Koh Lanta : Alicia nous parle de ses quelques jours d'aventure dans cette nouvelle saison !

Publié le par Julian STOCKY

© A.ISSOCK / ALP / TF1

 

 

Bonjour Alicia,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La nouvelle saison de « Koh Lanta – Les chausseurs d’immunité » est en cours, chaque mardi soir sur TF1. Justement, la diffusion des images ravive-t-elle en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Oui, complètement : de la joie, de la tristesse, des frissons,…Quand on revoit les épreuves, on se dit « waouh »…C’est vrai que ça fait bizarre quand on le revit en direct à la télé donc, en effet, ce sont des moments un peu particuliers mais, oui, j’ai revécu toutes les émotions, c’est comme si j’y étais.

Pour en revenir à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

J’ai candidaté par hasard : en fait, je ne suis pas une grande fanatique, de base, de « Koh Lanta », je n’avais pas regardé tous les épisodes. C’est arrivé sur ma page Google, du coup j’ai cliqué dessus et, ensuite, je me suis inscrite. Je me suis dit « ok, c’est un challenge personnel, c’est une sortie de zone de confort totale, c’est plus un développement de moi en mode : tu pars, tu sais qui tu es et tu verras jusqu’où tu es prête à aller, physiquement comme mentalement ». C’était un gros challenge ! J’avais une check-list où il fallait faire quelque chose de fou dans ma vie et c’était cette case-là que j’ai cochée pour « Koh Lanta ». Donc c’était plus un défi personnel que le fait de pouvoir faire l’émission parce que j’en suis fan, c’était plus humainement parlant pour moi, mon développement de moi-même et savoir jusqu’où j’étais prête à aller.

Lors de l’annonce, par Denis, dès les premières minutes d’aventure, que la présence, cette saison, d’un nombre record de colliers d’immunité, comment aviez-vous alors réagi ?

Dans un premier temps, je me suis dit « super, trop bien, on va pouvoir redistribuer les cartes ». Je savais que, sportivement parlant, je n’étais pas la meilleure donc je m’étais dit que, si je trouvais un collier d’immunité et qu’il avait des pouvoirs nouveaux, ça ne pourrait être que bénéfique. Ou alors, à l’inverse, je me suis dit « bon, ok, c’est super mais, à la fin, on ne sait pas réellement de quoi sont faits ces colliers donc ça peut être aussi handicapant dans le jeu ». Donc, à la fois, j’étais super contente et, à la fois, je me suis dit « waouh, ça va être une promo assez compliquée ! ».

D’ailleurs, comment aviez-vous vécu ensuite les premières heures sur le camp, à découvrir vos camarades mais aussi les lieux ?

Les premières minutes, quand on arrive, ça fait un peu bizarre parce qu’on découvre déjà un peu où on va vivre, comment, pourquoi, qui sont les aventuriers…Donc on est plus dans l’observation, dans qui fait quoi, qui est comment,…Après, on a été vite mis dans le bain parce qu’on a fait une épreuve tout de suite…Donc on n’a pas eu le temps vraiment de se poser 36 000 questions mais les premières impressions sont « waouh, où je suis ? C’est super beau mais, à la fois, waouh j’ai des coéquipiers et coéquipières totalement différents, ça va être compliqué avec certains et certaines, alors que, d’autres, je les adore… ». Après, on ne se pose plus de question, on fait le jeu et les choses changent…

Pour en revenir à l’épisode de mardi, l’épreuve de confort ne se joue, au final, pas à grand-chose…

C’est vrai que ça ne se joue vraiment à rien, on était au coude à coude. Je trouve que, dans les toutes les épreuves, entre les jaunes et les rouges, on est toujours, à la fin, au coude au coude. Donc c’est vrai que, jusqu’à la dernière minute, on ne sait pas réellement qui va gagner. Là, on a perdu deux fois de suite mais on n’est pas déméritant car on a vraiment tout donné pour y arriver et, malheureusement, il manquait quelque chose qui a fait que l’on n’a pas gagné…

Cette épreuve fut quand même l’occasion pour votre équipe de se renforcer, avec un nouveau membre. Comment avez-vous appréhendé son arrivée ?

C’est déjà compliqué à 10, c’est encore plus compliqué à 11…Ensuite, il faut se réadapter à quelqu’un alors que l’on avait déjà tous essayé de prendre nos marques les uns avec les autres : c’est très compliqué, aujourd’hui, de vivre en communauté, il faut s’accommoder les uns avec les autres, ce n’est pas évident et on vient remettre quelqu’un avec, en plus, un caractère assez fort au milieu, c’est vrai que c’est compliqué, il faut se réadapter, il faut réorganiser, il faut aussi lui montrer exactement comment on fonctionne, quel est le camp, qui a des affinités avec qui, comment, pourquoi…Donc c’est vrai que ce n’est pas hyper évident mais, à la fois, c’était quand même la bienvenue pour Léa chez nous, on avait un renfort, quelqu’un de dynamique qui était là, qui a envie, qui avait un caractère bien affirmé à 22 ans et qui peut nous emmener très loin. Donc on s’était dit « chouette, on va avoir quelqu’un pour les épreuves d’assez solide » et, à l’inverse, on s’est dit « bon, ok mais, là, il faut quand même se réadapter, il faut revivre en communauté avec quelqu’un de complètement nouveau avec un caractère complètement différent ». Donc un peu d’appréhension, un peu de peur mais, à la fois, de la découverte donc c’était plutôt sympa…

Sur l’épreuve inédite d’immunité, selon vous, avec le recul, qu’est-ce qui vous a manqué pour l’emporter ?

