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Maeva Fischer nous parle de son parcours musical, de son actualité et de ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Maeva,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous serez sur scène, ce lundi 19 février, au TMG pour « OriginAllive ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, c’est un grand plaisir ! De toute façon, à chaque nouvelle scène, c’est un nouveau plaisir ! C’est toujours une expérience différente…Là, en l’occurrence, ça l’est encore plus puisque c’est avec d’autres artistes, ce qui permet de rencontrer d’autres personnes et de découvrir de nouveaux styles. C’est organisé par Vincent Lafleur, qui est passionné par la musique donc ça fait extrêmement plaisir de travailler avec lui. En plus, c’est un très bel endroit, qui a beaucoup de cachet, j’adore Montmartre…pour moi, c’est un peu un endroit sacré☺.

Ce sera l’occasion, pour vous, d’y interpréter 4 titres, en alternant des compositions originales et des reprises…

Exactement ! On m’a demandé de faire des reprises et des compos, j’ai essayé de piocher dans mon répertoire. Pas facile car j’ai beaucoup de titres: j’ai pris une compo qui a très bien marché, que les gens ont adorée, qui est demandée à chaque fois en rappel lors de mes concerts et je présente aussi ma dernière compo. Dans les reprises, j’ai essayé de choisir, là aussi, des choses que les gens aiment bien et qui parlent à tous, ce qui permet aux spectateurs qui ne me connaissent pas de se raccrocher à quelque chose qu’ils connaissent.

 

 

Vous serez, au total, 6 à vous succéder sur scène. Vous l’avez dit, ce sera l’occasion pour vous et pour le public de découvrir des artistes que vous n’auriez peut-être pas connus autrement…

Oui, bien sûr ! C’est une très belle occasion. Je me rappelle de mon premier concert, c’était déjà un co-plateau et j’y avais rencontré deux artistes avec qui j’avais fait ensuite une collaboration. Je trouve que c’est toujours hyper enrichissant. En plus, ça permet humainement de découvrir d’autres personnes et de voir comment elles travaillent. Lorsque je suis allée récemment faire les balances, j’ai vu deux autres artistes et c’est rigolo de voir comment chacun travaille, de discuter avec eux en off…Au final, c’est aussi dans les coulisses que l’on arrive à nouer des liens. Bien sûr, ça permet de faire découvrir au public de nouvelles personnes et, inversement, en tant qu’artiste, d’être découvert par un autre public qu’habituellement. 

Vous évoquiez les 2 compositions que vous allez interpréter sur scène. Plus globalement, quelles sont vos principales sources d’inspiration pour vos compos ?

C’est quelque chose qui évolue complètement…A la base, je m’inspirais énormément de ma vie personnelle parce que j’ai commencé à beaucoup écrire quand j’ai perdu ma mère…C’est forcément un évènement qui m’a marquée et qui m’avait justement donné cet élan d’écriture. On dit souvent que les artistes sont torturés, c’est sans doute un raccourci mais c’est vrai que les épisodes traumatisants viennent nous donner une leçon et la musique, l’art en général, peut, à ce moment-là, être un très bon échappatoire. Pour moi, ça a été le cas…Au début, j’ai commencé à écrire sur cette tragédie puis ça s’est élargi à ma famille, puis à tout et rien.

Chaque discussion peut être une source d’inspiration. Au moment de retrouver mon coach vocal, on prenait toujours un petit café avant de démarrer, il me parlait de ce qu’il avait fait, j’y retrouvais souvent un morceau de moi et je faisais un texte avec cela. L’inspiration peut, en tout cas, être très large : ce peut être des choses qui nous arrivent, des choses dont on a parlé, …Parfois, ça va être des choses complètement fantasmées, qui nous font du bien ou parce que l’on a envie de pousser un coup de gueule.

Récemment, j’ai écrit le titre « Comme un garçon », très satirique sur les relations homme/femme. Pour une fois, c’est la femme qui objective l’homme. En mode « je fais ce que je veux avec toi et je t’utilise pour combler mon désir quand cela m’arrange ». Ce n’était évidemment pas un message personnel. Cette fois-ci, j’ai trouvé l’inspiration en discutant avec des amis. 

En fait, vous me donnez un journal, vous me donnez même seulement trois mots et j’en fais un texte…J’adore cela, je trouve ça très rigolo ! C’est un exercice qui est très beau et plus on écrit, mieux on écrit.

 

 

Quel lien faites-vous ensuite avec le registre musical que vous greffez sur vos mots ?

Personnellement, j’ai deux manières de travailler. Soit le texte vient en premier et, après, je trouve une mélodie…En général, ce sont les meilleures chansons, il y a vraiment un texte profond, on a vraiment envie de dire quelque chose…Ensuite, on arrive toujours à trouver une mélodie qui va avec…C’est une sorte de feeling, je n’ai pas vraiment de technique. 

Soit on trouve des accords, on compose une mélodie dessus, on fait un yaourt, qu’on remplace ensuite par des mots. Mais ça peut être plus difficile et moins logique. 

Récemment, je me suis mise à la basse, j’ai commencé à faire tourner quelques accords et je me suis dit que le son qui en découlait était sexy, que c’était un son de lover…Mais, au moment de l’écriture en duo avec un autre artiste, j’ai eu un bug, j’ai eu du mal à écrire quelque chose de sexy, sachant que l’on y posait deux voix…Donc, finalement, il n’y a pas de technique…Je ne sais même pas s’il y a une cohérence : en art, on a le droit de faire tout ce que l’on veut ! Si, demain, quelqu’un a envie d’écrire une chanson pour dire qu’il est le plus malheureux du monde, parce qu’il va hyper mal et qu’il veut mettre un rythme entrainant de rock, cela donnera forcément quelque chose d’atypique et de marquant.

Concernant les reprises, vous tournez-vous principalement vers certains registres en particulier ?

J’adore les sons anciens, j’aime les transformer à leur opposé. Récemment, j’ai fait une reprise de « L’hymne à l’amour » d’Edith Piaf, je me suis dit qu’en m’attaquant à un tel monstre de la chanson française, il fallait y apporter une vraie touche…du coup, j’ai décidé de la faire à contre-courant, en mode très rapide, un peu électro, en y ajoutant plein d’instrus hyper modernes. 

En général, quand je prends un son lent, je vais l’accélérer et, quand je prends un son ancien, je le modernise. A l’inverse, j’ai déjà fait une reprise de « Y.M.C.A. », chanson qui bouge énormément, mais en piano voix, très slow. J’adore le décalage ! Globalement, les années 80 et 90 sont des périodes dans lesquelles on peut piocher plein de choses donc le nombre de possibilités est infini. 

Après, c’est vrai que j’ai commencé mes reprises en faisant du pop électro et j’ai vu que ça a bien marché. Quand on est artiste, on n’attend pas de plaire pour faire ce que l’on fait, on a juste besoin de se faire du bien mais n’empêche que la validation du public donne de la force, c’est une sorte de rémunération. Ainsi, quand on voit que ça plait, on a envie d’en faire plus donc j’ai fait quand même pas mal de reprises pop électro ! 

 

 

Au-delà de la date du 19 février au TMG, pourrons-nous vous retrouver prochainement sur d’autres scènes, en solo ?

Normalement, j’aurai une ou deux dates sur Paris en mars, je communiquerai bientôt dessus. Ensuite, j’en aurai également à Bordeaux et en France cette année…J’adore la scène, j’adore partager avec le public, j’adore présenter de manière concrète ce que j’ai fabriqué dans mon coin mais, pour moi, l’aspect création est celui dont j’ai besoin. J’ai un peu besoin de la scène mais j’ai vraiment besoin de la création…Il y a des périodes où j’ai besoin d’écrire…Je suis frustrée si je ne le fais pas donc c’est sûr que ça continue à permanence. En plus, j’adore profiter des réseaux sociaux parce que c’est vrai que c’est un très bon thermomètre pour voir si ce qui me plait plait aussi aux autres. Si on est raccords en quelque sorte. En tout cas, il y a aura toujours de nouvelles choses parce que j’aime faire cela !

D’ailleurs, quels principaux retours du public pouvez-vous avoir sur votre travail ?

Cela fait toujours tellement plaisir de recevoir des messages comme ceux reçus récemment, notamment « j’ai écouté telle chanson, j’ai l’impression que vous l’avez écrite pour moi, ça me parle tellement » : cela fait du bien et si on peut se faire du bien en faisant du bien aux autres, c’est tout benef!

Quand j’ai voulu commencer à partager ma musique, j’ai utilisé le moyen le plus simple, celui des réseaux sociaux. Je suis partie de 0 et, progressivement, les gens se sont abonnés à mon compte. J’ai de la chance, on a beau dire qu’il y a beaucoup de malveillance sur les réseaux mais, personnellement, j’ai toujours reçu beaucoup beaucoup d’amour et des retours plutôt honnêtes. J’apprécie tout particulièrement ces derniers, c’est pour cela aussi que j’adore partager sur les réseaux : c’est du donnant-donnant, l’énergie circule !

 

 

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre parcours artistique ?

De toujours prendre autant de plaisir parce que je pense que le plus important est vraiment d’apprécier le chemin. Il ne faut pas qu’il y ait une quête de notoriété ou de succès, c’est d’ailleurs quelque chose que je ne recherche pas du tout. Je pense qu’exploser, faire vraiment trop de dates ou être trop exposée serait contraire à ce que je suis et à ce que j’attends. 

Surtout de prendre du plaisir parce que c’est le plaisir au quotidien qui nous maintient en vie! Et, quand même, que ma musique arrive dans un maximum d’oreilles, pour que ceux à qui ça va plaire puissent y accéder pleinement. 

Merci, Maeva, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Musique

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Emma Krief évoque son spectacle, actuellement à l'affiche !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Emma,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes actuellement sur scène, tous les samedis soir, à l’Appart de la Villette, avec le spectacle « Les accords de Vénus ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Complètement ! J'ai choisi de faire une pause dans ma carrière quand j’ai eu mon fils, j’ai vraiment tout arrêté jusqu'à ce qu'il entre à la maternelle, et cette année, je remonte enfin sur scène et il était temps …Avant de tomber enceinte, je jouais notamment un spectacle sur Whitney Houston, j'ai eu la chance de donner 150 dates de ce spectacle, notamment au théâtre de l’Archipel et au festival d’Avignon. « Les accords de Vénus » est mon troisième spectacle musical et, effectivement, c’est une grande grande joie…Je le dis d’ailleurs dans le spectacle, la scène est l’endroit où je me sens le plus à ma place, peut-être presque l’un des seuls endroits où je me sens vraiment à ma place, où j’ai l’impression, à la fois, de servir à quelque chose et d’être encore plus moi-même. 

