Prime Video : Marina Lorenzo évoque sa nouvelle émission, Dimanche Soir Football !

Publié le par Julian STOCKY

© Serge Arnal / Prime Video Sport

 

Bonjour Marina,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On peut vous retrouver, depuis le début de saison, sur Prime Video. On imagine sans doute le plaisir et la joie que ce doit être de faire partie de cette belle aventure, dès son commencement ?

Oui, exactement ! C’est vrai que j’avais eu la chance déjà de connaitre un début d’aventure la saison passée avec « Téléfoot »  et, là, c’est un autre projet qui s’est présenté, pour lequel je suis arrivée avec beaucoup d’envie. Parce que nouvel entrant, nouvelle promesse de traiter la Ligue 1 et, surtout, cette opportunité que j’ai eue de prendre en main le magazine du dimanche, un rendez-vous important quand on aime le football. Que l’on me fasse confiance et que je puisse lancer ce projet à ses débuts était une super opportunité pour moi.

C’est un projet très stimulant et remettre le pied dans le foot était ce que je voulais, de toute manière.

Vous êtes à l’antenne chaque dimanche soir à 19h, jusqu’à 20h 15, en direct, pour « Dimanche Soir Football ». Avec vos mots, comment décririez-vous ce magazine ?

C’est vraiment LE rendez-vous hebdomadaire à ne pas manquer. Notre mission principale est de tout montrer de ce qui s’est passé dans le week-end. On a des équipes connaisseuses de la Ligue 1 et efficaces pour faire en sorte que l’on ne rate rien, avec le peu de recul que l’on a. On essaie aussi de divertir autour de ce produit, on arrive en fin de week-end, à 19h le dimanche, on donne toutes les infos en passant un bon moment. On a une équipe en plateau avec des consultants qui, pour certains, débutent mais qui sont de grands noms, comme Thierry Henry. Ils n’avaient pas grand-chose à prouver mais ils ont vite montré qu’ils pouvaient apporter aussi autre chose que de la simple expertise, en apportant également de l’humeur. C’est un point positif. Je pense également à Ludovic Giuly, à Mathieu Bodmer avec lequel j’avais déjà travaillé, à Jérôme Alonzo que je découvre en plateau et qui est super, à Dominique Arribagé, à Benoit Cheyrou. On a beaucoup de profils différents qui sont, je trouve, assez complémentaires. Tous sont des passionnés de foot et, en même temps, ils maitrisent la télé, en connaissent les codes et sont là pour passer un bon moment. Le fait que l’on mette deux consultants côté à côté permet d’avoir des échanges entre eux mais aussi avec le terrain. On a également cette volonté, vous avez pu le constater, d’être très sur le terrain. On s’appuie beaucoup sur nos équipes sur place pour faire remonter des informations et, en même temps, pour être au plus près du terrain. Je pense que ça plait beaucoup. Je suis le relai à Paris, en studio mais ça fonctionne aussi très bien sur place, je pense que c’est une bonne formule.

On a la volonté d’avoir des chroniqueurs réguliers mais sans s’installer dans quelque chose de systématique. Avec Félix, nous sommes les deux piliers et on essaie de faire en sorte que ceux qui alternent au poste de consultants se sentent le mieux possible. Je trouve que l’on arrive déjà à créer des binômes et des relations très sympas entre eux. On est encore mine de rien au début, même si on a fait deux mois et demi mais je trouve que ça prend assez vite, c’est bon signe de sentir que les gens sont vraiment contents de venir sur le plateau, de se retrouver, d’être avant en loge pour regarder les matchs, d’y être après pour regarder la rencontre du soir. Ce sont de bons moments que l’on passe ensemble.

A cette heure si particulière de la semaine, à un carrefour d’avant soirée du dimanche, le ton et l’humeur sont forcément adaptés.

