Koh Lanta : Valérie nous raconte son aventure sur le camp jaune !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Valérie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous avez été éliminée lors du deuxième épisode de cette nouvelle saison de « Koh Lanta » sur TF1. Comment avez-vous vécu le visionnage des images ? Cela a-t-il ravivé certains souvenirs ?

C’est clair que regarder cela donnait l’impression que ça s’était passé la veille. En revoyant les images, ça ravive tout un tas de souvenirs et on a vraiment le sentiment que ce n’était pas si loin que cela. Donc c’était très agréable et très sympa de revoir toute mon équipe et toute la vie que nous avions.

Au moment des faits, quels sentiments avaient alors prédominé en vous ? De l’étonnement ? De la déception ? De l’incompréhension ?

Le sentiment que c’était dans l’ordre des choses. C’était tout à fait légitime et normal que ce soit moi qui parte. Cela ne m’a pas du tout choqué ni heurté, à la vue de ce qui se passait sur l’ile et surtout à la vue des autres aventuriers, j’ai envie de dire. J’aurais bien continué mais, à la vue de leurs profils, de leurs motivations, de leur détermination, de leurs envies, il n’y avait pas photo, j’étais celle qui était un peu en deçà.

Quelques mois après, avez-vous pu digérer votre élimination précoce ?

Oui, bien sûr. Mais je la digère de suite, je l’accepte, on le voit d’ailleurs, je crois, à l’écran. Je n’étais pas résignée mais compréhensive. J’ai complètement accepté leur décision. Il y a toujours une déception de quitter l’aventure et de quitter quelque chose d’extraordinaire mais c’était, j’insiste, dans la logique des choses.

Le début de l’aventure n’a pas été de tout repos sur le camp des jaunes. Comment aviez-vous vécu ces premières heures de la tribu ?

Les toutes premières heures sont merveilleuses car c’est la découverte d’un endroit magnifique, c’est la découverte de personnalités avec lesquelles vous savez que vous allez passer quelques jours, c’est la découverte de tout l’environnement. Les premières heures sont dingues mais la joie redescend vite, quand on se met en quête de nourriture. Sur l’ile, on est debout dès 4 heures du matin et, quand on ne trouve pas grand-chose, ça tire un peu. C’est là que l’on se rend compte que l’on est arrivé dans l’aventure, qui promettait d’être très rude.

Quelle place aviez-vous réussi à vous faire au sein de l’équipe ?

La même place que les autres, je faisais les mêmes tâches, chacun avait une mission, que ce soit pour la construction de la cabane ou la recherche de l’eau. Sur les premiers jours, on avait tous à peu près notre place et notre rôle, il y avait une bonne harmonie et une bonne entente. On était soudé et proche, ce qui était plutôt agréable.

Quelques jours après le début, des héros sont venus renforcer les équipes initiales. On peut imaginer votre joie d’avoir vu Moussa compléter la tribu jaune ?

Comme je le dis à l’écran, Moussa était ma banane. A peine arrivé sur l’ile, moins d’une heure après, il nous a trouvé de quoi nous alimenter de façon conséquente. C’est quelque chose qui nous a reboostés et qui nous a fait un bien énorme. Cela faisait quatre jours que l’on était sur l’ile et que l’on galérait à trouver quelque chose, si ce n’est de la coco et de la canne à sucre. C’est vrai que, quand il est arrivé, on savait pertinent qu’il allait nous trouver à manger. On était ravi de voir que nous ne nous étions pas trompés. Cela a redonné un gros coup d’énergie et d’activisme à tout le monde.

 

 

L’aventure telle que vous l’avez vécue correspondait-elle à l’image que vous en aviez ?

Ah oui, complètement, si ce n’est que je n’avais peut-être pas forcément anticipé l’aspect survie de l’aventure. Comme Sam l’a beaucoup dit, il s’était vraiment préparé, les autres aussi un peu d’ailleurs, moi je suis peut être venue un peu trop naïvement mais c’est peut-être pour ça aussi que j’ai été choisie et sélectionnée. Je n’avais pas forcément une grosse connaissance de l’aventure « Koh Lanta » et c’est peut-être ça qui a fait que je n’ai pas évalué forcément la dureté du côté survie. C’est vraiment ce point qui prime les premiers jours, pour réussir à s’adapter à l’environnement et à ces conditions de ne manger qu’une fois par jour et très peu, de dormir largement moins de huit heures par nuit. Je ne m’étais pas forcément préparée à cela, c’est ce qui a été le plus dur. J’ai été mise à rude épreuve. Pour le reste, sur la vie du camp, sur l’acceptation des autres, je savais que ça ne me gênerait pas du tout.

Quel restera votre souvenir le plus marquant sur « Koh Lanta » ?

J’ai adoré les sept ou huit jours passés sur l’ile avec mon équipe. J’ai adoré la vie en collectivité, où chacun avait son rôle et sa mission à remplir sur le camp, où chacun amenait sa petite pierre à l’édifice. J’habite en bord de mer, j’ai eu la possibilité de leur ramener des bigorneaux, de les faire cuire, de leur faire gouter. Ce n’était pas grand-chose mais j’ai vu leurs yeux pétiller un peu, cela a mis un peu de joie et de bonne humeur. Je retiens la vie en groupe, où je suis très à l’aise et dans laquelle je me plais beaucoup. J’ai adoré, j’ai pris du plaisir, j’ai rencontré des personnalités vraiment que je garderai près de moi. Je pense notamment à quelqu’un comme Naoil, une personne très attachante. C’est là que l’on se rend compte que, en huit jours, on arrive déjà à créer du lien, à créer quelque chose, à créer une petite histoire. Je crois que j’en garderais un excellent et éternel souvenir.

« Koh Lanta » est vraiment un ensemble en fait, ça commence du début où l’on arrive sur les Fidji, avant même le débarquement, jusqu’à l’après élimination.

Enfin, même si c’est sans doute encore tôt pour le dire, voyez-vous certains aventuriers, quelle que soit l’équipe, aller loin dans le jeu ?

Ah ben oui, oui. Je parlais de Naoil, qui a le mental et le physique pour réussir dans cette aventure. J’aurais eu envie de dire Sam mais je doute et j’ai peur qu’il n’arrive pas forcément à changer de comportement au fil du temps. Je lui souhaite, c’est pour cela que, en partant, je lui ai dit que j’espère qu’il changera. Car c’est quelqu’un qui mériterait. S’il y en avait un de préparé dans le groupe sur le plan logistique, c’est vraiment lui. Il apportait beaucoup à l’équipe, il y avait certes de nombreux commentaires négatifs dans l’équipe sur lui mais je leur disais que tout ce qu’il faisait, il le faisait pour nous. Même s’il le faisait de façon individuelle, il le faisait quand même pour la survie de l’équipe. Je demandais à mes camarades de lui laisser du temps, de ne pas le juger trop vite. J’aimais bien Régis aussi, sa personnalité, j’étais très proche de ce chef d’entreprise papa de quatre enfants.

Merci, Valérie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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