Dans ce spectacle, je joue mon propre rôle, je raconte mon histoire, le scénario est très très personnel, j'ai essayé d'aller le plus possible en profondeur à travers ma vision de la vie en général, de la famille, ma position en tant que femme, en tant qu’artiste etc… alors à la joie s'ajoute un véritable sentiment d'accomplissement grâce à ce projet. Et puis, c’est la première fois que j’interprète mes chansons dans un spectacle écrit et mis en scène, c'est du théâtre musical, on peut parler d’un seule-en-scène où à la fois ma musique et mon parcours sont comme mis à nu je dirais, dans la version la plus simple, en piano voix, je m'exprime sans tabous ni fioritures. Après, je ne suis pas fermée, plus tard, je sais que je serai amenée à jouer mes morceaux avec un orchestre, des choeurs et même des danseurs ah ah !…

 

 

Ce côté intimiste du piano voix et des thèmes personnels abordés s’inscrit parfaitement dans le côté intimiste du lieu, où le public est au plus proche de vous et inversement…

Tout à fait ! C’est hyper agréable pour moi de jouer ici, je tends les bras et je peux toucher les gens:). La déco rappelle celle d’un appartement, on se croit à la maison, c’est particulièrement chaleureux…Bien sûr, j’ai quand même envie de jouer plus tard ce spectacle dans de plus grandes salles. Je l’avais déjà fait en partie au TMG, j’ai pu avoir la sensation sur une vraie scène de théâtre avec le rideau rouge et tout, et c’est encore différent, c’est une autre énergie. Ici, à l'Appart' de la Villette, la proximité est l’occasion pour moi de bien rencontrer mon public, d’avoir une première approche très intimiste mais j’ai hâte aussi d’aller dans un grand théâtre. En tout cas, j’adore jouer dans des lieux intimistes, j’y reviendrai toujours. J’aime l’échange particulier et ce que je donne dans ce cadre-là. D'ailleurs quand je suis moi-même dans le public, je préfère toujours voir les artistes dans de petites salles, avoir cette sensation privilégiée d'être au plus près de la scène...

Pour en revenir au spectacle en lui-même, quels principaux thèmes y abordez-vous et quels registres musicaux y associez-vous ?

Excellente question ! C’est vrai que c’est intéressant de faire le lien entre le registre musical et les thèmes… Les thématiques que j’aborde sont centrées sur mon propre parcours. Il y a la mixité culturelle, je suis avec un homme qui n’est pas de ma culture, ce qui était d’ailleurs déjà le cas de mes parents qui ne sont pas de la même culture tous les deux. Cette mixité va avec le fait de chercher sa place dans la société, notamment culturellement parlant. C’est le cœur du spectacle. Derrière cela, il y a la parentalité en général, la vie de couple, l'ambition et, surtout, l’hypersensibilité. Je me définis comme cela aujourd’hui, même si, il y a quelques années, je ne connaissais même pas ce concept ah ah. C’est vrai que je me reconnais dans ce terme-là car j’ai une tendance à être hyper émotive, hyper angoissée, ultra excessive. Donc c’est un fil rouge dans le spectacle, qui traverse à la fois ma position de femme dans mon couple, ma position de maman, ma position de femme qui essaie de s’en sortir dans la vie et d’avanver dans une carrière artistique, ma position de fille dans une famille, ma position d’amie etc...

 

 

En fonction des chansons, avec un peu de recul, si je les écoute sans me dire que c’est moi qui les ai écrites, il y a quelque chose de l'ordre d'un voyage dans le temps. Par exemple, j’ai une chanson qui parle du mariage de mes parents - j’étais alors déjà adulte : je me suis inspirée d’une chanson yiddish, ça donne une tonalité un peu hors du temps. Après, il y a des morceaux beaucoup plus actuels, notamment ceux liés à mon fils. Dans la globalité, on reste toujours dans de la chanson française, il y a une recherche dans l’écriture, je ne fais pas de la musique juste pour faire de la musique, j'ai toujours une volonté d’apporter des messages à ma musique. Cette chanson française est accompagnée de plein d’influences, pop, hip hop, parfois même plus exotique, on s'est inspirés de sonorités Klezmer et afro-caraïbeennes notamment.

Je pense au titre « L’impertinente », qui est un auto-portrait dans lequel j'évoque le fait d’arriver à lâcher prise pour m’accepter telle que je suis : c’est un mélange entre un peu d’afro et un peu de yiddish avec un flow urbain. Un autre morceau, « Que chaque jour soit le premier », est un titre OVNI : l’idée était de faire presque un morceau de science-fiction un peu philosophique. Il est assez hybride, on a un refrain très entêtant, c’est plutôt un morceau de pop dans l’absolu mais avec une tonalité hip hop et une autre de chanson française classique. C’est ce qui me définit : je suis quelqu’un de très nostalgique et en même temps fascinée par le futur. J'ai grandi avec la chanson française, avec le hip hop, avec la pop, la musique classique et tout ça a du se mélanger dans ma tête. Donc, en fonction des époques que je raconte, on va avoir aussi, dans la musique, différentes époques et différentes contrées du monde.

Quels principaux retours avez-vous pu avoir du public, principalement à l’issue du spectacle ?

J’ai eu l’impression, après plusieurs représentations, que mon parcours intéresse les gens donc je suis très contente. Il y a deux mots qui reviennent souvent : l’authenticité et l’émotion. Les spectateurs ont réussi à capter que j’étais allée en profondeur dans ce que je suis. L’autre défi que je semble avoir relevé, les gens m’en parlant souvent, est de leur faire traverser différentes palettes d'émotions : du rire, des larmes, des surprises, de la rage... De vivre…C’était mon ambition donc je me dis que je suis plutôt sur le bon chemin…Après, il reste encore du travail, je n’arrête pas d’essayer de me perfectionner d’une date à l’autre, je change des passages, je remplace même parfois une chanson par une autre…

 

 

Plus jeune, j’ai fait une école de cinéma et j’essaie de travailler mon spectacle comme un film. Volontairement, j’ai mis une chanson un peu triste après une autre plus enlevée, une scène un peu basse après une scène un peu haute,…pour jouer avec l’émotion du public, au même titre que je joue avec mes propres émotions. Il y a, par exemple, une chanson hyper dure qui parle d’un enfant abandonné par ses enfants et, tout de suite après, j’enchaine avec une vanne puis avec un petit extrait de Bob Marley, qui nous relève. Cela fait partie aussi des messages du spectacle : on peut toujours se relever de tout et, surtout, ce qui est super important pour accéder à un certain bonheur, c’est de s’assumer, de s’accepter comme on est, avec ses défauts, ses qualités, ses failles, ses forces.

Que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

Un petit Olympia :) :) :) :), un petit Stade de France :) :) :) :)… J’ai commencé à avoir quelques dates en Province, on peut me souhaiter que ça se multiplie, que les gens écoutent et cherchent à écouter ma musique, également sur l’album qui sort officiellement le 8 mars sur les plateformes, la journée des droits de la femme (comme par hasard).

On peut aussi me souhaiter un peu plus encore de visibilité. C’est vrai que c’est ça, aujourd’hui, qui fera la différence… Des gens que je ne connaissais pas sont déjà venus voir le spectacle 2 à 3 fois, et ça c’est mon succès, une petite réussite personnelle. Certainement que ça leur a parlé, qu’il y a eu cet effet miroir qui a fonctionné, ce qui était vraiment mon but à la base. Si j’ai raconté mon histoire, bien sûr c’est qu’il y a de l’égo là-dedans mais pas seulement, j’ai aussi envie de dire aux gens – et c’est d'ailleurs ce que je fais souvent dans la vie de tous les jours : « Vas-y, c’est cool, ne t’inquiète pas, tu as le droit d’être comme tu es et tout ira bien ». C’est encore plus important dans le contexte que l’on vit actuellement, dans toute cette violence perpétuelle qu’on nous envoie de tous les côtés…

 

 

En complément, vous serez à nouveau sur la scène du TMG ce lundi 19 février, pour une nouvelle soirée « OriginAllive », où plusieurs artistes se présentent à tour de rôle face au public…

En fait, c’est Vincent Lafleur qui organise cette soirée, c’est un très très grand artiste qui est, à la fois, auteur, compositeur, interprète, pianiste, producteur. Je l’ai rencontré il y a une dizaine d’années, il m’accompagnait dans les piano-bars, je démarrais à peine, je me testais sur scène à l'époque, je ne jouais pas encore, je chantais simplement. On a baroudé ensemble puis on ne s’est plus vus pendant des années. Récemment, il a monté ce projet et je suis super contente qu’il ait pensé à moi. C’est la quatrième édition, où il rassemble sur scène des artistes indépendants, qui n’ont pas forcément la chance de se faire connaître. C’est un joli théâtre, ça donne un petit côté prestigieux et même glamour je trouve. C’est une super aventure, j’adore. Et tout le monde a beaucoup de talent, je suis toujours très impressionnée par les autres artistes. C’est aussi l’occasion, pour les gens, de découvrir des artistes qu’ils n’ont pas forcément encore eu l’opportunité d’entendre ailleurs.

Merci, Emma, pour toutes vos réponses !

 

Pour réserver : https://www.billetreduc.com/337166/evt.htm

Mise en scène : Prince Calixte

Direction musicale : Melopheelo

Publié dans Théâtre, Musique

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TF1 / Léo Mattei : Maïra Schmitt évoque le retour de son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

© Jean-Philippe Baltel / Big Band Story / TF1

 

Bonjour Maïra,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Nous pouvons actuellement vous retrouver sur TF1, dans la onzième saison de la série à succès « Léo Mattei, brigade des mineurs », sous les traits du personnage d’Eloïse. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela a été pour vous de retrouver cette belle équipe ?

Oui, oui, oui, c’est sûr ! En fait, on est restés assez proches avec Jean-Luc et Nathalie, la réalisatrice, ce sont des gens dont j’ai pris de temps en temps des nouvelles. Au-delà de ce lien, j’ai aussi pu retrouver l’équipe technique, que je connais depuis très longtemps, presque depuis le début de la série. C’était chouette de revoir tout le monde ! Vraiment, je considère cette équipe comme ma préférée de tournage, tout le monde est vraiment très cool. Il y a aussi eu la joie de rencontrer les nouveaux de l’équipe de la brigade…

En plus de sa qualité artistique, c’est une série qui permet de défendre et de mettre en valeur des sujets forts de société…

Bien sûr ! Surtout, d’un point de vue de l’enfance, je ne connais pas beaucoup de programmes qui traitent ce sujet de cette manière…Ce que j’aime bien, pour avoir vu les deux premiers épisodes de cette nouvelle saison, c’est qu’il y a un côté assez rigolo, c’est pris à contrepied, il y a de la légèreté. Je trouve que c’est rare : souvent, dans des téléfilms ou séries d’enquêtes policières, on a l’habitude de choses très noires, où on voit des morts, avec des histoires tarabiscotées. Là, on a un peu de légèreté et je trouve que c’est à l’image de Jean-Luc, de ce qu’il transmet comme émotion. C’est quelqu’un avec qui on rigole beaucoup et je trouve chouette que ce soit transmis à travers la série.

