marie-Cécile  : Dans la vie, je suis déjà un peu lunaire, je pense et je crois que les gens le perçoivent aussi comme cela. J'espère simplement ne pas être, tous les jours, le personnage que je joue sur scène. Je m'éclate à jouer, c'est un pur bonheur d'interpréter ce genre de rôle, un peu de Phoebe dans «  Friends  ». Je suis presque à m'extasier d'un passage d'un papillon.

 

Vanessa  : Arnaud Maillard, le metteur en scène, nous a aussi demandé, ce qui est très intéressant, de montrer les failles des personnages par rapport aux situations.

 

Pour Angélique, jouée par Marie-Cécile, c'est cette urgence de savoir parce qu'elle a un engagement à aller dire oui ou pas dans une heure et quart. Elle veut avoir des réponses et c'est cette peur, cette angoisse de l'engagement qui ressortent. De mon côté, ce sont toutes les désillusions d'une femme qui a été mariée pendant dix ans, dont, comme elle le dit, « 7 ans en intermittence de cul  ». Ce sont les grandes étapes de la vie d'une femme en fait, dans le bonheur, dans la désillusion, dans plein de choses. Comme Jeanne, avec le fait qu'elle tombe enceinte, ce qui n'est pas du tout prévu, alors que c'est une femme qui cale sa vie au millimètre et à la seconde près.

 

Il y a de jolis moments de vérité, pleins de sincérité. Ce n'est pas parce que nous sommes une comédie que tout doit être drôle en permanence. On montre dans la pièce que la vie n'est pas rose tout le temps.

 

Marie-Cécile  : La première fois que Vanessa m'a parlé de mon personnage, elle m'a expliqué que c'est quelqu'un qui a toujours dit oui à tout. Depuis toute petite, elle a suivi le modèle d'éducation de ses parents, sa vie est fixée, elle va se marier et avoir des enfants. Dans la pièce, on montre ce moment où elle peut dire non parce qu'elle a des doutes. En fait, c'est tout cet enjeu qui est génial, de ce personnage qui a toujours suivi les codes. Elle se dit que, à présent, elle pourrait faire en fonction d'elle. C'est génialissime.

 

Vanessa  : Le fait de savoir dire non, ce n'est pas être méchant. Dès fois, on dit oui pour ne pas blesser l'autre mais cela nous met nous en difficulté.

 

Marie-Cécile  : C'est vraiment mon personnage et c'est vraiment moi dans la vie de tous les jours. C'est bien de jouer cela car ça m'apprend à m'affirmer davantage. C'est une thérapie :)

 

Vanessa  : Pour mon personnage de Delphine, oui, j'ai mis beaucoup de moi. Elle distribue un peu les cartes, c'est elle qui divorce, c'est elle qui a le moins gros enjeu car la séparation est déjà en cours. Elle a donc beaucoup plus de recul sur la situation que les autres.

 

Oui, je me suis fait plaisir, dans un rôle un peu à la Jacqueline Maillan, que j'aime beaucoup. Mon personnage est très cool. Elle boit du rosé et fume dans une salle d'attente d'un cabinet médical quand même... Elle rentre au téléphone en insultant tout le monde, cela fait un bien fou.

 

Marie-Cécile  : Cela donne un super contraste dans la pièce, elle est fixée sur son destin et va avoir justement ce côté beaucoup plus «  rentre dedans  », d'une femme qui sait où elle en est dans sa vie. Elle est moins bien perdue que nous à ce moment-là.

 

Vanessa  : Elle est très pragmatique et fataliste dans le bon sens, elle accepte l'idée du divorce et va essayer de trouver un nouveau bonheur. Elle a le champ des possibles ouvert devant elle. Du coup, quand elle regarde ses camarades, elle s'amuse de leurs situations.

 

Jeanne, pour le coup, a la remise en question la plus intérieure. Avoir un enfant est l'engagement ultime. Quand elle se rend compte qu'elle est enceinte, elle a de vrais questionnements, se demandant notamment si elle va le garder ou pas. Il y a même des questions dérangeantes sur scène mais on les tourne bien.

 

Vous avez démarré il y a deux mois environ. Êtes-vous encore très proches de la version originale ou avez-vous déjà apporté quelques modifications  ? Au delà, dans les derniers instants avant de monter sur scène, est ce à présent uniquement l'impatience de retrouver le public qui prime  ?

 

Vanessa  : Il y a toujours du stress. Même après 15 représentations. Pour répondre au début de la question, oui, nous avons déjà réécrit des bouts. En fonction de ce qui marche et qui ne marche pas. On joue, Arnaud est là pour nous faire des retours de mises en scène, Emmanuel et Anne viennent aussi et, ensuite, on se revoit pour adapter et faire évoluer le texte et le jeu. Il y a même des choses que nous avons carrément enlevées car on se disait que ce n'était pas assez fort dans l'urgence et la situation.

 

Marie-Cécile  : Quant au stress, oui, il est toujours présent avant chaque représentation. Mais c'est le bon stress, c'est l'adrénaline. Je stresserai encore plus le jour où je ne stresserai plus. Ne pas stresser serait bizarre, c'est vraiment la sensation de sauter en parachute.

 

Vanessa  : On aime jouer ensemble, je dis souvent que l'on a rendez vous au bac à sable. On joue, il y a donc ce côté enfant. On s'adore, on a envie, on a vécu déjà pas mal de fous rires. On aime jouer ensemble, on est une équipe hyper soudée, c'est une vraie famille. Cela se ressent même sur scène. On vit une aventure de potes qui marche, on y va, tout le monde y met du sien.

 

Parmi les retours des spectateurs à l'issue du spectacle, qu'est ce qui en ressort principalement  ?

 

Vanessa  : Que Marie-Cécile fait très bien la tortue  : )

 

Marie-Cécile  : C'est vrai mais, pourtant, ce n'était vraiment pas gagné. Quand nous avons commencé les répétitions il y a trois ou quatre mois, Arnaud, le metteur en scène, m'avait alors demandé de faire la tortue au moment où je prononce ce mot. Sur le coup, j'en ai rigolé, jusqu'à ce que je comprenne que je devais vraiment le faire.

