France 2 / Piste noire : Déborah Krey nous raconte sa participation à cette nouvelle mini-série !

Publié le par Julian STOCKY

© Nicolas ROBIN - Macondo - FTV

 

Bonjour Déborah,

Quelle joie d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver sur France 2, en prime time, dès le 23 janvier prochain pour la nouvelle série « Piste noire ». A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que cela a été pour vous de participer à cette nouvelle aventure ?

Oui, ça l’était ! D’aller tourner là-bas, quand j’ai vu les noms au casting, j’étais trop contente ! Le fait de tourner dans une station de ski, j’étais aussi trop contente ! Et qui dit nouvelle aventure, dit évidemment plein de nouvelles richesses.

En plus de cela, le cadre de tournage est particulièrement agréable et sympathique, permettant également des images et une lumière très chouettes…

Oui ! J’espère que les téléspectateurs seront au rendez-vous…par contre, il y a quelque chose dont je suis sûre, pour avoir vu les 6 épisodes, c’est que c’est vraiment canon ! L’étalonnage, le travail de l’image…la montagne est au centre de tout, ils se sont servis de beaucoup de drones, c’est vraiment sublime. Tout est là ! C’est un peu un chef d’œuvre, je trouve, en termes d’images.

 

© Nicolas ROBIN - Macondo - FTV

 

Ce thriller sentimental permet, en tout cas, d’aborder des thèmes divers et variés, qui sont en plein dans les préoccupations de la société…

Carrément ! C’est surtout le sujet de l’écologie qui m’a marquée. Après, je suis habituée à jouer dans des enquêtes où des tas de sujets me touchent personnellement. Là, c’est surtout cette espèce de bataille pour sauver la station et la nature, afin de lui laisser ses droits. Je trouve la comédienne Solène Rigot formidable. Elle rend le personnage hyper bien.

Vous y interprétez le personnage de Charlotte Arnoux, la femme de Boris, champion de ski. Quel regard portez-vous sur elle ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

Charlotte, pour moi, a un passé très sombre, dont le téléspectateur n’a pas besoin d’être au courant. Il y a un moment où elle dit « je ne reviendrai pas d’où je viens ». C’est comme cela que je l’ai abordée, c’est qu’elle revient d’un endroit où elle a dû faire des choses pas très catholiques, où elle devait être évidemment un peu dans un passé très compliqué je pense. Du coup, elle s’est retrouvée amoureuse de ce futur champion, il y a un vrai amour entre eux et elle a décidé d’y mettre toute son énergie. C’est une vraie businesswoman, elle est extrêmement déterminée, elle est capable de garder la face quoi qu’il arrive. Disons qu’elle a un peu mille visages…

Ce rôle vous permet en tout cas de proposer une palette large de jeu et d’émotions…

Franchement, oui ! J’ai eu, on peut dire, de la chance. J’ai beaucoup aimé jouer ce personnage. Sur chaque scène, j’ai essayé d’y apporter ne serait-ce qu’une petite couleur à chaque fois un peu différente. Pour moi, elle a un tempérament qui fait qu’elle est très mystérieuse. D’un coup, elle peut être grande gueule, d’un coup elle va paraitre très mature, femme d’affaires un peu, d’un coup la jalousie va reprendre. Elle passe par mille états, très apaisée puis, d’un coup, très déterminée. Oui, cela a été un plaisir à jouer, c’est riche comme personnage je trouve.

Au moment de son interprétation, avez-vous eu des sources particulières et plus personnelles d’inspiration ?

Pour tous les rôles que je travaille, qu’il y ait beaucoup de jours de tournage ou seulement quelques-uns, je travaille toujours d’où elle vient. Généralement, je le garde d’ailleurs pour moi. Je m’invente toujours sa vie en fait, elle m’apparait. J’étoffe la bible des auteurs quand elle donne des informations, j’y ajoute des détails pour que ça me parle. Dès fois, il n’y a pas de bible, c’est juste une discussion avec un réalisateur où deux à trois mots vont matcher. Ensuite, c’est à moi de faire tout le travail mais j’aime bien, effectivement, connaitre le passé de mon personnage : qui il est, d’où il vient et quel est son objectif.

D’ailleurs, sans dévoiler de grand secret, l’univers de la montagne et des stations de ski, dans les Alpes ou ailleurs, vous était-il familier ?

J’ai déjà tourné dans « Altitudes » il y a quelques années, j’avais fait deux mois non-stop dans les montagnes. J’avais adoré cela et, là, de pouvoir y retourner, j’étais très excitée. J’en n’avais pas peur, pour l’avoir déjà fait et, en effet, c’est sûr, il fait froid mais il y a une espèce de microcosme que j’aime beaucoup. Le fait de partir loin, de se retrouver avec une petite équipe au milieu de ces grandes montagnes enneigées, à se raconter nos histoires, à se retrouver le soir dans un petit pub de station pour débriefer et bosser les scènes du lendemain, ça marque…

 

© Nicolas ROBIN - Macondo - FTV

 

En tout cas, vous devez être impatiente de découvrir les retours du public…

Carrément ! Je trouve que les acteurs se sont tous donnés à fond, je trouve que le binôme principal est super, j’ai hâte de voir ce que les gens en pensent. Il me tarde de voir comment ce sera accueilli parce que c’est assez sombre quand même. C’est un peu vertigineux, c’est un peu à part.

En complément, quels sont vos autres projets et actualités artistiques en ce moment ?

Je suis toujours au théâtre depuis un bon moment dans « Le cercle des illusionnistes », d’Alexis Michalik. En prévision, j’ai la saison 3 de la série « Les Invisibles ». Donc l’année s’annonce bien !

Merci, Déborah, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article