 

 

Quel regard portez-vous d’ailleurs sur votre personnage ? Aujourd’hui, elle est devenue une jeune femme, certainement plus posée que dans le passé…

Je trouve qu’elle a énormément changé. Je m’amuse bien avec Eloïse, c’est un personnage qui ne me ressemble pas mais qui souvent faisait la tête : de jouer, plus jeune, ce personnage me permettait régulièrement d’aller aux antipodes de ce que j’étais dans la vie. Au début, cela me faisait très peur puis, au fur et à mesure des années, j’y ai pris goût. Dans cette nouvelle saison, je m’attendais à retrouver ce petit côté peste qu’Eloïse a pu avoir. Mais Nathalie, la réalisatrice, m’a expliqué qu’elle était à présent beaucoup plus tendre. Finalement, ça fait partie de la suite logique des choses…mais j’avoue que de jouer la fille torturée, franche du collier, m’a un peu manqué. Elle va maintenant très bien, je trouve cela évidemment chouette car c’est un personnage auquel je me suis attaché, c’est le personnage que je joue depuis le plus longtemps. Je trouve intéressant de revenir pour voir son évolution, je suis contente qu’elle en soit arrivée là aujourd’hui.

Pour cette nouvelle saison, elle est d’ailleurs en quête de retrouver la maman de Léo Mattei…

Pour moi, c’est ce que le personnage devait faire. Je trouve cela logique qu’Eloïse ait envie de reconstruire sa famille. J’avoue que je me demandais un peu ce que j’aurais bien pu faire dans cette nouvelle saison, maintenant qu’Eloïse a sa vie. En fait, retrouver la mère de Mattei était le meilleur moyen de réintégrer la série car c’est la suite logique, pour Eloïse, de son processus d’évolution.

 

© Jean-Philippe Baltel / Big Band Story / TF1

 

En tout cas, ce personnage vous permet une palette de jeu large et variée…

Merci ! Je suis contente d’avoir pu mettre un peu de joie dans ce personnage parce que c’est ce qui lui manquait. On l’avait souvent vue faire la tête, ne pas être contente, avoir peur,…Là, je trouve ça chouette de voir sa joie avec, par exemple, Brigitte Fossey, qui joue la mère de Mattei. Les moments de rigolade sont sympas, c’est plus doux !

D’ailleurs, pour cette onzième saison, avez-vous eu de nouvelles sources d’inspiration pour son interprétation ?

Moi-aussi, j’ai grandi depuis que j’ai commencé cette série, aussi bien mentalement, physiquement que dans mes expériences de cinéma. Entre temps, j’ai fait pas mal de choses très différentes alors que, au début de la série, c’était seulement mon deuxième projet, je connaissais très peu ce monde-là. Je pense que j’ai appris à me détendre sur les plateaux : à force, on connait mieux les choses, on comprend ce qui se passe donc, quand on me parle, je n’ai plus l’impression d’entendre une langue étrangère. Je crois aussi que le fait de connaitre très très bien l’équipe du programme m’a aidée à évoluer. J’ai vraiment l’impression de pouvoir éclore dans cette équipe parce que je me sens totalement libre.

Mes sources d’inspiration ont forcément un peu changé et évolué. Dans ma vie personnelle, j’ai trouvé mon style, je sais qui j’ai envie d’être alors que, au début, je me cherchais encore un peu. Je suis beaucoup plus posée et calme, finalement aussi détendue qu’Eloïse Mattei aujourd’huiJ.

Ces nouveaux épisodes sont, pour vous, l’occasion de côtoyer un casting certainement très chouette, entre les personnages historiques et les nouveaux arrivés…

C’est très enrichissant parce qu’il n’a que dans « Léo Mattei » que l’on peut se retrouver à tourner avec Brigitte FosseyJ. A la lecture du casting, je me suis dit « waouh, trop bien ! ». C’est pareil avec Théo Fernandez, j’ai beaucoup aimé jouer avec lui parce qu’il a un univers. Il joue un personnage qui est complétement décalé et, moi qui le connais assez bien, je trouvais intéressant de le voir là-dedans. Me rendre compte aussi que l’on pouvait faire de la comédie dans des choses dramatiques m’a beaucoup ouvert l’esprit, même personnellement sur ce qu’est le métier et tout ce qu’on peut en faire. On prend la liberté, dans « Léo Mattei », de mettre des personnages hauts en couleurs ou des personnages différents, d’avoir plusieurs caractéristiques que je ne vois nulle part ailleurs. C’est vraiment l’image de la fleur qui pousse, qui pousse, qui pousse pour, au bout d’un moment, ouvrir ses pétales…

 

© Jean-Philippe Baltel / Big Band Story / TF1

 

Quels premiers retours avez-vous peut-être déjà pu avoir du public suite à la première soirée diffusée ?

J’ai été très touchée ! Une des raisons pour lesquelles je suis revenue est liée à l’engouement sur les réseaux sociaux pour le personnage, auquel je ne pensais pas du tout. Quand je suis partie il y a deux ou trois ans, je croyais que personne n’allait s’en rendre compte car c’était un personnage comme un autre. Mais j’avais lu de très gentils messages, demandant où est Eloïse. Du coup, ça m’a fait plaisir, là, de recevoir et de lire des messages ou des commentaires disant que le public était content de retrouver ce personnage-là. Je suis, de mon côté, contente de livrer quelque chose de différent avec une Eloïse qui a grandi. En tout cas, les réactions sont chouettes et m’ont fait évidemment chaud au cœur, encore plus que quand je suis partie.

On vous imagine aussi curieuse de découvrir la suite du rendu final et les autres commentaires des fidèles téléspectateurs ?

Exactement ! Cela donne envie de voir la suite, j’ai tout lu sur le papier mais ça donne encore plus envie en images.

En complément, quels sont vos autres projets et actualités artistiques actuels ?

En ce moment, le film de Pascal Thomas, « Le voyage en pyjama » passe au cinéma, pour quelques jours encore. Ensuite, cette année sera diffusée la série « Isabelle », qui retrace la vie d’une tueuse en séries. C’est inspiré d’une histoire vraie, d’une personne ayant tué plusieurs de ses compagnons mais toujours en expliquant que c’étaient des accidents. Avant que, au bout du quatrième, la police décide de se pencher sur son cas. Je joue la belle-fille d’Isabelle, je suis la fille du dernier compagnon tué. C’est, pour le coup, un rôle bien noir et bien difficile à jouer. Le 16 octobre prochain sortira un film de Nicolas Vanier, « C’est le monde à l’envers !», qui parle d’enjeux écologiques on ne peut plus actuels dans le monde dans lequel on vit. C’est un très beau film que j’ai eu la chance de découvrir il n’y a pas très longtemps et qui, je pense, va plaire et va compléter la lignée des Nicolas Vanier que, personnellement, j’adorais regarder quand j’étais plus jeune et même encore récemment.

 

 

Je réalise aussi cette année mon premier court-métrage, qui va s’appeler « L’embryon ». Je passe de l’autre côté de la caméra, cela me plait beaucoup ! Je l’ai déjà écrit et je suis en train de finaliser l’équipe. Cela parle des conséquences psychologiques de l’inceste mais avec, évidemment, des touches de subtilité, de légèreté, au milieu d’une famille quand même bien déjantée.

Merci, Maïra, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Steve se remémore son élimination, après seulement quelques jours d'aventure !

Publié le par Julian STOCKY

© A.ISSOCK / ALP / TF1

 

 

Bonjour Steve,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La nouvelle saison de « Koh Lanta – Les chasseurs d’immunité » est en cours sur TF1. A titre personnel, on imagine que la diffusion des images a peut-être ravivé en vous certains souvenirs et certaines émotions, vécus sur place quelques mois en arrière ?

Oui, effectivement ! Quand on voit les premières images, on est excité, comme des enfants ! On est content de se voir, de se dire que l’on a pu participer à cette magnifique aventure. Quand on voit les dizaines de milliers de personnes qui s’inscrivent chaque année, c’est totalement magnifique de faire partie des vingt !

Pour en revenir à l’origine de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à y candidater ?

J’ai décidé de participer à « Koh Lanta » parce que c’était un rêve de gosse. Dès que le programme est sorti en 2001, j’ai tout de suite adoré le concept : tout ce qui est survie, stratégie, ile déserte, décors magnifiques…Je me suis dit que c’est un programme fait pour moi et qu’il faudra, un jour, que je le tente, quand j’aurai l’âge requis. Depuis que je suis majeur, j’ai tout le temps candidaté : quand il y avait deux saisons par an, je candidatais deux fois !

Comme chaque saison, les premiers jours ont été particulièrement intenses, tant en émotions qu’en actions et rebondissements. D’ailleurs, comment avez-vous vécu la première rencontre avec les 19 autres aventuriers puis la composition des équipes ?

C’est toujours excitant de découvrir les nouveaux aventuriers de la saison. Surtout, quand on découvre son équipe qui se construit au fur et à mesure. C’est une joie et une fierté de récupérer enfin sa couleur et de faire partie de tout cela ! C’est quelque chose, quand j’y repense, qui est énorme : j’aimerais bien y revenir pour, de nouveau, sentir les émotions que j’ai ressenties à ce moment-là.

A l’annonce par Denis d’un nombre record de colliers d’immunité cette saison, comment avez-vous réagi ?

J’étais totalement kiffé le concept ! Quand Denis a dit que, cette année, ce serait « Koh Lanta – Les chasseurs d’immunité », j’ai tout de suite adoré. J’étais venu aussi pour trouver des colliers, j’ai eu la chance d’en trouver, j’ai aussi eu l’honneur et la fierté d’avoir trouvé le premier collier de la saison. Pour moi, c’est vraiment magnifique : je me dis que je rentre chez moi pas bredouille. Certes, le collier que j’ai trouvé n’a pas été d’une grande utilité pour moi vu qu’il ne me protégeait pas mais c’est toujours une joie d’en trouver un. Quand on sait le temps que j’ai mis pour le trouver, je me dis que je n’ai pas fait ça pour rien.