 

C'était tellement laborieux au début que l'on ne pensait pas la garder mais, au final, les gens adorent cela.

 

Vanessa  : Il y a des choses assez jouissives. Arnaud est un très bon directeur d'acteurs, il a de très bonnes idées de mise en scène. Quand on a créé, on a aussi réadapté l'écriture en fonction de ses trouvailles.

 

Il m'a fait travailler quelque chose de très difficile à réaliser, à savoir avoir une crise de fou rire sur scène pendant trois minutes. Je dois même baisser et remonter l'intensité en fonction du dialogue de mes camarades. Techniquement, c'est très dur, j'ai mal aux abdos quand je finis. Mais j’adore le faire, quand le public part avec, c'est génial. J'en suis fière.

 

Marie-Cécile et moi avons aussi quelques rendez vous dans le spectacle pendant lesquels il est difficile de ne pas rire. J'en joue avec elle et je m'en amuse beaucoup.

 

Vous êtes à l'affiche, pour le moment, chaque mardi soir sur Paris, ainsi que ponctuellement en tournée.  Fortes de ce succès naissant, quelles sont les envies et ambitions pour la suite de la programmation  ?

 

Vanessa  : Un grand merci déjà à Mathilde Moreau de nous avoir fait confiance pour le démarrage à Nantes. Au Dix Heures, nous sommes programmés jusque fin juin. On discute actuellement à une prolongation pour l'été. A la rentrée, on a des pistes aussi. Quant à la tournée, des dates sont vendues jusque 2020 déjà. C'est cool. Toutes les informations sont disponibles sur nos pages.

 

J'en profite pour saluer Leslie Bevillard, qui a rejoint l'équipe depuis le 23 avril.

 

En conclusion, si ce n'est pas déjà fait, comment définitivement inciter les lecteurs à venir voir le spectacle  ?

 

Vanessa  : Si vous voulez voir une tortue de Madagascar jouée par Marie-Cécile, venez. Plus sérieusement, venez, c'est une jolie pièce.

 

Marie-Cécile  : Si je peux me permettre, on ne l'a pas assez dit, ça fait vraiment partie de ces pièces où l'écriture est juste parfaite. Les auteurs ont fait un travail de dingue, c'est un vrai bonheur à jouer. Le texte est extrêmement drôle, fort, émouvant, cette pièce réunit tout. C'est une macédoine de légumes mais meilleure qu'à la cantine.

 

Vanessa  : Venez vous marrer avec nous  ! On passe une heure et quart à rire, c'est de l'humour gentil, on ne fait de mal à personne, c'est de la situation. Venez rigoler avec nous et avec nos personnages qui sont dans des situations rocambolesques.

 

Merci à toutes les deux pour ce bel échange  !

Publié dans Théâtre

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Koh-Lanta : Chloé se remémore son parcours !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Chloé,

 

Quelle joie d'effectuer cette interview avec vous.

 

Vous participez à la nouvelle saison de « Koh Lanta » sur TF1. Quelles raisons vous ont incitée à tenter l'aventure ?

 

C'était un rêve de faire cette émission, j'y réfléchissais depuis un moment. En fait, j'ai eu des soucis de santé il y a quatre ans, je me suis retrouvée paralysée au niveau des jambes. Maintenant que je remarche, je voulais me prouver à moi-même que je suis capable de faire quelque chose qui sorte du commun.

 

En amont de votre arrivée aux Fidji, vous êtes-vous entraînée de façon particulière ?

 

Honnêtement, en amont, je ne me suis pas du tout entraînée d'un point de vue physique. J'ai simplement regardé sur internet les différentes plantes à trouver.

 

Pour le reste, on ne peut pas rattraper en l'espace d'un mois et demi quinze années sans sport. Je suis allée là-bas telle que je suis dans la vraie vie.

 

A froid, si c'était à refaire, modifierez-vous une partie justement de cette préparation ?

 

Pas du tout. Je ferais tout pareil. J'ai donné mon maximum, je ne suis pas sportive, je ne suis pas quelqu'un qui aime le sport en règle générale donc je referais exactement la même chose.

 

Sur place, dès le début, vous avez eu la surprise de faire la mythique épreuve des poteaux. Comment avez-vous réagi à leur vision ?

 

Quand on voit les 21 poteaux devant son nez, c'est sûr que l'on est super content. On ne réalise pas exactement ce qui se passe mais on est fier de les faire. On pourra dire que l'on a fait les poteaux au moins une fois dans « Koh Lanta ».

 

Vous aviez alors fait une belle performance. Quels sentiments ont prédominé ? La fierté de votre classement ou un peu de regret de ne pas avoir fait mieux encore ?

 

Je ne regrette pas du tout de ne pas avoir été chef dès le départ. Après, je suis fière de ce que j'ai fait. Je ne pensais vraiment pas tenir plus d'une heure sur les poteaux, je ne pensais pas avoir autant d'équilibre ni autant de concentration.

 

Vue ma piètre traversée à la nage, je ne voulais pas tomber la première. Je me suis mise dans ma bulle et j'ai pensé à tout. Les autres fixaient vraiment un point fixe, au contraire je regardais ce qui se passait, notamment les poissons, tout en restant dans ma propre bulle.

 

Par la suite, vous avez une contribution quasiment décisive lors de la victoire de l'équipe rouge sur la première épreuve d'immunité. A l'inverse, on vous a vue un peu plus en difficultés sur d'autres jeux, notamment aquatiques. Justement, comment avez-vous réussi à gérer ces différentes performances ?

 

Comme je le disais, je ne suis pas sportive à la base donc j'ai essayé de tout donner. Au niveau de la natation, je savais que je ne suis pas douée, je tentais du coup de me transcender pour les autres épreuves, afin d'essayer de me rattraper.

