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Télévision, théâtre, one-man show : Pierre Diot évoque ses différentes casquettes artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Pierre,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvions vous retrouver régulièrement dans la quotidienne de France 2 « Un Si Grand Soleil », où votre personnage était rédacteur en chef du Midi Libre. Vous la quittez aujourd’hui… pour quelle raison ?

La production m’a fait part du souhait des scénaristes qui veulent développer l’histoire du personnage de Marc au sein de la rédaction. Cette histoire n’est pas compatible avec ma présence comme rédac’chef. Mais ce départ à la retraite s’est fait dans une parfaite entente avec la production et même si j’ai eu un pincement au cœur au moment de mon départ, je n’en tire aucune amertume. Oui !

Que retenez vous de ces trois années dans la série ?

Beaucoup de joie et de fierté. C’est une série où il y a d’excellents réalisateurs et réalisatrices. A chaque fois, ça se passe très très bien parce que la grande qualité de cette série est qu’ils misent beaucoup sur le jeu. Ils sont très attentifs aux actrices et aux acteurs, à la manière dont ils vont jouer et dont ils vont être filmés. Du coup, tous les réalisateurs et toutes les réalisatrices sont au top. En plus, il y a une très bonne ambiance, ils se connaissent vraiment entre eux, ils me mettent à l’aise. César Méric, mon partenaire de jeu, est devenu un ami. J’ai presque eu envie qu’on ait des enfants ensemble, qu’on parte en vacances ensemble, qu’on ait une vraie vie de couple,… J. Bon, pour l’instant, je n’ai pas encore passé le pas mais c’est pour vous dire à quel point César est devenu un vrai copain. J’ai beaucoup aimé travailler dans la vraie salle de rédaction avec les vrais journalistes. Comme les figurants… ce sont de vrais partenaires. Sur cette série, comme je suis toujours au même endroit, ils sont toujours les mêmes, du coup on est devenus potes. Tout cela fait que « Un Si Grand Soleil » a été une super expérience pour moi, c’est un moment de plaisir.

A noter également un cadre de tournage particulièrement favorable, qui aide aussi sans doute beaucoup à la qualité du rendu final…

C’est tout à fait ça ! Un tournage dépend beaucoup de la production. Si elle est bonne, ça met une super ambiance. Le deuxième élément qui aide à cette dernière est la réalisatrice ou le réalisateur. Une équipe marche quand quelqu’un dirige mais pas seulement au niveau artistique, aussi quand cette personne dirige une équipe, met à l’aise et est professionnelle. Ce qui est très agréable également, c’est que l’on a le temps de refaire des prises, ce que, normalement, on n’a pas à la télé. Là, on va faire la scène jusqu’à ce qu’elle soit réussie. Le réalisateur ne va pas lâcher l’affaire tant qu’il n’a pas ce qu’il veut. On est en fait dans des conditions de cinéma. C’est aussi l’une des grandes qualités de la série.

On a le sentiment que votre personnage aimait profondément les gens…

Oui ! Je suis un peu le père de mes journalistes. J’ai été le père de Naima Rodric, de César Méric… Quand ils ont un problème, je les comprends, je peux faire une petite réflexion mais j’excuse leur absence et leur conseille de régler leur souci.

Vous l’avez dit, le rythme de tournage est intense sur une quotidienne. Sans doute que votre parcours artistique vous aide à appréhender ces conditions ?

Oui, bien sûr. Ce qui était particulier, c’est que j’avais au moins deux semaines sur cette série pour préparer ma journée de tournage. Quand je faisais « Commissaire Maigret » il y a très longtemps, je tournais non-stop pendant trois semaines donc il fallait que j’apprenne mes scènes d’un jour sur l’autre. Idem pour la série « Marseille », où je faisais un politicien d’extrême-droite. Je suis un acteur qui a besoin de beaucoup travailler ses textes donc, sur USGS, c’était finalement assez confortable pour moi.