Dans la foulée de l’annonce par Denis, sans avoir le temps de se poser, une première épreuve collective de confort vous attendait qui, sur les images, paraissait intense, notamment d’un point de vue physique…

Bien sûr ! Directement, ça a démarré très fort. C’est ça qui est magique avec « Koh Lanta »…En fait, on ne sait pas par quoi ça va commencer : tout le monde s’attendait à faire un naufrage en sautant du bateau mais cette année, non, on a fait une arrivée en camion. J’ai trouvé ça vraiment génial, j’ai totalement adoré ce changement. « Koh Lanta » ne se réinvente pas mais il change chaque année, il y a tout le temps des nouveautés et c’est ce qui est magnifique avec ce programme…C’est pour cela que je l’adore et que je continuerai toujours à le regarder, quoi qu’il arrive…

C’est vrai que ce n’est pas évident de se coordonner tous, quand on ne se connait pas, quand on se découvre tous sur une première épreuve qui est assez intense physiquement. Tout le monde ne connait pas les limites de tout le monde. Franchement, j’en ai quand même bien bavé dans cette première épreuve…En plus, j’avais Sébastien devant moi, une force de la nature. Sur cette épreuve-là, il a failli me mettre deux/trois coups de coude dans le nez ou dans l’arcade…Cela n’a vraiment pas été facile pour moi : j’ai dû faire cette épreuve comme j’ai pu ! Il faut en fait trouver ses marques dès le début, se coordonner, que tout le monde s’écoute et, franchement, on a réussi, on n’a pas lâché, on a eu la fierté et la joie de gagner cette première épreuve, qui était très très importante pour nous, puisqu’on est repartis avec tout le nécessaire pour faire la cabane. Et puis c’est toujours bien de commencer avec une victoire dans « Koh Lanta », ça nous met en confiance…

Une fois sur le camp, on a vu que tout le monde s’est rapidement activé, pour trouver l’eau, commencer à construire un abris, chercher à manger…et peut-être plus… J

Dès que l’on est arrivés, on s’est vraiment répartis en petits groupes, on a commencé à faire la cabane d’un côté, d’autres sont partis chercher l’eau, certains ont cherché à manger ou à faire des réserves de bois secs pour essayer de faire le feu. Franchement, l’arrivée a été super bien ! Je trouve que l’on a vraiment bien géré la chose, pour le temps que l’on avait avant le coucher du soleil.

Sur l’ile, on vous a aussi vu, chose normal, échanger longuement avec certains de vos camarades, pour peut-être sceller un pacte entre vous…

Bien sûr ! De toute façon, « Koh Lanta », c’est ça, il faut tout de suite créer des alliances, il y a aussi des affinités qui se font comme cela. Par exemple, j’ai vraiment bien accroché avec Sébastien, qui est quelqu’un, pourtant, totalement différent de moi. En fait, c’est juste que par respect et par les choses de la vie, on s’est bien entendus. Pourtant, Sébastien est quelqu’un qui n’est absolument pas stratège dans la vie…Moi, dans le jeu, j’ai décidé de l’être mais c’est quelqu’un que je respecte beaucoup, comme lui a énormément de respect pour moi. L’un n’empêchait pas l’autre, on respectait l’humain tous les deux, on respectait la personne. Chacun est différent de toute façon, chacun a son profil différent.

L’épreuve d’immunité a été forte en suspense…votre équipe était largement en tête, ce qui a certainement dû renforcer le goût amer de la défaite…

Bien sûr ! On a subi une remontada énormissime, comme le match du PSG contre le Barca au Camp Nous, ça a été à peu près ça. Je ne pourrais pas vous dire les minutes que l’on avait car on ne savait pas de notre côté mais on avait, grosso modo, dix minutes d’avance et on s’est fait rattraper. C’est dommage parce que, franchement, on était vraiment bien partis. On aurait voulu viser le doublé, championnat-Ligue des Champions mais, du coup, non…et on s’est retrouvés au conseil !

Quelques heures justement avant le conseil, vous êtes le premier aventurier à trouver un collier d’immunité, mais qui ne vous protège pas vous directement…Racontez-vous ce coup de bluff ensuite que vous avez fait à votre tribu…

En fait, je me sentais en danger et je me suis dit qu’il fallait que je trouve un collier. Quand je le trouve, que je découvre le pouvoir qu’il a, je me dis « mince, ce collier ne va pas beaucoup m’aider ». Il fallait donc que je trouve une alternative, je décide alors de montrer mon collier à tout le monde et de jouer mon coup de bluff. C’est comme dans un poker : on va avoir une main avec un 6 et un 3 et, en face, une paire de rois, je vais tout faire pour essayer de coucher la personne avec les cartes que j’ai. C’est-à-dire que je vais miser une première fois, avant, ensuite, de remiser deux fois plus. En fait, j’ai tenté ce coup de bluff…En tout cas, quand j’ai montré mon collier, il a vraiment foutu un sacré bordel, je peux vous l’assurer ! Ils sont tous partis en chercher un dans la forêt car ils ont vraiment eu beaucoup beaucoup le doute. C’est cela qui m’a amusé parce que je suis venu à « Koh Lanta » pour jouer. J’ai joué et je ne regrette absolument rien ! Si c’était à refaire, je referais pareil. Je suis venu pour jouer, pas pour être transparent…il y en a, dans une saison de « Koh Lanta », qui vont aller jusqu’au bout mais en étant transparents comme de l’eau…C’est une forme de stratégie aussi, que je respecte totalement. Mais, personnellement, j’ai décidé de jouer comme cela : c’est un jeu et je suis venu pour jouer !

Au moment de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit étiez-vous ?

Quand on va au conseil, personnellement, je ne suis pas serein du tout, je ne vous le cache pas. Je savais que j’étais clairement en danger, c’était du 50/50, soit ça passe, soit ça casse. Ca a cassé, c’est dommage mais je me préparais à sortir quand même, je me préparais à mon élimination. Je me disais malgré tout que, peut-être, ça pourrait passer…Ce n’est pas une surprise que je sois sorti, je m’y attendais vraiment, mais comme je m’attendais aussi peut-être à rester car ça aurait pu passer. Après, dans les votes, il n’y a pas eu lynchage non plus, ça n’a pas été un 9 contre 1 donc ça va quand même…Et puis, honnêtement, j’adore ma sortie, la façon dont je protège Sébastien et Pauline : je les protège mais ce n’est pas une forme de stratégie, c’est vraiment l’humain qui parle, c’est tout à fait moi dans la vie, je reste fair-play et je récompense les personnes qui ont mérité selon moi. J’aurais pu protéger mes alliés mais je ne l’ai pas fait, j’ai préféré protéger les gens qui le méritaient.

Avec le recul, qu’est-ce qui aura été le plus compliqué à appréhender sur ce début d’aventure ? A l’inverse, peut-être avez-vous finalement mieux vécu d’autres choses qu’imaginé ?

Si j’étais resté plus longtemps, honnêtement, je pense que le moins compliqué aurait été la faim : sur les trois jours, je n’ai ressenti aucun besoin de nourriture, j’étais vraiment bien, je n’ai vraiment eu aucun coup de fatigue, je dormais super bien la nuit, …même mes collègues aventuriers me disaient que je ronflaisJ, …personnellement, je peux dormir partout, dans un jardin, devant une porte d’entrée,…quand je veux dormir, je dors…Oui, j’aurais aimé continuer…après, c’est comme ça, c’est le jeu, « Koh Lanta » est avant tout un jeu, il ne faut pas l’oublier mais, bon, pourquoi pas, un jour, revenir : si on me rappelle, pourquoi pas, avec grand plaisir prendre ma revanche !

Merci, Steve, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France 2 / L'art du crime : Armelle Deutsch évoque son personnage guest dans l'épisode inédit de ce 19 février !

Publié le par Julian STOCKY

©Christophe Lartige - FTV - Gaumont

 

 

Bonjour Armelle,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver, le lundi 19 février prochain, dans l’épisode inédit « La muse perdue » de la série « L’art du crime », sur France 2, sous les traits du personnage de Claire Jodelle. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Complètement ! Déjà, je suis fan de l’art de la renaissance…J’étais hyper flattée, de par le costume, de par les cheveux, de par tout ce que l’on a construit autour de ce personnage qui représente quand même bien les icones de Botticelli à l’époque de la Renaissance…J’étais hyper flattée aussi que la réalisatrice, Floriane Crépin, me le propose.

Aussi parce que je trouve que cette série est vraiment différente : ludiquement, on apprend énormément sur l’art. Tout part quand même de choses réelles, ce sont de vrais tableaux, on parle souvent de très grands peintres, sculpteurs, …C’est pour cela que j’aime beaucoup cette série !

Cette série est aussi l’occasion de tourner dans de très beaux décors…

C’est absolument incroyable ! Je n’avais jamais fait le musée Jacques Marc André, qui a une collection absolument incroyable. Je crois d’ailleurs qu’il est encore fermé pour travaux car il y a un réaménagement de la terrasse. Vraiment, on était seulement une trentaine à l’intérieur, comme au musée du Louvre d’ailleurs, il n’y avait que l’équipe…C’était un privilège vraiment incroyable de pouvoir, entre deux scènes, admirer des toiles, admirer des endroits complètement incroyables, découvrir des peintres que l’on ne connait pas…

Quel regard portez-vous sur votre personnage ?

C’est un personnage qui a été bourré de failles et de quiproquos. Ce que je me suis inventé, c’est qu’elle avait fait une telle bêtise, qu’elle ressentait une telle culpabilité que son seul choix a été de tout quitter. Je trouve que c’est un destin assez incroyable…

Il vous permet, en tout cas, une palette de jeu plutôt large et variée…

Oui, c’était super ! D’autant plus que j’avais déjà travaillé avec la réalisatrice…On se connait même depuis 20 ans parce qu’elle était script avant. J’aime beaucoup travailler avec elle et on a amené beaucoup de mystère au personnage. Avec peu de dialogues, elle a vraiment axé sur des jeux de regard, sur des choses assez mystérieuses, …un peu comme dans les œuvres de Botticelli, quand on voit comment il dépeint les femmes, où il y a toujours une grosse part de mystère. J’ai trouvé que de tout intérioriser était très intéressant à faire !

Au moment de rentrer dans la peau du personnage, vous étiez-vous plongée dans certains documents ou visuels pour mieux encore vous imprégner de l’atmosphère ?

Oui, surtout Botticelli ! Je me suis complètement axée, j’ai revu plein d’œuvres…D’autant plus, on le découvrira, que j’ai aussi posé. C’était aussi assez sympathique de voir sa tête en muse de BotticelliJ. Donc, oui, je me suis surtout replongée dans la vie de cet artiste.