 

Vous l'évoquiez, vous étiez contente de ne pas être chef dès le début. Pour autant, vous avez été désignée un peu plus tard meneuse de file des rouges. Quelles réactions avez-vous alors connues ?

 

J'étais partagée. Quand on est chef, on est obligé de participer à toutes les épreuves, tandis que l'on peut tirer la boule noire dans le cas contraire, aussi sur les épreuves très physiques. Comme je dis, on m'a donné ce rôle là, je l'ai pris, j'ai fait comme je pouvais et j'ai donné encore une fois le meilleur de moi-même.

 

Au conseil, le soir du neuvième jour, vous avez joué votre bracelet d'immunité. Dans la journée, aviez-vous eu des signes annonciateurs de votes contre vous ?

 

Je savais qu'il n'y avait pas de risque mais, dans « Koh Lanta », on n'est jamais à l'abri d'un retournement de situation. Donc j'ai préféré le jouer. D'un côté, peut être aussi que je me débarrassais ainsi de ce rôle. Je ne savais pas trop sur le moment. Même si je savais que j'étais protégée, j'ai passé le flambeau à quelqu'un d'autre.

 

Ce fut un soulagement, même si on ne savait pas encore qui nous allions choisir en tant que chef. C'est Alex qui a finalement été désigné, quelqu'un vraiment de complet.

 

Au moment de votre élimination, avez-vous été étonnée de devoir partir  ?

 

Oui et non. Non parce que, sur le coup, je savais que mes camarades voulaient aller loin dans l'aventure et que, physiquement, j'étais plus faible que Xavier. Oui parce que nous étions quand même en alliance.

 

 

Cela fait toujours quelque chose quand on voit son nom. On ne va pas se voiler la face, quand on participe à une aventure comme celle-ci, c'est pour aller le plus loin possible.

 

J'aimerais bien que l'un de mes camarades rouges aille au bout. J'ai un coup de cœur pour Cyril. J'aime aussi beaucoup Béatrice, Mohamed et Brice. Des personnes humbles et terre à terre.

 

De façon plus générale, qu'est ce qui a été le plus difficile sur l'aventure ?

 

Ce n'est pas tant la distance des proches, c'est surtout de ne pas avoir de nouvelles. C'était compliqué. Outre cela, le plus gros manque, je pense, fut la nourriture. Même si, sur notre camp, nous avions de quoi manger, ce fut très compliqué.

 

A la fin, j'étais à bout de forces. Mentalement, je pense que j'aurais pu aller plus loin, mais pas forcément physiquement. Le manque de nourriture, le manque de sommeil, tout rentre en jeu.

 

Parmi les différentes nouveautés de cette saison, les chefs des deux autres tribus assistent au conseil. Justement, face à cela, votre équipe rouge s'est elle sentie à l'aise pour tout se dire ? Ou avez-vous connu un certain frein ?

 

Pas du tout, il n'y avait pas de frein. On a vraiment dit ce que l'on pensait lors des conseils. La présence de Maxime et Béatrice ne nous a pas gênés.

 

Quelques mois après cette aventure, qu'en retenez-vous ? Quels principaux souvenirs restent en vous ?

 

Je n'en retiens que du positif déjà. Il n'y a pas un seul côté négatif. C'était une aventure humaine incroyable, j'ai rencontré des gens avec lesquels je suis liée à vie. Cela devient une famille après.

 

Je suis heureuse chaque vendredi soir de voir les images. Cela m'y replonge et c'est top. Ce n'est pas donné à tout le monde de pouvoir faire ce jeu.

 

Merci Chloé pour ce bel échange !

 

Publié dans Télévision

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Koh-Lanta : Emilie nous raconte son aventure !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Émilie,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps.

 

Vous venez de participer à la vingtième saison de « Koh Lanta », le jeu d'aventure de TF1. Si l'on revient à la genèse, quelles raisons vous ont incitée à postuler ?

 

C'est une émission que j'appréciais beaucoup mais sans être non plus une fan absolue. Cela a été un peu un coup de tête en 2016. Cette année là, j'ai regardé la saison avec vraiment beaucoup d'attention, plus encore que d'habitude. Du coup, je me suis dit qu'il pourrait être intéressant de tenter l'aventure.

 

J'étais à une période de ma vie où j'avais déjà des enfants, j'étais déjà installée professionnellement et sentimentalement. C'était le bon moment. J'avais alors envoyé ma candidature, sans avoir été retenue. Mais j'ai eu cette année la chance d'avoir une réponse positive, j'en étais hyper contente.

 

En termes de préparation, avant de vous lancer dans l'aventure, avez-vous suivi un entraînement spécifique ? Que ce soit d'un point de vue technique, physique ou bien encore psychologique.

 

Clairement, je ne me suis pas du tout préparée pour la survie. Je me suis dit qu'il y aurait forcément des gens qui me feraient ma place. Physiquement, j'ai continué l'entraînement que je fais habituellement. Psychologiquement, on se prépare à quitter ses proches et à vivre quelque chose de totalement inconnu. On se prépare autant que l'on peut mais, tant que l'on n'a pas mis un pied sur l'île, on ne réalise pas. Même si on se prépare au taquet, je pense que rien ne prépare à vivre cette aventure.

 

Avec le recul, quelques mois après, referiez-vous la même préparation ?

 

Vraiment, je ne me préparerais pas plus que cela, je préfère être au feeling, y aller comme je suis et vivre l'aventure. Dans tous les cas, je ne veux pas me mettre la pression avant donc je ferais exactement pareil. Peut-être simplement que je prendrais un coach en stratégie, je ne sais pas mais, pour le reste, je ferais pareil.

 

Revenons à l'aventure en elle-même aux Fidji, plusieurs surprises vous ont été réservées dès votre arrivée. Notamment ces 21 poteaux pour les 21 aventuriers. Comment avez-vous réagi à leur découverte ?