En complément, vous êtes monté sur scène début octobre avec deux amis comédiens pour la première de « Puisqu’il le faut ». Quels souvenirs gardez-vous de cette soirée ?

Un souvenir excellent ! Avec Patrick Paroux et Eddie Chignara, on est un peu des enfants du théâtre qui avons grandi ensemble. On se connait tellement, on est des amis. Le 6 octobre, on a pu jouer cette première, après un mois de répétitions en vase clos : la représentation s’est très bien passée. C’est la première pièce d’un jeune auteur, César Duminil, c’est quand même particulier de découvrir les réactions des gens sur une pièce que personne n’a jamais vue nulle part. C’est la magie du spectacle vivant.

En quelques mots, comment présenter cette pièce ? De quoi parle-t-elle ?

César a voulu faire une pièce sur les névroses. C’est quelqu’un de très drôle, de très fin, il aime les vannes mais il aime aussi les situations. Ce sont trois copains qui ont la soixantaine, qui vivent ensemble, qui s’engueulent en permanence et qui ont leurs névroses. Au lieu d’en faire quelque chose de sombre, César a pris le parti de, tout d’un coup, faire sortir les personnages de cette situation. Ils décident alors de faire quelque chose de complètement dingue, que l’on ne peut pas imaginer….

Vous évoquiez précédemment les réactions du public : que vous ont dit les gens à la sortie du théâtre ?

Ce qui est ressorti, c’est que c’est très bien écrit ! Ils nous ont parlé d’une pièce qui n’est pas banale, à laquelle ils ne s’attendaient pas. Ils ont remarqué sa finesse. Ils nous ont aussi parlé du fait que ça joue bien entre nous. Les gens qui nous connaissaient dans la vie et qui sont venus nous voir ont remarqué la correspondance entre le rôle et la personne que l’on est. Notre amitié dans la vie a ainsi aidé à comprendre l’amitié entre les trois personnages. Enfin, les gens ont, semble-t-il, apprécié aussi notre jeu d’acteurs. On a apporté des nuances et une forme de profondeur que le public a aimées. En cela, nos parcours artistiques respectifs nous ont aidés, nous qui venons de l’école des grands auteurs.

Quelle suite aimeriez-vous donner à ce spectacle ?

Le but est évidemment de le montrer le plus possible et qu’il puisse débarquer un peu partout, pas seulement à Paris d’ailleurs. Mon envie serait même que l’on commence par jouer dans d’autres villes.

Toujours sur scène, vous avez développé un nouveau one-man show, qu’il vous tarde certainement de pouvoir reproposer au public…

Ma première au théâtre Lepic a eu lieu en mars 2020 et depuis trois ans, je ne pense qu’à ça ! Cela me rend dingue…Le confinement m’avait empêché de faire une tournée dans des théâtres amis, il y a tout un réseau de gens que j’aimerais, du coup, revoir. Maintenant, mon objectif est de m’y consacrer davantage. L’impatience est grande ! Je suis hyper fier du contenu, j’ai beaucoup bossé, le spectacle est prêt, j’ai l’impression d’avoir un petit bijoux mais qui est toujours dans sa boite, alors que son vrai écrin est un théâtre avec des spectateurs…Donc, évidemment, je vais tout faire pour le jouer en 2024 ! La visibilité aujourd’hui n’est plus celle que j’ai connue précédemment, Internet a pris le dessus en termes de moyen de communication et de publicité donc il va falloir que j’utilise prioritairement cet outil pour faire le buzz. Une équipe m’accompagne en ce sens actuellement et je vais tourner des petits sketchs pour Youtube. Espérons qu’ils plaisent…Cela m’excite beaucoup. Ce sera un bon mix entre mon travail à l’écran, lorsque des metteurs en scène me disent ce que je dois faire, et ce que j’ai toujours écrit sur scène. Tout d’un coup, je vais être face caméra à balancer un humour qui a marché sur scène…Cela va donner une nouvelle approche à mon humour, il va se développer autrement, ce dont j’ai très envie. Du coup, je me réjouis !