Vous avez, en plus, la chance d’être entourée d’un chouette casting…

Complètement ! C’est vrai que j’avais des scènes assez seule, étant donné que l’on me cherche pendant le téléfilm. Mais je connaissais déjà Nicolas Gob, on avait déjà travaillé ensemble donc c’était un plaisir. J’ai pu faire connaissance avec Loup-Denis, avec qui j’ai eu des scènes vraiment très sympathiques à jouer. Je ne connaissais pas Eléonore, le binôme extraordinaire de Nicolas mais on s’est vraiment super bien entendues, c’était très chouette !

A l’inverse, avez-vous déjà eu l’opportunité de découvrir le rendu final ?

Je suis très impatiente de voir les images, après tout le travail fait. C’est vrai aussi que cette série plait, elle marche bien et tant mieux d’ailleurs. Elle tient, comme toujours, sur ses personnages principaux…le reste, c’est du plus !

En complément, quels sont vos autres projets ou actualités artistiques actuels ?

Notamment, il y a un 6x52 minutes qui s’appelle « L’éclipse », pour France 2. Là, je suis en train de tourner une série pour OCS, « Deep ». Ensuite, j’enchaine avec un film pour le cinéma, « Braqueuses malgré elles ». C’est super !

Merci, Armelle, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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C’est pas facile d’être heureux quand on va mal : Baya Rehaz évoque la pièce de théâtre dans laquelle elle joue actuellement !

Publié le par Julian STOCKY

@ Alexandro Guerrero

 

 

Bonjour Baya,

Quel plaisir de vous retrouver pour cette nouvelle interview !

Vous êtes actuellement sur scène, au théâtre Lepic, dans la pièce « Cest pas facile d’être heureux quand on va mal ». A titre personnel, on imagine la joie que cela doit être pour vous ?

Cest un cadeau énorme de la vie ! Je suis extrêmement centrée avec ce que je suis en train de faire, cest exactement lendroit où je voulais être, un endroit de jeu avec un personnage génial à défendre, entourée dune équipe hyper bienveillante. Il y a vraiment un esprit de troupe, avec beaucoup damour. Cest excitant de rencontrer un public différent chaque soir et donc de se renouveler à chaque fois. Cest fou, cest dingue !

Sans tout en dévoiler, avec vos mots, comment présenter cette pièce ?

Elle parle de la dépression, des difficultés à trouver le bonheur dans la vie, des raisons que lon se trouve à être malheureux. Ce sont 5 parisiens, qui sont tous à un moment compliqué de leur vie et on les regarde se débattre avec leurs émotions. Il y a un couple où lamour sest vraiment épuisé ; elle est très en colère, lui est traumatisé par la Shoah, il y a une jeune femme qui apprend quelle a un cancer, il y a un jeune homme qui multiplie les rencontres sur les applications pour trouver lhomme de sa vie et un autre qui ne sait pas comment s’ouvrir aux autres…

 

@ Alexandro Guerrero

 

Ce panel de personnages permet aux spectateurs de sidentifier et de se projeter…

Cest exactement cela !  Cette pièce est une espèce de miroir, un peu déformant bien sûr, quon tend aux gens, où chacun des spectateurs peut se retrouver, elle résonne énormément ... il y a même une identification qui peut s’opérer. C’est touchant, je trouve, après la pièce d’entendre les gens nous raconter à qui ils se sont identifiés et pourquoi. Les échanges post spectacle sont assez profonds du coup.

Quel regard, plus personnellement, portez-vous sur votre personnage ?

Je comprends Nora, mon personnage, surtout par rapport à mon métier dartiste : jai été amenée à fabriquer mes projets en autoproduction parce que les portes ne souvraient pas. Nora a ce rapport âpre à la vie parce que les portes ne se sont jamais vraiment ouvertes pour elle et que tout est difficile. Elle a dû trimer beaucoup et, à force, elle est devenue ce que les autres appellent, dans la pièce, « un raisin sec » : elle est un peu aigrie, un peu agressive, très en colère mais ça vient dune tristesse profonde et dun sentiment dinjustice. J’ai connu ça et du coup je voulais défendre au mieux Nora, qu’on comprenne sans raconter son histoire pourquoi elle était devenue comme ça.  Jai pu ramener cela à moi par rapport au métier dacteur, où jai dû relever les manches, créer mes projets en auto production pour montrer mon travail…Cest mon parcours et jen suis très fière. Le métier dacteur, cest être dans le désir de lautre : quand jai commencé, je me suis dit que ça allait être simple mais j’ai vite compris qu’il allait falloir que je m’accroche. C’est parce que je me suis accrochée que je suis là aujourd’hui à défendre ce sublime rôle dans cette géniale pièce.

Artistiquement parlant, ce personnage vous permet une palette de jeu large et variée, ce qui doit certainement être particulièrement plaisant pour vous…

Vous avez dit les bons mots, cest particulièrement plaisant, cest jouissif même, cest jubilatoire. Le théâtre a cette force que ça change tous les soirs : on joue sur limmédiateté. Il faut de suite être très centré, très concentré, très exigeant, très précis, très dans l’écoute et dans le moment présent pour que ça marche. Ça joue aussi avec le public, du coup ça bouge tous les soirs.

Ce personnage passe par toutes les émotions, il est très haut en couleurs, il nest quen ruptures de jeu, pour parler un peu technicité. Cest génial pour moi ! Nora passe par tout, par de l’émotion, par du lâcher-prise, par des phases de colère, par des phases de tristesse. Je ne pourrais pas être à un meilleur endroit pour montrer aux gens la comédienne que je suis. Cest hyper rare davoir cette opportunité de défendre un personnage aussi complexe avec toutes ces couches. Le faire au théâtre est encore mieux parce que cest sans filet : je ne suis sauvée par rien, il ny a pas de montage, de musique, d’étalonnage, de jolis costumes, de jolis maquillages. Cest génial, cest brut, jy suis telle que je suis…Oui, cest incroyable !

 

@ Alexandro Guerrero

 

Pour en revenir à la pièce dans son ensemble, il est à noter que les scènes se répondent les unes aux autres, dans les répliques…

Oui, cest vrai que cest une des forces de l’écriture. Une scène se finit sur un dialogue et la réplique de la scène suivante répond à ce dialogue de fin. Donc cela permet un fil directeur, accentué par la fluidité trouvée dans la mise en scène. Ce qui fait que lon est dans l’énergie dune scène et quon na plus qu’à se tourner, à bouger le module central du décor pour se retrouver, tout dun coup, dans une autre scène, dans une autre énergie, à un autre moment, parfois une semaine ou un mois plus tard. Cest dingue parce que ça permet, je crois, de ne pas perdre les spectateurs. En tout cas, ce qui len ressort, cest quil ny a pas de moment où les gens déconnectent : ils sont tenus, il ny a pas de temps mort, il y a cette fluidité et cette précision, il y a un rythme de jeu assez dense,…Cest une des grandes forces de cette pièce.

Dailleurs, parmi les autres grandes forces, une petite surprise attend les spectateurs avant même le début du spectacle…

Cest un choix qui est arrivé assez rapidement pour Nicolas et Rudy, où on emmène gentiment les spectateurs dans lunivers, sans quils ne sen rendent vraiment compte. Il y a un pré-show, avec de la musique : les chansons sont interprétées par Erwan et jouées par Nicolas. Nous sommes sur scène dans notre groupe, cest un moyen pour nous dentrer de suite en contact avec le public. Après, évidemment, il y a ce fameux quatrième mur que lon ne casse jamais mais on sent de suite la salle. En fait, cela détend vraiment beaucoup, on sent une énergie bienveillante et un amour pour nous. Ensuite, très doucement, sans coupure, on rentre dans le spectacle en partant de cela…Je trouve que cest une idée géniale !

 

@ Alexandro Guerrero

 

Après seulement quelques jours à laffiche, les retours sont chaleureux et laffluence est au rendez-vous. Sans doute que cela doit vous faire chaud au cœur ?

Oui ! On est seulement dans notre troisième semaine dexploitation, les salles se remplissent, on a été complets plusieurs fois, cest une chance folle ! Le bouche à oreille sest fait très vite, cest dingue, on nen revient pas nous-mêmes. A chaque fois, on est trop contents, ça ne nous met pas de pression parce quon est très investis, on est vraiment dans le travail, on ne se relâche pas dune représentation à lautre, on rejoue tout à chaque fois ! On a vraiment envie que ça marche, que ça plaise et on met tout, on est très impliqués. Cest génial de savoir quun travail est récompensé, que ce que Rudy a écrit en 2020 pendant le confinement est aujourdhui sur scène et plait aux gens. Quand on est dans le travail, on na pas de public, on joue à vide donc on ne sait pas ce qui va marcher et ce qui ne va pas marcher…On avait hâte d’être face au public, il aide au dynamisme de la pièce. De savoir que ça plait, que ça répond bien, que les gens ont envie de venir est un cadeau dingue !

Au fur et à mesure des représentations, certainement que vous affinez encore, à la marge, et ajustez, selon vos impressions et les retours de la salle ?

Exactement ! De toute façon, le théâtre bouge tout le temps. Ça ne finit jamais d’évoluer : on trouve des choses tous les jours…En fait, le spectacle est tellement mis en place et précis que, pour nous, à lintérieur, ça change parce quon est plus fluides, plus à laise, plus entreprenants mais le spectateur, lui, reçoit à chaque fois le même spectacle : cest quand même signe quil y a, à la base, un travail très solide ! En tout cas, cest génial de trouver de nouvelles choses au fur et à mesure : tout dun coup, on dit une réplique autrement et on la comprend tellement mieux. Cest fou de trouver cela ! On cherche en permanence, on narrête pas de grandir… Je crois que je retiendrai cela de cette expérience.

 

@ Alexandro Guerrero

 

Que peut-on ainsi vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

On espère que ça va continuer comme cela, quil va y avoir de plus en plus de monde, de plus en plus de curiosité pour cette pièce…On espère que les gens seront heureux et contents de voir notre pièce : on espère leur faire du bien !

En complément, quels sont vos autres projets ou actualités artistiques en ce moment ?

Jai fait une réalisation pour « La petite histoire de France », juste avant les répétitions et cest déjà en diffusion, cest génial ! Cest assez rare dailleurs…Le programme est visible sur W9 tous les samedis à 21h. Je noublie pas non plus la saison 15 de « Scènes de ménages » mais, en toute honnêteté, jai mis en pause mon travail de réalisatrice pour me consacrer à cette pièce. Je savais que ce serait un gros challenge pour moi qui ne viens pas du théâtre, avec, en plus, un personnage riche. Il fallait que je my immerge totalement et je nen suis pas encore revenue. Je travaille encore dessus ! En tout cas, je ne suis pas du tout dans laprès, je suis dans le kif du moment présent ! Cest tellement rare d’être aligné avec ce que lon a envie et ce que lon veut quil faut profiter quand ça arrive…

Merci, Baya, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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Festival Nikon 2024 - La fuite : Interview croisée avec les deux comédiennes et le réalisateur !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour à tous les trois,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Dans le cadre de l’édition 2024 du festival Nikon, qui a pour thème le feu, votre court-métrage « La fuite » est en ligne depuis quelques jours. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Pierre Baptiste : Oui, oui ! C’est la consécration de quelques mois de travail donc ça fait plaisir que le film se confronte au public, du festival ou des différentes communautés que l’on a.

