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Virginie Stevenoot nous présente sa tournée théâtrale !

Publié le par Julian STOCKY

Virginie Stevenoot nous présente sa tournée théâtrale !

Bonjour Virginie,

Quel plaisir d'effectuer ce nouvel entretien en votre compagnie !

1/ Vous serez, dans quelques temps, à nouveau en tournée théâtrale avec la pièce « Ma femme est sortie », aux côtés notamment de Maurice Risch. Pour commencer, pourriez-vous tout d'abord nous en dire davantage sur l'histoire racontée par la pièce ?

Cette pièce nous raconte l'histoire d'un riche industriel qui a invité son patron à diner chez lui, dans sa maison de campagne. Ceci pour lui parler de ses envies de promotion. Toutefois, sa femme lui met des bâtons dans les roues, décidant de claquer la porte de la maison le matin même du fameux diner.

Dans l'après-midi, lorsque le patron invité arrive, il prend la bonne pour la patronne de maison.

2/ Vous y interprétez l'employée de maison. Sans dévoiler la suite de la pièce, comment votre personnage va-t-il réagir ? Cherchera-t-il à révéler sa vraie identité, ou bien, au contraire, se plaira-t-il de ce nouveau rôle ?

La bonne va mettre le désordre car elle va adorer se faire passer pour la patronne de maison. Sans en dire plus, on pourrait croire qu'une histoire d'amour va débuter entre le patron invité et la fausse patronne, en tout cas la vraie bonne.

Cependant, la vraie patronne de maison revient plus tard dans la pièce. Elle va alors être prise pour la fausse bonne. C'est donc un joli maelström de quiproquos comme Jean Barbier sait bien faire.

J'ai la chance d'avoir à nouveau comme partenaire Maurice Risch. C'est un génie du boulevard, il connait toutes les ficelles et je suis ravie de repartir sur les routes avec lui. Je connais bien aussi Daniel-Jean Colloredo, avec qui j'ai déjà joué « Le clan des divorcées ». Il est, lui aussi, un complice et un compagnon de tournée absolument génial.

Je vais apprendre à connaitre Marie-Bénédicte Roy, mais les metteurs en scène nous ont indiqué, aux lectures et aux auditions, que la greffe semble prendre entre nous. Quant à Eric Blanc et son rire légendaire, il est un garçon très sensible et très touchant dans la vie. Il est d'une grande efficacité comique.

3/ Quelles sont les principales caractéristiques de l'employée de maison que vous interprétez ?

On peut l'appeler, vulgairement, une « grenouille de bénitier », mais qui, en fait, va se révéler. Elle va adorer jouer la comédie, se faire passer pour la patronne de maison. Peut-être a-t-elle une petite schizophrénie latente.

Finalement, prendre le pouvoir dans la maison va lui faire pousser des ailes. Malgré tout, elle a bon cœur. C'est, à la base, une fille assez rangée, peut-être vieille fille. Ce n'est pas dit dans les didascalies, mais on peut l'imaginer ainsi.

Toutefois, lorsqu'elle va aller fouiller dans la garde-robe de sa patronne, elle va choisir les dessous affriolants, les fanfreluches et les boas. Elle va alors commencer à se libérer.

4/ Quand auront lieu les premières représentations ?

Nous commençons le 16 janvier à Paray-Vieille Poste, c'est une ville qui nous servira de résidence pour monter la pièce. Nous y serons au quotidien les quinze premiers jours de janvier pour préparer la pièce, ce qui est un confort absolument génial.

Au total, une trentaine de dates est prévue, notamment quinze jours fin avril au Trianon, à Bordeaux, chez Xavier Viton.

5/ En parallèle, vous serez, l'année prochaine, à l'affiche de la pièce « Une heure et demie de retard ». Quelle en sera la thématique ?

Un couple est invité à dîner mais les deux vont avoir une heure et demie de retard. C'est le soir des règlements de compte.

Ce n'est pas une scène de ménage pendant une heure et demie, ce sont aussi des réflexions sur la vie, sur la façon dont elle voit les choses et sur la façon dont il les voit. Il y a aussi un petit regard dans le rétroviseur, mais aussi un autre vers le futur.

Les angles d'attaque sont parfois inattendus, notamment au travers de reproches qui n'en sont pas.

Le tout est écrit à la sauce humoristique, par Jean Dell et Gérald Sibleyras. Le premier cité m'indiquait récemment par téléphone être ravi que le bébé soit repris. Personnellement, j'ai un peu la pression car il nous a indiqué qu'il viendrait nous voir sur la tournée.

Jouer avec Mehdi un couple à la scène alors que nous sommes un couple dans la vie est un petit parallèle amusant. Il va être drôle de « s'engueuler », de se titiller et de s'asticoter.

J'espère que le public et les fans de Mehdi sauront faire la différence entre les personnages sur scène et ceux dans la vie. Mais c'est là notre travail de comédiens.

6/ Vous y jouerez Laurence, une femme mariée depuis 30 ans à Pierre, qui est bien décidée à lui dire ce qu'elle a sur le cœur. Quelles sont selon vous les principales clés pour interpréter avec brio ces situations ?

Avant tout, comme bien souvent au théâtre, les choses passent en faisant confiance à l'auteur, en oubliant la ponctuation et en restant sincère. Il faut que cela passe par une vérité, par sa vérité.

La fusion avec le partenaire est évidemment aussi importante. On dit qu'il est plus facile de faire pleurer que de faire rire. Ce dernier repose certes sur un rythme, mais aussi avant tout sur une vérité.

Il faut faire appel à sa vérité, son vécu, sa façon de le sentir et de le respirer !

7/ Cette pièce est bien différente de la première évoquée plus haut. « Ma femme est sortie » est une cascade de mensonges et de quiproquos qui vont engendrer une explosion permanente de rire. A l'inverse, « Une heure et demie de retard » est davantage une conversation à bâtons rompus entre deux personnages où l'on retrouve tous les piments et les poisons de la vie quotidienne.

Quelles complémentarités et, à l'inverse, quelles différences y retrouvez-vous ?

Quoi qu'il en soit, ce sont deux pièces comiques. Jean Barbier, dans l'écriture de « Ma femme est sortie», nous fait retrouver les ficelles du boulevard. Certains aiment, d'autres un peu moins, mais il est vrai que les personnages rentrent et sortent dans tous les sens. C'est du comique au rythme mitraillette !

A l'inverse, « Une heure et demie de retard » est plus une conversation entre les deux personnages, davantage un comique de situation qui permet aux spectateurs dans la salle de se reconnaître.

Pour donner un exemple concret, lorsque la pièce démarre, monsieur est assis sur le sofa, avec son imperméable, prêt à partir et il attend madame qui est dans la salle de bain. Lorsque cette dernière en sort, monsieur se lève pour partir mais madame rentre alors à nouveau dans la même pièce. Obligeant alors monsieur à se rassoir. Tous les hommes de la salle se reconnaissent dans ce genre de situation.

Grâce notamment à la mise en scène de Jean-Philippe Azema.

Les deux pièces sont de véritables bonbons et j'ai la chance que les auteurs et les metteurs en scène me fassent confiance.

J'aimerais ajouter, concernant « Ma femme est sortie », être folle de joie de travailler avec Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé. Cela faisait très longtemps que je voulais collaborer avec ces grands messieurs de la mise en scène. Je suis ravie de travailler avec eux !

8/ En tant que comédienne, avez-vous une préférence entre une pièce aux multiples personnages, comme l'est « Ma femme est sortie », et une pièce interprétée en duo, telle « Une heure et demie de retard » ?

Je n'ai pas de préférence particulière, c'est à chaque fois un cadeau.

Il m'est arrivé de jouer deux pièces en même temps – « Tout bascule » et « Le clan des divorcées ». Le samedi est certes compliqué, avec une matinée et une soirée pour chacune des pièces, mais il n'y a pas de préférence me concernant.

C'est à chaque fois une histoire que l'on raconte et le public est notre vrai bonheur, notre vrai moteur, notre EPO en direct dans les veines. Les premiers rires galvanisent et on se sent bien là où l'on est, c'est-à-dire sur les planches.

Je dirai même avec cette sensation que si ça devait se finir maintenant, cela devrait être à ce moment-là. C'est une sensation de vivre à 3 000%, ce qui est génial !

Si je devais, demain, jouer une tragédie, j'éprouverais le même bonheur.

9/ Qu'avez-vous envie de dire aux lecteurs du blog pour les inciter à venir vous voir sur scène ?

