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MH évoque pour nous son parcours et ses projets ! (2/3)

Publié le par Julian STOCKY

Vous êtes une femme qui assume ce qu’elle fait. Justement, quelle vision avez-vous des femmes aujourd’hui ? 

 

En France, je trouve que, malheureusement, la femme a tendance à être cachée. Dans le sens où je me suis rendue compte, au travers de mes connaissances ou lorsque je marche dans la rue, que je peux avoir des regards, des remarques déplaisantes. Ce que je trouve triste car la femme est faite pour porter des jupes, il suffit juste de regarder les films des années 50 ou 60.  

 

Je veux aussi faire passer le message qu’une femme doit être féminine et assumer son coté sexy. Trop de personnes de nos jours, surtout en France, se laissent aller, et il est dommage de ne pas profiter d’être une femme pour se mettre en valeur. Ou bien certaines ont peur du regard des hommes et d’essuyer des insultes. Il faut combattre cet état d’esprit qui est ancré en France, que la femme doit être décontractée. L’élégance et le sexy des années 50 se sont perdus.   

 

J’ai été élevée par mes grands-parents, et ma grand-mère m’a souvent parlé de son enfance. J’ai l’impression, bizarrement, que l’on a rétrogradé.  

 

Au travers de mes précédentes relations, je me suis aperçue que c’était un problème d’être sexy, de mettre des décolletés et d’assumer ses formes. C’est dommage, car ce n’est pas pour autant que l’on est forcément une fille facile. Se mettre en avant est joli, comme d’assumer sa féminité. Certaines femmes portent jean et baskets juste pour ne pas être embêtées par les hommes dans la rue ou parce qu’elles ont peur du regard parfois de leur compagnon, n’osant pas tenir tête.  

 

Je suis libre, je compte bien le rester. J’aime faire ce qu’il me plait, quitte à avoir des remarques désobligeantes. Je fais avec et je sais à présent leur répondre. Si je changeais, cela reviendrait à leur donner raison, ce dont je n’ai pas envie.

 

J’aimerais que les choses évoluent chez nous, en France, car les Français ont un esprit très étriqué, il suffit d’aller dans les pays anglo-saxons pour se rendre compte que nous sommes extrêmement et tristement arriérés.  

 

3/ De nombreux clichés vous concernant sont visibles sur la toile. Quelles sont, à ce titre, selon vous, les clés d’une photo réussie ? 

 

Il est important d’avoir confiance en soi. L’angle sous lequel on va être mis en valeur compte aussi beaucoup. Il faut également qu’il y ait un réel feeling avec le photographe, il faut se sentir à l’aise avec lui. Pour ne pas être bloqué ou crispé. Confiance et complicité sont les maitres mots pour avoir un beau résultat.

 

4/ Vous avez développé récemment votre site internet (https://marilynhotkiss.wixsite.com/marilynhopkins). Quelles thématiques y sont présentes ? 

Il y a mon blog avec les petites histoires coquines, ensuite la rubrique « Book » où l’on y retrouve une partie seulement de mes photos. Celles qui me touchent le plus ou pour lesquelles je garde un bon souvenir de la séance photos. Ou bien les photos qui ne sont pas utilisées à des fins commerciales bien entendu. 

 

Sans oublier la rubrique « Actualités » pour savoir ce que j’ai prévu dans les mois à venir. 

 

5/ En parallèle, vous coécrivez actuellement un roman. Pouvez-vous déjà nous en dire davantage ? 

 

J’écris depuis que je suis adolescente. Comme je vous le disais, j’ai mis aussi en ligne quelques nouvelles sur mon site internet. Un écrivain est donc venu me voir car il apprécie beaucoup mon style d’écriture.

 

Ce roman parle d’une histoire d’amour entre un homme et une femme, au départ virtuelle avant de devenir réelle. C’est un sujet assez léger, où beaucoup peuvent s’y retrouver. D’abord sera mise en avant la relation vue par l’homme puis vue par la femme. J’aurai, évidemment, en charge cette seconde partie.  

 

La vision n’est pas du tout la même, comme vous le constaterez. D’autant plus qu’existe une différence d’âges, l’homme ayant 40 ans et la jeune fille 25. Ce qui correspond à nos âges respectifs. 

 

Nous commençons l’écriture, la partie masculine est plus avancée. De mon côté, j’ai puisé dans mes expériences personnelles. Comme pour les petites histoires, je brode mais la base est déjà réelle.  

 

J’espère un rendu pour fin 2018.  

 

 

 

Publié dans Télévision

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MH évoque pour nous son parcours et ses projets ! (3/3)

Publié le par Julian STOCKY

6/ Plus généralement, quels sont vos autres actualités, projets et envies artistiques actuels ? 

 

Je vais tourner deux court-métrages dans les deux mois à venir, sans oublier pas mal de shootings plutôt sympas qui sont prévus. Chaque jour j’ai de nouvelles propositions, alors j’espère avoir de beaux projets pour le courant de l’année, notamment dans la comédie. 

