Stéphanie Manus évoque son actualité et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Stéphanie,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

Vous avez récemment terminé une exposition de peintures à Paris. Quels principaux souvenirs gardez-vous de ce mois de mis en avant des œuvres ?

Kat Sroussy m’a proposé d’exposer à la Galerie Le Select suite à un tableau de Betty Boop que j’avais présenté il y a un an à la mairie du Vie à Paris pour l'exposition Florilèges de Saisons de Culture. Il faisait référence à l’affaire Weinstein, j’ai donc décidé de décliner d’autres Betty Boop après ce one-shot. J’ai fait des études d’histoire, j’aime bien l’actualité et ce support s’y prête bien. Cette fois-ci, j’ai proposé notamment une toile sur l’avortement suite à l’interdiction qu’il y a eue aux Etats-Unis. J’aime bien y glisser mon regard, avec des petits messages…

J’étais malheureusement peu à Paris pendant l’exposition, c’est passé très vite. J’exposais avec ma maman ChrisSivi qui est peintre et sculptrice, je garde un très bon souvenir d’avoir fait ensemble une exposition mère/fille.

Quels principaux retours ont pu faire les personnes venues voir cette exposition ?

Je ne sais pas si elles sont toutes objectives. En tout cas, j’ai plutôt eu de jolis retours sur mon travail. A la base, j’ai hérité de la peinture par mes deux grands-mères et par ma mère mais ce n’est pas du tout mon métier. Mais on m’a récemment commandé des toiles pour le nouveau laboratoire d’analyses Bio Eure Seine à Evreux donc c’est vrai que la peinture a été assez présente ces derniers mois.

 

 

Cette exposition-ci en appelle-t-elle d’autres prochainement ?

J’ai une prochaine exposition prévue en juin, dans l’Ain à Pérouges au cœur d’un petit village médiéval particulièrement charmant. J’exposerai avec ma mère et le photographe François De Marco. J’adore Betty Boop, je m’éclate à l’intégrer dans divers univers mais, en même temps, ce n’est pas moi qui en suis à l’origine. J’aime la création, j’ai mon propre style donc je me dis qu’il y aura sans doute des Betty Boop mais aussi d’autres thèmes. J’aime les portraits, j’aime les gens en général, j’aime l’humain, j’aime représenter les personnes.

Vous êtes une artiste aux cordes multiples et variés. Un projet de court-métrage devrait voir le jour cette année…

J’ai 10 000 projets en même temps, j’ai la tête pleineJ. Ce court-métrage qui sera réalisé par Thomas Grascoeur se déroule pendant le confinement, c’est basé sur les enjeux de la rencontre : souvent, on s’adapte à l’autre, on se suradapte même, on veut plaire et donc ça part de l’idée de base que, sur les sites de rencontres, on veut tellement séduire qu’on ment un peu et on s’oublie soi-même. En pleine période de Covid, quand on est enfermés, on peut mentir un petit peu mais, au bout d’un moment, le naturel revient au galop…C’est une comédie qui s’annonce très chouette. J’y suis scénariste et comédienne, j’avais écrit une première version il y a très longtemps et je l’ai adaptée suite à la pandémie.

Aurons-nous, en complément, l’occasion de vous revoir prochainement sur scène ?

Oui ! Je prépare un nouveau tour de chant avec Martin Pauvert, qui joue actuellement dans « Les Franglaises », c’est un super musicien multi instrumentiste, il est génial. Je n’ai pas chanté mes chansons depuis 2017, j’étais en pleine écriture de pièces de théâtre, je suis donc contente de retrouver mes premières amours.

Je serai sur scène le 18 mars dans la région lyonnaise. J’aime le texte, j’aime les mots, ce seront des chansons françaises intimistes, où je me livrerai peut-être un peu plus qu’avant. J’ai 40 ans, l’âge de la maturité, c’est un peu une renaissance pour moiJ.

 

 

Considérez-vous tous ces domaines comme des métiers différents ou comme un seul et même ensemble ?

Je pense que tout est complémentaire. J’aime dire des choses, j’aime l’écriture et je crois que j’apprécie exprimer des sentiments à travers différents vecteurs. Justement, pour moi, ce sont des techniques différentes mais tout est complémentaire en fait. Le théâtre va apporter à la chanteuse, qui va apporter à la comédienne. J’ai fait pas mal d’assistanat de mise en scène, j’ai eu la chance de travailler aux côtés notamment de Robert Hossein, de Richard Berry, de Niels Arestrup…C’est vrai que j’ai appris aussi beaucoup sur le terrain et j’aime également être de l’autre côté. C’est, là encore, un travail différent mais l’amour de l’art prime. J’aime donner un sens à tout ce que je fais, à travers des supports variés.

Vous allez même parfois encore plus loin, en faisant le lien avec l’œnologie, dans un autre projet qui vous tient à cœur…

Je suis petite fille de vigneron, dans le Beaujolais, j’ai baigné dans les vignes quand j’étais petite, j’ai fait les vendanges pendant des années donc c’est vrai que j’ai toujours été imprégnée par  l’univers du vin. Je me suis formée à la dégustation géo-sensorielle et intuitive qui fait appel aux émotions. C’est ce qui m’intéressait, j’avais envie de travailler sur les émotions et d’apporter ma petite touche créative autour de ces dégustations. C’est une aventure œnologique culturelle et multi sensorielle. On y retrouve l’Histoire du vin, l’œnologie, des textes, des musiques, on fait appel aux neurosciences et l’idée est de partager un bon moment avec les gens.

 

 

Merci, Stéphanie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Musique, Télévision

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