Oui, on essaie de lui accorder de la place. Même si c’est vrai que, sur une heure et quart, essayer de montrer toutes les images du week-end prend beaucoup de temps. On a aussi l’envie et l’ambition de développer des reportages. Récemment, on a eu encore un type différent de reportage, en dehors de la France pour découvrir des profils internationaux avec leur pays, en sélection. Pierre Nigay, le rédacteur en chef, a fait énormément de terrain avant, il est donc attaché à cela et moi aussi. En même temps, il faut trouver le juste équilibre entre notre mission d’informer, le reportage qui fait partie de notre métier et l’ambiance plateau. C’est dense, on n’a pas le temps de s’ennuyer mais je trouve que l’on arrive de plus en plus à trouver l’équilibre entre tout ça, en ayant des moments de plateau sympas, où ça rigole, en détente.

 

© Serge Arnal / Prime Video Sport

 

Au cours de ce programme, vous interviewez aussi un acteur majeur de la Ligue 1, en lien souvent avec l’affiche à suivre, au travers d’une rencontre effectuée dans la semaine.

Exactement ! C’est vrai qu’avec les matchs de coupe d’Europe, il se trouve qu’il y a des équipes récurrentes sur l’affiche du dimanche soir donc, évidemment, on ne va pas faire toujours les mêmes clubs en entretien. Mais notre but est, oui, d’aller voir des acteurs majeurs, de faire des découvertes également. Je trouve que c’est toujours important de garder ce lien avec les clubs en semaine aussi. On est présent sur les terrains le week-end et le fait de me déplacer dans des centres d’entrainement chaque semaine est important pour entretenir le lien. Mais aussi pour aller voir les acteurs dans leur univers quotidien, ailleurs que dans un stade où il y a toujours une tension particulière autour d’un match, où l’on ne peut pas se poser de la même manière. C’est un exercice que j’aime beaucoup faire. On est toujours très bien accueillis, je pense que les clubs, les joueurs, les acteurs ont envie de donner d’eux dans des moments plus calmes, en semaine. On prend le temps de se poser, de discuter de leurs ambitions, de leur personnalité. C’est toujours très sympa, c’est un plaisir à le faire et j’ai l’impression, au travers des retours que l’on a des clubs, que c’est quelque chose qu’ils affectionnent aussi. C’est une manière de montrer les joueurs un peu différemment qu’après un match.

Ce magazine fait la part belle à la journée de championnat du week-end. Sa préparation doit être, du coup, particulièrement intense ?

Oui, oui, c’est un sacré boulot. On a une bonne équipe pour travailler dessus, des gens qui sont rompus à l’exercice de dérusher les matchs quasiment en temps réel, de voir en live l’image qu’il faut pour pouvoir la ressortir derrière. Je travaille beaucoup en amont sur les dynamiques de chaque club, sur les joueurs qui pourraient être là, qui pourraient ne pas être là. C’est un travail au quotidien, après ça fait des années que je fonctionne comme cela, ça ne me perturbe pas, on s’informe en permanence, on reste en contact avec l’actu pour ne rien rater. Avec Felix, on travaille en toute confiance là-dessus, on est complémentaires, c’est très naturel entre nous.

On se retrouve le lundi matin pour débriefer du week-end et commencer à parler du suivant. Ensuite, il y a l’entretien qui arrive dans la semaine et que l’on prépare. Le vendredi, on se cale une réunion pour voir comment on met tout cela en ordre, pour continuer à fouiller les informations, on a souvent les groupes des matchs du week-end qui commencent à tomber. On suit la Ligue 1 le samedi et le dimanche aussi, on est tout le temps en perfusion. C’est une alerte permanente et un travail d’équipe qui roule très bien.

 

© Serge Arnal / Prime Video Sport

 

Après plusieurs semaines d’antenne maintenant, quels principaux retours avez-vous déjà pu avoir concernant ce nouveau magazine ?