 

7/ Pour mieux vous connaitre, dites nous en plus sur vos gouts : 

  • Quel est votre film préféré ? Certains l’aiment chaud 

  • Quels styles musicaux écoutez-vous ? Le matin du rap US, notamment Eminem. Sinon le piano, Ludovico Einaudi principalement 

  • Quel est votre livre favori ? Les différentes biographies autours de Marylin Monroe  

  • Quels plats adorez-vous ? Les plats sucrés, car je suis très gourmande 

  • Quelle est votre ville préférée ? Londres, par l’état d’esprit que j’ai pu y retrouver 

 

8/ Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite ? 

 

De tout simplement continuer à m’épanouir dans ma vie professionnelle et artistique.  

 

Ce fut un plaisir, Marylin, de nous entretenir avec vous ! 

Publié dans Télévision

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Tiphaine Lamblin évoque sa très riche actualité, à la radio et sur scène !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Tiphaine,

Quel plaisir de nous entretenir avec vous !

1/ Vous animez, chaque soir de la semaine, de 20h à minuit, « Les dédicaces de Léa » sur MFM. Quel en est le principe ?

Il faut que ça soit une émission qui puisse être agréable le soir pour les auditeurs. Donc, malgré le fait que je sois parfois trop dynamique, elle détend. Dans le style d’une libre antenne, nous accueillons des auditeurs pour discuter avec nous, ils se sentent alors chez eux.

Si l’auditeur qui appelle a fini sa journée de travail et qu’il en veut à son patron par exemple, on va parler avec lui de son chef, lui passer « Et Alors ! » de Shy’m. Pour qu’il puisse le lendemain commencer sa journée du bon pied.

Je veux que l’on soit tous comme entre copains. Les gens appellent ou nous envoient des textos, pour choisir ensuite une chanson française qui leur tient à cœur, qu’ils aimeraient écouter et la dédicacent à quelqu’un s’ils le souhaitent. Soit cette musique est pour eux, soit pour un proche par exemple. Il nous arrive aussi d’avoir des déclarations d’amour ou, à l’inverse, des ruptures. Ce qui est d’ailleurs un exercice très spécial.

Toutes les tranches d’âges sont présentes, du petit garçon de 7/8 ans qui est hyper spontané, aux adolescents qui demandent Soprano ou Maitre Gims à foison, sans oublier les adultes et les personnes plus âgées qui sont peut-être seules et qui trouvent un peu de réconfort dans cette émission. C’est vraiment pour tous les âges, on essaie de s’adapter. Je reste naturelle et, je pense que cela plait.

2/ Quelles sont vos petites astuces personnelles pour apporter autant de fraicheur dans cette émission ?

Je suis très spontanée, je n’ai pas de filtre. Peut-être que cela joue. Hier soir encore, je disais à l’antenne que j’étais en train de manger mes nouilles chinoises en même temps que j’échangeais avec un auditeur. Ce qui a fait rire.

Je donne mon avis sur tout, c’est vraiment ma propre personnalité qui est dans l’émission. Je ne sais rien de l’auditeur qui appelle, je ne connais que son prénom. Pour laisser libre part à la spontanéité.

3/ Le fait d’être en soirée implique-t-il une adaptation particulière, notamment sur le rythme que vous donnez à l’émission ?

C’est un peu le même style que le matin. Parce que l’on est un peu seul au monde dans l’entreprise, c’est une ambiance très différente et très sympathique aussi. Il faut s’y faire, c’est compliqué dans les deux cas en termes de sommeil.

Mais l’ambiance diffère de celle en journée où tout le monde est présent. C’est vraiment le moment où l’on capte l’auditeur pour lui donner le punch avant la journée pour le morning et la douceur ainsi que le réconfort après la journée pour l’émission du soir.

4/ En parallèle, toujours sur cette même station, vous accompagnez Jean-Pierre le dimanche matin dans « MFM Radio Voyance ». Pouvez-vous nous en dire davantage sur ce programme?

Jean-Pierre, qui a fait pas mal d’émissions en radio et en télévision, est très fort. Il y a énormément d’appels, l’émission cartonne.

Nous passons 11 à 12 auditeurs pendant les deux heures du programme pour répondre à leur question. Jean-Pierre, sur la base de quelques informations seulement, répond de façon hallucinante, avec beaucoup de précision et de pertinence. Jusqu’à évoquer des maux de dos ou de ventre.

Les auditeurs sont généralement très contents, les retours quelques mois après sont vraiment très positifs.

De mon côté, j’accompagne Jean-Pierre et essaie d’apporter une note d’humour à l’émission. Le duo fonctionne très bien.

5/ Toujours en radio, les auditeurs de Générations peuvent vous retrouver le week-end de 16h à 20h. Quel en est le principe ?

C’est du flux, j’accompagne l’auditeur pendant ces quatre heures. De la musique passe, je rappelle les titres, parle un peu des artistes, des opérations antenne (les jeux qui vont se faire et les cadeaux à gagner). C’est vraiment pour teaser sur les programmes de la semaine et pour faire connaitre les titres.

Le style musical est bien différent, notamment Hip Hop, Rap et R&B. Mais cela me convient aussi, c’est complémentaire.

6/ Vous êtes aussi comédienne, actuellement sur les planches dans «Eléonore est partie», le dimanche, au théâtre Darius Milhaud. Quelle histoire y est racontée ?