Je pense que l’on n’a pas été bons en termes de binômes, on n’a pas été bons en termes de stratégie, de qui mettre avec qui et comment. C’était compliqué, on ne le voit pas à l’image mais, Meissa, on a fait quand même plus de 10 tours de piste…Sous 35 degrés, sans boire ni manger, en plein soleil, j’en défis beaucoup de ne pas être exténués comme moi. Après, j’avoue que Meissa a une force surdimensionnée et qu’il était imbattable. Mais c’est vrai que, objectivement, même moi je suis très petite en taille, face à quelqu’un qui fait quasiment 2 mètres donc, en effet, on n’enjambe pas les barrières de la même façon et on n’aborde pas le parcours de la même façon…je pense que, stratégiquement parlant, on n’a pas été hyper bons là-dessus. Et puis on ne s’est pas réellement posé de questions de qui est bon pour regarder le puzzle avant, pour savoir qui étaient les personnes les plus habilitées pour bien savoir où étaient les bolas. C’est vrai, je pense que, stratégiquement, on ne s’est pas assez écoutés et on n’a pas assez fait les bons choix de binômes, même si je ne regrette pas du tout d’avoir été avec Meissa, qui a été le meilleur coéquipier que je pouvais avoir.

Le soir-même, au moment de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

J’étais hyper sereine, je ne m’attendais pas du tout à être éliminée, de toute façon on le voit bien car c’est pour cela que je suis très en colère après. J’étais sûre et certaine que c’était Julie qui sortait : franchement, je ne stressais pas du tout, je me suis dit que ça allait bien se passer, que j’allais rentrer sur le camp avec mes copains…mais, en fait, pas du tout…En effet, ça a été un peu la douche froide !

Plus globalement, qu’est-ce qui aura été, sur le camp, le plus compliqué à appréhender ?

Déjà, la faim…j’appréhendais beaucoup, avant l’aventure, la faim, le fait de ne pas manger et sur l’ile, ça a été vraiment très compliqué. On mangeait un carré de noix de coco très petit une fois tous les 2 à  3 jours, on n’avait rien à manger, on n’avait pas de feu donc on ne pouvait rien faire. On a trouvé une petite canne à sucre, ça ne nourrit pas non plus…bon, ça donne un peu de force mais c’est tout ! C’est vrai que, pendant 6 jours, je n’ai quasiment pas mangé, vraiment ! C’est vrai que c’est complique d’être sportivement parlant très bon quand on n’a rien dans le ventre depuis 6 jours, qu’on n’a pas chaud la nuit sans feu, avec l’humidité en plus. Donc c’est vrai que ce n’est pas évident : manque de sommeil, manque de nourriture mais, moi, à proprement parlé, ce qui a été le plus difficile et ce que j’appréhendais de base, c’était la faim et elle s’est confirmée là-bas : ça a été la chose la plus difficile pour moi !

A l’inverse, quel restera votre meilleur souvenir sur place ?

Mon meilleur souvenir est le soir, en fait : étant donné qu’il n’y a rien à faire, qu’on est coupés du monde, qu’on avait fini notre journée et qu’on se reposait, on s’asseyait tous les uns à côté des autres et on discutait de nos vies, en profondeur. Là, j’ai trouvé qu’on en découvrait beaucoup sur les autres : en fait, on ne prend plus le temps aujourd’hui, dans notre vie quotidienne, avec les réseaux sociaux, les téléphones, … de réellement apprendre sur les gens qui ils sont vraiment au fond d’eux, ce qu’ils ont vécu. C’est vrai que ces soirs où on s’asseyait au bord de la mer et où on se racontait nos vies en profondeur, j’ai appris à connaitre les vraies personnes qu’ils sont et pas juste les aventuriers. C’était, je pense, mon meilleur souvenir de l’aventure : c’est l’humain, pour le coup…j’ai appris énormément sur les rouges et sur mon équipe, je n’en garde que de bons souvenirs.

En conclusion, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure, si l’opportunité se présentait ?

Alors, oui, complètement ! Depuis l’aventure, j’ai perdu beaucoup de kilos, je me suis mise au sport parce que je sais que c’est ce qui a pêché complètement…et, même, j’avais besoin de me retrouver moi, physiquement, dans mon corps. Mais, en effet, dans ma chambre, il y a un petit coin avec mon sac d’aventure, il est prêt, je suis prête à repartir, ils m’appellent et je prends l’avion tout de suiteJ. Donc, franchement, oui, à tout moment je repars, sans hésiter. En plus, pour le coup, c’est une production qui a été super avec moi, hyper bienveillante, je ne regrette pas du tout d’être partie pour cette émission-là. Pour le coup, je repars les yeux fermés, c’est certain !

Merci, Alicia, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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