Dans une société qui va plus ou moins bien, où tout le monde râle, où les temps sont durs, afin d'éviter de voir les choses en noir, on peut, quand justement il commence à faire nuit, se diriger au théâtre, poser ses problèmes au vestiaire et se laisser emporter pendant près de deux heures.

Il n'y a rien de plus précieux que le spectacle vivant. C'est une opération sans filet, à la fois pour le public et pour les comédiens. C'est une petite bulle, d'autant plus importante dans une période de crise comme celle que l'on traverse actuellement.

10/ Pour terminer, vous souhaitiez évoquer un autre projet, plus personnel, à Biarritz, avec la volonté, à moyen terme, d'ouvrir un petit café-théâtre de 150 places environ ?

Nous avons effectivement ce projet, avec mon mari Mehdi. Pas dans le courant de ce qui se fait actuellement à Biarritz, à la Gare du Midi, un grand théâtre de 1 400 places avec une programmation de gros spectacles parisiens.

Nous serions plutôt dans une ambiance de comédie pure, de one-man show, avec des personnes qui veulent rôder leur spectacle. On entend majoritairement parler des grosses pièces, mais il y a énormément d'artistes qui écrivent et qui tournent toute l'année dans des salles de 100 à 300 places maximum. Ces pièces sont des bijoux et des purs moments de rigolade.

N'oublions pas que ce serait dans le Sud-ouest, une très belle région où l'on aime bien manger. La représentation serait accompagnée en amont de quelques tapas et d'un bon verre de vin.

Nous sommes actuellement à la recherche du lieu et, même si ce n'est pas évident, nous ne lâchons pas car nous avons cela dans le cœur. C'est pour ça que nous y arriverons.

Merci beaucoup Virginie pour votre disponibilité !

Publié dans Théâtre

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Alice Raucoules nous parle de son projet d'EP !

Publié le par Julian STOCKY

Alice Raucoules nous parle de son projet d'EP !

Bonjour Alice,

Merci à vous de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous projetez actuellement de sortir votre premier EP, de 6 titres. Pour cela, vous sollicitez la contribution des internautes via le site KissKissBankBank. Pouvez-vous tout d'abord nous présenter plus en détails ce projet musical ?

Ce projet musical vit dans ma tête, a grandi, et occupé toutes mes pensées depuis plusieurs années. J'ai pris mon temps mais j'ai surtout eu l'impression que trouver un label de musique, c'était comme avoir tous les numéros gagnants du loto du premier coup...

Malheureusement les maisons de disques sont difficilement accessibles, j'en ai eu assez de chercher à leur montrer que j'existais, d'attendre de déclencher chez eux un intérêt. J'ai pensé qu'il fallait que j'arrive à présenter mon projet musical directement aux gens, que ce sont eux qui avaient le réel pouvoir et le choix de faire exister un artiste ou non.

Ces quelques années m'ont permis de mûrir artistiquement, de faire des rencontres avec des auteurs et compositeurs inattendus. Aujourd'hui, je me sens prête à affirmer mes goûts et mes choix dans ce premier EP. J'ai plus que hâte de le voir se concrétiser et de le faire vivre sur scène!

Quelle en sera la tonalité ?

J'ai choisi de mettre dans cet EP cinq compositions originales et une reprise. J'aime l'idée de mélanger les genres musicaux : de la pop, du rock, du latino, du classique. J'aimerai dévoiler dans chaque chanson différents aspects de ma personnalité, ça ne va pas être évident car sous ma carapace de jeune fille douce et réservée, j'ai mes propres folies, mes angoisses et une personnalité complexe, comme tout le monde.

Le fil conducteur et ce qui donnera le ton de mon premier EP, ce sera le texte et l'interprétation. Je porte une attention particulière aux textes et à faire sonner la musicalité de notre belle langue.

Etes-vous l'auteur de certaines de vos chansons ?

Je me suis laissée porter jusqu'à présent par les textes de Jimmy Lévy que je trouve des plus talentueux et qui m'a offert plus de cinquante chansons originales ! Il a été un peu mon Pygmalion.

J'ai collaboré également avec Patrick Eudeline, le dandy du punk-rock, qui m'a aussi écrit quelques chansons, et j'ai eu le plaisir de partager quelques scènes avec lui, notamment au Réservoir et au Bus Palladium.

Moi, je commence à peine à écrire... et comme j'aime les beaux textes je suis très dure avec moi-même. Mais si j'arrive à trouver une belle musique sur le dernier texte que je viens d'écrire, ça me plairait de l'intégrer à l'EP. Ca aura le mérite d'être un EP atypique avec des influences différentes!

Concernant la reprise, s'agira-t-il d'une chanson que vous avez déjà interprétée par le passé?

Déjà il faut que j'atteigne l'objectif final sur le site KissKissBankBank pour pouvoir enfin produire cet EP ! Une chose après l'autre. Comme à la Star Ac nous reprenions de nombreux tubes, beaucoup de gens se sont attachés à « L'Aigle Noir » de Barbara par exemple, mais j'aimerais peut-être faire redécouvrir une chanson que je n'ai jamais chantée jusqu'ici.

2/ Nous l'avons dit, vous n'êtes pas seule dans ce grand projet puisque vous y sollicitez vos fans. Quel est le principe de la participation de ces derniers via le site précédemment évoqué ?

KissKissBankBank est une plateforme de financement participatif et qui permet, avec l'aide de généreux donateurs, de produire et réaliser de nouveaux projets créatifs.

Le but est de produire ensemble, j'aime l'idée de faire participer les gens, que le public s'investisse avec l'artiste, qu'il existe vraiment ce lien et cet échange-là dans la création.

Il existe aussi des contreparties en fonction de la mise donnée, c'est accessible à tout le monde, les participations varient de 5 euros à plus de 1 000 euros. Les contreparties sont variées, une fois financé, vous pouvez recevoir l'EP physique ou en digital, dédicacé, vous pouvez aussi avoir votre nom dans le livret du CD, ou bien encore assister à une séance d'enregistrement ou au mixage final.

Voilà le lien de ma page projet : http://www.kisskissbankbank.com/alice-raucoules-premier-ep

Les premiers jours ont été très prolifiques. Vous attendiez-vous à un tel soutien de vos admirateurs ?

Ça était une réelle surprise d'atteindre déjà plus de la moitié de l'objectif en seulement une semaine ! C'était un peu le scénario de mes rêves et je remercie infiniment toutes les personnes qui croient en moi et au projet.

Mais c'est maintenant que la partie la plus délicate commence pour atteindre l'objectif. Maintenant, j'ai besoin qu'on m'aide à partager un maximum la page du projet sur les réseaux, que ceux qui ont déjà contribué en parlent autour d'eux, parents, amis, amis d'amis, et que le nombre de « KissBankers » (contributeurs) augmente chaque jour, ça aussi ça fait partie du scénario de mes rêves !

Ce serait bête de s'arrêter en si bon chemin. La date butoir est le 26 novembre à minuit et le temps passe vite alors c'est maintenant ou jamais pour m'apporter votre soutien !

3/ Quand souhaiteriez-vous sortir cet EP ?

L'EP devrait voir le jour avant l'été 2015, si possible au printemps.

Tout est détaillé sur le site, le budget est transparent, c'est important que les gens comprennent bien comment chaque euro récolté va servir à produire et réaliser cet EP, et que j'ai besoin de plus si je veux aussi pouvoir réaliser un clip et un concert pour promouvoir l'EP. Le projet se fait à deux, les contributeurs et moi, car j'apporte évidemment aussi de mon côté.

4/ Nous vous souhaitons en tout cas beaucoup de réussite pour ce beau projet. A termes, une fois ce dernier abouti, quelle serait l'étape suivante ? Un album ? Des scènes parisiennes ?

Merci, c'est bien parti, mais je croise les doigts pour ça continue et que mon premier EP voie le jour !

Après, je pourrais démarcher des tourneurs pour m'exprimer sur scène, j'adorerais par exemple faire la première partie d'Etienne Daho ou d'autres artistes que j'admire.

Peut-être qu'avec cet EP j'aurais mes numéros gagnants et qu'un label sera intéressé à produire un premier album. Ou tout simplement, après avoir fait vivre cet EP, je repartirai sur un second... on verra ce que l'avenir me réserve !

5/ Les téléspectateurs de NRJ12 ont pu vous suivre, en début d'année, dans la série à succès « Dreams, 1 rêve 2 vies ». Quels souvenirs gardez-vous de cette belle aventure tournée à Saint-Martin, dans un rôle qui vous a permis de combiner vos deux passions, que sont la comédie et la chanson ?