C’est l’histoire d’un couple, dont la femme a écrit une pièce de théâtre. Mais son compagnon la lui vole et veut la mettre en scène.

Ca part dans tous les sens. Nous sommes sept sur scène. Il y a le couple, Raphael & Léa. Lui rend sa cherie complètement folle, d'ailleurs elle aime beaucoup bouder. Il y a le duo d'amis inséparables, le duo comique, l'un ne va pas sans l'autre. Samuel est le beau gosse de la pièce, il est hilarant, malheureusement un peu bébête (beaucoup même). Mais cela ne dérange pas Sophie, la soeur de Léa, la pin-up très fifille et un peu bébête elle aussi. C'est mon rôle. Et j'adore tellement jouer ce rôle, je m'y éclate ! Et puis sans oublier le directeur du théâtre complètement loufoque et tellement drôle. Le tout fait rire du début à la fin, et d'ailleurs à la fin ca part totalement en live!!! Pièce écrite par les comédiens eux même et par le metteur en scène Marc Liambo

Comment présenteriez-vous votre personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

Elle est marrante, très pétillante, elle s’amuse, se met en soutien gorge et culotte sur la scène sans complexe. Quand je suis dans le personnage de Sophie, je m’oublie car, personnellement, je ne ferais pas cela.

Toute une préparation psychologique a d’ailleurs été nécessaire.

7/ Comment parvenez-vous à gérer votre emploi du temps avec autant d’actualités ?

Je n’arrive plus à vivre normalement. D’autant plus que j’ai pas mal de projets en cours pour la rentrée, des choses vraiment sympas tant en radio qu’au théâtre et au cinéma. Ce qui fera une nouvelle corde à l’arc.

Quelles complémentarités retrouvez-vous entre ces différentes casquettes artistiques ?

Les deux s’aident mutuellement. Le théâtre m’a aidé à ne pas être timide, à me laisser aller et à avoir confiance en moi. Mais aussi à être naturelle, pour ne pas jouer un rôle derrière un micro.

Le théâtre est une très bonne thérapie, qui m’a aussi permise de m’accepter telle que je suis.

8/ Pour finir, que dire, si ce n’est pas déjà fait, à nos lecteurs pour les inciter à vous écouter et à venir vous voir sur scène ?

Si vous voulez un peu de fraicheur, de spontanéité, de rigolade, d’authenticité, pour vous retrouver un peu, sans prise de tête, suivez nous chaque soir de la semaine !

Je fais vraiment ce métier par passion. Je ne compte pas les heures, jamais. Pour y arriver, j’ai toujours cru en mes rêves. Je me suis donnée les moyens mais la volonté de le faire est primordiale pour y arriver. Rien n’est inaccessible !

Merci Tiphaine pour votre disponibilité !

Publié dans Radio, Théâtre

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Philippe Nicaud nous présente sa dernière adaptation théâtrale, "Oncle Vania" !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Philippe,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.                                                      

1/ Vous êtes actuellement sur scène, au théâtre Essaion, avec la pièce « Oncle Vania ». Pour commencer, pourriez-vous nous en rappeler les thèmes ?

Ce sont des personnages qui souffrent de ne pas avoir vécu, d’avoir raté leur jeunesse, de ne pas s’être aimés au bon moment, de ne pas avoir fait ce qu’ils auraient voulu. Ils vivent avec leurs regrets, voudraient changer de vie mais ne peuvent pas.

C’est typique du style de Tchekhov, les gens ont une grande volonté de changement et puis, au fil des jours et des années, rien ne change,  tout reste ou revient toujours «comme avant».

C’est drôle tellement cela en est pathétique. Oncle Vania est donc une tragédie-comique.

Dans ce cadre, j’ai voulu que, de temps en temps, Vania ait un nez de clown pour cacher derrière ce masque toute sa fragilité, sa faiblesse, ses désirs, ses frustrations.

Désirs et frustrations, c’est ce que j’ai mis en avant dans ma mise en scène et c’est pour développer ces sentiments que j’ai voulu monter la pièce.

Sonia qui sacrifie sa jeunesse pour le domaine est amoureuse du docteur qui lui est amoureux d'Elena qui n'aime plus son mari qui lui voudrait vivre en ville mais n'en a plus les moyens et Vania qui tombe dans la dépression et ne fait plus rien.

Ces gens qui ont des désirs très forts, très enfouis et qui restent enfouis. C'est névrotique. Désir sexuel, par désir d’amour, par désir de meurtre. J’ai voulu faire exploser ces désirs et les faire éclater au grand jour. Mais après cet éclatement Tchekhov nous dit : « Tout sera comme avant. »

2/ Vous avez recentré ce chef d’œuvre de Tchekhov sur les 5 personnages principaux. Quelles ont été les clés pour y parvenir ?

Dans la version originale il y en a 9. J’ai recentré sur  cinq personnages principaux pour donner une densité émotionnelle plus forte et plus intense. Toutes les actions des personnages principaux s’enchainent beaucoup plus vite.

Le texte est du langage parlé, nous avons retraduit certains passages en partant du texte original, grâce à Céline Spang qui joue Elena qui parle Russe.

