TF1 / Léo Mattei : Alexis Loret évoque son personnage de guest dans la 11è saison prochainement à l'antenne !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Alexis,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver, le jeudi 15 février prochain, dans la nouvelle saison inédite de « Léo Mattei », sur TF1. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, tout à fait ! Surtout, j’ai été très bien accueilli. Bon, évidemment, c’est la 11è saison donc c’est une équipe qui fonctionne ensemble depuis longtemps…Le plateau vit bien, on y est très bien accueilli. J’ai même été assez épaté de voir la manière dont ils gèrent le fait de devoir mettre en place des tournages avec les enfants, à qui une place importante est laissée à l’image. J’ai vu que c’est très bien fait : ils ont leur coach pour les aider, un peu les materner, tout est fait pour que ça soit le plus confortable pour eux. J’étais assez impressionné de cette mise en place : c’est normal d’être attentionné pour ces jeunes collaborateurs mais ça dénotait d’un grand savoir-faire. J’ai été assez impressionné de voir comment le plateau vivait avec ces contraintes-là parce que ce n’est pas toujours simple. On est face à de grands professionnels, qui savent ce qu’ils font. Jean-Luc est quelqu’un qui sait les mettre à l’aise, qui est très bienveillant sur un plateau donc c’est vraiment très agréable, c’est sûr…

En plus de sa qualité artistique, c’est une série qui défend et met en avant des thèmes forts de société…

Oui, oui, tout à fait ! L’intrigue est bien faite et ce qui est intéressant, c’est qu’ils réussissent à monter une intrigue de polar, tout en étant un programme qui reste familial, qui peut être vu en famille. Pareil, ce n’est pas évident, c’est un sacré tour de force. C’est vrai que jouer un père de famille avec de jeunes partenaires est toujours un peu un challenge, c’est marrant à construire, c’est marrant de trouver les mécanismes qui vont créer une complicité pour trouver une ambiance justement familiale. Pour sortir de la mécanique de scène écrite dans un scénario, pour donner corps et vie aux dialogues, ça nécessite de trouver un certain rythme et une certaine connivence avec ces jeunes partenaires. D’où la présence aussi de coachs…Tout est vraiment très bien fait pour que, à l’écran, ce soit cohérent et que ça fonctionne.

Quel regard portez-vous sur votre personnage, ce père de famille blessé par arme à feu par son fils ?

C’est surtout un père aimant qui se retrouve un peu démuni : son épouse étant hospitalisée, il se retrouve seul face à ce problème dont il est en soi victime aussi. C’est comment lui essaie de gérer cette situation…C’est vrai qu’il est un peu perdu, il essaie de faire face et de ne pas accabler son fils. Effectivement, c’est un tir malheureux qui le blesse légèrement et il se doute bien que son fils est davantage choqué par cet épisode que lui-même souffre dans sa chair. La blessure reste assez superficielle mais il comprend bien qu’elle a un impact assez puissant sur son fils donc il essaie, tant que faire ce peu, de l’accompagner aussi dans une démarche de vérité…C’est compliqué…L’enquête vise aussi à comprendre comment et pourquoi cet enfant est en possession d’une arme à feu…

En soi, c’est surtout un père qui a de l’affection et de la complicité pour ses enfants, qui essaie de les accompagner au mieux et qui, à un moment donné, se retrouve totalement démuni face à quelque chose qu’il n’a pas anticipé. On essaie tout le temps d’anticiper les choses avec les enfants, d’anticiper ce qui pourrait leur arriver, d’anticiper où ils pourraient se faire mal…Moi-même qui suis père, je n’ai jamais anticipé par contre le fait que l’un de mes fils pouvait se retrouver dans l’enceinte de ma maison avec une arme à feu.

Il vous permet, en tout cas, une palette de jeu plutôt large et variée…

Oui ! Après, ce qui est intéressant dans le travail de comédien, c’est qu’il n’y a pas une histoire qui se ressemble, qu’il n’y a pas un projet ou une équipe qui sont toujours les mêmes, hormis à être dans un rôle récurrent, ce qui est plaisant aussi et qui m’est arrivé. Mais ce qui est intéressant, c’est de se retrouver à chaque fois plongé dans des univers différents. Un jour, on est tel personnage, quelques semaines plus tard, on en est un autre complètement différent…Là, en ce moment, est diffusée sur France 2 la série « Tout cela je te le donnerai » dans laquelle j’apparais : on est sur deux personnages diamétralement opposés. C’est la force et la richesse de la fiction française, c’est une chance de pouvoir naviguer dans tous ces univers, de pouvoir passer de la télé au cinéma, du drame à la comédie, au polar ou à la romance. C’est une chance…En tout cas, c’est quelque chose que je trouve précieux et que j’apprécie tout particulièrement…

 

 

