Juliette Tresanini évoque sa belle et riche actualité artistique, dans des registres variés !

Publié le par Julian STOCKY

@ Crédits photo : Sarah Salazar

 

Bonjour Juliette,

Quelle joie de vous retrouver pour cette nouvelle interview !

De beaux projets et de belles actualités vous attendent pour 2023, sur différents supports et dans différents registres. Tout d’abord sur TF1, d’ici un mois environ, en tant que guest dans la série « Léo Mattei », entourée d’un casting prestigieux. A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que cela a dû être pour vous de participer à cette belle aventure, pleine d’humanité ?

Oui, c’est exactement cela, il régnait tant sur le plateau que le soir au restaurant une ambiance très familiale. Nathalie Lecoultre et Jean-Luc Reichmann sont des personnes extrêmement accueillantes.  Je n’oublie pas Lola Dubini, qui fait partie de la brigade. Nous étions comme dans une colo !

On a beaucoup tourné, sur trois semaines, avec de grosses séquences, pour ce double épisode. Avec Firmine Richard, Lorie Pester, Rebecca Benhamour et moi-même. C’est autour de la maison des femmes, un sujet qui résonne en moi. C’est particulièrement un épisode qui m’a plu à la lecture et je ne m’attendais pas à entrer autant en résonance avec ce projet, mon personnage ainsi que toute l'équipe.

L'épisode sera projeté à Luchon, le samedi 4 février en avant première. J’y serai aux côtés de Jean-Luc, Nathalie et Lola.  J’ai hâte !

En quelques mots, quelles sont les principales caractéristiques de votre personnage, pour ce que vous pouvez en dire ?

Je suis une des bénévoles de la maison des femmes. Je travaille dans un restaurant et, sur mon temps libre, je viens aider à encadrer les enfants et les femmes victimes de violence. Je suis aussi la meilleure amie du personnage de Lorie. Les téléspectateurs pourront ainsi suivre nos deux parcours de femmes.

 

@ Crédits photo : Sarah Salazar

 

Cette série et ce double-épisode permettent de mettre en avant des thèmes sociétaux importants, qui parlent à beaucoup de monde. Cela doit être une fierté pour vous ?

Complètement ! C’est la volonté de Jean-Luc, il a fait cette série pour défendre et parler des droits des mineurs. Cet épisode parle des violences faites aux femmes, un de mes combats. Mais ce n'est pas que le sujet qui m'a séduite : j'ai trouvé le scénario particulièrement bien ficelé, l’intrigue aussi  tient en haleine et je défie quiconque de trouver l'issue. Dès les lectures en tout cas, toute l’équipe avait l’air très emballée.

A titre personnel, avez-vous déjà eu l’opportunité de découvrir le rendu final ?

Non, on va le découvrir à Luchon, dans la salle, avec tout le monde. J’ai un peu le trac parce que c’est un rôle un peu éloigné de ce que j’ai l’habitude de faire où j’ai eu des scènes très fortes en intensité.  C’était un vrai challenge pour moi !

 

@ Crédits photo : Sarah Salazar

 

Toujours à l’image, vous serez prochainement également sur France Télévisions. Un mot peut-être sur cette autre actualité ?

« Disparition Inquiétante » sera en compétition au festival de Luchon. J'y retrouve Stéphanie Pillonca, qui est vraiment une réalisatrice coup de cœur de l’année dernière, avec laquelle j’avais tourné dans « Dragon boat », sélectionné au festival de La Rochelle. Elle m’a fait ce cadeau de me confier un rôle où il fallait que je sois très à l'aise en équitation, j'ai donc repris quelques cours cet été pour être parfaitement à l'aise et gérer à la fois le cheval et la technique. Par exemple, sur le tournage, le micro faisait peur à Serena, ma jument, il fallait gérer cette peur, je devais bien maîtriser et calmer mon animal. J’adore avoir des rôles où je dois retravailler mes compétences. J’ai toujours dit que mon rêve était de manier des armes, d’avoir des rôles physiques pour m’entraîner durement avant.