 

C'est une image qui restera gravée à jamais dans ma tête. C'est limite irréel. L'image est magnifique et, quand on se dit que l'on va pouvoir participer à cette épreuve qui est normalement l'épreuve finale que tout le monde rêve de faire, qui est le but ultime, cela nous met d'entrée dans le jeu. C'est vrai que c'est une sensation de stress mais de joie intense aussi.

 

Vous finissez deuxième de cette épreuve. Quel sentiment prédomine à ce moment là ? Le plaisir d'être deuxième sur 21 ? Ou un léger regret de ne pas avoir finie première ?

 

Quand on voit les autres tomber au fur et à mesure et que l'on se retrouve dans les trois derniers, on se dit « Waouh, c'est déjà super bien ». Après, quand on a l'esprit de compétition comme moi, effectivement, on veut alors être premier.

 

Alors, oui, j'ai eu quand même, et je sais que ça n'a pas plu à certaines personnes, un sentiment de regret. J'étais tout près du but et j'aurais aimé être la première bien sûr. J'étais heureuse mais avec un petit sentiment d'échec.

 

Cette deuxième place vous offre la possibilité d'être la capitaine de l'équipe rouge. Etiez-vous alors contente d'endosser aussi tôt ces responsabilités ?

 

J'étais enchantée d'avoir le bracelet d'immunité, que Denis nous donne. C'est un avantage énorme. Après, quand il nous dit le lendemain que l'on va être chef d'équipe et que le thème de cette année sera justement la guerre des chefs, là, j'ai eu envie de partir en courant:)

 

Je n'avais pas envie d'être mise en avant comme cela dès le début, cela a aussi fait un peu ma perte dans ce jeu. Clairement, ce rôle de chef a été pesant, c'est lourd de porter son équipe, de porter des gens que l'on ne connaît pas encore. Il faut assurer dès le début, cela a été un peu lourd à assumer.

 

Vous le disiez, après seulement 24 heures d'aventure, vous ne connaissiez pas forcément bien vos camarades à ce moment-là. Quels critères ont alors prédominés en vous pour la sélection de vos six partenaires ?

 

Clairement, je n'ai pas écouté mon cœur, je n'ai écouté que ma tête dans le sens où je voulais des gens capables de faire de grandes choses sur le camp. Donc des gens qui, dans la survie, étaient forts. Des Victor, Xavier, Maud. J'avais bien vu, après les 24 heures passées ensemble, qu'ils étaient au top sur la survie. Donc je les ai pris dans mon équipe pour cela.

 

 

Après, j'ai essayé, aussi en fonction des choix des autres chefs, de prendre des qualités physiques et sportives. Je savais que Cyril était très fort dans l'eau, j'ai vu également en Alex un gabarit un peu fin et agile. J'ai donc voulu une équipe complète, sur le plan sportif et sur le camp. Chose que je ne regrette pas, c'était une équipe qui pouvait être vraiment très forte.

 

Tôt dans l'aventure, on vous a vue vous rapprocher de Victor et Xavier, on peut même parler d'une première alliance. Comment jugez-vous ce choix aujourd'hui ?

 

Je pense que je vois les choses un peu différemment. Après, c'est vrai que Victor est un tempérament haut en couleurs qui a, de suite, été dans la stratégie alors que j'espérais de lui qu'il soit un peu plus discret à ce moment-là. Cela n'a pas été le cas.

 

Après, je ne regrette pas mon alliance avec eux, elle était saine à la base, c'était vraiment pour créer l'équipe la plus forte possible jusqu'à la réunification. On ne s'était rien promis tous les trois après. Si, à un moment donné, avant la réunification, ils avaient juger que je méritais moins que les autres, je suis sûr qu'ils n'auraient pas hésité à m'éliminer.

 

Je ne regrette pas ce choix-là, après je regrette que Victor ait peut-être très vite montré cette petite alliance à trois qui a rapidement été détectée.

 

Revenons au contenu de votre rôle de chef. Est-ce le même rôle que d'être chef sur le camp et chef sur les épreuves ?

 

Le rôle de chef était, clairement, sur les épreuves. Sur le camp, je n'avais pas la légitimité d'être chef, loin de là. Sur celui-ci, on avait plutôt une bonne organisation où tout le monde mettait la main à la pâte, à peu près. Sue les épreuves, le chef est mis en avant et il faut assurer, de toute évidence.

 

 

 

Plus tard, vous avez joué ce fameux bracelet d'immunité, quelque part pour rien. Regrettez-vous ce choix ? Auriez-vous pu avoir une autre stratégie sans cette décision ?

 

Oui, évidemment. En regardant les images, j'ai beaucoup de regrets d'avoir joué mon bracelet. Si on pouvait revenir en arrière... Sur le coup, j'étais en stress, on m'a rabâché toute la journée que l'on allait voter contre moi. Je ne m'attendais à un revirement de situation et j'avais tellement peur de repartir avec mon bracelet autours du poignée, ce qui aurait été pire que tout, que j'ai préféré jouer la sécurité. Mais, honnêtement, je ne m'attendais pas à avoir zéro vote contre moi non plus, je pensais que ce serait un peu équilibré.

 

Jouer ce bracelet vous a libéré de votre rôle de chef. On peut imaginer que cela a été un soulagement pour vous ?

 

J'étais déçue de le jouer car je ne l'avais plus autours du poignée pour avoir une immunité. Par contre, oui, je n'avais plus ce rôle de chef, j'étais enchantée de laisser ce cadeau empoisonné à un autre de mes collègues d'aventure.

 

Lors du conseil de votre sortie, vous attendiez-vous à partir ? Aviez-vous ressenti des signes annonciateurs dans la journée ?

 

Quand ils avaient éliminé Victor, je savais que je serai la prochaine sur la liste. Mes camarades ne s'en cachaient pas non plus. Coûte que coûte, ils voulaient rester eux quatre, Cyril, Alexandre, Maud et Chloé. Donc il n'y a pas eu de surprise. J'avais un espoir infime qu'ils retrouvent la raison vis à vis de Chloé mais cela n'a pas été le cas. Tant pis.