J’ai aussi rajouté des chansons, car le docteur est dans la pièce un artiste. Il peint, il écrit des chansons, chante, ce qui rajoute une touche de liberté au personnage. Les chansons sont des pôles de libération, de fraicheur.  Elles permettent aussi de changer les décors à vue.

3/ Selon vous, quels sont les éléments de succès de la pièce ? Pour quelles raisons plait-elle au public et que dire pour inciter les lecteurs à venir voir la pièce ?

Le réalisme. L'intemporalité. L'action se passe ici et maintenant dans une intimité cruelle et sensible. J’aime à penser que le spectateur soit voyeur et s'identifie à cette intimité.

Nous avons eu un coup de cœur en Avignon l’été dernier et le coup de cœur du journal La terrasse en du mois de février 2017. Nous avons un accueil de la presse Parisienne remarquable et magique.

La mise en scène offre un théâtre où les acteurs ne sont plus des acteurs. Ils sont tout simplement. Quand les spectateurs rentrent dans la salle, nous sommes déjà sur scène en train de vivre-jouer, ils deviennent otage de cette intimité.

Ils vivent ce que le personnage vit et c'est dans ce partage que le théâtre nait.  

Ce fut une joie, Philippe, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Théâtre

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Marion Aydalot : "Le Psg ne me fait pas rêver cette saison" !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Marion, 

 

Merci, une fois encore, de nous accorder un peu de votre temps.

 

1/ Le championnat de France de football entame sa deuxième partie de saison. Quel bilan tirez-vous de l’exercice en cours ?

 

Comme beaucoup de gens je crois, je suis un peu déçue en ce moment par le projet parisien, qui est un peu au ralenti. Je pense que Nasser Al-Khelaifi et les qataris voulaient relancer le club d’une certaine manière, avec Mourinho et Neymar. Mais que, finalement, ils ont dû se rabattre sur Emery. 

 

Il faut un tournant maintenant pour que Paris puisse progresser, notamment en Ligue des Champions. Je ne suis pas convaincue par le projet très collectif d’Emery mais je sens qu’il est plus à l’aise déjà. Il lui a fallu un temps d’adaptation, cela vient lentement, tranquillement mais je suis impatiente que cela aille plus vite.

 

Monaco m’a aussi beaucoup marqué. C’est une équipe que je suis depuis des années. Quand les russes sont arrivés, je pensais qu’ils allaient faire le même style de projet que les qataris. Mais eux sont allés vraiment dans la construction lente et tranquille, avec toujours un marché estival très animé. On pense à chaque fois qu’ils s’appauvrissent et puis, finalement, ce n’est pas le cas. 

 

Ils ont des patrons sur le terrain, notamment Falcao, contrairement à Paris. Au Psg, on croit qu’il y en a, mais ce n’est pas le cas. Il y avait Zlatan et même, plus tranquillement, David Luiz. 

Les styles de jeu différent aussi. Très collectif à Monaco, beaucoup plus projeté vers l’avant à Paris avec un attaquant charismatique. Comme, par le passé, avec Rai, Pauleta ou Zlatan. Le Psg n’est pas l’Atletico Madrid. 

 

2/ Monaco est, nous l’avons dit, sur une dynamique impressionnante. Croyez-vous que cela puisse durer jusqu’à mai prochain ?

 

Oui, je le pense. Je ne vois pas, en tout cas, comment ils pourraient ne pas être dans les deux premiers. A moins qu’ils aillent très loin en Ligue des Champions, mais je n’y crois pas. S’ils passent Manchester City en 1/8è de finale, ils auront dépensé tellement d’énergie pour y parvenir qu’ils seront épuisés au tour suivant. Le couperet sera alors trop fort. Ce qui restera quand même un beau parcours. 

 

3/ Les difficultés rencontrées par le Psg d’Emery vous surprennent-elles ? Que peut-on attendre du club parisien ?

 

Non, cela ne me surprend pas du tout. Comme je l’avais déjà dit il y a quelques mois, Emery est un entraineur de Ligue Europa, axé sur le championnat espagnol. Ce n’est pas ce que l’on retrouve à Paris, qui travaille pour la C1. Ce n’est pas le même rendez-vous médiatique, ni sportif. Cela n’a strictement rien à voir. Emery est même presque un novice pour la Ligue des Champions

 

Il n’est pas fait pour la Ligue 1, plutôt pour la LigaJ’ai du mal à pardonner l’erreur David Luiz, je ne comprends pas pourquoi le club s’est passé de ce joueur. Je pense que Zlatanétait quand même la carte maitresse pour réussir le championnat. Je n’ai pas trop compris le choix d’Aréola à tout prix. Il est prometteur mais moins bon que Trapp, il n’ira pas si loin que ça je pense. 