Ça a été une formidable première expérience dans la comédie ! J'ai rencontré des gens avec qui j'ai tissé de vrais liens, le tournage était intense mais tellement formateur. Encore une expérience qui forge.

Aimeriez-vous participer à une saison 2 ? Savez-vous si un tel projet est actuellement en cours ?

S'il y avait une deuxième saison, j'y participerai avec plaisir. Aux dernières nouvelles, Jean-Luc Azoulay m'expliquait que c'était toujours en discussion.

Je pense que cela plairait aux gens car je reçois tous les jours des messages de personnes qui me disent qu'ils aimeraient bien voir la suite !

6/ Que pouvons-nous vous souhaiter pour la suite de votre carrière ?

Déjà que l'objectif final fixé pour produire l'EP soit atteint avec succès ! Ensuite, que je puisse continuer à m'épanouir dans la musique et la comédie, chaque jour est une conquête dans ce métier.

7/ Pour finir, un petit mot afin d'inciter les lecteurs du blog à contribuer à votre sympathique projet musical ?

Prenez le temps de venir voir la page, de découvrir mon projet, d'écouter mes chansons et rejoignez-nous dans cette formidable aventure ! On attend plus que vous...

Vous pouvez aussi me suivre sur :

FACEBOOK : https://www.facebook.com/alice.raucoules

TWITTER : @Aliceraucoules

INSTAGRAM : http://instagram.com/aliceraucoules

MON FORUM : http://forum.fanclubalice.fr

Et sur mon SITE OFFICIEL : www.alice-raucoules.fr

Merci beaucoup Alice pour votre gentillesse et votre disponibilité !

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Gaëlle Millon nous décrit sa nouvelle émission sur L'Equipe 21 !

Publié le par Julian STOCKY

Gaëlle Millon nous décrit sa nouvelle émission sur L'Equipe 21 !

Crédit photo : Pauce pour L'Equipe

Bonjour Gaëlle,

Pour commencer, merci beaucoup d'avoir accepté de répondre à une nouvelle interview pour notre blog.

1/ Vous présentez depuis quelques semaines deux nouvelles émissions sur L'Equipe 21, en l'occurrence « Sport Confidentiel », le jeudi à 20h 50 et « Le Mag Basket », le vendredi à 20h 10. Intéressons nous d'abord à la première citée. Pourriez-vous tout d'abord nous décrire le contenu de l'émission ?

C'est un magazine autours du sport avec des formats nettement plus longs que l'habitude sur L'Equipe 21. Nous aimerions nous rapprocher du « 7 à 8 » du sport.

Le football y est évoqué, mais pas uniquement. C'est une émission hebdomadaire avec 4 types de sujets : une enquête, sous forme de grand format, un inside, un portrait et un entretien.

Nous voulons être accrochés à l'actualité. Aussi, il est important, dans le choix des sujets, de regarder ce qui s'est déjà passé mais aussi ce qui va se passer.

C'est vraiment un magazine avec un format que l'on n'a pas ou peu l'habitude de voir sur la chaine.

2/ « Sport Confidentiel » a pour but notamment d'explorer le sport sous toutes ses facettes afin d'aller plus loin et au plus profond des faits qui font l'actualité. Nous avons commencé à en parler, comment préparez-vous cette émission ?

Nous travaillons avec une équipe complète. Deux journalistes venant de « L'Equipe » nous ont rejoints à la rentrée : Sébastien Tarrago qui en est le rédacteur en chef et Guillaume Dufy le rédacteur en chef adjoint. Trois journalistes supplémentaires viennent compléter l'équipe.

Nous discutons tous ensemble des sujets, notamment de la façon dont ils vont être traités. Pour ma part, j'écris mes textes le lundi ainsi que le mardi et nous enregistrons l'émission le jeudi matin.

3/ Vous avez présenté pendant plusieurs années les journaux d'information sur la chaine. A présent, au travers de cette nouvelle émission, vous prenez chaque semaine du recul pour éclairer les coulisses de l'actualité sportive. Avez-vous une préférence particulière pour l'un de ces deux exercices ? Quelles complémentarités et, à l'inverse, quelles différences y retrouvez-vous ?

C'est encore trop tôt, je pense, pour dire que je préfère l'un ou l'autre. Au travers des journaux d'information, j'aimais le direct donc cela peut éventuellement me manquer.

Mais, comme vous le dites, ce n'est pas inintéressant d'avoir un peu de recul sur les sujets traités, d'aller plus en profondeur, de faire plus de recherches et de vraiment connaitre les sujets à la perfection. Aussi pour bien les lancer car cela fait partie de mon travail.

J'ai traité l'actualité pendant 10 ans, au travers des news, du coup cette nouvelle émission est une autre corde à mon arc. C'est quelque chose de nouveau et qui me plait.

Tout le travail en amont, de recherche de sujets et de construction de l'émission, est aussi intéressant que la présentation.

4/ Didier Deschamps a accepté de participer à la première émission. Pouvez-vous déjà nous dire quels seront les prochains invités ou les prochains sujets abordés ?

Hatem Ben Arfa répond cette semaine aux questions de Sébastien Tarrago, nous avons aussi une enquête sur le sport dans les mairies d'extrême-droite. Pour son retour à la compétition ce week-end, Tessa Worley se verra consacrer « l'inside » de notre émission.

Nous aurons, la semaine prochaine, une enquête sur le football en Algérie, notamment sur la passion qui vire à certains moments à l'excès. Afin de coller à l'actualité de reprise de la NBA, un portrait de Boris Diaw sera également fait.

Un beau programme assez varié nous attend donc ! Nous ne sommes pas centrés uniquement sur le football, l'émission est orientée omnisports, pour intéresser un maximum de monde.

5/ Nous l'avons dit, vous animez en parallèle « Le Mag Basket », chaque vendredi en début de soirée, avec, à vos côtés, notamment le consultant Richard Dacoury. Il s'agit là de la seule émission 100% basket accessible sur une chaine gratuite. Quel est plus précisément le principe de l'émission ?

L'émission est née pour venir compléter l'offre basket sur notre chaine car nous diffusons déjà l'Eurocoupe, qui est la deuxième coupe d'Europe. Ce magazine a vocation à soutenir le match diffusé.

Nous nous sommes rendus-compte, lorsque nous faisions les émissions spéciales autours de l'Euro ou bien encore pour le début et la fin de saison en NBA, que les retours étaient plutôt bons de la part des téléspectateurs.

De là est née l'idée. Je me bats pour ce sport depuis que je suis sur la chaine, c'est pourquoi vous me voyez contente de l'arrivée d'un rendez-vous hebdomadaire en clair, sur une case horaire intéressante. C'est une grande fierté d'animer cette émission de basket.

Notre objectif n'est pas de se concentrer uniquement sur l'Eurocoupe, compétition diffusée sur la chaîne, mais de faire le tour de l'ensemble des parquets. Ainsi, nous ne voulons pas oublier Limoges, en Euroligue, tout en parlant aussi de Pro A et de Pro B.

Nous nous intéressons également aux championnats espoirs, à la ligue féminine bien évidemment ainsi qu'aux français de l'étranger, notamment ceux en NBA. Nous avons aussi la volonté de faire découvrir des talents.

Un panorama assez large du basket est fait et les retours sont bons. Un capital sympathie semble s'être créé.

6/ Accorder une place importante au basket est un combat que vous menez depuis un long moment. Estimez-vous que ce sport a aujourd'hui en France la place qu'il mérite, notamment en termes de couverture médiatique ?

Je pense que oui, dans le sens où j'ai beau aimer ce sport plus que les autres, ce n'est pas forcément facile de travailler dans ce milieu-là. Tout n'est pas ouvert, tout n'est pas possible. Nous rencontrons parfois quelques difficultés à aller faire un reportage, un entretien ou bien à faire rentrer les caméras davantage dans les coulisses.

Il serait facile de croire que le basket est en manque de médiatisation et que, en conséquence, il va ouvrir ses portes. C'est loin d'être le cas. Même si nous y sommes finalement parvenus, il a été difficile de travailler avec l'équipe de France féminine il y a quelques temps.

Le dernier exemple date du week-end dernier, en amont de l'Open LFB, où, lorsque nous avons souhaité filmer le dernier entrainement des filles de Bourges, seul le dernier quart d'heure nous a été accessible.