Les retours sont essentiellement ceux des gens en club et ceux autour de moi qui aiment le foot. Qui me disent que c’est très complet, ce qui est d’ailleurs une première chose qui nous importe beaucoup. Aussi qu’ils ne ratent rien, que c’est une découverte de nouveaux visages de consultants hyper intéressants. Je pense notamment à Thierry Henry, ça faisait un moment que les médias français tentaient de l’approcher et c’est une grande fierté qu’il soit sur nos plateaux. Il apporte quelque chose à lui, c’est du Thierry Henry, personne ne peut faire à sa place ce qu’il fait, avec la légitimité qu’il a et sa facilité à exprimer les choses. Il y a donc des retours très positifs sur ses prestations mais pas seulement. Je me répète un peu, je trouve que nos consultants ont été bien castés, ce qui est capital pour le plateau.

On essaie de faire en sorte chaque semaine que ça soit de plus en plus chaleureux aussi. On arrivait au début sur un tout nouveau plateau, on a appris à se l’approprier et il faut faire en sorte que cette ambiance entre nous prenne aussi en plateau. On s’y attèle toutes les semaines. J’ai l’impression que le plaisir que l’on prend à faire cette émission se ressent de plus en plus à l’extérieur, c’est une grande satisfaction pour nous.

Sportivement parlant, quel regard portez-vous d’ailleurs sur ce début de saison de Ligue 1 ?

C’est vrai que l’on avait beaucoup d’attentes post Covid, avec notamment le retour du public. La situation a aussi fait que tous les clubs n’ont pas pu recruter comme ils l’auraient souhaité donc il y avait pas mal d’incertitudes sur le niveau global. Au final, je trouve que l’on se régale un peu partout, on a des entraineurs avec des philosophies de jeu assez portées vers l’avant d’une manière générale. Des équipes ont trouvé leur rythme de croisière, je pense à Marseille qui a fait un super début de saison. On attend toujours beaucoup de Paris, l’équipe reste celle vers qui tous les regards se tournent. Elle n’est pas imbattable, Rennes l’a prouvé. J’ai l’impression que, oui, on va partir sur une saison où Paris va encore dominer largement mais on a Lens qui est là, on a Angers qui produit du jeu, avec des joueurs et des entraineurs hyper rafraichissants, qui confirment. Lyon a mal commencé malgré son super recrutement mais va forcément revenir à un moment donné. Donc on a un top dix qui, j’ai l’impression, va être pas mal changeant, c’est super pour le suspense.

On se rend compte que le retour du public, même si malheureusement ça crée des débordements, stimule aussi les équipes à domicile, ce qui donne de beaux matchs. On a fait des multis avec de nombreux buts, c’est assez incroyable. Oui, franchement, on se régale au niveau de la physionomie des matchs, au niveau des surprises, avec des clubs qui ont l’air de vouloir tenir la dragée haute aux parisiens. A côté, on a aussi des clubs historiques en grande difficulté, on va s‘attacher également à les suivre, on voit que c’est compliqué à Bordeaux ou encore à Saint-Etienne. On se dit qu’il va encore y avoir des surprises. Ce début de saison est assez enthousiasmant, à plein de niveaux sportifs, je trouve que ça part vraiment sur de très bonnes bases. Cela se ressent dans l’analyse de nos consultants, la Ligue 1 n’est pas un produit qui est dévalué, on est vraiment sur quelque chose, oui, d’enthousiasmant tous les week-ends.

 

© Serge Arnal / Prime Video Sport

 

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette toute nouvelle aventure ?

Que ça continue à monter, que le rapport de confiance que l’on est en train d’établir avec les clubs et les acteurs de la Ligue 1 se poursuive et que l’on puisse continuer à faire un maximum de choses avec eux. Voilà, que l’on puisse entretenir ce lien-là, qui est capital. Aussi que l’on puisse continuer à développer tout ça et à prendre du plaisir, sur le terrain et en studio.

Merci, Marina, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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