 

Il y a des joueurs qui progressent, comme Meunier, mais ils progressent au Psg, ils ne font pas progresser le Psg. C’est vraiment la grande différence aujourd’hui. Il n’y a plus de réel cadre, il y a de moins en moins de joueurs qui ont gagné la Ligue des Champions, trois seulement. Dont Di Maria mais qui ne fait pas la saison qu’il devrait faire. Je ne comprends pas bien le management des joueurs du Psg

 

La saison n’est pas perdue, l’équipe est encore présente dans toutes les compétitions. Paris n’est pas encore fini. Cependant, ce que je vois, c’est que Paris n’a pas été premier. Ce qui est embêtant à ce stade-là de la saison. Paris ne me fait pas rêver cette saison. 

 

Même s’il ne faut pas non plus trop jeter la pierre au Psg, les joueurs font ce qu’ils peuvent, mais le staff n’est pas allé chercher les meilleurs. On pourra dire que le Psg est au top quand il aura deux à trois joueurs nommés pour le Ballon d’Or. 

 

4/ Pour finir, un petit mot sur les changements que la FIFA est en train d’opérer, pour l’organisation de la coupe du Monde notamment. Quel regard portez-vous sur ces sujets ?

 

Cela ne me choque pas, c’est la mondialisation, c’est comme ça. On sait que le football est mondial. Il y a un moment où il faut arrêter l’hypocrisie. On peut penser que la Coupe du Monde doit regrouper uniquement les meilleures équipes du monde et on se limite alors, en gros, à l’Europe et quelques équipes d’Amérique du Sud. Mais il se trouve que, aujourd’hui, existent le marché des pays du Golfe, celui Russe et surtout Chinois. 

 

Il faut donc bien essayer d’attirer tous ces gens et les inclure. Il va donc falloir être un petit peu ouvert, au détriment peut-être d’un côté moins passionnant dans la compétition et le jeu. 

 

Ce fut un réel plaisir Marion de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision

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Mylène Bude : passions, parcours, projets - elle nous dit tout !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Mylène,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, à la fois mannequin et comédienne. Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’exercice artistique ?

En fait, depuis que je suis petite, j’aime apporter du plaisir aux gens et les sortir de leur quotidien. Je voulais aussi effectuer un travail qui me permettrait de faire tous les métiers possibles et imaginables.

En étant actrice, j’aide les gens à s’évader pendant une à deux heures, tout en leur donnant un peu de bonheur.

2/ Comment vous est venue cette passion ?

Toute petite, je ne savais pas précisément quoi faire plus tard, car de nombreux métiers me semblaient intéressants. Puis, un jour, j’ai eu le déclic en voyant l’interview d’une comédienne qui disait qu’être actrice lui permettait de faire tous les métiers grâce à ses différents rôles.

Je me suis alors inscrite au théâtre, cela fut une révélation, j’ai de suite adoré. D’abord en école, puis dans des petites troupes et à présent sur Paris.

3/ De façon ponctuelle, retrouvez-vous une certaine complémentarité entre ces différents exercices ?

En tant qu’acteur, on doit savoir retranscrire certaines expressions et certains états d’esprit que des mannequins ne vont pas réussir à faire en photo. Cela me donne une petite force en plus.

4/ Selon vous, quels sont les facteurs de réussite d’un cliché ?

Il ne faut pas se prendre la tête, il ne faut pas imaginer le résultat final, il est important d’avoir une pause naturelle. Sinon on n’est pas détendu, on se bride et cela se remarque tout de suite sur le cliché.

5/ Face au rythme soutenu d’un plateau de tournage, quelle est votre méthodologie de travail en amont ?

J’ai une fiche pratique par mission où je note les vêtements et accessoires que je dois prendre ainsi que les informations importantes (lieu de tournage, horaires, documents à prévoir, etc). Ainsi la veille je n’ai plus qu’à checker ma fiche pour faire mon sac, cela me permet d’avoir moins de choses à penser et de pouvoir facilement organiser toutes mes affaires de la semaine.

J’ai la chance d’avoir une bonne mémoire, je ne mets donc pas trop de temps à apprendre mon texte. C’est un bel atout.

Pour les tournages aussi, il faut y aller détendu. L’avantage sur un tournage est de pouvoir recommencer la prise si on se rate. Ce n’est pas comme le théâtre, on a une petite pression en moins.  

6/ Plus généralement, quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

J’ai créé un blog pour essayer de parler un peu du métier : http://www.enjoy-the-little-things.com  Car, finalement, pas mal de personnes me posent des questions, je pourrai donc leur répondre plus facilement. Je fais des sorties à des vernissages ou des présentations de produits, et je n’en parle jamais. Cela sera l’occasion de partager cela également.

Je continue à enchainer les castings et les shootings. J’arrive déjà à vivre de ce que je fais, c’est, à mon âge, une grande chance.

7/ Pour finir, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

Que je continue à prendre autant de plaisir à faire ce que je fais. Que cela continue comme ça. Je ne cherche pas absolument la célébrité, je veux pouvoir continuer à en vivre et apporter du bonheur aux gens.

Ce fut un plaisir, Mylène, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision

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Charles Lachenal évoque son parcours et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Charles,

Quel plaisir d’effectuer cet entretien avec vous !

1/ Vos expériences montrent que vous êtes un artiste aux multiples casquettes, au théâtre, en télévision ou bien encore au cinéma. Quels plaisirs prenez-vous chaque jour dans ces différents métiers ?