 

Toujours aux conseils, parmi les nouveautés de cette saison, les deux chefs des autres tribus assistent aux échanges. Vous avez d'ailleurs vécu les deux situations. Justement, comment les avez-vous perçues ?

 

J'étais hyper contente d'être présente en tant que spectatrice, cela peut être un avantage énorme d'écouter tout ce qui se dit, de voir l'ambiance sur le camp adverse. Mais j'ai assisté au tout premier, celui où tout va bien, où tout le monde est heureux, où tout le monde s'entend bien. Donc, pour ma part, cela ne m'a servi à rien d'y assister.

 

Dans nos conseils, les deux autres chefs ont eu matière, cela a été, je pense, un gros avantage pour eux de voir la guerre chez les Rouges.

 

De façon plus générale, sur ces quelques jours d'aventure, quels souvenirs restent en vous ?

 

On est en plein dans la diffusion, j'ai beaucoup beaucoup de regrets. Je retiendrai évidemment cette épreuve des poteaux qui a été riche en émotions pour moi. Mais, voilà, je n'ai rien pu prouver, clairement je n'ai pas du tout fait ce que je voulais, j'avais les capacités de faire beaucoup plus et, là, c'est beaucoup de déception chaque vendredi soir.

 

Ce sera le cas à chaque émission, je serai pleine de regrets de ne pas avoir pu vivre chaque épreuve comme il le faut. Donc beaucoup de déception.

 

Justement, cette déception et ces regrets vous inciteraient ils, si l'opportunité se présente, à retenter l'aventure dans une future saison spéciale ?

 

Oui, oui, oui, évidemment. Je suis dans un état d'esprit où je n'attends que cela. Si la chance se présentait, je sauterais sur l'occasion. Je n'ai qu'une envie, c'est de prendre ma revanche et d'aller le plus loin possible. Car, là, je n'ai rien fait donc j'attends cela avec impatience, vraiment. J'espère en tout cas que j'aurai cette chance.

 

Ce fut un plaisir, Émilie, d'échanger avec vous !

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Koh-Lanta : Carinne se remémore son aventure !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Carinne,

 

Merci de nous consacrer du temps aujourd’hui.

 

Pour revenir à l’origine de votre parcours dans cette 20ème édition de « Koh Lanta », qu’est-ce qui vous a incité à proposer votre candidature à ce jeu d’aventure ?

 

J’adore l’émission depuis le début, et je me suis toujours dit qu’un jour j’y participerai. J’attendais d’être libre, c’est-à-dire que mes enfants soient grands, et que mon salon puisse fonctionner sans moi. Sinon, j’aurais demandé avant !

 

Est-ce que vous vous attendiez à ce que vous avez ressenti sur place, dans le corps, ou, à l’inverse, est-ce que ça été différent de vos attentes ?

 

Je m’attendais à ce qu’on a vécu. Mais je n’avais jamais ressenti à ce point la sensation de vide, de faim, de mal. Je n’y pensais pas du tout, avant de partir. Je ne pouvais pas savoir avant.

 

En amont, vous n’avez pas fait d’entrainement spécifique ?

 

Non, je m’étais préparée en sophrologie pour ma respiration, pour contrôler mes émotions. Je me suis préparée au yoga car je m’attendais à avoir mal au dos en dormant par terre. Et je faisais et fais toujours du sport tous les jours. Mais je n’ai pas pensé à me préparer à la faim ! Je ne sais pas si certains se préparent, mais peut-être qu’il faudrait faire des jeûnes plus souvent.

 

Cela di, ce n’est pas la faim qui m’a le plus dérangée mais plutôt d’être dans le mal. Je ne supporte pas être malade ou sans force.

 

Si on revient sur les premières heures de l’aventure, il y avait pas mal de surprises qui vous attendaient, notamment l’épreuve des poteaux. A froid, quel souvenir gardez-vous de cette épreuve si particulière ?

 

J’ai adoré tous les changements. Quand on est arrivé sur la plage et qu’on a vu les 21 poteaux, on s’est dit « Waouh ! Mais c’est trop bien ». J’étais trop contente ! Je me suis dit que c’était l’épreuve mythique, que tout le monde allait la faire. J’ai adoré. Je ne m’y attendais pas du tout. J’aime bien être surprise et, avant de partir, j’ai évité d’anticiper, ce qui m’a permis de profiter pleinement de tous les changements.

 

Y compris le fait de passer sur 3 équipes ?

 

Oui ! C’était bien. Je me suis dit que les équipes étaient à taille humaine (7 personnes), ce qui est plus simple pour la cohésion.

 

Les images montrent beaucoup de cohésion dans l’équipe des jaunes menée par Béatrice. C’est d’ailleurs la spécificité de cette 20ème saison : le fait qu’il y ait un chef. Avez-vous des regrets de ne pas l’avoir été ou était-ce une place qui ne vous attirait pas ?

 

Je n’ai pas de regret. Mais si j’avais eu cette place, j’aurais tout fait pour la garder et tenir mon rôle de manager. Je me suis laissée un peu porter par cette bonne chef, qui se faisait respecter et menait bien son rôle.

 

Dans ces trois premiers épisodes, l’équipe jaune est plutôt très forte sur les épreuves d’immunité. A l’inverse, elle a du mal à trouver de la nourriture. Comment expliquez-vous cela ?

 

Je crois que nous n’avions personne de très compétent dans ce domaine. Nous cherchions mais n’importe comment. Nous établissions des plans, c’était pensé, mais nous ne trouvions pas. Depuis mon retour, j’ai appris de nombreuses choses qui m’auraient sans doute permises de trouver plus à manger !

 

 

Quelques mois plus tard, avec le recul, quels sont les instants les plus marquants de cette aventure?

 

Quand je suis arrivée sur la plage et que j’ai vu les 21 poteaux, j’ai vraiment été marquée. J’ai tout-à-fait l’image dans ma tête, l’angle, les poteaux. J’ai adoré quand nous avons sauté du bateau, car nous n’en pouvions plus, nous étions trop pressés d’arriver dans le jeu. Malheureusement, je n’oublierai jamais ma sortie, parce que ce n’était pas ce que je voulais.