Cela fait partie des exemples montrant que le basket se professionnalise et qu'il veut être médiatisé, mais que, en même temps, il n'est pas facile d'y travailler, d'autant plus lorsque nous ne sommes pas le diffuseur.

Je ne dirais pas que le basket a la place qu'il mérite, mais je pense que, pour avoir plus de médiatisation, pour qu'il y ait plus de gens qui s'intéressent à lui, il lui sera nécessaire d'ouvrir ses portes.

J'hallucine quand je vois la professionnalisation de la NBA. Vous êtes dans le vestiaire 45 minutes avant le match et vous y êtes aussi 10 minutes après la rencontre, dès que l'entraineur a fini de parler. Les joueurs sont disponibles et doivent répondre à vos questions. Cela est impossible chez nous, en France. Tout ce qui n'est pas calé avant ne se fait pas.

Aux Etats-Unis, les joueurs disputent 3 à 4 rencontres par semaine mais restent disponibles pour les médias avant et après les entrainements, comme avant et après les matchs. C'est totalement différent en France. Pourtant, nous n'avons pas autant de médias ni autant de demandes. Je pense que le championnat français devrait s'inspirer de ce qui est fait en NBA.

Justement, pensez-vous que ce déclic arrivera en France ? Que faudrait-il faire pour y parvenir ?

Je pense que le basket est un sport qui demande encore à être structuré et à être organisé. Enormément de clubs n'ont pas d'attaché de presse. Le manager général gère du coup l'ensemble des demandes.

Une professionnalisation est nécessaire, il faut créer de vraies cellules média et mettre à disposition des images. Une ouverture plus facile est attendue car il n'est pas simple, pour un journaliste, de travailler dans le milieu du basket.

7/ Que peut-on vous souhaiter pour cette nouvelle années audiovisuelle ?

Que les audiences soient à la hauteur de l'envie et de l'enthousiasme que nous mettons dans toutes nos émissions ! « Sport confidentiel » a pris un bon départ mais nous avons encore besoin de nous installer.

L'Equipe 21 reste une petite chaine de la TNT, il nous faut donc donner des réflexes et des rendez-vous aux gens.

J'espère que le basket va trouver sa place, à la fois avec le magazine du vendredi soir, mais aussi avec les diffusions des matchs en direct. Nous diffusons tous les mercredis soir, à 20h 30, en clair, une rencontre de coupe d'Europe !

Je souhaite que ces différents programmes prennent leur place rapidement et, plus globalement, que la chaine, au travers de ses nouveau rendez-vous, trouve son rythme de croisière. Ce qui nous permettra ensuite de faire de nouvelles choses, pour continuer à grandir, à évoluer et à proposer aux téléspectateurs des programmes qui ne sont pas forcément vus ailleurs.

8/ Pour conclure, que voudriez-vous dire aux lecteurs du blog afin de les inciter à vous suivre, chaque jeudi et chaque vendredi, sur L'Equipe 21 ?

Ils viendront chercher sur L'Equipe 21 ce qu'ils n'ont pas forcément ailleurs ! Ce ne sont pas des nièmes émissions de talk, nous avons vraiment des grands formats et des sujets intéressants.

En ce qui concerne le basket, c'est une première en clair. J'ai donc envie de dire à tous les licenciés et les amoureux de ce sport qu'ils vont passer 30 minutes agréables avec nous le vendredi soir et qu'ils sauront à peu près tout ce qu'il faut savoir de l'actualité des parquets de la semaine écoulée.

Nous allons essayer d'être le plus fédérateur possible !

Un grand merci Gaëlle pour ce nouvel entretien.

Publié dans Télévision

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RTL : Caroline Alexy, meneuse de jeu, nous raconte la matinale de la station !

Publié le par Julian STOCKY

RTL : Caroline Alexy, meneuse de jeu, nous raconte la matinale de la station !

Bonjour Caroline,

Merci de répondre une nouvelle fois à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes, depuis fin août, de retour chaque matin de la semaine en tant que « voix-off » dans les deux matinales de RTL, première radio de France. Pour commencer, pourriez-vous nous décrire la dynamique de chacune de ces deux émissions ?

La première matinale commence à 4h 30, avec Stéphane Carpentier et s'achève à 7h 00. Puis Yves Calvi prend le relai jusqu'à 9h 30.

J'interviens vers 5h 15, même s'il arrive que je sois présente dès 4h 30 pour aider et seconder Stéphane Carpentier, lorsque Marina Giraudeau n'est pas là pour « La grande braderie », notre nouvelle rubrique très sympathique du petit matin.

On peut l'assimiler à un « bon coin » de la radio et c'est un réel succès.

2/ Yves Calvi, qui était déjà présent l'année dernière dans une interview quotidienne, succède à Laurent Bazin à la présentation de la tranche 7h / 9h 30. Comment s'est passée son intégration dans ce nouveau rôle ?

Yves animait effectivement l'année dernière une chronique à 8h 30. Il fait partie des animateurs et journalistes qui ont ce que j'aurais envie d'appeler une « bonne tête ». Comme Jean-Pierre Foucault, notamment.

On a l'impression, lorsqu'on les voit ou les écoute, d'être avec quelqu'un de la famille et d'entendre une voix que l'on connait depuis toujours.

Son intégration s'est évidemment passée très facilement car tout le monde le connait et l'apprécie. Il a toujours été adorable lorsqu'il nous croisait, il avait toujours un petit mot attentionné pour chacun.

J'étais ravie d'apprendre son arrivée dans ce nouveau rôle et ce choix est une très bonne nouvelle pour RTL.

3/ La matinale, que l'on a coutume d'appeler le prime-time de la radio, car plusieurs millions d'auditeurs écoutent leur poste, est un exercice intense, riche et rythmé. Quelles sont, selon vous, les principales clés pour captiver l'auditeur ?

Je crois d'abord qu'il faut véritablement aimer ce que l'on fait. Il faut aussi avoir envie d'informer et ne pas se moquer de l'auditeur. Il faut faire ce travail avec tout son cœur et beaucoup de professionnalisme, ce qui est bien évidemment le cas à RTL.

Ce n'est pas toujours évident de rester en haut de l'affiche. C'est peut-être plus facile de gravir les échelons et de toujours faire mieux. Lorsque l'on est en haut, il ne faut pas tomber.

Pour cela, il faut toujours essayer d'être le plus performant possible et le plus au fait de l'actualité. Il est important également de ne pas se tromper d'angle.

Etre souriant est aussi une clé, nous ne sommes pas là pour enterrer le moral de nos auditeurs, bien au contraire. Nous sommes présents pour les amuser, pour les détendre, pour les mettre en condition avant d'aller travailler.

En même temps, il faut informer notre public. Il n'est pas toujours facile, dans la période actuelle, d'être réconfortant mais RTL sait l'être.

J'ai toujours eu l'impression que RTL a un ton différent des autres radios, nous sommes véritablement proches des auditeurs, nous les comprenons et les connaissons. Je pense qu'ils le ressentent.

Quand on écoute RTL, on sent que c'est véritablement une famille. On le remarque encore plus lorsque l'on y travaille. RTL est la première radio de France car il y a un ton que l'on ne retrouve pas ailleurs. Lorsque l'on écoute notre station, on ne s'en lasse pas, on est toujours bien et toujours heureux.

4/ Vous intervenez, nous l'avons dit en introduction de l'entretien, en tant que voix-off. En quoi consiste précisément cette fonction ?

Mon rôle vise à apporter chaque matin une petite touche d'air frais, parfois simplement en donnant l'heure ou bien une petite information. Je crois être un peu plus présente jusqu' à 7h, même s'il est difficile de se rendre compte de ce que l'on fait.

Je fais aussi le lien entre les informations et les programmes. Par exemple, après un sujet "salon de l'automobile", je rappelle les émissions en direct du jour, ou si un artiste est cité, je donne les dates d'interview à RTL ou de concert.

Quelle valeur ajoutée essayez-vous d'apporter à vos collègues animateurs et journalistes dans ce rouage de la matinale ?

Je suis là pour les aider si un souci survient, ou bien lorsqu'ils ont besoin d'une information complémentaire.

J'essaie aussi de les soutenir de par mon regard. Je les écoute et je suis leur premier auditeur, l'auditeur lambda, qui réagit à l'information qui vient d'être donnée.

Je m'amuse et je ris avec eux. Je crois qu'ils apprécient cela, tant Stéphane que Yves, et, en tout cas, c'est un réel plaisir personnel chaque matin.