Comme beaucoup d’autres domaines je pense, ce métier est aussi fait de phases de creux. Ce serait mentir de dire qu’il n’est fait que de plaisirs et de passion, il y a beaucoup de doutes, d’attentes. Au début, on doit marteler ce métier, pour trouver tout simplement son théâtre. A savoir trouver ce qui nous fait vibrer pour ensuite le reproduire à vie.

Il faut donc chercher un auteur, un registre, une compagnie qui nous parlent. Le plaisir est donc aussi dans la recherche du plaisir optimal, à venir.

J’aime la répétition, j’aime l’épuisement. J’ai fait du graffiti pendant des années, je suis ensuite arrivé au théâtre. Cela a été incroyable, j’ai adoré cette recherche artistique en groupe. J’ai aussi découvert l’écriture, on est seul, cela nécessite de la géométrie, à l’image du graffiti. J’apprécie également la peinture.

2/ Comment vivez-vous les derniers moments avant de rentrer sur scène ?

J’essaie toujours d’entrer avec les énergies de l’instant. C’est souvent difficile de ne pas faire de ce moment un challenge. Ca doit être un prolongement, en arrivant sur les planches simplement dans l’état dans lequel on est.

Mais je pense que cela est aussi lié à la situation du personnage dans sa première scène. Qui rend cette approche de l’instant plus ou moins facile.

3/ Quels sont vos projets artistiques actuels ?

Je travaille avec la compagnie Rascar Capac depuis deux ans, nous avons récemment monté, pour un festival, le spectacle « On essaiera pas de les comprendre », une sorte de conférence sur la sécurité nationale. Nous allons préparer un autre spectacle prochainement.

J’ai aussi un projet de pièce de théâtre avec une metteur en scène avec laquelle j’ai récemment travaillé au théâtre Odéon, accompagné de prisonniers spécialement sortis pour l’occasion. Je vais devoir apprendre le chant pour une autre pièce, sans doute jouée en mars et en avril, «Rats», de Yanowski.

Sans oublier le festival d’Avignon cet été.

Merci Charles de nous avoir accordé un peu de votre temps.

Publié dans Théâtre

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Allen Tersic revient sur son parcours et évoque ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Allen,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour le blog.

1/ Vous êtes un artiste aux multiples casquettes, à la fois modèle et comédien. Comment vous est venue l’envie de faire ce métier ?

Tout simplement à force de regarder de nombreux films et séries, j’ai commencé à m’attacher à pas mal de personnages. Notamment « How I met your mother ». J’ai aussi été inspiré par certaines idoles, comme Arnold Schwarzenegger, qui m’a donné l’envie de faire du sport.

Au final, je me suis aperçu que c’est vraiment ce que j’aime dans la vie et j’ai alors eu l’envie de me lancer dedans. Au départ, je ne faisais que des photos puis j’ai décidé de tenter ma chance lorsqu’un agent m’a contacté pour élargir mes domaines de compétences.

2/ Qu’est-ce qui vous plait tant aujourd’hui dans votre quotidien ? Pourquoi y prenez-vous autant de plaisir ?

Cela permet de progresser soi-même, dans sa tête, dans son corps et je pense que les deux ensemble sont très sains. C’est aussi l’opportunité d’inspirer les gens.

Par exemple, en  ce moment, j’essaie vraiment d’être prêt physiquement pour inciter les gens et leur donner l’envie de faire du sport.

3/ Selon vous, quels sont les facteurs de réussite d’un cliché ?

Un bon photographe, c’est extrêmement important. C’est-à-dire qu’il sait déjà, en amont, ce qu’il veut faire. Il a déjà alors l’idée de ce qu’il veut projeter sur ses photos. De mon côté, j’aime bien être surpris, même si j’apprécie regarder avant le travail que le photographe a déjà pu réaliser, ce qui me permet de m’y préparer. Mais pas trop, pour me laisser surprendre lors du shooting.

Et, ensuite, c’est l’attitude. Il faut être concentré et en même temps en vouloir.

La créativité, de la part du modèle et du photographe, compte beaucoup. C’est extrêmement important, cela permet d’échanger, de faire de belles choses et de nouvelles choses.

4/ Face au rythme souvent soutenu d’un plateau de tournage, comment vous préparez-vous en amont ?

C’est surtout une préparation mentale. La première chose à se dire, c’est que l’on n’a rien à perdre. Les seuls regrets que l’on peut avoir sont les chances que l’on n’a pas saisies. A partir de là, le stress disparait car l’on n’a aucune peur de se rater. Dans tous les cas, ça ne peut être que bien, par rapport à rien du tout.

Les deux casquettes sont complémentaires, pour l’attitude notamment. Derrière un appareil, on doit adopter une certaine attitude, en fonction de la photo attendue. C’est un peu pareil sur un tournage, où il faut s’adapter à ce que le réalisateur veut. Il faut, à chaque fois, se mettre dans la peau d’un personnage et d’une situation.

5/ Plus généralement, quels sont vos projets et envies artistiques en ce moment ? Vers quel domaine aimeriez-vous vous tourner ?

J’aimerais faire encore plus de photos, pour progresser un peu plus dans ce domaine. Ce qui me permettrait d’avoir encore plus de confiance et d’accumuler de l’expérience.