 

Ce que je retiens avant tout est l’aventure humaine. Je me souviens avoir dit avant de partir que je ne partais pas là-bas pour me faire des amis nécessairement mais davantage pour vivre mon rêve. Mais, en fait, je suis revenue avec une famille. C’est très impressionnant et je ne m’attendais pas à ce que nous soyons aussi soudés.

 

Pendant les épisodes, avant et après, j’imagine que vous échangez sur les images diffusées par TF1 ?

 

Oui, mais ce n’est pas vraiment sur les épisodes que nous échangeons le plus finalement. Nous nous parlons aussi de notre vie de tous les jours, nous nous parlons entre amis.

 

Vous évoquiez tout à l’heure votre départ contraint sur décision médicale. Aujourd’hui, l’avez-vous « digéré » ou est-ce qu’il y reste un goût amer d’être partie si tôt pour cette raison-là ?

 

J’ai l’impression d’être restée un peu sur ma faim, c’est le cas de le dire ! Mais je m’interroge davantage sur la question de savoir comment me préparer pour revivre une épreuve comme celle-ci, que mon corps puisse tenir. Je sais que je pense beaucoup à cela, comment faire pour que mon corps ne se déshydrate pas autant… c’est certainement que je n’ai pas vraiment digéré.

 

A ce moment des diffusions du jeu, est-ce que vous voyez déjà certaines personnalités qui se dégagent des autres et qui pourraient aller loin dans le jeu ?

 

A ce stade, je n’y pense pas. Par contre, je peux vous dire que, lors de la première journée/nuit tous ensemble, j’ai repéré Maxime comme une force tranquille au grand savoir. J’ai pensé qu’il pourrait aller loin.

 

J’ai été ravi de partager ce moment avec vous aujourd’hui, merci pour votre gentillesse et votre disponibilité.

Publié dans Télévision

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Mathilde Sternat revient sur son parcours et évoque ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Mathilde,

 

Nous vous remercions pour ces instants en votre compagnie.

 

Vous êtes une violencelliste de talent. Qu’est-ce qui vous a donné envie de choisir cet instrument et de devenir musicienne ?

 

Une histoire familiale avant tout. Mes parents sont des passionnés, mon père est un grand amateur, mon frère est aussi musicien. Nous avons baigné dans la musique très tôt. Au début, j’étais plus intéressée par la danse, comme toutes les petites filles je crois.

 

Puis, j’ai fait la rencontre de cet instrument : le violoncelle. J’ai commencé par le piano, mais je n’ai pas cette relation fusionnelle que j’ai avec le violoncelle. Il paraît qu’il y a aussi des personnalités qui sont davantage attirées par certains instruments, à se demander qui choisit l’autre du musicien et de l’instrument. Si je n’avais pas découvert le violoncelle, je n’aurais peut-être pas choisi ce métier. Il me correspond bien parce qu’il est très terrien de par sa tessiture, et de par l’engagement dans le sol. Mais il est aussi vertical, il y a une vraie spiritualité dans le son. Il y a quelque chose de très charnel aussi.

 

Dans votre quotidien, d’où vient le plaisir ? Dans le fait de jouer ou dans la rencontre avec le public ?

 

Les deux. Avec l’expérience, on apprend à gérer le trac etc. Nous devenons ainsi plus disponibles au partage, qui a toujours été très important pour moi : j’ai fait beaucoup de musique de chambre. D’ailleurs, je le dis à mes élèves : il ne faut pas jouer que dans sa chambre, la musique, ça se partage ! C’est de la joie, du plaisir et de l’émotion de toute façon. Il y a aussi une quête de mieux faire, de trouver le sens de la phrase, des choses.

 

A titre plus personnel, avez-vous un thème ou un registre qui vous attire davantage ?

 

C’est difficile de répondre car j’ai une formation classique : je suis donc très attachée à ce répertoire. Mais il m’a aussi été donné de rencontrer d’autres milieux : la variété (avec, entre autres, Michel Sardou, qui fut une rencontre très forte, Patrick Bruel ou encore Elodie Frege), l’accompagnement en spectacle vivant de danse ou de théâtre.


 

 

Je ne suis pas sûre d’avoir une préférence. Je suis toutefois très attachée au texte : je peux donc être très émue par la poésie, le théâtre. Peu importe ce que je fais, ce qui m’intéresse c’est ce qui se passe avec les partenaires de scène et le public.

 

En terme de préparation pour un nouveau morceau, combien de temps consacrez-vous aux projets?

 

Ça dépend de ce que je vais jouer. Si c’est du classique, ça demande en général beaucoup de préparation. Mais il arrive qu’on ne vous appelle que trois jours avant, on s’adapte à la contrainte.

Nous avons en général des répétitions. Ce qui est certain, c’est que je ne passe jamais une journée sans jouer.

 

A court, moyen terme, quels sont vos projets ?

Je viens de terminer la dernière partie de la tournée de Julien Clerc. Je reprends en juin, puis en Septembre au Canada.

 

J’ai commencé un spectacle sur Brel avec Sébastien Lemoine. C’est un très beau projet qui s’appelle « Regarde bien petit ». Les arrangements de Didier Benetti sont magnifiques.

 

Je travaille aussi avec une chanteuse qui fait de la musique du monde : Yara Lapidus. Nous avons joué à Londres et à Paris. Je participe également à des enregistrements de musiques de films, notamment pour Christophe Julien (compositeur entre autre d'Albert Dupontel).

 

Je joue aussi pour " Le Printemps des poètes", avec Brigitte Deruy, comédienne et poétesse. En mars, au "Passage du Nord Ouest", j'y improviserai. Enfin, je vais collaborer avec une entreprise d’audiovisuel : Medialat, sur l'adaptation d'un conte musical

 

 

Avez-vous des projets plus personnels ?

