Fort Boyard : Églantine Emeye évoque sa troisième participation à l'émission, 15 ans après sa précédente venue !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Églantine,

C'est toujours une joie de vous retrouver pour une nouvelle interview !

On pourra vous retrouver cet été sur « Fort Boyard », pour votre troisième participation, 15 ans après la précédente. Avez-vous facilement accepté de repartir à l’assaut de ce lieu mythique ?

J’ai accepté sans hésiter parce que je n’avais que de bons souvenirs de « Fort Boyard ». Il y a à la fois le jeu, le sport et l’équipe. Ça crée toujours de jolis moments et on est toujours très heureux d’y aller. Là, sur cette édition, 15 ans plus tard, vous le verrez, ou j’ai vieillis, ou les épreuves sont devenues plus compliquéesJ. Je ne peux pas en dire plus mais c’était quelque chose.

Quels souvenirs aviez-vous de vos deux précédentes participations ?

Il se trouve que j’étais assez fière de n’avoir raté aucune épreuve sur mes deux premières participations, j’avais tout réussi. Après, par rapport à d’autres candidats, c’est vrai que j’ai un peu de « chance », je n’ai pas peur du vide, je n’ai pas peur de l’eau, je n’ai pas peur des insectes ou des animaux donc, à priori, ça va. Je dis « à priori » parce que vous verrez bien pour cette fois-ci…. Parfois, il y a des circonstances dans lesquelles, même si on n’a pas peur à priori, la surprise et les conditions font susciter des réactions inattendues.

 

 

Pour en revenir à votre question, les choses n’avaient pas été très difficiles pour moi, l’ambiance était top et j’avais surtout gardé un souvenir très très fort de cette époque il y a 15 ans où on laissait l’équipe dormir sur le fort. Ça ne se fait plus. Je reconnais avoir vécu une magnifique soirée et nuit sur le fort, avec l’équipe, c’était absolument magique.

Même si, en 15 ans, le jeu a évolué, l’esprit reste le même. Du coup, est-ce, selon vous, un atout d’être expérimentée des lieux ? Ou le fait de savoir à quoi s’attendre amplifie-t-il quelque part la peur éventuelle ?

15 ans après, je savais quand même que les épreuves avaient beaucoup évolué, que les choses avaient changé. Ça va très très vite, il y a toujours l’appréhension de ne pas comprendre ce que l’on attend de vous quand vous rentrez dans une pièce. Vous vous dites « zut, en quelques secondes, il faut que je pige ce que je dois faire et comment le faire ». C’est le côté, je trouve, le plus tressant. Evidemment, vous avez tout le reste de l’équipe qui crie derrière mais tout le monde crie en même temps, vous n’entendez plus rien. Vous êtes concentré sur cette histoire de temps, le temps est stressant donc, en fait, par moment, votre esprit devient un peu confus. Ensuite, les sensations…pareil, ça va tellement vite, vous vous retrouvez dans une épreuve où vous vous rendez bien compte que ce n’est pas comme ça qu’il faudrait faire mais, là aussi, pressé par le temps, vous n’avez pas le temps de vous dire que votre sensation physique n’est pas la bonne et que vous devez vous replacer dans tel autre sens. C’est très compliqué, c’est ce qui rend les choses très difficiles. En même temps, il y a une sorte de tension nerveuse très excitante, une part de rire aussi parce que l’on se moque de soi-même. Donc c’est assez drôle. Il y a aussi les défis que certains membres de votre équipe font et pour lesquels vous vous dites « zut, celui-là j’y serais arrivée, alors que j’ai loupé celui que l’on m’a donné ». Ou « celui-là me faisait vraiment envie parce qu’il a l’air super drôle ». Mais c’est très rigolo tout ça.

 

 

Vous avez commencé à l’évoquer, vous n’aviez pas forcément certaines phobies qui vous faisaient craindre plus particulièrement certaines épreuves ?

Non, à priori, je n’avais aucune crainte. Bon, un peu le côté « pourvu que je ne tombe pas sur les recettes de cuisine de Willy Rovelli parce que je n’ai pas très envie de manger ce genre de choses mais, si ça tombe sur moi, tant pis, je le ferai courageusement ». Non, la seule chose où, effectivement, j’ai un souci, c’est quand il faut tourner sur soi-même. Je ne peux pas monter sur un manège pour enfant, ça me file la nausée tout de suite. Bon, sans tout dévoiler, j’ai été malheureusement servieL, j’ai eu ma petite part de souffrance.

A l’inverse, en attendez-vous d’autres avec impatience ?

Oui, il y a des choses que j’aurais bien aimé faire et que j’avais très envie de vivre mais ce n’est pas tombé sur moi. J’aime beaucoup les sensations fortes de vide, de hauteur et d’eau, de mer. Il y a une épreuve comme cela, où on doit monter sur une planche à voile, d’abord sur le ventre, qui court sur un filin au-dessus de la mer, où il faut ensuite réussir à se relever au bon moment, avant de tomber dans l’eau. C’est le genre de chose qui m’aurait beaucoup beaucoup amusée mais ce n’est pas tombé sur moi.

Un mot sur l’association « CerHom » que vous défendez ? On imagine que c’est une source supplémentaire de motivation pour vous et toute l’équipe ?

Alors oui, ça ajoute un petit stress supplémentaire. Quand, tout d’un coup, vous avez un passage à vide et que vous ratez vos épreuves, là ce n’est pas une question d’orgueil, c’est une angoisse de ne pas apporter quelque chose à l’association qui mise quand même beaucoup sur vous. Donc ça rajoute une pression, on est tous là à se dire « mince, on ne peut pas louper, on ne peut pas faire ça à cette association, ce ne serait pas juste ».

Sans dévoiler de grand secret, quel restera votre plus beau souvenir de votre nouveau passage sur le fort ?

Là, ça restera encore l’équipe. On nous appelle, on est six, je ne connaissais pas Malika Menard, je ne connaissais pas Baptiste Giabiconi, ni certains autres. En fait, je ne connaissais que Nathalie Simon et vous vous retrouvez à passer quasiment 24 heures tous ensemble. C’est dans des circonstances tellement inattendues, tellement étonnantes que toutes les barrières tombent. En 24 heures, on se découvre très vite et on crée des liens évidents, très spontanés. Ça, c’est vraiment chouette. Ça restera encore de beaux souvenirs. Avec les équipes avec qui j’ai pu faire « Fort Boyard » avant, même si on n’a plus le temps de se voir, à chaque fois que l’on se recroise dans un évènement à Paris ou autre, il y a la même spontanéité. C’est comme si on s’était quittés la veille, on se tape sur l’épaule parce que l’on a vécu quelque chose ensemble d’assez fort.

 

 

Avec le recul, fort de trois participations, quelles sont, selon vous, les principales caractéristiques nécessaires pour être un bon aventurier sur « Fort Boyard » ?

Je dirais qu’il faut quand même une bonne forme physique, il faut avoir de l’humour et, enfin, il faut avoir un bon esprit de solidarité. Il faut savoir compter sur les autres.

Pour terminer, quels sont vos autres projets ou actualités à venir ?

A la rentrée de septembre, je reprends les mêmes émissions, « Trouvez l’intrus », « Le monde de Jamy » et « Rendez-vous en terre inconnue ». Je mets une pause sur mon activité radio à France Bleu parce que ça a été une année très très intense et que, en fait, ça faisait beaucoup beaucoup de choses à mener de front. Ça faisait trop pour mon emploi du temps et je vais prendre le temps de me poser un petit peu.

Merci, Églantine, pour votre disponibilité !

Publié dans Télévision

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