Je souhaiterais aussi me lancer pleinement dans le domaine de la comédie, de l’acting. Pour cela, je commence à prendre des cours, pour proposer quelque chose de bien, de spontané, de sincère. Pour ne pas surjouer non plus.

J’ai toujours eu un penchant pour les rôles de bad boys ou de machos. Des personnages de cette nature m’ont souvent fait rire. Ils ne sont pas faciles à interpréter, mais ils sont sans doute très intéressants à faire.

6/ Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

De rester en bonne santé, c’est la chose la plus importante. Mais aussi de progresser dans tous les domaines, pour m’enrichir culturellement, physiquement et aussi en termes d’expérience.

Il est aussi important de rencontrer les bonnes personnes au bon moment.

Ce fut un plaisir, Allen, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision

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Emilie Crubezy nous présente le Festival Traits d'Union !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Emilie,

Quelle joie de vous retrouver pour ce nouvel entretien.

1/ Avec votre compagnie « Les Entichés », vous proposez actuellement le premier Festival Traits d’Union, du 8 au 29 janvier. Quel en est le principe ?

C’est un festival basé uniquement sur la jeune création. Nous avons décidé d’un thème commun, à savoir la discrimination, pour choisir ensuite les artistes avec lesquels nous avions envie de faire ce festival.

La directrice de la compagnie, Mélanie Charvy, et plusieurs autres membres de la troupe ont été voir plusieurs spectacles de jeunes gens pour les sélectionner. La discrimination est un thème assez large, nous avons pu choisir des univers différents.

Les principales soirées sont axées sur le théâtre, mais nous avons aussi retenu des photographes, des danseurs et des artistes de cirque. Des vernissages notamment sont ainsi proposés pendant le festival.

2/ Nous l’avons dit, il s’agit d’une jeune création. Comment sont venues l’idée et l’envie de lancer ce programme ?

Nous sommes jeunes, nous faisons du théâtre, il y a des choses qui nous plaisent et que nous avons envie de défendre. Notamment d’autres jeunes, qui font la même chose que nous, qui sont en création, qui ont la volonté de faire de l’art.

La discrimination, aussi diversifiée qu’elle soit, est un thème qui revient tout le temps aujourd’hui, même au niveau de la religion, de la sexualité ou bien encore du travail. Nous avons trouvé que ce thème pouvait vraiment rejoindre les jeunes et qu’il permettait aussi de questionner et de penser. D’où la mise en place de débats à l’issue de certains spectacles.

Quelles ont été les éléments déterminants pour le choix du contenu ?

Les membres de la compagnie ont, comme je vous le disais, vu de nombreux spectacles en amont et ont retenu ceux qui leur paraissaient les plus justes. Que ce soit dans la façon dont le thème est traité, mais aussi d’un point de vue artistique, pour qu’une réflexion soit amenée.

3/ Les thèmes sont assez larges, de la danse, du théâtre, de la photographie notamment. Pourquoi ce choix d’avoir un panel vaste de domaines ?

Pour la richesse ! En ce moment, Lola Casamitjana expose ses photos à l’intérieur du théâtre pendant une semaine. Ce qui permet aux spectateurs venant voir une pièce de découvrir ses clichés.

Comme nous restons un mois dans le théâtre, c’est aussi une manière quelque part d’investir le lieu. Ainsi, le public ne va pas uniquement voir un spectacle, il peut aussi prendre un verre et regarder des photos.

4/ Le théâtre El Duende, à Ivry-sur-Seine, vous accompagne dans cette démarche. Un petit mot peut-être sur cette collaboration ?

Nous remercions grandement les responsables du théâtre, notamment Mehdi Kerouani, car ce sont eux qui nous ont permis de faire ce festival là-bas. Ils avaient déjà reçu précédemment notre compagnie pour les premières créations réalisées.

C’est un théâtre qui a l’envie en fait d’aider des jeunes dans leur démarche artistique. Il faut savoir que, en tant que jeune compagnie avec, par définition, de jeunes spectacles, il est plus difficile pour nous d’être programmés car nous n’avons pas forcément déjà fait nos preuves.

Le théâtre El Duende a accepté de faire cette promotion, de mettre en avant la jeunesse et la création proposée par cette dernière. C’est une très belle ouverture et une envie commune avec les membres du théâtre. Les contacts artistiques et humains sont très agréables. Nous nous entendons très bien, ce qui nous donne l’envie de faire des choses avec eux et de grossir le projet.  

5/ A titre plus personnel, vous êtes en charge principalement de la communication autour du festival. En quoi consiste ce rôle ?

Je tiens à dire que je ne suis pas toute seule dans ce rôle, nous sommes plusieurs pour ce domaine. Ma partie s’oriente dans les contacts avec la presse, les quotidiens, les journaux et les magazines.

Nous faisons aussi du tractage, dans la ville d’Ivry et tous ses lieux culturels d’Ivry. Nous sommes aussi présents chaque week-end sur les marchés pour informer les gens du festival et leur montrer qu’ils sont vraiment les bienvenus. Ils peuvent d’ailleurs simplement venir voir les photos, ils ne sont pas obligés pour cela d’assister à un spectacle.