 

Au fur et à mesure, oui. J’écris de plus en plus, des musiques pour les poètes ou pour des pièces de théâtre. Je fais aussi des arrangements pour cordes. Ça me donne envie d’écrire pour moi, des choses qui me tiennent à coeur. J’ai un projet de spectacle personnel. J’en suis à l’écriture. Ça me passionne.

 

Je crois que c’est une expérience importante, au stade auquel je suis actuellement.

 

Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

 

C’est une vaste question ! J’aimerais avoir la chance de pouvoir mener mes projets jusqu'à la scène.

 

Je souhaiterais aussi continuer de faire de magnifiques rencontres, comme il m’a été donné jusqu’ici. Ce métier a ceci d’extraordinaire que nous sommes amenés à découvrir des personnes de talents, qui partagent leurs richesses et nous font avancer, grandir.

 

 

Merci de nous avoir consacré ce moment de partage.

 

Publié dans Musique

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Koh Lanta : Aliséa revient sur son aventure et évoque ses souvenirs !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Alisea,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre site.

 

Nous avons pu vous retrouver dans la vingtième saison de « Koh Lanta » sur TF1. Si l'on revient à la genèse de cette aventure, quelles raisons vous ont incitée à tenter l'aventure ?

 

Forcément, quand on regarde les anciens aventuriers, on a envie de faire la même chose qu'eux. On se demande « pourquoi pas moi ? ». J'ai aussi eu une blessure il y a quelques années qui a fait que je ne pouvais plus marcher. Du coup, je me suis lancée dans cette aventure pour me prouver que j'étais capable de faire de nouvelles choses.

 

Une fois le casting passé, avez-vous cherché à avoir une préparation particulière, d'un point de vue physique et psychologique ?

 

J'ai cherché à manger beaucoup pour faire des réserves car je savais que, là bas, je ne pourrais pas bien me nourrir. C'est tout. Au niveau du sport, j'ai simplement continué ma routine.

 

Je ne me suis pas entraînée à faire du feu ou à rechercher des aliments en forêt.

 

Avec le recul, voyez-vous cette alimentation particulière en amont comme un point positif ? Ou, si c'était à refaire, agiriez-vous différemment ?

 

Je pense que je verrais les choses différemment. Je m'entraînerais déjà à moins manger pour me préparer. Parce que l'on sait très bien que l'estomac s'habitue plus vite à ne pas manger que l'inverse.

 

Une fois sur place, on l'a vu à l'image, les poteaux étaient proposés dès le début. A titre personnel, quelle a été alors votre réaction ? Plutôt surprise et heureuse de les affronter aussi tôt ? Ou aviez-vous un peu d’appréhension d'une épreuve à laquelle vous ne vous attendiez pas forcément ?

 

Plutôt surprise. J'étais très étonnée. C'est une épreuve mythique, on est peu à pouvoir dire que l'on a fait les poteaux. Du coup, j'étais super excitée et enthousiaste de tenter cette épreuve.

 

Peu de temps après, Denis a annoncé que, pour la deuxième fois dans l'histoire de ce jeu, trois équipes allaient s'affronter. Quelles sensations cela vous a-t-il donné ?

 

Trois équipes, c'est bien, comme cela on apprend à mieux se connaître et plus vite car on est moins. Je trouve que c'était une très bonne idée.

 

Sur le camp, sur les jeux, avez-vous vécu des moments encore plus marquants que les autres ?

 

L'aventure en elle-même est quelque chose qui restera gravée dans ma tête. C'est quelque chose que l'on ne peut pas tous vivre et elle est magnifique. Je pense que les moments avec les aventuriers passés sur le camp, l'affinité que l'on créée, sont autant de choses qui resteront dans notre cœur à tout jamais.

 

En quelques jours seulement, avez-vous pu nouer de vrais liens avec certains aventuriers, qui dépassent les simples frontières du jeu ?

 

Forcément, on parle encore aujourd'hui avec tous les aventuriers. On est tous liés. Je m'entends particulièrement bien avec toute l'équipe bleue, avec Karine de l'équipe jaune, avec Alexandre de l'équipe rouge.

 

Dans cette nouvelle saison, « La guerre des chefs », auriez-vous aimé justement être chef ? Est ce un regret de ne pas l'avoir été ?

 

Cela ne m'aurait pas du tout tenté. Être chef, c'est avoir beaucoup de poids sur les épaules, beaucoup de responsabilités, ce qui ne m'attire pas du tout.

 

Comparativement à l'image que vous en étiez peut être faite avant, l'aventure a-t-elle répondu à vos espérances ? Ou était elle bien différente ?

 

Quand on regarde à la télé, dans son canapé, on se dit forcément que c'est dur. Mais, quand on y est, ce n'est pas du tout la même chose. C'est dur mais j'ai trouvé que c'était vraiment particulièrement compliqué.

 

 

Pour vous, qu'est ce qui a été encore plus difficile que le reste ?

 

Le plus dur est surtout le manque des proches. On se fait vite à la nourriture car on est occupé.

 

A ce stade là de l'aventure, parmi vos camarades, détectez-vous déjà certains profils que vous jugez, à ce moment là, capables d'aller vraiment loin ?

 

On voit déjà que certains sortent du lot. Je pense à Brice, Chlo et Béatrice chez les Jaunes. Je trouve que ces profils là ont quelque chose.

 

Si, par la suite, l'opportunité se présente à vous de retenter votre chance, sauterez-vous sur l'occasion ?

 

Forcément ! Je pense que n'importe quel aventurier qui est venu une fois voudrait retenter sa chance. Faire l'émission est déjà quelque chose en soi, la refaire serait top.

 

Je suis partie sur décision médicale, je n'ai pas pu prouver ce que je valais, je n'ai pas pu montrer ce que je pouvais faire. Du coup, je suis encore plus déçue, j'ai encore plus de rage de vaincre. Si une prochaine occasion se présente, je saurais quoi faire, je saurais en découdre pour montrer ce que je vaux.

 

Aujourd'hui, quelques mois après, tout va bien pour vous du point de vue de votre santé ?

