France Télévisions : Eglantine Emeye évoque la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques qu'elle anime !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Eglantine,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Vous animerez, le 23 juillet prochain, la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques sur France Télévisions, aux côtés d’Alexandre Boyon et Thierry Marx. A titre personnel, on imagine le plaisir et la joie que ce doit d’être d’animer un tel événement ?

Ça, c’est sûr ! J’étais très très contente que l’on me propose cela parce que c’est toujours une opportunité formidable. Je ne pense pas que l’on puisse avoir souvent l’occasion dans une vie, à moins d’être journaliste sportif, de se retrouver sur le village olympique, en direct, en prise avec les Jeux. C’est, en plus, au Japon. Après, c’est vrai que les conditions sont très particulières cette année, il y a un petit côté décevant où on sait que l’on ne va pas vivre l’aventure de la même manière. Mais les cérémonies d’ouverture, d’expérience, sont toujours absolument somptueuses et il n’y a pas de raison que ça change, au contraire.

Comment seront répartis les « rôles » dans votre trio ? Quelle sera plus précisément votre place ?

Disons que je suis plus la « Madame Loyale » de service, c’est moi qui vais normalement distribuer la parole entre Thierry Marx et Alexandre Boyon. Alexandre est LE journaliste sportif, c’est une encyclopédie du sport et Thierry est un personnage passionné du Japon, ancien grand sportif de judo et toujours grand sportif tout court, qui a mille anecdotes à raconter sur les japonais, leur relation au sport, leur culture, donc c’est toujours un plaisir de l’entendre. Ma difficulté, mon vrai rôle, seront d’équilibrer les choses entre temps de parole, temps de plaisir de regarder le magnifique spectacle qui se déroulera devant nos yeux et temps pour laisser chacun apporter sa contribution.

Cette année, on le sait, le public ne sera pas autorisé à venir soutenir les athlètes. En quoi cela va-t-il, selon vous, influencer votre approche et votre commentaire ?

Mon approche ne change pas, ça restera de toute façon un regard à apporter sur ce qui se déroule devant nos yeux et des informations à apporter aux téléspectateurs qui sont loin et avec qui on doit partager ce moment très fort. Le fait qu’il n’y ait pas de spectateur donnera, sur place, une dimension un peu moins frénétique, l’énergie qui va se dégager de tout cela va être évidemment très très différente et c’est à nous, journalistes, animateurs, de faire en sorte que ça ne se ressente pas trop. C’est-à-dire que l’énergie, on va tenter de l’apporter nous, dans une moindre mesure évidemment. Je crois que la vraie difficulté ne va pas être pour tous les téléspectateurs, elle va être pour les sportifs qui n’auront pas la même émulation. En même temps, depuis un an et demi, ils ont l’habitude de faire leurs compétitions sans public. Mais pour un évènement comme les JO, c’est vrai qu’il y a une grosse pointe de déception et d’inquiétude pour certaines personnes qui aiment être transcendées par la présence du public.

Justement, comment vous préparez-vous à cet événement ?

Je me nourris d’informations sur les JO, je me suis replongée dans les cérémonies des deux précédentes éditions pour me remettre un peu dans l’ambiance, voir comment ça se passait. Je remets à jour ma culture sur la flamme olympique et sur les JO en général. Voilà, je me nourris au quotidien de tout ce qui se dit et se fait sur les JO. Ensuite, sur place, je vais avoir trois jours de confinement en arrivant puis il y aura une journée de grande répétition, durant laquelle je vais pouvoir assister à tout. Des informations nous seront remises, chaque pays nous donnera des informations sur ce qui se déroulera. Ce sera alors une sorte de marathon d’ingurgitation d’informations. Après, place à la spontanéité, notre rôle à tous les trois est, justement, d’avoir la tête pleine d’informations et, ensuite, de savoir les donner à bon escient, au bon moment, quand on le sent.

Etes-vous d’ailleurs vous-même une suiveuse assidue des compétitions sportives pendant les JO ?

Jamais totalement assidue parce que c’est toujours pendant les vacances d’été et que j’ai alors toujours plein de choses à faire au mauvais moment. Mais oui, il y a des compétitions que j’aime particulièrement. Globalement, j’ai toujours beaucoup aimé le sport et je fais, moi-même, beaucoup de sport. Les compétitions sportives restent des moments que j’adore. Voyez, le foot n’est vraiment pas mon truc mais je regarde les grandes compétitions, j’y assiste et j’aime me mêler à ces moments et à cette effervescence nationale. J’ai un côté assez chauvin où je suis la première supportrice de n’importe quel sportif quand il y va pour la France.

Merci, Eglantine, pour toutes vos réponses !

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