Pour en revenir au spectacle en lui-même, quelles situations y abordez-vous ?

Des situations qui font rire de mecs dans la difficulté. Le sujet premier du spectacle tourne autour d’un type qui se retrouve au pôle emploi en 2064 et qui passe un entretien d’embauche mais avec un ordi : un robot va l’analyser, le scanner et lui dira qu’il a perdu des points parce qu’il a bu, l’autre jour, une bière dans un bar, chose totalement interdite…. Cette histoire est un prétexte à d’autres sketchs très différents mais où, à chaque fois, des personnages se retrouvent coincés, pour une raison ou une autre. Mes personnages sont dans la loose, c’est ce qui me plait…et plait aux gens !

Merci, Pierre, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Emilie Crubezy nous présente son nouveau projet théâtral !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Emilie,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Vous serez de retour sur scène, le 1er mars prochain, avec la première de « Take care », spectacle original de la compagnie Totem Récidive. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, c’est merveilleux parce que je retrouve une équipe que je connais mais sur un tout nouveau spectacle, autour du soin. C’est un travail de longue haleine, une création théâtrale prend du temps…On a déjà travaillé depuis plus d’un an, on a notamment fait un travail en Ehpad pendant huit mois, ça a été très fort pour nous de rencontrer le personnel et les gens qui y résident. Ce n’était pas toujours évident et, en même temps, c’était très joyeux de rencontrer ces personnes, de pouvoir s’en inspirer, de connaitre leur vie dans un rapport imminent à la fin de vie, tout en essayant d’y trouver de la joie.

Sans tout en dévoiler, comment présenter ce spectacle ?

Il suit la vie d’une femme, Simone. Le spectacle commence par la mort de cette dernière et, par flashbacks, on va découvrir, tout au long de la pièce, sa vie d’aide à domicile en milieu rural. On va ainsi la voir apporter du soin aux gens et on la verra vieillir, jusqu’à être obligée d’aller dans un Ehpad. On voit donc d’abord le soin apporté par une femme qui, ensuite, en reçoit, on évoque aussi le rapport à la mort. Beaucoup de gens l’entourent…Par exemple, je joue Ginette, une personne âgée, qui est en fauteuil roulant et qui va rencontrer Simone à différents moments.

La pièce évoque donc bien sûr la façon dont on prend soin des personnes âgées mais aussi dont on prend soin de nous au quotidien…La question du soin est hyper large, c’est très intéressant : le metteur en scène, Thomas Bouyou, dans le projet est allé jusqu’à s’intéresser à comment on prend soin les uns des autres pendant la création. Prendre soin ne se limite pas uniquement à l’aspect médical, c’est aussi comment on parle aux autres, comment on regarde les gens. On s’est donc vraiment interrogés sur le soin, au sens large du terme. Pour une prochaine création, on va même s’intéresser à la façon dont on prend soin de notre environnement, de la nature, de son lieu de vie…

 

 

Artistiquement parlant, votre personnage vous permet certainement une palette de jeu large et variée, différente encore de celles que vous aviez pu utiliser précédemment…

Oui, c’est tout nouveau ! J’ai même deux rôles : en plus de Ginette, je joue aussi la directrice de l’Ehpad. Sur scène, on voit comment cette femme prend soin des autres, tout en gérant ses propres problématiques professionnelles : comment prendre soin des autres quand les budgets sont resserrés ? Quel est le rapport à la mort quand on y est confronté tout le temps ? Quel est son rapport au personnel de l’Ehpad ? C’est intéressant de voir cette femme, au premier abord assez froide, qui doit avoir un esprit assez pratique et qui doit régler des problèmes sur le moment.

