Koh Lanta : Alexandra, la grande gagnante, revient pour nous sur ses quarante jours d'aventure !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photos : Laurent Vu/ ALP /TF1

 

Bonjour Alexandra,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous avez remporté, il y a quelques jours, la nouvelle saison de « Koh Lanta », sur TF1. On imagine la joie et le plaisir que cela doit être pour vous ?

Je vous avoue que la finale était compliquée en émotions. Parce que c’était l’hommage à Bertrand-Kamal, parce qu’il y avait aussi toutes ces émotions de ce que l’on a vécues lors de cette aventure. Ça se voyait, j’étais vraiment prise par toutes ces émotions. C’est vrai que j’ai mis plusieurs jours pour récupérer, j’étais brassée par tout cela. C’est clair que je suis contente d’avoir gagné mais c’est quand même une aventure qui est très très prenante. Surtout, avec le décès de Bertrand-Kamal, ce n’était pas évident. Je tiens à le souligner.

Quel regard portez-vous sur votre aventure ? Quel bilan en tirez-vous ?

Quand j’avais candidaté pour aller à « Koh Lanta », j’étais beaucoup attirée par les épreuves, par tout ce qui est sportif. Je m’étais dit ouhlala, au niveau des relations humaines, comme je suis un peu réservée et timide, les stratégies et les petites querelles vont être compliquées pour moi à gérer. Au final, c’est vrai qu’avec tout ce que j’ai vécu avec ces aventuriers, que ce soit le partage et tout ce que l’on a vécu ensemble, je ne pensais pas en retirer tellement de bien, de bienveillance. Cela m’a quand même beaucoup bouleversée en termes de relations humaines. Et puis aussi bien sûr, tout ce qui a rapport à la nourriture et au confort, ça change aussi ma vision des choses.

Quels resteront vos plus beaux souvenirs de ces quarante jours ?

Franchement, j’en ai deux qui me viennent. Déjà, nos victoires chez les verts. C’était compliqué à ce moment-là, j’étais malade, j’étais soutenue par Bertrand-Kamal d’ailleurs, qui m’avait donné sa confiance sur des épreuves. Je savais que j’étais sur la sellette, on allait sur l’ile de l’exil et, quand on gagnait, on arrivait à s’unir. Je pense que les victoires étaient magiques, on était unis sur le jeu, dans la performance, on déchirait tout, plusieurs fois d’affilée, à part les deux fois où on est allés sur l’ilot de l’exil.

Pour moi, c’était magique, notamment le confort que l’on a eu, chez les verts, avec la famille fidjienne. Et aussi ma victoire avec Loïc, en binôme. Comme je l’ai partagée avec lui, c’était aussi un moment fort. Donc, oui, les victoires partagées, vraiment.

On vous a vue de plus en plus à l’aise, au fur et à mesure de l’aventure, remportant de nombreuses victoires, en ayant à chaque fois un rôle important. Votre confiance en vous a sans doute dû augmenter avec les jours qui avançaient ?

C’est vraiment ça ! Même si, comme je l’avais dit au moment de postuler, mon but était quand même d’aller le plus loin possible. Je ne suis pas arrivée en touriste. Au début, j’étais malade, c’était compliqué, j’avais du mal à m’intégrer, en plus il faisait hyper froid, c’était très dur d’entrée de jeu. Je me suis dit que ce serait compliqué d’aller loin. Au fur et à mesure des jours, lorsque je voyais, au début, que je pouvais aider aussi mon équipe à remporter des victoires et, après, lorsque je voyais que, moi aussi, je pouvais avoir des victoires individuelles, c’est vrai que, petit à petit, je m’affirmais, j’arrivais à créer des liens avec les autres aventuriers, je m’activais sur le camp. Tout cela faisait que, oui, je prenais confiance en moi. Plus j’avançais, plus je voyais que j’arrivais à réaliser des choses, plus je prenais confiance et plus je continuais dans ce sens-là.

Racontez-nous les deux dernières épreuves individuelles, l’orientation et les mythiques poteaux : comment se sont-elles passées pour vous, mentalement et moralement notamment ?

