Section de recherches : Fabienne Carat nous présente Jeanne, nouveau personnage dans la série à succès de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photo : FRANCOIS LEFEBVRE / AUTEURS ASSOCIES / TF1

 

Bonjour Fabienne,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions !

On pourra vous retrouver, à partir de ce jeudi 28 janvier, dans la série à succès de TF1 « Section de recherches ». On imagine la joie et le plaisir que cela a dû être pour vous de rejoindre cette belle équipe ?

Effectivement, rejoindre cette équipe de « Section de recherches », avec tous les acteurs, notamment Xavier Deluc, Franck Sémonin mais aussi Félicité Chaton, Elise Tielrooy et Stéphane Soo Mongo, m’a permis de découvrir une équipe formidable. J’ai été accueillie très chaleureusement. C’est vrai que, quand on est nouveau, on arrive un peu plus prudemment et timidement mais ils m’ont tout de suite détendue en étant très chaleureux. Donc ça s’est très très bien passé.

Vous y interprétez le personnage de Jeanne Lorieux, qui, au départ, devait simplement assurer l’intérim de Martin Bernier durant son congé maladie. Mais on va s’apercevoir qu’elle va rester un peu plus longtemps. Avec vos mots, comment présenteriez-vous ce nouveau personnage ?

Jeanne a également le grade de commandant, le même que Bernier. Mais ce dernier lui demande de rester car il y a du travail pour elle aussi. Symboliquement, il va lui faire une place. Je décrierais Jeanne comme une personne assez mystérieuse, assez secrète, voire un peu refermée sur elle-même, du moins centrée, dans le sens où on la sent préoccupée par quelque chose. Elle fait bien son travail, elle vient de Saint-Cyr donc elle n’a pas vraiment l’habitude du terrain, ce qui dérange certains des coéquipiers, notamment le personnage de Lucas. On la sent très sûre d’elle, elle est parfois même un peu solitaire dans ses décisions. Ce qui me fait assez rire chez elle, c’est qu’elle se moque totalement de ce que pensent les autres. On va découvrir, au fil de la saison, pourquoi elle est si mystérieuse et elle va forcément un peu s’ouvrir voire se fissurer même à ses dépens.

Au fur et à mesure des 8 épisodes, y verra-t-on aussi l’envers plus personnel de Jeanne ? Apprendrons-nous à mieux la connaitre et la comprendre de ce point de vue-là ?

Bien sûr ! Lucas la suspecte assez rapidement et, petit à petit, avec Bernier, ils vont s’intéresser à ce qu’elle peut bien cacher. Il va y avoir aussi cette colocation avec le personnage de Mélanie Maudran qui, progressivement, va révéler des choses. On va en savoir beaucoup plus sur Jeanne, jusqu’à l’intervention de l’équipe de « Alice Nevers ». Marine Delterme et Jean-Michel Tinivelli vont soutenir la SR pour s’allier un petit peu tous sur le cas de Jeanne. Cette dernière ira ainsi jusqu’à découvrir elle-même des choses sur sa propre vie, ça va aller très loin.

Au moment de rentrer dans la peau de ce personnage, avez-vous eu des sources particulières d’inspiration ?

Pour le look, je sais que la production s’est inspirée un peu de Sandra Bullock, par rapport à la coiffure. Pour le reste, je me suis inspirée de Gillian Anderson. J’ai vraiment lu les descriptions faites du personnage, c’est vraiment au travers des informations sur son vécu que je l’ai incorporée et intégrée. Elle est présentée comme quelqu’un de rigide donc je l’ai rendue rigide aussi physiquement. Je me tenais différemment, je posais ma voix différemment, le costume m’aidait beaucoup aussi. Je la voyais verticale, comme une barre en lévitation. Je me suis moi aussi connectée en elle, en restant principalement sur ce personnage, je ne suis pas tant que ça allée chercher ailleurs.

 

Crédits photo : JL PARIS / AUTEURS ASSOCIES / TF1

 

C’est déjà la 14è saison de la série. Du coup, vous êtes-vous plongée ou replongée dans certains des épisodes, notamment de la précédente saison, avant de rejoindre les plateaux ?