Interpréter Ginette est par ailleurs passionnant : je joue masquée la plupart du temps et en fauteuil roulant. Physiquement, c’est très différent ! Je me suis posée pas mal de questions : j’ai 31 ans donc comment jouer quelqu’un qui a tant vécu, qui a un recul sur la vie ? C’est assez passionnant et complexe…beaucoup de lectures m’ont inspirée pour trouver comment avoir cela…il faut aussi trouver en soi comment sont vécues la force et les faiblesses de cette femme…Effectivement, c’est très différent de ce que j’ai déjà joué et c’est génial ! Par ailleurs, c’est un changement radical entre les deux personnages…

Les costumes et accessoires que vous évoquiez sont certainement aidants pour passer, dans un même spectacle, d’un personnage à un autre ?

Oui, oui ! En plus, le fait de jouer masquée va être une grande première pour moi…Cela va tellement me changer que ça m’aidera. J’ai aussi fait un gros travail sur la voix de cette personne âgée, bien différente de celle de la directrice. Ces deux rôles sont bien distincts mais c’est passionnant de passer de l’un à l’autre et d’essayer de faire en sorte qu’ils ne se confondent pas.

A quelques semaines de la première, dans quel état d’esprit êtes-vous ? Quels sentiments prédominent ?

L’excitation et le stress de savoir comment les gens vont recevoir cela…. J’espère le mieux possible ! Dans le public, je sais qu’il y aura aussi du personnel soignant que l’on a rencontré. J’espère que ce ne sera pas trop éloigné d’eux et, même temps, que ce sera un peu différent, pour leur apporter de nouvelles sensations. En tout cas, une première n’est jamais quelque chose d’anodin, surtout pour une création sur laquelle on a passé énormément de temps. Oui, c’est à la fois très joyeux, un peu stressant et merveilleux.

En tout cas, ce qui est formidable sur chaque nouvelle création, c’est de retrouver des équipes mais aussi de rencontrer de nouveaux comédiens, de nouveaux univers et de nouvelles énergies.

 

 

Certainement que vous avez tous l’envie de prolonger l’aventure, pour proposer ce spectacle partout où cela sera possible…

On verra bien comment adapter le décor et le travail vidéo à différents lieux mais, oui, on espère avoir une belle tournée après la première. En tout cas, on a déjà deux autres dates dans le Lot et quelques dates prévues en juin au théâtre « Anis-Gras – le Lieu de l’Autre », à Arcueil.

En complément, quels sont vos autres projets en cours ou à venir ?

On travaille aussi sur « Vivantes », qui est un petit peu la continuité de « Take care » mais sous une forme beaucoup plus courte et légère. Pour, justement, jouer en collèges ou en bibliothèques. On sera trois comédiennes sur scène, pour évoquer comment prendre soin cette fois-ci de son environnement, avec un rapport à la nature et à la forêt.

Le festival La source bleue aura lieu cet été, du 24 au 27 juillet. « Qu’il fait beau cela vous suffit », avec les Entichés, va tourner en 2025 et 2026. Bref, plein de belles choses…

Merci, Emilie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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TF1 / La tribu : Vanessa David évoque son personnage dans ce nouveau programme, diffusé début février !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Vanessa,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous nous retrouvons dans le cadre du festival 2023 de la fiction TV à La Rochelle, où vous venez présenter le programme « La tribu », diffusé sur TF1 à partir de février prochain. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous d’être ci ?

Je suis ravie d’être ici, à La Rochelle, c’est la première fois que je viens à ce festival. Cela fait très longtemps que j’avais envie de venir, j’en avais beaucoup entendu parler par des amis qui étaient déjà venus et qui l’avaient trouvé formidable. Il me tardait d’y venir avec un projet et je suis ravie que ce soit celui-là, que j’aime beaucoup.

Justement, qu’est-ce qui vous a plu dans ce programme ?