L’orientation, j’y ai passé plus de 5 heures et demie, je pense que c’était vraiment une épreuve pour moi, à ce moment-là, où il fallait que je montre ce que je voulais montrer. C’est-à-dire que, avec la volonté et la détermination, si on ne lâche rien, si on ne baisse pas les bras, on peut y arriver. C’était vraiment cette épreuve qui avait besoin de cette détermination. Voilà, je n’ai pas baissé les bras, je me suis battue sur les trois points, j’ai fini par trouver le poignard. Donc j’étais contente. Cette épreuve est tellement dure, tellement épuisante, franchement j’avais hyper mal aux jambes après. Mais d’aller sur les poteaux était tellement une joie, de se dire « ah, on a accès aux poteaux ». Je savais que je serai, en plus, avec Loïc et Brice, que j’apprécie, j’étais super contente. C’était quand même un moment d’apaisement. En plus, c’est l’épreuve mythique de « Koh Lanta ». Là, j’étais très heureuse, c’était beaucoup de bonheur à ce moment-là. Ensuite, une fois sur les poteaux, j’ai fait ce que je pouvais, j’essayais de rester concentrée.

 

Crédits photos : Laurent Vu/ ALP /TF1

 

Comparativement à l’image que vous en aviez avant de démarrer, certaines choses ont-elles été plus ou moins compliquées à gérer ?

Moi qui suis maman, le manque de mes filles n’était pas évident. Mais je craignais énormément la pluie et le froid, franchement on arrivait à la fin de la saison des pluies, c’était vraiment très très très dur. C’était encore pire que ce que j’imaginais. Inversement, moi qui aime bien prendre soin de moi, me laver les dents dès fois dans la nuit, être vigilante à l’hygiène, là, franchement, c’était le dernier de mes soucis. Même, si je pouvais éviter d’aller dans l’eau me mouiller, par peur d’avoir froid... En fait, on était tellement obnubilés par la froid, la fatigue et tout que, franchement, l’hygiène était le dernier de mes soucis. Ça, j’aurais pensé que ça m’aurait plus gênée que cela. Je gardais mon énergie pour aller chercher à manger, pour faire d’autres choses. Pas pour essayer de me coiffer.

Plus généralement, quelle place pensez-vous avoir eue sur le camp ?

« Wonder manioc »J. C’est vrai que j’allais souvent chercher de l’eau ou de la nourriture. J’allais chercher du bois aussi, pas mal de bois, dès le matin. Ça me mettait direct dans le bain. Je me retrouvais avec la nature, tout de suite au réveil, j’aimais bien. Ah, peut-être aussi pour m’isoler deux minutes de bon matin.

J’aimais bien trouver de la nourriture, l’idée même de pouvoir ramener à manger sur le camp et de partager, après, un repas était tellement magique. Vraiment, j’y allais très souvent.

Vous avez été en prime sur TF1 pendant plus de trois mois. Comment s’est passé le visionnage des images ? Ont-elles ravivé certains souvenirs et certaines émotions ?

Clairement, je ne pensais pas que ça allait faire cela autant mais, effectivement, on revit vraiment les émotions. Les victoires, les défaites, les relations avec les autres, …Vraiment, on reprend de plein fouet l’émotion que l’on a vécue, ça bouleverse quand même.

Pour terminer, comment s’est passé votre retour à un quotidien plus classique et plus ordinaire ?

Au début, j’avais du mal quand même à dormir la nuit. C’était peut-être le décalage horaire aussi. C’est vrai que l’on ne dort pas bien par terre là-bas. Du coup, à mon retour, je me réveillais en plein milieu de la nuit, à 2h je n’arrivais plus à dormir. Et la nourriture aussi…je pensais beaucoup à elle et au partage également mais je ne me suis pas bêtement non plus jetée dessus, c’était plus l’idée de manger ensemble, j’ai notamment acheté un appareil pour faire une crêpes party. Mieux manger en fait, différemment. On a quand même une obsession de la nourriture pendant toute l’aventure qu’elle est encore en nous quand on rentre. Le confort aussi…C’est vrai que, pour les nuits et les repas, ça change. Et puis, j’ai retrouvé mes filles, ma famille, mes proches, mon chéri, j’étais heureuse.

Merci, Alexandra, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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