5/ Vous intervenez séquentiellement, dans des plages dédiées. A ce titre, comment réussissez-vous l'alchimie entre pertinence d'un côté et discrétion de l'autre ?

J'étais animatrice avant et même si je suis speakerine aujourd'hui je reste, au fond de moi, animatrice. Dès que je peux, dès que l'on m'ouvre une petite porte dans les matinales, tel le petit clown qui sort de sa boite, je suis prête et j'interviens.

Le plus difficile pour moi n'est pas d'intervenir mais de me taire. Ce que j'ai appris à faire en étant speakerine. C'est un peu frustrant parfois, je dois bien l'avouer, surtout lorsque j'ai une bonne blague que je ne peux raconter. Ce qui me donne encore plus de plaisir à chacune de mes interventions.

J'ai aussi appris à écouter les autres. Cela apaise et fait beaucoup de bien.

6/ Vous avez, par le passé, animé vos propres émissions, que ce soit le week-end ou bien pendant les périodes estivales. Seriez-vous intéressée par retrouver votre propre émission ?

Si la possibilité m'en était donnée, j'en serais ravie. Même si je suis heureuse dans mon rôle de speakerine car j'y ai trouvé mon bonheur. Trouver de la joie dans mes fonctions fait partie de ma nature.

La radio est ma passion depuis 30 ans. A 11 ans déjà, je voulais en faire. Du coup, RTL est une annexe de ma maison, j'y suis tout le temps heureuse.

Quel contenu d'émission vous intéresserait ?

J'aime beaucoup les interviews et je m'intéresse aussi à l'aspect scientifique des choses. J'adore tout ce qui touche à la vie, la santé et la science principalement. J'aime comprendre comment marchent notamment les sentiments.

7/ Pour clore cet entretien, un petit mot pour inciter les lecteurs du blog à suivre les matinales de RTL ?

Je le dis vraiment avec tout mon cœur : essayez-nous et vous n'irez plus jamais ailleurs !

Un grand merci Caroline pour le temps accordé !

Publié dans Radio

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Léa Lando, humoriste actuellement sur scène, nous présente son dernier spectacle !

Publié le par Julian STOCKY

Léa Lando, humoriste actuellement sur scène, nous présente son dernier spectacle !

Bonjour Léa,

Quel plaisir d'effectuer ce nouvel entretien en votre compagnie.

1/ Vous êtes actuellement sur scène, chaque lundi soir, à 21h, au théâtre des Mathurins, dans votre spectacle « Elle tue ». Pour commencer, pourriez-vous svp nous décrire le contenu du spectacle ?

J'essaie de parler de plein de thèmes que l'on ne retrouve pas dans les autres one-woman shows. J'évite donc les sujets qui sont trop orientés sur les relations hommes-femmes ainsi que les standards qu'utilisent les filles sur scène.

Je parle un peu de mes origines, mais aussi des animaux, de l'immobilier, mais à ma façon, puisque je mets mon corps en vente en faisant un parallèle avec le patrimoine immobilier. J'évoque aussi les enfants, la politique et l'actualité.

Il y a toujours des nouveautés d'une semaine à l'autre.

2/ Vous virevoltez d'un sujet à un autre, avec une incroyable maestria et un humour incisif. Quelles sont les principales clés et entrains du spectacle ?

Beaucoup de gens viennent voir une jeune femme sans savoir vraiment ce qu'elle peut dire, et je crois qu'il y a un vrai décalage entre mon physique et ce que je peux « balancer » sur scène. Du coup, cela étonne toujours.

Mon côté incisif et un peu grinçant est plutôt rare chez une fille. L'humour noir est vraiment mon style d'humour. J'attache aussi beaucoup d'importance à l'écriture. J'aime bien présenter des choses au second degré, j'aime bien laisser le public réfléchir aussi.

D'où provient le titre « Elle tue » ?

J'ai d'abord essayé de trouver une affiche que les gens retiendraient, car je n'étais pas connue. Puis j'ai eu cette idée en voyant un paquet de Marlboro, je me suis dit qu'il pourrait être bien de remplacer ces deux bords rouges par des rideaux.

De là est venu le titre du spectacle qui, du coup, a un rapport avec mon côté grinçant et corrosif.

Etes-vous l'auteur de vos sketchs ?

Je suis l'auteur de tout ce que j'écris, à la virgule près. Je me suis également mise en scène. Pour moi, c'est très important. Mon premier métier est d'être auteur, avant d'être sur scène, donc j'attache vraiment beaucoup d'importance à cela.

Nous l'avons dit précédemment, vous faites évoluer le contenu du spectacle au fur et à mesure des représentations et aussi de l'actualité.

Tout à fait ! J'aime beaucoup l'actualité, cela me passionne depuis que j'ai commencé à écrire des blagues et des monologues sur l'actualité. Du coup, je me lève en allumant BFM ou I-Télé.

J'aime bien recroiser deux actualités qui n'ont pas de rapport et faire en sorte qu'elles aient une cohérence.

3/ La salle comprend environ une centaine de places. Comment intégrer la complicité et la proximité que cela engendre avec le public dans votre jeu et votre interprétation ?

Le théâtre des Mathurins fait 86 places exactement. J'aime cette proximité que l'on a avec le public, je trouve que c'est beaucoup plus chaleureux. D'ailleurs, à chaque fois que j'ai joué en province, dans des plus grandes salles, où il y avait une distance entre la scène et les gens, j'étais moins à l'aise et les gens aussi.

J'aime bien être proche du public, comme dans la vie où j'aime bien être proche des gens. Du coup, le théâtre des Mathurins s'y prête bien.

Les petites salles sont assez intimistes et je trouve que c'est mieux, pour découvrir un artiste, de se sentir proche de lui.

4/ Que peut-on vous souhaiter pour la suite du spectacle ?

Le spectacle est toujours, au bout de deux ans, « work in progress », comme j'aime à dire. J'essaie toujours de le faire changer de semaine en semaine, de le faire évoluer, de l'améliorer.

Selon moi, c'est comme une toile de maître, on a du mal à mettre le dernier coup de pinceau, on n'est jamais satisfait, on a envie que ce soit meilleur encore. Du coup, j'y travaille toutes les semaines.

On peut donc me souhaiter d'atteindre le niveau du spectacle que j'ai en tête. Qui n'est pas encore du tout abouti.

5/ L'année dernière, vous effectuiez quelques pastilles radiophoniques aux côtés d'Anne Roumanoff. Quels souvenirs conservez-vous de cette expérience ?

C'était vraiment génial. Je suis vraiment triste que l'émission se soit arrêtée, comme Anne d'ailleurs. L'émission marchait, nous commencions à trouver notre rythme de croisière, l'ambiance avec l'équipe était géniale.

Ces pastilles m'ont forcé à avoir une rigueur de travail, à écrire deux papiers chaque semaine, un sur l'actualité et un autre sur l'invité. Ce n'est pas évident, mais cela m'a apporté de la discipline et m'a appris beaucoup de choses. Notamment le travail d'équipe.

Je regrette que l'émission ne soit plus à l'antenne, cela me manque.

Aimeriez-vous tenter à nouveau l'aventure de la radio ?

Oui, avec plaisir ! J'avais déjà fait de la radio il y a longtemps et c'est vraiment un exercice différent de la scène que j'aime aussi beaucoup.

6/ En parallèle, vous participez à quelques spectacles d'amis humoristes. Quelles complémentarités y retrouvez-vous comparativement à votre spectacle en solo ?

C'est toujours plus riche car il y a deux univers qui se regroupent, qui se rejoignent pour former quelque chose d'harmonieux. C'est comme un guitariste qui joue avec un pianiste, c'est toujours plus riche.

J'aime bien partager et découvrir d'autres personnes. Quand cela se passe avec des gens avec qui je m'entends déjà bien dans la vie, c'est génial de faire quelque chose ensemble et que ça prenne forme.

Je pense à Claudia Tagbo par exemple, qui m'invite toujours sur scène, ou bien encore Anne Roumanoff qui m'avait invité sur « Les duos d'Anne Roumanoff » qui sont encore diffusés sur Paris Première.

C'est génial car, en plus, nous écrivons alors des choses nouvelles. C'est encore du travail que j'aime bien !

7/ Pour finir, qu'avez-vous envie de dire aux lecteurs du blog pour les inciter à venir vous voir en spectacle ?

Venez, venez ! J'ai fait exprès d'être sur scène le lundi car peu de personnes jouent ce jour-là de la semaine, donc il y a moins de spectacles à aller voir et donc moins d'hésitation.