Enfin, le collage d’affiches en ville est aussi une part importante du travail.

6/ Quelle suite aimeriez-vous donner à ce festival ?

Un deuxième festival ! Ce serait un vrai bonheur. Nous espérons que cette première édition plaira et qu’elle intéressera.

Elle a aussi pour but de permettre une rencontre et un échange entre les différentes compagnies. Pour que nous puissions nous ouvrir entre nous et, pourquoi pas, nous permettre de nous croiser dans d’autres occasions.

7/ Pour conclure, si ce n’est pas déjà fait, comment inciter les lecteurs à venir découvrir ce chouette festival ?

Des jeunes ont choisi d’autres jeunes, ce qui est vraiment intéressant. Mais cela peut intéresser toutes les tranches d’âges.

Nous espérons que vous serez touchés, humainement ou artistiquement. Peut-être que vous vous reconnaitrez dans certaines formes. C’est aussi un véritable échange.

La formule est aussi assez nouvelle. Le théâtre El Duende a un côté familial, vous y passerez un bon moment. Vous serez bien accueillis et vous vous y sentirez bien. Ce lieu est un vrai bonheur !

Voici les liens pour découvrir la programmation :

https://www.facebook.com/events/207484126375556/

https://www.facebook.com/compagnielesentiches/

https://www.facebook.com/theatreelduende/?fref=ts

Ce fut encore une fois un plaisir, Emilie, d’effectuer cet entretien avec vous.

Publié dans Théâtre

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Jean-Pierre Rochette : parcours, projets, envies - il nous en dit plus !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Jean-Pierre,

Quel plaisir d’effectuer cette interview en votre compagnie !

1/ Vous êtes un artiste aux multiples casquettes, comme en témoignent vos expériences notamment en télévision, au cinéma mais aussi au théâtre. Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’art et dans ce métier?

D’abord cela m’évite le déplaisir d’en faire un autre. Car il m’est arrivé, comme beaucoup d’artistes, de faire autre chose et cela s’est, pour être honnête, assez mal passé. J’étais alors beaucoup plus jeune et je prenais assez vite les choses du mauvais côté, ce qui n’était pas très malin.

Au fur et à mesure de mes expériences de comédiens, je n’ai pas toujours pris du plaisir. D’abord parce que je n’ai pas toujours travaillé avec des gens sympathiques. Qu’ils soient acteurs, metteurs en scène ou autre. C’était simplement déplaisant.

Dans l’ensemble, pour être honnête, je n’ai pas fait énormément de films où j’ai pu me dire que j’étais content d’y avoir participé. J’essaie, au maximum, de ne pas être un acteur dans la vie. Je le suis sur un plateau ou sur scène, mais pas en dehors. 

J’ai aussi pris énormément de plaisir avec certaines rencontres. Malheureusement, on ne retravaille pas souvent avec les gens que l’on a réellement appréciés.

2/ Ponctuellement, retrouvez-vous des complémentarités entre les différents domaines précédemment évoqués ?

Pour certaines séries de télévision, il vaut mieux avoir fait du théâtre. Il y a un rythme, cela se tourne vite et on le sait, c’est ainsi. Il faut être capable d’emmagasiner du texte et les données techniques très rapidement, sinon on est battu et on fait perdre du temps à tout le monde.

3/ Face au rythme généralement soutenu des plateaux de tournage, quelle est votre méthodologie de travail en amont ?

Je cherche à être disponible. Nous ne sommes pas là pour avoir des crises d’angoisse, les metteurs en scène ne sont pas là pour donner des cours. Sur un plateau, un acteur doit être efficace de suite. Il coûte cher, il faut donc être pertinent d’entrée de jeu.

La mémoire est un muscle qui se travaille. A force, on a l’habitude. Nous recevons généralement la veille le plan de tournage du lendemain, donc nous savons les scènes que nous avons à travailler.

Les séquences sont découpées en plans, il faut donc se rapprocher du réalisateur pour connaitre ses intentions. Sans oublier l’attitude à la fin d’un plan qu’il faut dupliquer au début de la suivante.

4/ Sur les planches, quelles sensations et quels sentiments prédominent en vous juste avant de rentrer sur scène ?

De la jubilation ! J’ai des amis qui sont terrifiés, mais c’est le contraire pour moi. C’est même très embêtant pour eux, car je leur parle. C’est ma façon personnelle de me concentrer.

Mais j’essaie de faire attention à ne pas trop les perturber.

5/ Plus généralement, quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

Je suis actuellement en train de finir d’écrire un livre. Je suis dans le dernier tiers de ce polar, thème qui n’est en réalité qu’un prétexte, même si quelque chose se résout à la fin. Le livre traite du diable et du bon dieu, qui est l’un et qui est l’autre ?

J’ai également coécrit une pièce de théâtre, que je vais présenter à des gens avec qui j’ai tourné récemment. De même qu’à d’autres personnes assez médiatiquement en vue. Jean-Philippe Azema, un ami de longue date, très talentueux, s’occupera de la mise en scène.

Ce fut un plaisir, Jean-Pierre, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision, Théâtre

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