Je l’aime beaucoup parce qu’il me parle, parce que j’adore le ton. Je trouve que la dramédie est ce qu’il y a de plus moderne, c’est vraiment ancré dans le réel. On nous donne des personnages qui sont très bien écrits. Les créateurs ont fait un travail formidable et quand j’ai lu le scénario, je me suis dit que ces personnages existent et qu’ils me parlent. Donc le travail était presque déjà fait : comme on dit dans le jargon des comédiens, il y avait quelque chose à manger. Vraiment, on peut se nourrir de tout cela…

Je trouve le sujet universel, on se demande comment on réinvente la famille. Effectivement, quand on fait un enfant, on ne se dit pas qu’on le fait pour pouvoir le partager avec 15 personnes, non, ça c’est sûr…Mais on sait maintenant que c’est ça la vie aussi. Finalement, tout le jeu maintenant est de dire que l’on n’est pas la seule personne dans la vie de son enfant. Il a sa vie, d’autres personnes vont la composer, on est plusieurs à l’éduquer et il faut se mettre d’accord. Tout cela m’intéresse…Et puis, pas que la famille : mon personnage, Alexandra, est une femme complexe parce que c’est une femme qui ne se définit pas par sa maternité, qui aime de manière inconditionnelle son enfant mais qui a choisi, parce que c’est une brillante architecte, de réussir sa propre vie. Elle a ses ambitions, elle a des projets pour elle-même, au-delà de sa vie de maman et elle a ses problèmes aussi. C’est quelqu’un de très psychorigide et de très complexe, il va falloir gratter un peu pour pouvoir capter son humanité et c’est ce qui va se passer après, évidemment. Je l’appelais l’oursin : ça pique à l’extérieur, c’est délicieux à l’intérieur mais il faut passer la barrière.

Artistiquement parlant, ce personnage vous permet une palette de jeu large et variée, ce qui doit être particulièrement plaisant…

Oui, effectivement ! J’ai joué beaucoup de personnages très différents, plutôt joyeux, plutôt enjoués, on pourrait même dire jusqu’à l’hystérie…Mais j’avais surtout des personnages très très comédie avant. Là, tout d’un coup, effectivement, je vais aller chercher dans des choses que je n’ai pas l’habitude de travailler, c’est formidable ! Du coup, je me réinvente, je vais chercher dans des endroits où je n’avais pas été jusqu’à présent, plus dans le réel et dans mon vécu. J’ai essayé de me poser la question de qui est cette femme. Je trouve cela formidable ! Cela me fait finalement une vraie bouffée d’oxygène.

 

 

Sur certains traits de son caractère ou de sa personnalité, vous retrouvez-vous parfois en elle ?

Quand elle est démunie face à son enfant…je pense que l’on est tous pareils. Quand il pose une question dont on ne connait pas la réponse…je sais ce que c’est, je suis maman dans la vie…C’est vrai qu’aucun de nos personnages n’est parfait : je crois que l’on peut tous se projeter dans l’imperfection des personnages, je n’ai peut-être pas ses qualités mais j’ai sûrement ses défautsJ.

On vous imagine sans doute curieuse de découvrir le retour du grand public ?

Oui, j’ai hâte de découvrir l’avis du public, de voir comment le programme va être reçu. Je suis ravie de l’accueil qu’il a reçu à La Rochelle, je trouve les retours formidables. J’aimerais que le public l’aime autant que je l’aime parce que c’est un projet que je trouve formidable et qui me tient à cœur.

Justement, quels premiers retours avez-vous pu avoir pendant le festival ?

Je pense que les gens ont principalement parlé de l’équilibre et du rythme de la série. C’est une série qui est très drôle, très rythmée avec de vrais points d’émotion, de vrais moments du réel, avec une identification forte dans ce que traversent les personnages. La série est vraiment très agréable à regarder…On a reçu aussi de jolis compliments sur l’équipe de comédiens, il y a une galerie d’acteurs que je trouve formidable, j’ai adoré jouer avec eux.

Je pense que ce que traversent les personnages est assez universel. En 6x52 minutes, on a vraiment le temps de traverser plein de situations qui peuvent parler à chacun. J’ai hâte de les retrouver, c’est vrai !

 

 

Que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette aventure ?

C’est une bonne question ! Sans vous dévoiler le trajet que va faire Alexandra sur la fin des épisodes, j’ai hâte de savoir ce qu’ils vont nous proposer. Finalement, c’est comme la vie, tout peut arriver…Donc j’ai hâte…ça peut partir dans toutes les directions…Tant que c’est bien écrit, que le niveau d’écriture est là, qu’on reste avec cette belle équipe, j’ai confiance !