Vous avez, en plus, la chance d’être entouré d’un chouette casting…

Oui, oui ! J’étais très bien entouré et ça fait aussi que ce sont des plateaux qui vivent bien. Chacun vient avec son univers mais vient avec bienveillance, avec l’envie de partager les moments qui sont écrits, de leur donner corps. Surtout, quand on est si bien accueilli sur un plateau comme celui de « Léo Mattei », c’est agréable : quand on a des talents qui ont telle expérience, telle sensibilité ou tel savoir-faire, c’est bien à chaque fois de les tirer vers le haut pour que ça serve à la série. C’est aussi tout l’intérêt d’aller chercher tel ou tel talent. C’est vrai que j’ai eu l’impression – c’est mon ressenti de plateau- que tout le monde était à sa place et à l’aise dans ce qu’on lui avait offert à jouer. Ça fait que ce sont des moments vraiment plaisants à tourner, c’est sûr.

En complément, aviez-vous visionné certains des épisodes des précédentes saisons pour vous imprégner de l’ambiance du programme ? Ou, à l’inverse, aviez-vous préféré garder une certaine distance ?

Comme c’est un guest, que c’est un personnage qui est impacté par un fait divers, qu’il ne fait pas partie prenante de l’enquête parce qu’il n’est pas policier, il n’y a pas une articulation dans le temps avec les enquêtes précédentes. Maintenant, je connaissais le programme, je l’avais déjà vu mais, généralement, dans un guest comme cela, il faut arriver un peu neuf puisqu’on n’est pas censé connaitre les personnes à qui on a à faire. Il faut, du coup, garder une forme de distance et de mesure par rapport à ce qu’est un policier dans une enquête. Donc c’est bien aussi d’arriver un peu vierge de tout ce qui a pu être fait auparavant et d’avoir le sentiment un peu d’être impacté par ce qui se déroule dans l’histoire. Sinon, si on connait trop de choses des personnages, je pense que ça nuit à leur stature dans un programme : on peut inconsciemment anticiper les choses, rebondir trop vite sur des choses que l’on connait d’eux…C’est bien d’avoir un peu de distance, ça leur laisse la place et ça laisse la stature du personnage, on ne grappille rien de ce qui est écrit pour eux. C’est d’abord une série qui est écrite pour ces personnages-là et nous venons servir leur parcours, leur stature de héros donc il faut savoir se mettre au service de tout cela.

On vous imagine impatient de découvrir le rendu final et les retours des téléspectateurs ?

Je surveillerai les scores d’audiences, peut-être que je regarderai les commentaires sur Twitter. C’est normal, je suis curieux de cela et, en même temps, après, le programme fait sa vie : une fois le tournage passé, ça ne m’appartient plus…Je revois quelques images à la postsynchronisation quand il y en a. Je vais regarder par curiosité, je vais essayer d’être un tant soit peu téléspectateur, même si on ne l’est jamais vraiment parce qu’on connait un peu toutes les ficelles. Ce que j’espère, c’est que ça plaise aux téléspectateurs, qu’ils passent une chouette soirée, qu’ils soient heureux devant leur télé. On fait évidemment ce métier-là pour que le public soit content de suivre un programme, soit heureux de partager le parcours des personnages, ait envie de le suivre jusqu’au bout. C’est ce qui nous motive chaque jour quand on arrive sur le plateau, c’est de livrer quelque chose qui soit cohérent et plaisant à regarder, à suivre. C’est évidemment le challenge que tout à chacun sur un plateau se donne, du technicien à l’acteur : il faut toujours donner le meilleur pour servir quelque chose qui se met en place finalement collectivement. C’est l’intérêt aussi de nos métiers, c’est la synergie du groupe, la synergie sur le plateau et sans des talents divers et variés, artistiques, techniques et j’en passe, sans cette multiplication de talents, il n’en sort rien. On peut être le meilleur acteur du monde, s’il n’y a personne pour vous filmer, vous mette en valeur, vous éclairer, vous pouvez jouer tant que vous le voulez dans votre salon, ça ne servira pas à grand-chose.

En complément, quels sont vos autres projets ou actualités artistiques actuels ?

Prochainement, il y aura un téléfilm, qui devait s’appeler « Le sceau du secret » mais qui va rentrer dans la collection des « Meurtres à … », qui devrait à priori s’intituler « Meurtres à Meaux », aux dernières nouvelles. La postsynchro est maintenant terminée, ils sont rentrés en mixage, je ne connais pas encore la date de diffusion mais j’imagine que ce sera au printemps. Ensuite, il y a d’autres projets à venir mais qui sont toujours en pourparlers donc je préfère les garder pour moi…mais, normalement, dans quelques semaines, je devrais retrouver un réalisateur que j’aime bien, avec qui j’avais déjà travaillé et j’espère que ça va se finaliser correctement, je croise les doigts et je touche du bois.

Merci, Alexis, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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