J’ai regardé par hasard deux à trois épisodes disponibles en replay. Mais je n’ai pas forcément cherché à savoir ce qui s’était passé juste avant. J’avais déjà fait une apparition dans un épisode il y a quelques années, je connaissais donc un peu les personnages de Bernier et de Lucas. Je me suis surtout fiée aux textes et à ce qui se passait dans l’histoire.

Plus généralement, on peut penser que vous avez hâte de découvrir les retours des téléspectateurs après la diffusion du premier épisode ?

J’ai eu la chance d’avoir quelques retours via des journalistes et aussi via les belges mais j’ai hâte d’avoir les retours des téléspectateurs français. Je n’ai pas regardé non plus, j’ai attendu patiemment et sagement que ça passe à l’écran. Mais, oui, j’ai vraiment hâte. En tout cas, il faut voir toute la saison parce que le personnage va quitter sa rigidité petit à petit. C’est un rôle de composition et il me tarde d’emmener les téléspectateurs dans cet univers qui est différent de là où on a pu me voir. D’après les premiers retours, les gens sont assez contents. La façon dont les histoires sont racontées plait beaucoup et il y a aussi un peu plus de perso.

Comparativement à vos expériences artistiques précédentes, être sur une saison à 8 épisodes vous a-t-il demandé d’adapter votre méthodologie de préparation puis celle de travail sur le plateau ?

Bien sûr que c’est différent mais j’avais déjà tourné sur des téléfilms donc je savais que c’était différent d’une quotidienne. C’est juste que l’on a un petit peu plus de temps. Ce qui est rigolo, c’est que, le soir, quand on apprend nos textes, il y a des scènes où l’on a juste une phrase ou deux, d’autres où on n’a pas du tout de phrase et certaines où l’on a juste deux grosses répliques monologues. Donc le travail est très différent, il y a des soirs où l’on en a beaucoup, des soirs où on a beaucoup de séquences mais sans texte, où il faut juste se replonger dans l’histoire et la chronologie. On tourne deux épisodes simultanément, on a donc deux histoires à bien suivre en parallèle. C’est un exercice qui est plus captivant par ce phénomène-là et ce travail-là.

Ensuite, oui, c’est un peu plus cool mais on est dans toutes les séquences, alors que sur une quotidienne, comme on est énormément de personnages, on va être de toutes les séquences certains jours seulement et d’autres, ça va être des personnes différentes. Là, c’est souvent nous. C’est différent, ça demande de s’adapter mais c’est tout à faisable et c’est normal en même temps. Cela ne m’a pas dérangé du tout.

En parallèle, quels sont vos autres projets du moment ?

J’ai toujours fait des choses en parallèle, je ne me suis jamais reposée sur mes lauriers. Je trouve que le temps passe trop vite, que la vie est trop belle et que l’on a trop de choses à faire en tant qu’artistes. En parallèle, j’ai travaillé beaucoup sur ma biographie que j’ai co-écrite avec Isabelle Dhombres et qui est sortie après le confinement, aux éditions Michel Lafon, « Danse avec la vie ». Je continue à faire quelques lives de temps en temps parce que je n’ai pu rencontrer les lecteurs qu’une seule fois.

J’ai également sorti le DVD de mon spectacle, « L’amour est dans le prêt ? ». Le hasard a fait, et tant mieux, que j’avais fait une captation avant qu’il n’arrive tout cela. En ce moment, j’enregistre aussi des nouveaux titres pour un album que j’espère prêt à l’automne prochain. J’en suis à mon 7è titre, j’écris aussi les textes. Ce n’est pas du one-woman show, c’est encore presque plus personnel, même si c’est moins clair parce que c’est plus poétique on va dire. Mais, oui, c’est un autre moyen de s’exprimer, c’est un autre moyen de faire passer des messages. Pour moi, c’est aussi le même métier. Pour la suite, on verra, j’ai des propositions de scénarios notamment.

Merci, Fabienne, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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