Merci, Vanessa, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Randiane Naly évoque sa première expérience en tant que réalisatrice de fiction !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Randiane,

Quel plaisir de vous retrouver pour cette nouvelle interview !

Vous avez réalisé, il y a peu, votre premier court-métrage, dans le cadre de l’édition 2024 du Nikon Film Festival. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Tout à fait ! C’est un vrai plaisir et une vraie satisfaction. La réalisation de fiction est quelque chose que j’avais envie de faire depuis très longtemps et je suis très contente de l’avoir enfin fait, d’être allée au bout et d’avoir un film terminé, un objet qui va vivre sa vie. C’est très satisfaisant !

Pour en revenir à la genèse de ce projet, comment vous sont venues l’envie et l’idée ?

Je savais que j'avais un trou de deux mois dans mes tournages et je me suis dit que c’était vraiment le moment pour moi de me lancer dans la réalisation d’une fiction, quelques années après avoir réalisé un documentaire. J'avais des projets en tête, déjà écrits, et le feu, thème du festival cette année, ne m’inspirait pas plus que cela. Je m’étais même dit que je n’allais pas du tout réaliser un Nikon. Je partais sur autre chose.

Et puis, finalement, c’est pendant un massage que cette idée m'est venue et que j'ai écrit le scénario. Cette histoire touche à un thème que j’aime beaucoup, celui des histoires d’amour contrariées et des désirs interdits. Je l’ai écrite en une heure, et j’ai réalisé que ça pouvait tout à fait coller au thème du feu.

En quelques mots, sans tout en dévoiler, comment pitcher ce court-métrage ?

Raphaëlle et Olivier se retrouvent par hasard, après plusieurs années sans s’être vus. Cette rencontre va faire renaître des émotions chez ces deux ex… On est plutôt sur le feu intérieur.

 

 

Sans dévoiler de grand secret, un travail particulier sur le son a été fait…

Oui, dès le début de l’écriture, j’ai eu cette idée de vraiment travailler le son, d'en faire un élément important et à travers lequel on ressent les émotions des personnages. Cela a été une évidence pour moi. Je n’ai pas pu l’exploiter autant que je voulais sur cette version de deux minutes vingt : j’ai dû retravailler la narration pour rentrer dans le cadre du Nikon, mais j’ai pu quand même en garder l’idée originale.

Je me demande si je n’en ferai pas, par la suite, une version plus longue…Je ne sais pas encore…je vais déjà laisser reposer cette version Nikon, j’attends de voir la vie qu’elle pourra avoir.

Pour cette première expérience, sans doute que votre parcours artistique jusqu’à présent vous a aidée ?

Oui, cela m’a beaucoup aidée ! Étonnamment, c'est, en partie, mon expérience sur « Un Si Grand Soleil » en tant qu’actrice, qui m’a permis de me sentir légitime en tant que réalisatrice.

Le fait de travailler avec autant de réalisateurs et de réalisatrices, aux méthodes si différentes, m’a aidée à trouver ma légitimité. Finalement, il y a autant de réalisateurs que de personnes, et à partir du moment où on a envie de dire quelque chose, on peut tout-à-fait trouver sa place. J’avais envie de raconter cette histoire, à ma façon, et ça m’a permis de me lancer…

