Section de recherches : Franck Sémonin évoque la 14è saison, en diffusion sur TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photo : François Lefebvre / Auteurs Associés / TF1

 

Bonjour Franck,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

Deux ans après la saison 13, « Section de recherches » est de retour sur TF1, ce jeudi 28 janvier. On imagine que c’est toujours une joie, un plaisir pour vous de retrouver vos camarades et le plateau ?

Absolument, c’est tout à fait ça ! On travaille de manière familiale, presque artisanale j’ai envie de dire. Sur la plupart des productions, en général quand on vient, c’est une famille qui est déjà huilée et on intègre souvent des téléfilms ou des séries de manière rapide, on va dire flash. Chez nous, on est en place depuis 7 ans à Nice donc on a nos habitudes de travail avec toutes nos équipes techniques, ça se gère vraiment comme cela, c’est une espèce de grande famille, on connait la vie des uns, des autres, les problèmes, les qualités, les joies, les peines. C’est vraiment ça, c’est une famille riche de plusieurs personnalités, à la fois pour les techniciens ou les acteurs notamment, on a beaucoup de partage tous ensemble.

Cette 14è saison est marquée notamment par l’arrivée de Jeanne Lorieux, interprétée par Fabienne Carat, qui devait, au départ, simplement assurer l’intérim de Martin Bernier durant son congé maladie. Mais elle va finalement rester de manière plus permanente dans l’équipe. Ce qui ne manquera pas de créer certaines tensions avec le reste de l’équipe….

Dans un premier temps, c’est très conflictuel. Elle sort de Saint-Cyr, elle a fait les hautes écoles d’investigation et de gendarmerie mais ce n’est pas du tout une femme de terrain donc elle mène les enquêtes de manière tout à fait théorique. Mais la théorie et la pratique sont évidemment non pas opposées mais très différentes. Donc c’est très compliqué de travailler avec Jeanne Lorieux et Lucas est plutôt content de voir le retour du commandant Bernier, puisqu’il est passé commandant après lui avoir sauvé la vie sur la précédente saison.

Oui, les rapports entre Lucas et Jeanne Lorieux sont extrêmement compliqués puisque Lucas est plutôt d’un tempérament impulsif et instinctif, il a besoin d’informations pour travailler, ce qui n’est pas le cas de Jeanne Lorieux. Cela complique les rapports. Au fur et à mesure du temps, ils vont finalement apprendre à se connaitre. C’est un peu comme dans un couple, l’important est de communiquer. S’il n’y a plus de communication, il n’y a pas de possibilité de trouver une solution. Donc ils vont communiquer, apprendre à se sentir et à se connaitre l’un et l’autre. La bascule se fait au moment où Lucas commence à prendre confiance en Jeanne et c’est Bernier qui, de son côté, se dit qu’il y a quelque chose qui ne va pas avec cette femme. Il ne comprend pas qu’elle soit venue ici pour s’installer. Il s’est renseigné, son histoire ne marche pas, elle est là pour une motivation personnelle, elle n’est pas là du tout pour intégrer l’équipe de la SR de Nice afin de résoudre des enquêtes locales. On va creuser cette piste avec Bernier et on va s’apercevoir effectivement qu’elle a quitté Paris, qu’elle est venue ici avec son amie Sandrine pour résoudre une affaire personnelle. Qui va évidemment compliquer l’ensemble de la vie de la SR et qui sera développée pendant les deux derniers épisodes, ceux du cross over avec la série « Alice Nevers ».

Sans tout en dévoiler, peut-on aussi s’attendre, comme c’est de plus en plus le cas depuis plusieurs saisons maintenant, à mieux connaitre encore la vie personnelle de Lucas Auriol ?

Lucas est un célibataire, je vais dire endurci, parce qu’il ne veut pas s’engager. Evidemment, il tombe très souvent amoureux, ça va être à nouveau le cas dans cette nouvelle saison, il va tomber sous le charme de la sublime Mélanie Maudran qui interprète le rôle de Sandrine, la colocataire de Jeanne. C’est le grand drame de la saison pour Lucas puisqu’il va perdre tragiquement Rose dans le premier épisode et, malgré tout, il va tomber amoureux de cette femme superbe, magnifique, magnétique mais qui finalement est diabolique. Tout cela finit en hicJ.

