Bénédicte Allard nous présente sa belle actualité !

Publié le par Julian STOCKY

© Marie Lassiat

 

Bonjour Bénédicte,
 
C'est toujours un plaisir de vous retrouver pour un nouvel entretien  !
 
Vous serez à l'affiche de la comédie musicale «  Naturya  », au Parc des Expositions de Nantes, du 8 au 19 mai prochain. Très simplement, pour débuter, comment présenteriez-vous ce spectacle  ?
 
J'en parlerais comme d'une comédie musicale, certes, mais d'une comédie musicale florale. Le metteur en scène, Axel Montel, insiste bien là-dessus, à juste titre. On défend des valeurs très chères à notre Mère Nature, à la planète et à son respect. Nos costumes sont entièrement confectionnés avec des végétaux, des plantes et des fleurs, qui seront bien évidemment réutilisés, pour aller dans le sens de ce que l'on défend.
 
Le Pitch ? Très simplement, ce spectacle raconte l'histoire d'un cataclysme qui s’est passé sur terre. Suite à cette catastrophe écologique, l’oxygène vient à manquer. Tous les pays vont mandater un astronaute pour aller sur la planète Naturya, où se trouve une fleur de lumière qui, une fois ramenée sur terre, permettra le retour de la vie.
Bien évidemment, il va se passer beaucoup de choses et ce ne sera pas si facile de ramener cette fleur de lumière... Pour la suite, il faut venir nous voir !
 
Ces représentations s'inscrivent dans le cadre du Festival des Floralie’s, événement international qui a lieu à Nantes, et pour lequel nous sommes le spectacle invité.  Nous serons ensuite amenés à tourner, en 2020, dans plusieurs salles et villes.
 
Comment caractériseriez-vous votre personnage  ?
 
Je joue la reine Polluah. Il y a des gentils et des méchants, elle fait partie de la deuxième catégorie même si on essaye de dire que rien n'est blanc ou noir. Elle est du côté sombre, incarnant la pollution et voulant la destruction de Naturya, cette planète magnifique où il y a tant de nature et de beauté.
 
Pour préparer votre interprétation de ce personnage particulier, quelle est votre méthodologie  ?
 
Je viens du théâtre, j'ai abordé pas mal d’œuvres. Évidemment, quand j'ai lu «  Naturya  », cela m'a fait penser à des personnages que j'avais pu interpréter, comme Lucrèce Borgia par exemple. Je les rapproche beaucoup toutes les deux, dans l'énergie qu’elles ont, dans ce qu'elles dégagent, dans leur manière de bouger et de parler.
 
En répétition, Axel m’a laissé une grande liberté de proposition. C’était vraiment hyper agréable pour moi d’être, certes, guidée, mais de pouvoir laisser libre-court à mon imagination et à ce que j’avais rêvé de ce personnage.  
 
De façon plus générale, qu'est ce qui pourra plaire aux spectateurs qui viendront vous voir  ? Notamment à ceux qui ne sont pas forcément initiés aux sujets abordés.
 
C'est un musical floral féérique, avec de magnifiques costumes et plus de 40 artistes sur scène, entre les danseurs et les comédiens-chanteurs. C'est un show accessible à tous par ses choix scénographiques et visuels. Axel Montel a axé sa mise en scène sur des images très fortes qui parlent à tous, qu’on ait 7 ou 77 ans. Il faut savoir qu’il a écrit Naturya pour sa fille, avec la volonté de toucher tout le monde sur un propos d’une actualité plus que brûlante aujourd’hui, sans mauvais jeu de mots pour notre belle planète...  C'est comme un grand conte. Venir voir ce spectacle, c'est se plonger dans un univers, se laisser porter. 
 
 
A quelques jours du début, dans quel état d'esprit êtes-vous  ?
 
La troupe est hyper impatiente parce que, forcément, ça fait un long moment que l'on travaille dessus, que l'on en parle, que l'on se règle. On a maintenant envie d'y aller et de faire découvrir ce spectacle au plus grand nombre.
Il y a devant nous une superbe vague, il n'y a plus qu'à la surfer !
 
En parallèle, vous préparez votre seule en scène. Comment le présenteriez-vous  ?
 
Il s'appelle «  Frida Kahlo, Ma réalité  », c'est un seule en scène que j'ai écrit il y a déjà plusieurs années mais que j'ai décidé d'aboutir et de créer maintenant. Parce qu'il y a eu l'alignement des planètes, notamment avec la bonne personne pour me mettre en scène. En l’occurrence Félicien Chauveau,  du collectif «  La machine  » (compagnie très implantée à Nice), artiste de talent qui enchaîne les créations depuis plusieurs années pour le Théâtre National de Nice et le théâtre d’Anthéa à Antibes.
 
La pièce est en train d'éclore et, pour que nous puissions aller plus loin, nous sommes en recherche de financement. Nous espérons jouer à Paris l'année prochaine et nous croisons les doigts pour aller en Avignon plus tard. 
 
© Marie Lassiat
 
En conclusion, que peut on vous souhaiter pour et avec ces deux spectacles  ?
 
Que ce soit aussi merveilleux que ce que je vis en ce moment, que ça continue! 
 
 
Merci Bénédicte pour votre disponibilité  !

Publié dans Théâtre

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