 

Oui, ça va mieux, je me suis remise de tout cela, heureusement d'ailleurs. Mais il me reste toujours un goût amer dans la bouche du fait de cette décision médicale.

 

Le visionnage des épisodes n'est pas toujours simple. Je pense notamment à celui de mon départ, cela m'a remise un peu dans le bain, j'ai alors revécu toutes les émotions du camp. Heureusement que j'étais ce soir là entourée de mes amis. Mais j'ai été particulièrement touchée par les commentaires de mes compagnons d'aventure, cela m'a fait chaud au cœur.

 

Ce fut un plaisir, Aliséa, d'échanger avec vous !

Publié dans Télévision

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Magali Ripoll évoque son actualité et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Magali,

 

Vous sortez de nombreuses représentations couronnées de succès de votre spectacle "Radio Active". Comment le présenteriez-vous ?

 

Il s’agit de quelqu’un, coincé dans une gare, qui invente sa vie en se servant des chansons qu’elle a entendues.

 

Sans tout en dévoiler, quels sont les thèmes abordés ?

 

Les sujets d’une vie ! Des sujets loufoques, des rencontres qu’elle s’invente, des accès de mauvaises foi de cette femme. Il y a également le thème de l’abandon, parce qu’elle pense que son père l’a abandonnée dans cette gare. Comme thèmes, il y a l’amour, la remise en question des devoirs de la femme… Ce spectacle est riche de plein d’anecdotes, de rencontres, comme une vie bien remplie.

 

Pourquoi avoir choisi ces thèmes ?

 

Ces sujets ont été provoqués par le choix des chansons. Au lieu de choisir les chansons en fonction de l’histoire, c’est à l’inverse que cela s’est créé. Je suis seule sur scène mais j’ai toute une petite équipe derrière moi et c’est le choix des personnes de l’équipe qui a déterminé les choses. Nous avons eu envie de nous laisser inspirer.

 

Le socle, le fond de départ a été inspiré par l’histoire de ma famille et de Zoé et Gérard Pullicino qui ont écrit le spectacle.

 

A titre personnel, comment parvenez-vous à basculer d’un personnage à un autre ?

 

Il y a eu des soucis, des accidents ! Le rendu qui peut paraître détendu est le fait de mon travail. Si la chanson est instinctive chez moi, la comédie m’a demandé plus d’efforts. Nous avons mis près de deux ans à mettre le spectacle en place, entre l’écriture, la mise en scène.

 

Qu’est-ce qui plaît dans "Radio Active" d’après les retours des spectateurs ?

 

Le côté chanté et parlé, qui s’entremêlent. Les gens sont touchés par les chansons qui sont combinées les unes aux autres de façon parfois surprenante, mais qui touchent toutes les générations.

 

La possibilité de ce spectacle d’offrir une pièce de théâtre et de l’improvisation : ce n’est pas un stand up, mais les gens sont touchés par les interpellations que je peux faire ou lorsque je rebondis sur des événements dans la salle, comme un téléphone qui sonne par exemple. Cela les surprend de façon agréable, ils aiment l’équilibre.

 

J’ai aussi reçu des critiques, entendu des frustrations. Certains spectateurs souhaiteraient davantage de chansons, que le spectacle soit plus long etc. J’en tiens compte, j’essaye de le faire évoluer en prenant par exemple plus de temps à la fin, que les gens trouvent touchante et dont ils aimeraient davantage profiter.

 

Quelles suites s’offrent à ce spectacle ?

 

L’une des plus belles perspectives serait d’occuper un créneau pendant le festival d’Avignon. Toutes les compagnies, tous les artistes qui font de la chanson ou de l’humour veulent passer par là.

 

C’est la première fois que je vais défendre un spectacle personnel au festival d’Avignon. C’est très important à mes yeux. Il s’agit d’une plaque tournante fondamentale, c’est très effervescent. Nous pourrons peut-être partir en province. J’aimerais retrouver ce public.

 

 

Ce festival a lieu dans un peu moins de 6 mois, avez-vous déjà quelques appréhensions ? Comment comptez-vous vous démarquer et assumer ce rythme très soutenu ?

 

Je n’angoisse pas. Nous sommes dans une position très confortable car nous pouvons roder le spectacle en amont. Nous sommes surtout dans une position de partage et de plaisir, sans peur, dans l’idée d’une séduction.

 

Le rythme ne me fait pas peur : la vie est un sport. A partir du moment où on fait de l’entertainement, il faut assumer. Nous allons faire valoir ce spectacle et sans dévaloriser les autres, au contraire, l’idée est de profiter aussi de la solidarité entre les compagnies présentes sur le site. C’est une hygiène de vie, mais je vais le faire à fond.

 

En parallèle, quels sont les autres projets en cours ?

 

J’ai des choses en cours effectivement mais ma priorité est "Radio Active". Je veux laisser la place à ce spectacle. Je ne veux pas faire trop de choses en même temps, pour ne rien bâcler.

 

Je me concentre aussi sur l'émission « N’oubliez pas les paroles ». Je travaille à sortir de ma zone de confort, travailler les détails, tenter l’insolite. Il ne faut jamais s’installer dans l’acquis, ce n’est jamais gagné d’avance. Mon objectif est que le public soit conquis. Je cherche à ne jamais m’ennuyer. C’est exactement ce qu’à fait Nagui, il a sans cesse cherché de nouvelles équipes, changé les costumes, les décors, trouvé de nouvelles idées… pour tenir le public en haleine et le remercier en le faisant pétiller devant son écran.

 

C’est comme mon album, j’ai envie de le faire connaître. Je veux aller jusqu’au bout avant de passer à autre chose.

 

Comment inciter les spectateurs à venir voir ce spectacle prochainement ?

 

Je vais souvent voir le public à la sortie du spectacle, et ils me disent qu’ils vivent une parenthèse de rigolade, de musique, d’émotion. Nous passerons un bon moment ensemble !

 

Merci Magali pour ce bel échange !

Publié dans Musique, Télévision, Théâtre

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