C'est aussi bien de découvrir de nouveaux artistes plutôt que d'aller voir toujours les mêmes. C'est intéressant également de découvrir de nouveaux univers.

C'est différent des autres one-woman shows. On me dit souvent que j'ai un style à part, parce que je mélange plusieurs styles d'humours et plusieurs façons de les faire. Ce n'est ni du stand-up, ni du sketch, mais il y a un plein mélange de tous ces ingrédients.

Il peut y avoir de l'humour corrosif, de l'humour subtil, comme de l'humour complètement absurde. Je me mets par exemple, à un moment donné, dans la peau d'un poil pour exprimer ce qu'il ressent quand il a la chair de poule.

Bref, je fais sur scène plein de choses décalées et je trouve ce mélange d'humours assez complet. C'est comme une pizza quatre fromages, elle est meilleure qu'une margherita.

Merci beaucoup Léa de nous avoir accordé un peu de votre temps !

Publié dans Théâtre

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Interview exclusive avec la comédienne Anne Charrier !

Publié le par Julian STOCKY

Interview exclusive avec la comédienne Anne Charrier !

Bonjour Anne,

Merci de nous accorder un peu de votre temps afin de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes actuellement à l'affiche, au théâtre La Pépinière, de la pièce « Chambre froide », aux côtés de Pascale Arbillot et de Valérie Karsenti. Pourriez-vous tout d'abord nous en dire davantage sur l'histoire et le contenu de la pièce ?

Il s'agit en fait de trois femmes dont on comprend qu'elles se retrouvent une fois par mois, pour un dîner, avec leurs époux.

Au cours de cette soirée, elles vont devoir se parler différemment, il va arriver un événement qui va les pousser à se dire les choses vraiment, à se parler vraiment et à prendre des décisions définitives pour leur vie future.


2/ Vous y interprétez le personnage de Molly, une femme qui, à première apparence, vit dans le bonheur conjugal. Mais qui est vraiment Molly ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

Elle a la politesse du cœur, c'est un personnage qui sourit toujours, qui affiche une bonhomie et une candeur.

On comprend assez vite qu'elle a une vraie fêlure, qu'elle a été brisée quelque part, que son couple ne va pas si bien que ce qu'ils affichent en société. Que ça ne va même pas du tout et qu'elle est profondément malheureuse de la façon dont sa vie se déroule.


Comment décririez-vous les deux autres personnages, que sont Nicky et Debra ?

Débra est quelqu'un qui est davantage dans la rigueur, dont on comprend pour le coup très vite que le couple ne fonctionne pas très bien, mais qui est dans un déni total, qui refuse de voir qu'elle admire son mari. Elle a besoin que les choses soient, d'extérieur, très lisses.

Chez chacun des personnages, chez Nicky et chez Débra, on va voir qu'il y a une fêlure et qu'il y a quelque chose dans le couple qui fait qu'elles vont être amenées de toute façon, si ce n'est ce soir, sinon très rapidement, à prendre des décisions.


3/ Vous campez avec brio une épouse en fait borderline sur le point de commettre l'irréparable. Quelles sont, selon vous, les principales clés pour réussir à interpréter ce type de personnage ?

L'écoute et le travail. Il faut travailler beaucoup en amont. Il ne faut pas juger son personnage, il faut l'embrasser à bras le corps. Et aussi jouer avec ses partenaires.


4/ Les critiques sont unanimes sur le succès de cette pièce, qui mélange suspense, psychologie et humour. C'est une comédie qui joue sur les émotions, avec un rythme qui ne cesse de croitre jusqu'à son dénouement. Qu'est-ce qui vous a le plus attiré dans cette pièce ?

La candeur et l'ingénuité du personnage m'ont séduite immédiatement. Aussi l'humour qui se dégageait du texte et puis l'idée de travailler avec ces deux grandes comédiennes que sont Pascale Arbillot et Valérie Karsenti.

Valérie, que je connaissais déjà dans le travail et Pascale avec laquelle j'avais très envie de travailler. C'était une envie commune je crois.

La lecture de la pièce a été une première couche et l'idée de jouer avec mes deux partenaires a été la seconde.


5/ Peut-on rappeler les horaires différentes représentations ?

Nous jouons à 21h du mardi au vendredi, et à 16h et 21h le samedi.


Que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure théâtrale ?

Que cela continue, qu'il y ait du public, que l'on prenne toujours autant de plaisir à jouer. Aussi que Xavier Dolan vienne voir la pièce.


6/ Pour finir, qu'avez-vous envie de dire aux lecteurs du blog pour les inciter à venir vous voir au théâtre La Pépinière ?

C'est très drôle, c'est une pièce jubilatoire. On s'amuse beaucoup, c'est très sombre, au sens où c'est vraiment de l'humour noir. Mais on s'amuse beaucoup beaucoup beaucoup !

Si vous avez envie de rire et de passer un bon moment, c'est la pièce idéale, c'est la pièce de la rentrée !


Un grand merci Anne pour votre disponibilité !

Publié dans Théâtre

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Koh Lanta : Entretien exclusif avec Christina, gagnante en 2009 !

Publié le par Julian STOCKY

Koh Lanta : Entretien exclusif avec Christina, gagnante en 2009 !

Bonjour Christina,

Nous tenions tout d'abord à vous remercier d'avoir accepté notre invitation à répondre à quelques questions pour le blog.

1/ Vous participez actuellement, sur TF1, à une édition spéciale de « Koh-Lanta », qui regroupe de glorieux aventuriers, ayant marqué le jeu. Quelles ont été vos principales motivations à retenter l'aventure ?

Tout simplement de revivre une aventure unique. C'est ma troisième participation à Koh-Lanta, donc c'est un grand plaisir. En plus, il s'agit là du grand retour de l'émission, j'étais donc très contente d'y participer.

C'est une parenthèse dans la vie, qui permet de voir autre chose et de vivre une aventure extrême. Dès que l'on a fait Koh-Lanta une fois, on a toujours envie de la refaire.

2/ Vous aviez remporté l'édition 2009 à Palau et participé au « Choc des héros » en 2010. Comment qualifieriez-vous les sensations vécues dans cette nouvelle saison, comparativement aux précédentes ? Sont-elles similaires, plus fortes ou bien moins importantes ?

C'est une sensation d'excitation que de retrouver le programme et d'être dans cette aventure. C'est aussi la sensation de l'inconnu, car on ne sait pas avec qui on va affronter ce jeu-là. J'étais donc excitée et avais hâte d'y être.

Comment se prépare-t-on avant d'aborder une nouvelle fois l'aventure, comparativement à la première fois ?

On le prend un peu plus cool. Il est vrai que la première fois, j'avais fait une préparation un peu plus physique, j'étais allée courir davantage et j'avais fait de la natation. Je m'étais donc préparée physiquement.

Là, c'était plus une préparation mentale et morale. Une préparation phycologique, où je me suis dit que, dans quelques temps, je serai dans l'aventure, que je n'allai plus manger à ma faim et que j'allai être face à d'autres concurrents.

3/ Le premier jour, au moment de découvrir qui partagera cette nouvelle édition avec vous, avez-vous craint particulièrement l'un ou l'autre des candidats ?

J'étais impressionnée par le physique de Sara, qui est très musclée. J'ai vu de gros gabarits face à moi, donc j'ai tout de suite compris que ce ne serait pas du tout facile et qu'il faudrait tout faire pour être à la hauteur.

Parmi vos nouveaux compagnons d'aventure, lequel vous a le plus marqué, et pour quelles raisons ?

Tout d'abord, j'étais ravie de retrouver Isabelle, avec qui j'ai vécu ma première aventure. Donc il est vrai que j'étais très proche d'elle. J'étais aussi surprise, dès les premiers jours, par rapport à la stratégie que l'on avait essayée d'établir entre filles.

Stratégie qui n'a pas fonctionné du fait de Laurence et de Florence. J'étais donc surprise par les retournements de situation et par les fortes stratégies qu'il pouvait y avoir dès le début.

Le fait de faire équipe notamment avec Freddy, avec qui vous partagez votre troisième saison commune, vous a-t-il apporté une aide particulière ? Ou bien, au contraire, cela a-t-il créé chez vos équipiers une sorte de méfiance ?

J'étais ravie de le retrouver. Nous avons vu son arrivée, aux côtés de Teheiura, quelques jours après. Ce sont eux qui ont établi les équipes, donc j'étais très contente d'être choisie par Freddy et de le retrouver une troisième fois.