J’ai également eu le plaisir de retrouver Julie Gayet. C’est mon troisième tournage avec elle, on se connaît bien, on avait même fait un épisode pour ma chaîne sur l’endométriose. La revoir est toujours un bonheur, c’est une grande actrice et une femme exceptionnelle de par son engagement pour les autres femmes.

Il y avait aussi Youssef Hajdi, que j’avais rencontré à « Séries mania », c’était notre premier tournage ensemble et il a été super également.

Cette expérience a donc été l’occasion, pour vous, de mélanger plusieurs passions, celle de l’équitation en plus de celle du jeu…

Autant faire des rôles divers et variés, me surprendre et me secouer dans tous les sens. Maintenant, je viens d’avoir un agent en Angleterre, c’est formidable, je commence déjà à avoir des castings. Et les Anglais adorent te transformer et te proposer des rôles à contre-emploi ! Je suis impatiente de travailler avec eux.

 

@ Crédits photo : Sarah Salazar

 

Dans un autre registre, vous avez récemment tourné un programme de science-fiction. Était-ce là votre première expérience dans ce domaine ?

Ah oui ! Il n’y en a pas beaucoup en France, c’est une chance incroyable. Pour le coup, je devais apprendre à me battre. Alain Figlarz, responsable de toutes les cascades des films de Luc Besson, m’a accompagnée, pour tenir un flingue et être crédible dans mes gestes, moi qui devais me battre à mains nues face à des zombies. Heureusement que je faisais de la boxe à Sète, que je cours et que je suis assez tonique, cela m’a aidée.

Au-delà d’un nouveau registre, cela vous permet, là encore, de développer votre panel de jeu et de compétences…

Merci Jean-Michel Tari (l'auteur et réalisateur). En plus, j’avais des costumes incroyables, on était dans des combinaisons dingues, avec des flingues de l'espace et un vaisseau spatial reconstitué pour l'occasion. On sent qu’il y a eu des années de préparation en amont, et le résultat est dément, vous pouvez déjà voir le trailer sur Internet.

 

@ Crédits photo : Sarah Salazar

 

Cette première expérience vous a-t-elle donné l’envie de renouveler l’aventure ?

Tellement ! En fait, j’ai envie de rôles où je me bas, où je suis dure, j’ai envie d’action et de fight. Je ne sais pas d’où ça vient, moi qui, dans la vie, suis plutôt douce et plutôt agréable. En tout cas, ce ne sont pas des rôles que l’on donne à beaucoup de comédiennes…J’aimerais bien aussi apprendre à faire mes cascades moi-même. Mais bien sûr, après 4 ans de drame, je souhaiterais aussi revenir à mes premières amours : la comédie !

Un autre projet, "Les vrais détectives", va prochainement voir le jour également, peut-être sur Youtube dans un premier temps...

Oui, une mini-série à la « Kaamelott » de dix épisodes de quatre à cinq minutes, dans le même univers un peu absurde. En termes d’humour, vous pourrez sans doute y trouver des similitudes. C’est un commissariat de bras cassés, avec deux détectives tellement nuls que la boss, que je joue, se tape la tête contre les murs à chaque intrigue, tellement ça mène nulle part. Ça part dans tous les sens, c’est drôle, c’est bien écrit et réalisé par Arnaud Gransagne.

C’est une série si quali qu'elle pourrait complètement être diffusée sur une chaîne TV. On recherche en tout cas un diffuseur :)

 

@ Crédits photo : Sarah Salazar

 

En tout cas, ces quatre actualités sont particulièrement diversifiées, ce qui doit être très plaisant, avec également beaucoup de complémentarité artistique ?

Il ne me manque plus que les films d’auteur au cinéma, mon rêve ultime tourner avec Michel Leclerc, Baya Kasmi, Philippe Lioret, Jacques Audiard, Catherine Corsini stop stop je m'arrête là car la liste de mes envies est très longue.

Merci, Juliette, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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