Zoï : En plus, c’est un projet que l’on a fait entre amis donc c’est vrai que c’est encore plus plaisant de voir quelque chose qui part du cœur devenir concret. Donc, oui, c’est très très chouette !

Avec vos mots, même si ce n’est jamais évident pour un format de 2 minutes et 20 secondes, comment le présenteriez-vous ?

Pierre Baptiste : En gros, c’est l’histoire de deux femmes, enfermées dans un asile, qui s’échappent. On a pris le point de vue d’une des patientes et on la suit dans sa fuite…D’où le titre du film…

Pierre-Baptiste, Zoï, comment vous sont venues l’envie et l’idée de ce scénario ?

Zoï : L’année dernière, on a fait un shooting photos, avec Manon et Pierre Baptiste. Il nous a donné envie de donner vie à ces personnages et quand on a vu le thème cette année du festival Nikon, les idées du scénario sont venues assez rapidement.

Pierre Baptiste : C’est marrant, lors du shooting photos improvisé, les filles étaient habillées en blanc, couraient dans un champ et, déjà, on avait appelé cela « La fuite » car on trouvait marrant de ne pas savoir d’où viennent ces filles ni où elles vont. Un an plus tard, on s’est dit « trop drôle…et si on donnait une histoire à ces personnages ? ». On a relié cela au thème du feu, en donnant aux personnages un background plutôt pyromane…ou pas…chacun interprétera…

Pour vous, Pierre Baptiste, la campagne dans laquelle vous avez tourné ne vous était pas inconnue…

Pierre Baptiste : Exactement ! On a tourné dans une maison de famille que l’on a depuis très longtemps donc il y avait un côté très sympa. Un des personnages est joué par mon père, le chien est celui de ma sœur, le champ est celui dans lequel j’ai tourné mon premier court-métrage à l’âge de 12 ans, idem j’avais déjà tourné dans cette forêt. Donc c’était assez marrant !

 

 

Zoï, Manon, quel regard portez-vous chacune sur votre personnage ?

Zoï : On voulait créer un lien très fort entre ces deux personnages mais qui reste flou tout au long du film…On a utilisé l’amitié que l’on a dans la vie pour la mettre au service de l’image. Il y a donc un lien très très puissant, en tout cas beaucoup d’amour entre nos deux personnages.

Manon : Oui, d’où le fait aussi qu’on ne se lâche quasiment pas la main du court-métrage…

Zoï : D’ailleurs, quand on la lâche, ce n’est pas forcément bon signe…

Bien que s’agissant d’un format court, il est l’opportunité pour vous d’une palette de jeu plutôt variée…

Zoï : Oui, oui, c’est sûr que l’on a pu jouer sur pas mal d’émotions, avec le côté glauque et flippant, dans une ambiance loin de ce que l’on est dans la vie. Donc c’est vrai qu’en termes de jeu, ça a été super chouette de pouvoir aller là-dedans.

Manon : Effectivement, on est rentrées dans un univers qui est très loin de ce que l’on est nous habituellement. Je rejoins exactement ce que dit ZoïJ.

Plus globalement, il est à noter que ce court-métrage est très qualitatif, aussi au niveau des images, du montage et de la réalisation, avec beaucoup d’enchainement de prises de vue, pas uniquement d’ailleurs sur les deux personnages…

Pierre Baptiste : Merci ! J’avais cette envie que le montage soit intense : comme le point de vue de la réalisation est celui du personnage de Zoï, il fallait que ce soit intense et qu’on se sente oppressé. C’est pour cela qu’il y a beaucoup de gros plans et que le montage va très vite. On ne le comprend pas de suite mais on le capte très vite, comme les séquences s’enchainent vite, il y a un truc un peu de folie, de gros plans, de flou, d’oppression, sans grand champ de vision. Tout cela était voulu pour suivre la folie et le stress du personnage. Au départ, on peut interpréter cela en se demandant ce qu’ils font au personnage mais, au final, plus ça avance, plus on a des indices qui nous font comprendre que, peut-être, ce point de vue est un peu biaisé.

 

 

Après quelques jours de mise en ligne, quels premiers retours avez-vous déjà pu avoir ?

Zoï : On a eu beaucoup de retours positifs, beaucoup de soutien, d’amour, on a l’impression que ça a plu, que ça a parlé à plusieurs personnes. Ce qui est intéressant, c’est que nous nous sommes raconté une histoire mais que les gens s’en sont raconté d’autres…Je trouve ça cool que le court-métrage puisse permettre à tout à chacun de s’inventer sa petite histoire à l’intérieur.

Pierre Baptiste : On est hyper reconnaissants là-dessus, c’est super !

Cela doit certainement encore plus vous faire chaud au cœur quand on sait que plus de 2000 courts-métrages ont déjà été proposés…

Pierre Baptiste : Oui, c’est sûr que ça fait peur quand on le voit chiffre de 2772 exactement. Du coup, on se demande si on va sortir du lot, pas forcément d’un point de vue qualitatif d’ailleurs. Mais c’est vrai qu’avec un tel nombre, notre proposition pourrait passer dans la masse, sans être beaucoup vue. On ne fait pas ça pour forcément les chiffres mais c’est toujours cool d’avoir des retours positifs des gens sur son travail. C’est assez gratifiant !

 

 

Au-delà de la participation à cette édition du Nikon, auriez-vous l’envie d’emmener ce contenu encore plus loin, voire peut-être même sur une durée plus longue ?

Pierre Baptiste : Oui, exactement, c’est prévu ! Une version longue va être faite dans les mois à venir. On a des scènes qui ont sauté, d’autres que j’aimerais rallonger, du coup on en parlé entre nous et on va faire une version étendue à envoyer à des festivals.

Zoï : Le format du Nikon impose les 2 minutes 20, on a dû faire des choix et c’est vrai qu’on avait des images pour plus. Cela nous donne l’envie de développer encore davantage l’histoire…

Que peut-on, en attendant, vous souhaiter d’ici à la fin du festival Nikon ?

Pierre Baptiste : D’être dans la sélection des 50 finalistes du festival, ce serait un bel objectif. Ce n’est plus de notre ressort maintenant mais on espère y être.

Zoï : On espère être, oui, dans les finalistes et rencontrer Quentin Dupieux ainsi que tous les autres membres du juryJ.

En complément, quels sont, chacun, vos autres projets ou actualités artistiques actuels ?

Manon : Une amie a monté sa compagnie de théâtre et on est en train de travailler sur une pièce qu’elle a écrite. L’objectif serait de l’emmener dans le Festival des Capsules qui se fait au théâtre Lepic, à Montmartre. Nous sommes actuellement en attente d’une réponse…

Pierre Baptiste : C’est plutôt un travail de l’ombre, c’est de l’écriture, de la préparation pour d’autres projets de courts-métrages, de séries et de pubs.

Zoï : Je suis toujours sur la série « Ici tout commence » pour TF1, dans le rôle de Jasmine. Il n’y a pas de date de départ prévue…Après, on a aussi un autre projet tous les trois mais, comme le dit Pierre Baptiste, pour l’instant, c’est dans l’ombre et on espère que ce sera dans la lumière un jour…En tout cas, on travaille beaucoup dessus !

Merci à tous les trois pour vos retours !

Votre court-métrage est visible sur le lien suivant : https://www.festivalnikon.fr/video/2023/3807

Publié dans Télévision

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Pascal Miralles évoque ses belles actualités, à l'image et sur scène !

Publié le par Julian STOCKY

DNA (Youcef Agal, Camille Genau, Vincent Giovanni (réalisateur), Franck Monsigny)

 

 

Bonjour Pascal,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Nous pouvons actuellement vous retrouver dans la série quotidienne de TF1, « Demain Nous Appartient », le temps de quelques épisodes. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, pour plusieurs raisons ! La première, c’est que c’est encore un plaisir de pouvoir tourner à quelques kilomètres de chez moi, dans un projet ambitieux. La deuxième, c’est que, évidemment, je connais beaucoup de gens qui travaillent sur la série, dont notamment les équipes de coachs, Dorothée, Marc et Didier, avec qui j’ai déjà partagé la scène. Tous sont de la région, c’était un réel plaisir de les retrouver dans l’équipe et de rencontrer les nouvelles personnes avec qui j’ai travaillé.

Votre personnage est arrivé à l’image il y a quelques jours. Justement, dans quel contexte s’inscrit-il ?

Mon personnage, Aymeric Jonot, est un homme comme tout le monde, sauf qu’il a une particularité, celle de passer son temps dans un bar à parier sur les courses de chevaux. Il va se retrouver malgré lui dans une affaire parce qu’un homme assez malveillant utilise son véhicule pour faire des choses pas très sympathiques. Je ne veux pas spoiler l’histoire mais c’est un homme qui va se retrouver dépassé par une situation : la personne qui lui emprunte sa voiture lui doit de l’argent et, un jour qu’il est sollicité pour récupérer les 10 000 euros, il va se passer un moment tragique…Je n’en dis pas plus mais cela va évidemment changer toute sa vie.

Il est certainement l’occasion, pour vous, d’une palette de jeu large, variée et complémentaire de celles que vous avez pu avoir jusqu’à présent ?

Oui, parce que ce personnage, au-delà de la forme quotidienne qu’il peut incarner et que l’on retrouve dans le jeu, a des failles et une certaine humanité. Je me suis retrouvé à jouer des scènes où il fallait que j’aille puiser dans le registre de l’émotion, dans des choses qui, en télévision, sont rares dans ce genre de programme, même si elles existent. J’y ai pris énormément de plaisir parce que ce personnage me touchait. Face à la manière parfois un peu factuelle qu’ont les policiers, que je connais très bien pour l’avoir déjà fait sur une autre chaine, c’était intéressant d’y opposer ce caractère un peu dépassé et qui, finalement, peut plonger dans une fatalité à laquelle il n’était pas prêt.

Sans doute que votre parcours télévisuel vous a aidé à vous mettre pleinement et rapidement dans le bain ?