Il est vrai que j'apprends à le découvrir de plus en plus. Selon moi, il a beaucoup grandi, il est moins arrogant qu'auparavant. J'étais, quelque part, plus rassurée qu'autre chose de retrouver des personnes que je connaissais déjà. Cela m'a rassuré.

4/ Contrairement aux précédentes éditions de Koh-Lanta, votre équipe rouge ne semble pas particulièrement souffrir de la faim, notamment grâce aux belles pêches de Martin et Freddy. Comment cela se traduit-il dans votre quotidien d'aventurière ? En plus des épreuves, à quels moments ressentiez-vous cette différence et cet avantage, comparativement à vos précédentes saisons ?

Ne pas souffrir de la faim est, il est vrai, un réel avantage. Freddy et Martin sont très performants à la pêche, c'est grâce à eux que l'on a pu bien se nourrir quand même. C'est un avantage lors des épreuves physiques, nous avons alors plus d'énergie et de forces.

Dans mon premier Koh-Lanta, j'avais souffert de la faim, même si nous avions toujours la gnac. Dans cette édition spéciale, c'était moins compliqué, mon estomac a beaucoup moins souffert et j'étais souvent rassasiée.

Cela aide beaucoup face aux jaunes, car nous savions que ce n'était pas la même chose sur leur camp, ils semblaient être davantage en difficulté au niveau de la nourriture.

5/ Vous donnez l'image d'une aventurière discrète, presque en retrait, qui ne se montre pas trop. Est-ce volontaire pour mieux ensuite être efficace après la réunification ?

Ma stratégie était avant tout de faire l'anguille, c'est-à-dire d'être discrète, de ne pas me mêler des histoires, de me faire un peu transparente. Puis, arrivée à la réunification, j'ai comme objectif de me donner à fond. A ce moment-là, ce sera chacun pour soi.

Mais on ne peut parler réellement en fait de stratégie, cela fait en effet parti de ma personne, je suis comme cela, je n'aime pas me mettre en avant. Je ne suis pas effacée pour autant, si j'ai quelque chose à dire, je le dis.

Etre assez réservée est un des traits de mon caractère.

Vous êtes actuellement la dernière femme sur le camp des rouges. Quelle est alors la stratégie à employer pour tenter de rester dans l'aventure ?

Rester moi-même et me faire apprécier de mes coéquipiers. Me faire un peu petite, ne pas trop me mettre en avant, être surtout efficace dans les épreuves, ne pas être un boulet face à ces hommes.

Il faut aussi participer autant qu'eux à toutes les tâches sur le camp, comme aller chercher du bois, veiller sur le feu, chercher de la nourriture ou bien encore cuisiner le poisson. Bref, être active sur le camp et sur les épreuves.

6/ Malgré votre déjà riche expérience sur Koh-Lanta, la production a-t-elle réussie à vos surprendre lors de cette édition spéciale ?

Oui, tout à fait. Dès le premier jour, lorsque nous avons pris que la compétition serait individuelle et que les équipes seront faites quelques jours après. C'est déstabilisant et surprenant.

Il y a toujours des épreuves cultes mais aussi de nouvelles épreuves. Ils arrivent toujours à nous surprendre, c'est à chaque fois une nouvelle aventure qui s'ouvre à nous. C'est toujours quelque chose d'unique.

Quel est votre plus beau souvenir de Koh-Lanta, toutes saisons confondues ?

C'est ma grande victoire à Palau, mais celle sur les poteaux. Ce sont aussi toutes les immunités et les conforts que j'ai remportés en 2009.

Mes trois aventures sont de merveilleux souvenirs. On laisse le mauvais de côté, on ne garde que le bon.

Seriez-vous prête à refaire votre sac et à repartir pour une nouvelle aventure ?

Oui, pourquoi pas. C'est toujours magique à vivre et enrichissant. Mon corps s'en est remis, le temps a passé. Même s'il faut quand même laisser le prochain Koh-Lanta à de nouveaux aventuriers. Mais oui, je suis partante !

7/ Pour clore cet entretien, qu'avez-vous envie de dire aux lecteurs du blog, pour les inciter à vous suivre, chaque vendredi soir, sur TF1 ?

J'espère qu'ils continueront à regarder Koh-Lanta le plus longtemps possible, à me suivre moi ainsi que les autres aventuriers, parce que c'est une expérience que nous adorons vivre et nous avons envie que cela se ressente à l'image.

Je pense que tous les fans de Koh-Lanta suivent l'émission, ils l'adorent. Qu'ils nous soutiennent, qu'ils me soutiennent parce que je pense être juste, sincère et à fond dans l'aventure !

Merci beaucoup Christina pour la pertinence de vos réponses !

Publié dans Télévision

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Nouvel entretien avec l'animatrice de MCS Johanna Kawa !

Publié le par Julian STOCKY

Nouvel entretien avec l'animatrice de MCS Johanna Kawa !

Bonjour Johanna,

Un grand merci d'avoir accepté de répondre à nouveau à quelques questions pour notre blog.

1/ Johanna, vous êtes l'experte beauté de MCS Bien-être, notamment au travers de l'émission "Belle en un clin d'œil". Programme dans lequel vous testez les dernières tendances beauté et vous donnez des conseils. Il doit s'agir là d'une activité, en plus d'être ludique, qui doit être plaisante et intéressante à effectuer ?

Il est important de se sentir bien dans sa tête et dans son corps. Beaucoup de femmes ont des complexes et ne se sentent pas belle. Je suis heureuse de pouvoir les conseiller, les diriger et leur prouver que la beauté ne passe pas que par le physique mais aussi par le bien-être. Prendre soin de soi et se faire plaisir est primordial pour une vie équilibrée et harmonieuse.

2/ Quel a été, jusqu'alors, la tendance testée qui vous a le plus marquée ? Pour quelles raisons ?

Il n'y a pas forcément de tendances plus marquantes que d'autres. Personnellement, ce que je préfère dans les soins que je teste, ce sont les soins conçus pour l'apaisement du corps. Les sensations de bien-être, de détente et de relaxation musculaire. Après une journée de boulot, ça fait du bien de juste s'allonger et de se laisser aller à un véritable lâcher-prise.

Quelles sont les prochaines tendances que vous projetez de faire découvrir à vos téléspectateurs ?

Cette année nous nous focalisons plus en détail sur les complexes. Comment y remédier et surtout comment les sublimer.

3/ Quel bilan tirez-vous de l'année écoulée ? A l'inverse, que pouvons-nous vous souhaiter pour cette rentrée télévisuelle ?

Je suis très heureuse de faire partie de l'équipe MCS Bien-être. Nous essayons continuellement de nous renouveler et de répondre à la demande des téléspectatrices.

Ce que vous pouvez me souhaiter ? De travailler encore longtemps dans le milieu de la beauté et du bien-être car il s'agit d'un monde fascinant !!

Merci beaucoup Johanna pour votre disponibilité !

Publié dans Télévision

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L'Equipe 21 : Perrine Storme répond en exclusivité à nos questions !

Publié le par Julian STOCKY

L'Equipe 21 : Perrine Storme répond en exclusivité à nos questions !

Crédit photo : Papon / L'Equipe

Bonjour Perrine,

1/ Vous présentez depuis la rentrée la matinale sur L'Equipe 21, du lundi au jeudi, aux côtés de David Vengerder. Quel est le concept de l'émission ?

L'Equipe du matin c'est deux heures d'actualités sportives et de bonne humeur histoire de mettre en forme les gens avant d'aller bosser. Il y a bien sur une grande place accordée aux dernières news sportives avec un journal complet, chaque matin un spécialiste est en plateau pour aller plus loin dans le décryptage.

Et puis il y a les chroniqueurs : Damien Albessard fait le tour de la presse mondiale et nous fait découvrir chaque jour une histoire, une personne qui a marqué le sport, Raphael Sebaoun nous régale des dernières images insolites dans son 3eme oeil sans oublier Clio Pajczer qui présente les dernièrs objets révolutionnaires en matière de sport.

2/ Face à la concurrence forte le matin des chaînes d'informations en continu, bien que vous ne soyez pas sur le même contenu, quelle valeur ajoutée essayez-vous d'apporter aux téléspectateurs pour les inciter à vous suivre dans "L'Equipe du matin" ?