Etrangement, ou pas d'ailleurs, c’est le poste d’actrice qui me faisait le plus peur sur ce film. Probablement parce que c’est mon métier d’origine, c’est là que je me suis mis le plus de pression. Aussi parce que j’aime beaucoup être dirigée alors que, quand on réalise, c’est nous qui dirigeons. Je me suis donc très bien entourée, j’ai appelé ma coach d’acteurs, avec qui je travaille généralement : je lui ai demandé de venir sur le film pour m'aider avec la direction d'acteurs, afin d’avoir un œil extérieur. Cela a permis d’avoir ce recul nécessaire et de gagner du temps aussi. En effet, quand on réalise et qu’on joue, si on veut se diriger soi-même, il faut revoir toutes les prises, ce qui double le temps de tournage. On a tourné en une seule journée donc j’ai misé sur quelqu’un d’autre pour m’accompagner là-dedans et c’était super ! J’ai pu tranquillement me consacrer à la réalisation et au jeu, sans me perdre. C’était très chouette d’être aussi bien entourée, à tous les postes d'ailleurs… Ca m'a donné confiance. Les connaissant, je savais qu'ils feraient du super boulot, et qu'on aurait quelque chose de bien.

 

 

Cette aventure a certainement été très enrichissante pour vous, à tous points de vue…

Oui, oui, j’ai beaucoup appris ! Notamment de mes erreurs ou de mes oublis. Chaque frustration était en même temps une bonne leçon, et c'est génial.

Cela m’a aussi permis de voir que je pouvais me faire confiance sur mes choix. Ceux faits, entre autres, en termes d’équipe, se sont révélés très pertinents : cette expérience m’a confirmé pourquoi j’avais envie de travailler avec les gens que j’ai choisis ! C’était super…Cela m’a donné l’envie d’en réaliser d’autres et de continuer à former ma petite famille de cinéma. Je suis motivée !

A l’approche des premiers retours des internautes, dans quel état d’esprit êtes-vous ? Quels sentiments prédominent ?

Forcément, on rêve toujours de faire partie au moins des cinquante finalistes, même si on sait qu’il y a peu d’élus.

Mais avant tout, et au-delà de tout ça, je suis juste reconnaissante d’avoir pu aller au bout et de m’être servie de ce festival comme prétexte pour réaliser un film. Pour moi, c’est déjà fait : ce que j’attendais de ce festival, je l’ai eu : j'ai fait mon film ! Après, s’il se passe autre chose, tant mieux, ce serait génial mais c’est tellement subjectif, cela dépend beaucoup du jury. Sa sensibilité jouera beaucoup...

Voici d'ailleurs le lien de visionnage, je vous suggère de l'écouter au casque pour, justement, pleinement profiter de tout le travail au son : 

https://www.festivalnikon.fr/video/2023/2986?fbclid=IwAR3CvbGKSxK9NIbmXx-UC23lVWMBj1xcKVAcV6yELHkjQaSs4DumEXBbWvw

En tout cas, vous l’avez rapidement dit, cette première expérience vous donnera certainement l’envie d’en connaitre d’autres…

Oui! J’ai hâte ! Je savais déjà que j’aimais beaucoup réaliser, moi qui avais suivi des cours et des formations. J’y avais développé des projets d’école et j'ai su très vite, tout de suite, que la réalisation est un endroit où j’aime être. C’est un vrai kiff de réaliser, de décider, de voir prendre vie des choses que l’on a imaginées…C’est assez magique ! Donc il me tarde de réaliser les prochains. J’espère que cette première expérience me permettra de faire les prochaines dans de meilleures conditions : là, c’est moi qui ai tout payé mais, en tout cas, j’ai l’impression d’être au début de quelque chose, d’avoir réussi à faire ce premier pas qui sera, je l’espère, le commencement de plein d’autres.

 

 

En complément, quels sont vos autres projets ou actualités artistiques ? On continue notamment à vous retrouver régulièrement sur France 2…

Oui, l’autre actualité principale est « Un Si Grand Soleil », où Chloé vit toujours des jours plus ou moins heureux à Montpellier. Je suis en tournage depuis plus d’un an, le personnage a été un peu en retrait pour laisser la place aux autres, comme c’est le cas dans les quotidiennes et, à priori, Chloé devrait revenir un peu plus en force prochainement…Donc j’attends avec impatience de savoir ce qui va lui arriver…

En tout cas, ces différents projets sont des épanouissements très différents mais qui sont très complémentaires, ils s’enrichissent l’un et l’autre et me nourrissent beaucoup.

Merci, Randiane, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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