Solenne Midena évoque avec nous son parcours, son actualité et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Solenne,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes une jeune artiste aux expériences déjà riches et variées. Si l’on revient à l’origine de votre parcours, quelles principales raisons vous avaient donné l’envie de faire de l’artistique votre quotidien ?

Cette question est très marrante, je me la suis souvent posée. J’habitais, à l’époque, dans un petit village, on était tous très très proches, on vivait tous les uns à côté des autres et c’est en reparlant avec une des mamans d’une de mes copines qu’elle m’a dit que « je savais à peine parler et marcher que, déjà, je disais vouloir être dans le cinéma ». Cela m’a fait tilt.

J’ai commencé réellement le milieu artistique dès l’âge de 6 ans, par le mannequinat. Je voulais absolument être sur les planches et défiler, c’était vraiment un rêve dès cet âge-là. J’avais tellement aimé cette expérience que j’avais insisté auprès de mes parents pour rentrer dans le milieu. Je les ai saoulés jusqu’à mes 10 ans, période à partir de laquelle on a commencé à avoir un peu d’internet, même si le réseau n’était pas forcément très bon. Je me souviens avoir alors fait mes propres recherches pour essayer de trouver des castings, j’étais hyper autonome. Ça a marché, au bout d’un moment, j’ai travaillé pour un coiffeur qui faisait des shows de coiffure un peu partout en France et en Europe. Nous avons collaboré pendant de très nombreuses années !

En parallèle, j’avais trouvé le filon que, toutes les semaines, sortait le magazine « Castings », duquel il fallait découper les pages pour accéder aux castings. J’ai fait cela pendant toute mon adolescence et, pour me payer mes magazines, je rendais des services à droite et à gauche.

Ayant très envie aussi de toucher au théâtre, j’avais intégré une troupe dès l’âge de 11 ans, nous tournions dans tous les départements voisins. A 16 ans, j’ai passé mon premier casting pour un rôle dans un clip de rock et j’ai été prise. Là, en passant dans l’audiovisuel, j’ai compris que c’était cela que je voulais faire ! C’était une autre affaire mais, de fil en aiguille, j’y suis arrivée !

J’ai mis un holà au mannequinat à 25 ans, cela faisait 20 ans que j’en faisais. J’ai fini par un magnifique défilé à Cannes, c’était vraiment génial ! Depuis, je me concentre encore plus sur la fiction et la pub.

Parmi toutes vos expériences artistiques, sans doute que certaines vous ont encore plus marquée que d’autres ?

Je me suis vue me surpasser au théâtre, lorsque l’on devait préparer des représentations et des sketchs qui n’étaient que du one-shot devant du public, alors que je n’avais que 14 ans. En sortant de scène, j’étais particulièrement fière !

En plateau, j’ai adoré tourner pour Jean-Pierre Mocky, avant qu’il ne nous quitte. C’était une sacrée expérience ! J’ai fait deux jours sur l’un de ces derniers longs-métrages, j’avais aussi une scène avec Jean-Marie Bigard. J’ai également tourné pour « La Nonne 2 », c’était encore une autre ambiance ! J’ai fait une journée complète avec eux, c’était bien différent de ce que font les français.

Chaque expérience du mannequinat était très dure émotionnellement, il y a vraiment une grosse concurrence, je pense que c’est aussi pour cela que j’ai voulu arrêter.

 

 

Considérez-vous tous ces domaines artistiques comme autant de métiers différents ? Ou s’agit-il d’un seul et même ensemble, avec des tiroirs que vous ouvrez et fermez selon les contextes ?

Tout est lié ! Je pensais, au début, que c’étaient des choses bien différentes. Les réseaux ne sont pas forcément les mêmes mais, finalement, on se rend compte qu’il y a des éléments extrêmement similaires.

Vous êtes en pleine préparation d’un projet franco-québécois, qui devrait se tourner au dernier trimestre de cette année. Que pouvez-vous déjà nous en dire ?

Je suis très excitée par ce projet. Comme quoi, il y a parfois des rencontres improbables…j’ai rencontré un réalisateur québécois lors d’un festival, en fin d’année dernière. On a eu un super feeling, je suis restée en contact avec lui, on a capté que l’on avait deux cultures différentes mais qu’on les appréciait toutes. Ce qui nous a donné l’envie d’en faire un film. Mais je ne suis ni réalisatrice ni scénariste, ce qui nous a incité à trouver une équipe française. J’ai cherché et je suis tombée sur Fabien Grare, je les ai mis en connexion et ça a matché directement. A la base, on est partis sur un court-métrage, qui est peut-être en train de se transformer en long-métrage. Ce que je peux dire de l’histoire, c’est qu’ils se sont basés sur une légende québécoise et qu’ils se sont inspirés de films fantastiques. Le scénario se déroulera à l’heure actuelle et, en même temps, 400 ans en arrière. On profitera des arbres rouge du Québec pour faire croire à des forêts mystérieuses, il y aura aussi des pirates…j’ai hâte ! Ce sera une grosse préparation de personnage, un beau challenge. Ma fille jouera aussi dedans.

Ce sera l’opportunité de tourner de l’autre côté de l’Atlantique, avec une équipe à la façon de tourner complètement différente. Je le vois déjà en prépaJ. Il y aura un vrai échange et un vrai mélange car l’équipe québécoise viendra aussi en France. Ce sera hyper enrichissant, la fusion sera magnifique, ça va être génial. En plus, moi qui ai beaucoup voyagé, je n’ai encore jamais fait le Québec donc c’est parfaitJ.

En complément, quels sont vos autres projets en cours ou à venir ?

J’enchaine pas mal en ce moment, je passe pas mal de castings, je fais de nombreux tournages. J’ai une soif de pouvoir faire tellement de personnages différents !

Merci, Solenne, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article