A la différence des chaines d'informations en continu, nous sommes exclusivement sur le sport. Dans l'Equipe du Matin nous prenons donc le temps de traiter les gros événements dans leur largueur et d'apporter un décryptage dessus. Nous avons la chance d'avoir en consultants des journalistes du journal l'Equipe, spécialistes de tel sport ou de tel club. Nous sommes aussi soucieux de balayer l'ensemble de l'actualité sportive et de montrer un maximum d'images à nos téléspectateurs.

On souhaite également apporter un côté ludique avec des images décalées, des info insolites, des anecdotes, un petit truc croustillant que vous pourrez raconter à vos collègues de travail vos camarades de classe ou à votre famille.

3/ Quelles sont, selon vous, les clés d'une matinale de télévision réussie ?

J'ai commencé la matinale il y a quelques semaines. Je suis donc toute nouvelle sur cette tranche. Mais selon moi, il faut qu'il y ait de l'information. C'est basique, mais il faut qu'un téléspectateur après voir regardé l'émission est obtenu ce qu'il était venu chercher et plus encore.

C'est très important aussi pour nous de donner la peche au gens d'apporter de la bonne humeur avant d'attaquer la journée.

4/ D'un point de vue plus personnel, n'est-il pas trop difficile de se lever à l'aube chaque matin, avant d'assurer un direct à la télévision ?

Se lever à l'aube je le concède ça doit être difficile, mais à 2h30 ça l'est encore plus (sic) Pour être honnête quand le réveil sonne, j'ai envie de pleurer chaque matin. Mais c'est vite passé. Une fois arrivée à la redac, je retrouve une équipe super sympa, on bosse tous ensemble pour essayer de faire un programme original. Et quand on prend le direct à 7h c'est un pur bonheur. On sait qu'on va réveiller les gens chez eux, peut être même être les premières personnes qu'ils vont voir, c'est extrêmement motivant et ça donne envie de se surpasser.

5/ Comment préparez-vous vos émissions ? Etes-vous une inconditionnelle qui regarde en entier chaque évènement sportif, ou bien vous orientez-vous davantage vers les résumés, qui servent ensuite à l'analyse ?

J'essaie au maximum de regarder les événements sportifs mais ce n'est pas toujours facile vu les horaires matinaux. Les semaines de ligue des champions typiquement je sais que je ne vais pas dormir beaucoup !

6/ Pour finir, un petit mot pour inciter et encourager les lecteurs du blog à vous retrouver sur L'Equipe 21, du lundi au jeudi, dans "L'Equipe du matin" ?

Oui un petit mot, Si vous êtes fans de sports, comme on l'est : avec 100% de l'actu , des inédits , de l'insolite , plein de sourires , sans abonnement et gratuitement ... Vous auriez tord de ne pas attaquer la journée avec nous.

Merci beaucoup Perrine d'avoir répondu à nos questions.

Publié dans Télévision

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RTL 2 : Entretien exclusif avec Stéphanie Renouvin et Christophe Nicolas, qui animent le morning !

Publié le par Julian STOCKY

RTL 2 : Entretien exclusif avec Stéphanie Renouvin et Christophe Nicolas, qui animent le morning !

Bonjour Stéphanie et Christophe,

Merci de prendre le temps de répondre à quelques questions pour notre blog !

1/ Christophe, vous animez, chaque matin de la semaine, le Grand Morning, sur RTL2, de 6h à 9h, aux côtés de Stéphanie Renouvin. Quelles sont les thématiques et les grandes lignes de l'émission ?

La thématique est simple: permettre à nos auditeurs de commencer la journée avec la musique qu'ils aiment, en leur donnant chaque 1/2 h les infos importantes et la météo et tout au long de la session, bonne humeur, cadeaux, repères horaires indispensables à un " morning".
Pas de changement " d'horloge" depuis la rentrée ( on ne change pas ce qui marche...).

Votre morning fonctionne très bien, depuis plusieurs années. Quelles sont les évolutions que l'on peut retrouver à l'antenne depuis fin août, qui permettent de fidéliser les plus anciens auditeurs et d'en attirer de nouveaux ?

LA nouveauté est l'arrivée de Stéphanie Renouvin avec sa voix, son ton, son humour , son sens artistique.Après un long casting pour remplacer Louise Ekland, Stéphanie s'est vraiment " imposée" mais, bon , pour l'instant , elle ne m'a supporté qu'un mois...

2/ Stéphanie, vous avez rejoint Christophe en début de saison. Quelle touche supplémentaire et quel petit plus essayez-vous d'apporter aux nombreux auditeurs, du lundi au vendredi ?

C'est sans doute à vous de me le dire! Tout ce que je sais c'est que j'ai été appelée et choisie par RTL2 pour ma formation de journaliste mais également mes expériences artistiques dans la musique notamment (auteur compositeur interprète). Je pense que ce double profil les a intéressés et qu'il correspond sans doute aux exigence d' une matinale musicale où se mêlent justement info et musique...Rigueur et fantaisie.

A titre personnel, vous aviez déjà participé à des matinales, à la télévision. Quelles sont les principales différences pouvant exister dans l'animation avec un morning en radio ?

La seule vraie différence c'est que l'image est absente. La seule arme pour convaincre, plaire, intéresser, faire rire, en radio c'est la voix!

La cacophonie qui arrive malheureusement parfois en télé sur un plateau est encore plus sà proscrire en radio. Il faut pouvoir savoir à l'écoute qui parle, sinon c'est vite insupportable.

Le rythme est également plus rapide sur le Grand morning, car la grande star c'est quand même le son pop rock. Donc nos interventions avec Christophe doivent être efficaces et intelligibles, quelque soit le fond: info, réflexions, ou même blague !

Vous intégrez une station pop-rock. Quels sont vos artistes préférés dans ce style musical ?

Je suis fan absolue de Mickael Jackson. Je redécouvre tous les matins des morceaux géniaux qui ont marqué mon adolescence, comme ceux de Nirvana, de Génésis,des Red hot, de Queen ou d'Elton john. Mes souvenirs remontent depuis la rentrée!

Dans les nouveautés que nous diffusons : Christine and the Queens (au cas où cela vous aurait échappé...) et True love de Coldplay, slow imparable!!!!

3/ Christophe, vous présentez notamment une chronique intitulée "Les goodnews". Comment préparez-vous cette chronique ?

Pas de rubrique " good news" mais ce que j'appelle des "humeurs", autrement dit , des questions d'actu ( ciné, musique, people etc...) posées à Stéphanie et à nos auditeurs sous forme de " colles" .

Stéphanie, vous êtes en charge de la revue de presse. Quelles sont, selon vous, les clés d'une revue réussie dans une matinale musicale ? Quelles sont vos astuces ?

La clef à mon sens, parce que nous sommes une matinale, c'est d'avoir toujours un temps d'avance! Parler de l'info nouvelle plutôt que de celle de la veille. C'est pour cela qu'avec Jules, mon "écuyer" comme l'appelle Christophe, nous épluchons systématiquement toute la presse du matin avant l'antenne. Nous proposons du frais! Comme les meilleurs des marchés!

Essayer aussi de trouver les sujets dont tout le monde aura envie de parler le matin même à la machine à café. Il faut donc que le sujet choisi concerne le maximum de monde.

Nous avons aussi toujours cette volonté d'apprendre quelque chose à nos auditeurs. Didactique mais digeste !! Fort sur le fond, doux dans la forme, car n'oublions pas que c'est le matin et que les cerveaux s'éveillent!

4/ Christophe, parmi les moments phares de l'émission, on peut citer notamment les deux banques à braquer. Qui peuvent permettre à un auditeur de remporter un iPhone 6 et jusqu'à 10 000 euros. Afin d'inciter les lecteurs du blog à y participer, pouvez-vous svp nous rappeler comment faire pour essayer d'être l'heureux gagnant ?

Pour ce qui concerne la banque, les appels se comptent pas milliers chaque jour... Seul conseil: persévérer pour obtenir le standard et , une fois en ligne , être rapide à décider et ... Garder son humour ( on ne repart jamais sans rien)
A vous de jouer! RTL2 au 3228.

5/ Stéphanie, pour conclure cette interview, que dire aux fidèles blogueurs pour les encourager à vous écouter, du lundi au vendredi, de 6h à 9h, sur RTL2 ?

Je dirais que c'est une émission qui joint l'utile à l'agréable! De la bonne musique, de la réactivité sur l'info. Portée par un couple d'animateurs ravis d'être là, ensemble, à cette heure ci!

Merci à vous deux pour votre disponibilité !

Publié dans Radio

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