Après toutes ces années, quel regard portez-vous à présent sur votre personnage de Lucas Auriol, sur son parcours et sur son évolution ?

Je trouve d’ailleurs qu’il ne vit pas encore assez de choses, ce serait bien d’en écrire encoreJ. « Section de recherches » est une série avec plusieurs personnages et il faut nourrir chacun de ses éléments. J’ai hâte que l’on écrive une série sur « Me, myself and I », ce serait pas malJ.

 

Crédits photo : François Lefebvre / Auteurs Associés / TF1

 

Au fur et à mesure des saisons, avez-vous fait évoluer votre méthodologie de travail sur votre personnage et vos éventuelles sources d’inspiration ?

Non, pas du tout. Le piège est tentant, en fait, de remettre en question un personnage, en tout cas dans son interprétation. Sauf que l’on perd alors les téléspectateurs. C’est vrai que ça fait 7 ans que j’incarne ce personnage, on perdrait alors les rapports notamment entre Bernier et Lucas si on avait une interprétation en fonction des évolutions. Il y a le flegme britannique de Martin Bernier, il y a le côté cow-boy et rentre-dedans de Lucas et il serait très mal venu de ma part de changer de direction, ça fausserait les rapports entre les deux hommes et ça nuirait à la qualité de la série. Ce qui ne veut pas dire que je m’endors dans ce rôle, au contraire ça nécessite une vigilance de ne pas sortir de ce personnage. En tant qu’acteur, on aime créer, on aime pouvoir apporter des choses. Il faut pouvoir rester sur ses rails et laisser les auteurs nourrir ce personnage avec les histoires.

Plus globalement, quels seront les faits marquants et attendus de cette nouvelle saison ? On peut notamment penser à un nouveau cross over, que vous avez évoqué, avec l’équipe de la série « Alice Nevers » pour les deux derniers épisodes ?

Je suis toujours ravi de retrouver mon copain Jean-Michel Tinivelli. On aime bosser à l’écran, c’est une chose mais on aime aussi se retrouver autour d’une bonne table avec une bonne bouteille de pinard. Voire deuxJ. C’est toujours un plaisir de retrouver Jean-Mi. Malheureusement, il habite à Paris, moi dans le Sud, on ne se voit pas aussi souvent qu’on le voudrait mais, à chaque fois que je monte à Paris pour des raisons professionnelles, je ne manque pas de l’appeler et on va se faire un gueuleton avec grand plaisir rue Montorgueil, là où j’ai mes quartiers quand j’y suis. J’aime beaucoup ce quartier, qui est très animé dans un contexte normal. C’est un grand kiff de retrouver Jean-Mi à chaque fois, c’est sûr.

On peut penser que vous avez hâte de découvrir les retours des téléspectateurs à l’issue du premier épisode ?

Absolument ! C’est la raison pour laquelle je me rendrai disponible sur Instagram à peu près toute la journée pour répondre aux questions et envoyer quelques vidéos, ce que j’aime beaucoup faire. C’est plus simple pour moi d’appuyer sur le bouton vidéo pour répondre aux fans que d’écrire des textes. Je lis tous les commentaires qui me sont donnés, je réponds par des petits like, des petits cœurs. Mais quand les questions sont un peu plus précises, je prends le téléphone et le temps de répondre en vidéo à tous les fans. C’est un vrai plaisir de communiquer avec eux.

Pour terminer, malgré le contexte actuel, quels sont vos autres projets artistiques du moment ?

Je travaille sur des projets personnels de développement de courts-métrages parce que j’ai monté aussi une boite de production vidéo l’année dernière, qui s’appelle « Can we com ». Je suis en relation avec une personne qui s’occupe d’enfants en situation fragilisée, à la fois socialement et dans leur éducation. On se rencontre en début de semaine prochaine pour justement tourner des courts-métrages autour de la vie de ces ados, pour justement pouvoir les mettre à l’écran et tourner des choses intéressantes avec eux. Je passerai derrière la caméra, c’est moi qui dirigerai.

Merci, Franck, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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