Vivre sans eux : Bernard Le Coq évoque cet unitaire pour France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Bernard,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre site.

Vous serez à l’affiche, ce mercredi 8 avril, d’un unitaire pour France 2, « Vivre sans eux ». Pour commencer, comment présenteriez-vous ce programme-ci ?

Je dirais que c’est l’histoire de deux personnages, une jeune fille et un vieux type, qui vont, d’une certaine façon, transformer et même retransformer leur regard sur deux autres personnes, respectivement son père et son fils, avec lesquelles ils étaient en conflit. Je ne dévoile rien en disant que ce conflit dure depuis plusieurs années et qu’ils vont chercher à les retrouver. En faisant ce voyage, ils vont apprendre à les connaitre et aussi tenter de rattraper une attitude négative qu’ils ont pu avoir précédemment.

D’une certaine façon, ce sont des gens qui se transforment et qui apprennent quelque chose sur eux-mêmes.

Vous y interprétez le rôle de Martin. Selon vous, quelles sont ses principales caractéristiques ?

C’est un homme certainement assez fermé à l’origine. Le conflit qu’il a eu avec son fils venait d’un caractère et d’un tempérament brutaux et fermés. Il ne pouvait pas accepter la réalité des gens tels qu’ils sont. Petit à petit, la séparation d’avec son fils lui pèse et l’oblige à se poser des questions. La jeune fille, Esther, est aussi dans la même situation avec son père, elle était fâchée et, petit à petit, elle va apprendre à le connaitre et à voir qu’il n’était pas celui qu’elle imaginait. Pour elle, c’est aussi une ouverture car il y a une relation entre cet homme que je joue et son personnage, qui va aussi les amener l’un et l’autre à se comprendre, à s’apprécier, à se soutenir.

Je n’aime pas tellement raconter des histoires, j’aime surtout qu’on les voie et que les téléspectateurs les apprécient. Quand je fais un rôle, il me plait de voir les états d’âme des personnages.

Comment avez-vous abordé son interprétation ? Avez-vous eu des sources particulières d’inspiration ?

Je suis un être vivant, je connais des gens, j’ai vécu des situations particulières, j’ai eu des attaches affectives particulières, je sais ce que sont des conflits, je sais la douleur que c’est de perdre des gens que l’on aime. Je suis nourri comme un être humain à la fois de ma vie et de l’observation que je fais des autres.

 

 

Ce qui nourrit avant tout un personnage, c’est le scénario. On a avant tout une histoire à raconter. Je ne suis pas absolument certain qu’il faille aller plonger dans des racines très profondes quand on a à disposition un bon scénario, qui raconte en soi quelque chose auquel on va se livrer et s’adapter, pour essayer de bien raconter l’histoire, pour donner vie et crédibilité aux personnages. Ce sont des rôles, ici, de notre temps, ce n’est pas ni de la science-fiction ni un film historique, où des personnages se trouvent très éloignés de mon quotidien. Ici, ce sont des gens banals, qui se retrouvent confrontés à des souffrances, des questionnements, où des émotions fortes les bousculent. Tout cela est dans le scénario et, ensuite, c’est à nous, comédiens, de nous mettre au service des auteurs pour bien raconter l’histoire.

Selon vous, qu’est-ce qui pourra plaire aux sans doute nombreux téléspectateurs qui suivront cet unitaire mercredi soir ?

Si je me place en tant que spectateur, ce qui m’intéresse, c’est d’être saisi par l’histoire bien entendu mais aussi par des personnages. Si on adhère à ces derniers, si on s’identifie, si on est touché par eux, questionné par eux, évidemment il y a un attrait et un intérêt qui se produisent.

Ici, il se trouve que, sur le plan de l’histoire et du scénario, il y a quelque chose de très complexe, de très intriguant et qui, j’espère, va coller les gens sur leur fauteuil pour les laisser être portés à la fois par les émotions que ça évoque, que ça éveille et par la transformation de ces personnages. Plus on fait des choses singulières, je crois, plus elles sont universelles. Quand des auteurs racontent des choses profondes, qui les touchent, ma foi, ils ont capacité à faire qu’un grand nombre de gens s’y retrouvent. J’espère toujours cela quand je fais des films et quand je joue des rôles. J’espère toujours qu’il y ait cette empathie pour les personnages.

Plus généralement, quels sont vos autres projets artistiques à venir ?

Si le contexte le permet, j’espère que nous allons reprendre la minisérie « Gloria » dont Cécile Bois est le rôle principal. J’avais aussi une participation très intéressante dans un « Voltaire » sur la jeunesse de ce dernier, où je joue le personnage âgé et mourant. La série est superbe et j’espère qu’elle va pouvoir se reprendre. J’ai encore en boite un film qui est une belle aventure, « Riquet », il y a, pour l’instant, des difficultés de distribution mais s’il arrive à sortir au cinéma, j’en serais bien heureux car c’est un film tout à fait passionnant, intéressant que l’on a tourné avec mes camarades François Marthouret et Alexandre Thibault entre autres. Les conditions étaient relativement modestes sur le plan financier mais c’est une aventure dans laquelle j’ai bien aimé me couler.

Ce fut un plaisir, Bernard, d’échanger avec vous !

Publié dans Télévision

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