Il y a deux choses. La première, c’est que, évidemment, je connais le rythme, la vitesse et les attentes de ce genre de tournages, c’est une évidence. Mais, après, j’ai aussi rencontré de super personnes, tous les partenaires de jeu étaient très ouverts, très attentifs, vraiment présents avec moi. J’avais déjà tourné avec Camille dans un court-métrage, on se connaissait et je l’ai retrouvée avec joie. J’ai découvert Samy, Franck, Youssef, qui sont tous des gens hyper bienveillants, avec qui j’ai eu de beaux échanges. Sans oublier les rencontres avec les réalisateurs, dont Vincent Giovanni, avec qui j’ai tourné pratiquement 90% du temps et qui est assez précis dans ce qu’il veut. Je me suis vraiment éclaté avec lui !

La diffusion étant en cours, aimez-vous regarder le rendu final pour capitaliser sur votre propre jeu ?

Ce n’est pas une habitude, par contre j’aime bien le faire quand j’ai un souvenir particulier du tournage, que je me souviens d’une anecdote ou d’un petit truc inattendu dans la façon de tourner. Mais cela reste quand même très compliqué pour moi de me voir à l’écran ! On le sait tous en tant que comédiens, ce que l’on renvoie n’est pas forcément ce que l’on pense avoir donné sur le plateau…

Je parlais de Vincent et il y a une scène au commissariat que j’ai vraiment envie de voir. Dans sa construction, il avait fait un petit plan séquence que je suis curieux de découvrir.

Certainement serez-vous impatient et curieux de découvrir aussi les retours du public sur votre personnage ?

Oui ! Il y en a déjà…C’est une série qui est extrêmement regardée donc, dès mon premier passage, j’ai reçu de petits messages, qui m’ont fait énormément plaisir. Après, je ne sais pas trop ce que les gens vont penser, je crois que c’est un personnage qui est quand même très près de nombreuses personnes donc, forcément, j’espère pouvoir toucher le public.

En complément, vous êtes un homme très actif au théâtre. Justement, quels sont les projets et les actualités vous concernant, soit directement sur scène, soit dans la production de spectacles ?

On continue à tourner avec « Fake news », on était à Tarbes il y a trois semaines et, en avril, on va partir sur l’ile de la Réunion. Ce sera l’occasion de jouer six représentations et de découvrir un endroit de la France que je ne connais pas. C’est vraiment une belle projection et un pur bonheur, c’est un peu la conséquence de nos deux participations au festival d’Avignon. C’est aussi une rencontre d’un public inattendu donc j’ai hâte !

 

Fake News (Pascal Miralles, Laura Charpentier, Didier Lagana)

 

Avec Trac, la boite de production qu’on a montée avec Laura Gonthier, on produit une pièce qui s’appelle « Le complexe de la fougère », écrite par Sophie Bonneau, qui vient d’obtenir il y a quelques jours le prix Cyrano du meilleur spectacle tout public. C’est une comédie écrite par une montpelliéraine, jouée par des montpelliéraines, produite par des montpelliérains,…C’est « All Made in Montpellier »J. Elle y est actuellement à l’affiche pour neuf représentations, au Kawa théâtre, avant de partir en tournée en mars, à Saint Laurent du Var, Saint Jean de Maurienne et La Rochelle. Elle sera aussi au Coin de la Lune, pour le festival d’Avignon. C’est une vraie récompense que d’être dans cette belle place du festival, en plus à 19h 35. On espère rencontrer beaucoup de monde et faire que cette pièce continue à vivre parce que c’est un véritable bijou !

 

Le complexe de la fougère (Maguelone Aullen, Lucia Izoird, Laura Charpentier)

 

Toujours au festival d’Avignon, vous serez cette fois-ci sur scène, pour un tout nouveau spectacle…

Oui, je suis en train de finaliser l’écriture d’une pièce tout public, qui va mettre en avant le retour en scène d’un personnage que tout le monde connait, Pinocchio. Ce sera une pièce à deux personnages, je vais partager la scène avec un petit prodige, Juliette Gillis, une jeune artiste belge de 12 ans, qui joue du violon, danse et chante. C’est une excellente comédienne et j’ai très hâte de commencer le travail avec elle.

Avec l’image d’un côté et les planches de l’autre, cela vous permet un panel très large, sans doute très enrichissant et complémentaire…

C’est vrai ! C’est, en fait, une prise de plaisir dans des domaines qui sont tous convergeant. C’est un peu toutes les palettes du métier mais c’est, à la fois, des relations avec les personnes et des engagements qui sont hyper différents mais dans lesquels je me retrouve. Je connais toute la chaine, de la création jusqu’à la diffusion, en télé ou sur les planches, je pense que je parle un langage qui est assez fédérateur et qui me permet de profiter de belles réussites, de partager avec des équipes des aventures qui sont vraiment folles. Donc il faut toucher du bois, pour que ça continue ! Je suis très heureux de partager cela avec tout le monde…

Le partage, d’ailleurs, se poursuit dans la transmission, via l’école que vous continuez de gérer sur Montpellier…

L’école Trac, de formation professionnelle sur trois ans, permet deux ans de formation pluridisciplinaire (danse, clown, direction de casting, théâtre, acting in English, jeu face à la caméra,…) pendant lesquels on dépouille un peu le fonctionnement de ce métier, on comprend comment s’adapter à toutes les situations ou les essentiels du savoir être / du savoir-faire pour devenir comédien. En dernière année, on fait une incubation d’artistes, on les accompagne avec un choix de projet cohérent, pour les mener dans un processus de création, où ils vont préparer un spectacle ou un film. Cela fait quatre ans que ça existe, ça fonctionne car nous avons des comédiens qui en ressortent intermittents du spectacle. Certains sont pris dans des projets ambitieux, je pense notamment à une comédienne sortie cette année qui va se retrouver au festival d’Avignon, directement à la Luna. Une autre comédienne fait partie du « Complexe de la fougère » et deux autres comédiens ont été engagés par une compagnie de la région, pour jouer des pièces de Shakespeare et de Molière. L’un deux a même fait la première partie, il n’y a pas très longtemps, de Gad Elmaleh. Pour nous, c’est une fierté et une marque de reconnaissance. Cela veut aussi dire que l’on est dans le droit chemin en ce qui concerne les objectifs pédagogiques et tous les efforts que l’on peut faire pour que chacun puisse s’épanouir.

 

Master Classe avec Laurence Côte (Laura Gonthier à droite, avec Laurence Côte, et tous les élèves de TRAC)

 

Nous avons dix élèves par classe, sur trois niveaux, ce qui nous permet d’être très proches d’eux et de travailler les réseaux. Chaque fois que je peux, j’essaie de faire venir des gens que je rencontre, par exemple Pascal Légitimus. Cela aide à notre volonté de transmission, qui est capitale !

Merci, Pascal, pour toutes vos réponses !

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France 2 / Les petits meurtres d'Agatha Christie : Sophie Le Tellier nous parle de son personnage dans ce nouvel épisode inédit !

Publié le par Julian STOCKY

@ Caroline Dubois

 

 

Bonjour Sophie,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver, le vendredi 23 février prochain, dans l’épisode inédit « Mortel Karma » de la série « Les petits meurtres d’Agatha Christie 70’s », sur France 2, sous les traits du personnage de Nadine Saubot. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oh, oui ! En plus, j’ai une tendresse particulière pour cette série, elle est de qualité, tant au niveau des scenarios qu’artistiquement : le fait de jouer en costumes, les décors, le maquillage, les coiffures…on est portés ! Quand on arrive, je trouve que la moitié du travail est déjà faite, de part cette enveloppe artistique, que je trouve vraiment léchée…C’est un bonheur ! J’en avais déjà fait un il y a à peu près dix ans, avec Antoine Dulery et, déjà, j’avais adoré, c’était vraiment très agréable…

En plus de sa qualité artistique, c’est une série qui permet de se replonger dans une période plus ancienne, certainement plaisante à jouer pour les comédiens et comédiennes également…

Oui, oui ! Il n’y avait pas de nostalgie pour moi, au contraire il y avait quelque chose de très ludique, comme une petite fille qui se déguise, qui joue ensuite un grand rôle, qui joue à la grande dame. Jouer dans des films ou des pièces d’époque avec des costumes, c’est comme si on nous donnait une peau à mettre ! Donc c’était surtout du plaisir pour moi…Et de la curiosité : je déambulais dans ces décors magnifiques, je les regardais, je regardais chaque petit objet où rien n’est laissé au hasard, …

Quel regard portez-vous sur votre personnage ?

Je l’ai trouvé intéressant ! J’aime bien ces personnages qui sont teeeeeellllleeeeemmment loin de moi : je peux, du coup, me laisser aller à fouiller, à chercher ce que je pourrais apporter au personnage, qui le rende encore plus sinueux. Là, en l’occurrence, c’est une femme plutôt de tête, en souffrance. Je trouve intéressant qu’on laisse imaginer que c’est la meurtrière…J’aime bien jouer des personnages à double facette, qui soient un peu inquiétants et un petit peu touchants aussi, je l’espère. Là, cette femme amoureuse folle était, je trouve, intéressante à jouer.

Il vous permet, en tout cas, une palette de jeu plutôt large et variée…

Ah oui, c’était très très très plaisant ! Dans la vie, je ne suis pas du tout comme ça : là, je joue une femme d’affaires, en tailleur, cheveux tirés, un peu froide, qui cache ses sentiments, qui se contient…je suis exactement l’inverse dans ma vie, ça déborde, tout se voit sur mon visage et je suis plutôt décontractée. Du coup, c’était très intéressant à faire, oui !

D’ailleurs, au moment de vous glisser dans la peau de ce personnage, aviez-vous eu des sources particulières d’inspiration ?

Oui, un ou deux personnages m’ont frappée. Je suis allée voir « Lucrèce Borgia » à la Comédie Française, avec Elsa Lepoivre. Je ne lui arrive pas à la cheville, je trouve que c’est une comédienne époustouflante. Le personnage n’a rien à voir mais j’ai gardé dans un coin de ma tête cette image forte que j’avais eue en la voyant sur scène, du débordement de haine à un moment donné, mélangée à de la tristesse, comme un volcan qui se répand tout à coup.

Vous avez, en plus, la chance d’être entourée d’un chouette casting…

C’était très plaisant ! C’était une équipe très professionnelle, tout en étant dans la détente, dans le rire…C’était agréable ! Quand on débarque pour un épisode dans des séries, comme celle-ci, diffusées depuis des années, c’est vrai que, parfois, on a un peu de mal à se faire sa petite place. Là, ça s’est fait très facilement et très chaleureusement. J’avais déjà travaillé avec le réalisateur, c’était d’autant plus facile.

A l’inverse, avez-vous déjà eu l’opportunité de découvrir le rendu final ?

Je l’ai déjà vu et j’ai adoré ! Je trouve cela vraiment beau…Après, je vois aussi ce que j’aurais pu faire différemment ou mieux…Comme à chaque fois, quand je me regarde, je vois surtout mes défauts. En revanche, j’essaie de me détacher et, là, du coup, je le regarderai une seconde fois, en étant un peu plus extérieure et objective. Mais, déjà, j’ai trouvé l’ensemble très beau, très léché, c’est un très très bel épisode !

En complément, quels sont vos autres projets ou actualités artistiques actuels ?

Je vais être dans un unitaire pour M6, réalisé par un ami, Manu Joucla, un ancien des « Nous C nous ». C’est génial et super bien écrit, on tournera en mars ce film choral dans lequel on aura tous un petit quelque chose à jouer et je suis super heureuse d’être avec Manu et Eric Massot notamment, les hommes les plus gentils de la terre. Il y aura même, je pense, Jean Dujardin et Bruno Salomone, sans oublier mon amie Shirley Bousquet, avec qui on s’apprécie énormément…Ca va être sympa !

En mai et en juin, j’aurai également deux épisodes de la série « Alexandra Ehle »…

Sans oublier Hélène, votre personnage dans la quotidienne de France 2, « Un Si Grand Soleil », qui vit à nouveau une période un peu compliquée…

Une période peu heureuse, avec beaucoup de péripéties, beaucoup de questionnement sur qui elle est, beaucoup de remises en question et une envie de faire peau neuve.

Merci, Sophie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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TF1 / Léo Mattei : Alexis Loret évoque son personnage de guest dans la 11è saison prochainement à l'antenne !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Alexis,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver, le jeudi 15 février prochain, dans la nouvelle saison inédite de « Léo Mattei », sur TF1. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, tout à fait ! Surtout, j’ai été très bien accueilli. Bon, évidemment, c’est la 11è saison donc c’est une équipe qui fonctionne ensemble depuis longtemps…Le plateau vit bien, on y est très bien accueilli. J’ai même été assez épaté de voir la manière dont ils gèrent le fait de devoir mettre en place des tournages avec les enfants, à qui une place importante est laissée à l’image. J’ai vu que c’est très bien fait : ils ont leur coach pour les aider, un peu les materner, tout est fait pour que ça soit le plus confortable pour eux. J’étais assez impressionné de cette mise en place : c’est normal d’être attentionné pour ces jeunes collaborateurs mais ça dénotait d’un grand savoir-faire. J’ai été assez impressionné de voir comment le plateau vivait avec ces contraintes-là parce que ce n’est pas toujours simple. On est face à de grands professionnels, qui savent ce qu’ils font. Jean-Luc est quelqu’un qui sait les mettre à l’aise, qui est très bienveillant sur un plateau donc c’est vraiment très agréable, c’est sûr…

En plus de sa qualité artistique, c’est une série qui défend et met en avant des thèmes forts de société…

Oui, oui, tout à fait ! L’intrigue est bien faite et ce qui est intéressant, c’est qu’ils réussissent à monter une intrigue de polar, tout en étant un programme qui reste familial, qui peut être vu en famille. Pareil, ce n’est pas évident, c’est un sacré tour de force. C’est vrai que jouer un père de famille avec de jeunes partenaires est toujours un peu un challenge, c’est marrant à construire, c’est marrant de trouver les mécanismes qui vont créer une complicité pour trouver une ambiance justement familiale. Pour sortir de la mécanique de scène écrite dans un scénario, pour donner corps et vie aux dialogues, ça nécessite de trouver un certain rythme et une certaine connivence avec ces jeunes partenaires. D’où la présence aussi de coachs…Tout est vraiment très bien fait pour que, à l’écran, ce soit cohérent et que ça fonctionne.

Quel regard portez-vous sur votre personnage, ce père de famille blessé par arme à feu par son fils ?

C’est surtout un père aimant qui se retrouve un peu démuni : son épouse étant hospitalisée, il se retrouve seul face à ce problème dont il est en soi victime aussi. C’est comment lui essaie de gérer cette situation…C’est vrai qu’il est un peu perdu, il essaie de faire face et de ne pas accabler son fils. Effectivement, c’est un tir malheureux qui le blesse légèrement et il se doute bien que son fils est davantage choqué par cet épisode que lui-même souffre dans sa chair. La blessure reste assez superficielle mais il comprend bien qu’elle a un impact assez puissant sur son fils donc il essaie, tant que faire ce peu, de l’accompagner aussi dans une démarche de vérité…C’est compliqué…L’enquête vise aussi à comprendre comment et pourquoi cet enfant est en possession d’une arme à feu…

En soi, c’est surtout un père qui a de l’affection et de la complicité pour ses enfants, qui essaie de les accompagner au mieux et qui, à un moment donné, se retrouve totalement démuni face à quelque chose qu’il n’a pas anticipé. On essaie tout le temps d’anticiper les choses avec les enfants, d’anticiper ce qui pourrait leur arriver, d’anticiper où ils pourraient se faire mal…Moi-même qui suis père, je n’ai jamais anticipé par contre le fait que l’un de mes fils pouvait se retrouver dans l’enceinte de ma maison avec une arme à feu.

Il vous permet, en tout cas, une palette de jeu plutôt large et variée…

Oui ! Après, ce qui est intéressant dans le travail de comédien, c’est qu’il n’y a pas une histoire qui se ressemble, qu’il n’y a pas un projet ou une équipe qui sont toujours les mêmes, hormis à être dans un rôle récurrent, ce qui est plaisant aussi et qui m’est arrivé. Mais ce qui est intéressant, c’est de se retrouver à chaque fois plongé dans des univers différents. Un jour, on est tel personnage, quelques semaines plus tard, on en est un autre complètement différent…Là, en ce moment, est diffusée sur France 2 la série « Tout cela je te le donnerai » dans laquelle j’apparais : on est sur deux personnages diamétralement opposés. C’est la force et la richesse de la fiction française, c’est une chance de pouvoir naviguer dans tous ces univers, de pouvoir passer de la télé au cinéma, du drame à la comédie, au polar ou à la romance. C’est une chance…En tout cas, c’est quelque chose que je trouve précieux et que j’apprécie tout particulièrement…

 

 

Vous avez, en plus, la chance d’être entouré d’un chouette casting…

Oui, oui ! J’étais très bien entouré et ça fait aussi que ce sont des plateaux qui vivent bien. Chacun vient avec son univers mais vient avec bienveillance, avec l’envie de partager les moments qui sont écrits, de leur donner corps. Surtout, quand on est si bien accueilli sur un plateau comme celui de « Léo Mattei », c’est agréable : quand on a des talents qui ont telle expérience, telle sensibilité ou tel savoir-faire, c’est bien à chaque fois de les tirer vers le haut pour que ça serve à la série. C’est aussi tout l’intérêt d’aller chercher tel ou tel talent. C’est vrai que j’ai eu l’impression – c’est mon ressenti de plateau- que tout le monde était à sa place et à l’aise dans ce qu’on lui avait offert à jouer. Ça fait que ce sont des moments vraiment plaisants à tourner, c’est sûr.

En complément, aviez-vous visionné certains des épisodes des précédentes saisons pour vous imprégner de l’ambiance du programme ? Ou, à l’inverse, aviez-vous préféré garder une certaine distance ?

Comme c’est un guest, que c’est un personnage qui est impacté par un fait divers, qu’il ne fait pas partie prenante de l’enquête parce qu’il n’est pas policier, il n’y a pas une articulation dans le temps avec les enquêtes précédentes. Maintenant, je connaissais le programme, je l’avais déjà vu mais, généralement, dans un guest comme cela, il faut arriver un peu neuf puisqu’on n’est pas censé connaitre les personnes à qui on a à faire. Il faut, du coup, garder une forme de distance et de mesure par rapport à ce qu’est un policier dans une enquête. Donc c’est bien aussi d’arriver un peu vierge de tout ce qui a pu être fait auparavant et d’avoir le sentiment un peu d’être impacté par ce qui se déroule dans l’histoire. Sinon, si on connait trop de choses des personnages, je pense que ça nuit à leur stature dans un programme : on peut inconsciemment anticiper les choses, rebondir trop vite sur des choses que l’on connait d’eux…C’est bien d’avoir un peu de distance, ça leur laisse la place et ça laisse la stature du personnage, on ne grappille rien de ce qui est écrit pour eux. C’est d’abord une série qui est écrite pour ces personnages-là et nous venons servir leur parcours, leur stature de héros donc il faut savoir se mettre au service de tout cela.

On vous imagine impatient de découvrir le rendu final et les retours des téléspectateurs ?

Je surveillerai les scores d’audiences, peut-être que je regarderai les commentaires sur Twitter. C’est normal, je suis curieux de cela et, en même temps, après, le programme fait sa vie : une fois le tournage passé, ça ne m’appartient plus…Je revois quelques images à la postsynchronisation quand il y en a. Je vais regarder par curiosité, je vais essayer d’être un tant soit peu téléspectateur, même si on ne l’est jamais vraiment parce qu’on connait un peu toutes les ficelles. Ce que j’espère, c’est que ça plaise aux téléspectateurs, qu’ils passent une chouette soirée, qu’ils soient heureux devant leur télé. On fait évidemment ce métier-là pour que le public soit content de suivre un programme, soit heureux de partager le parcours des personnages, ait envie de le suivre jusqu’au bout. C’est ce qui nous motive chaque jour quand on arrive sur le plateau, c’est de livrer quelque chose qui soit cohérent et plaisant à regarder, à suivre. C’est évidemment le challenge que tout à chacun sur un plateau se donne, du technicien à l’acteur : il faut toujours donner le meilleur pour servir quelque chose qui se met en place finalement collectivement. C’est l’intérêt aussi de nos métiers, c’est la synergie du groupe, la synergie sur le plateau et sans des talents divers et variés, artistiques, techniques et j’en passe, sans cette multiplication de talents, il n’en sort rien. On peut être le meilleur acteur du monde, s’il n’y a personne pour vous filmer, vous mette en valeur, vous éclairer, vous pouvez jouer tant que vous le voulez dans votre salon, ça ne servira pas à grand-chose.

En complément, quels sont vos autres projets ou actualités artistiques actuels ?

Prochainement, il y aura un téléfilm, qui devait s’appeler « Le sceau du secret » mais qui va rentrer dans la collection des « Meurtres à … », qui devrait à priori s’intituler « Meurtres à Meaux », aux dernières nouvelles. La postsynchro est maintenant terminée, ils sont rentrés en mixage, je ne connais pas encore la date de diffusion mais j’imagine que ce sera au printemps. Ensuite, il y a d’autres projets à venir mais qui sont toujours en pourparlers donc je préfère les garder pour moi…mais, normalement, dans quelques semaines, je devrais retrouver un réalisateur que j’aime bien, avec qui j’avais déjà travaillé et j’espère que ça va se finaliser correctement, je croise les doigts et je touche du bois.

Merci, Alexis, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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