France 2 / Les histoires d'Anouk : Bérengère Krief nous parle de son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Bérengère,

Quelle joie d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Quelques jours plus tard, toujours au Festival 2022 de la fiction TV de La Rochelle, vous venez promouvoir « Les histoires d’Anouk », prochainement diffusée sur France 2. Avec Noémie, vous formez un chouette duo. Vous ne vous connaissiez pas avant, vous vous êtes rencontrées lors d’un diner en tête à tête et, à l’image, on voit une vraie amitié sincère et un peu historique entre ces deux personnages…

On a eu cette chance, on a fait des essais ensemble, j’ai senti de suite qu’il y a des gens avec qui ça roule, avec qui tout est plus simple, avec un langage invisible qui se met en place. On se comprend, on apprécie de jouer ensemble. On a eu du bol, franchement, on a passé un tournage magnifique grâce à cela et grâce à cette relation à la fois toute neuve et, en même temps, qui avait toute son ancienneté que l’on n’explique pas.

Si l’on revient à l’origine de votre participation, aviez-vous découvert l’œuvre adaptée avant d’interpréter votre personnage ?

En fait, pour la petite histoire, j’ai reçu un jour un livre de Marion Michau, je crois qu’on me l’a envoyé et je l’ai lu, je l’ai dévoré, j’ai adoré ce livre, j’ai adoré son écriture, je kiffe cette personne. Et puis j’ai lu tous ses bouquins, tous les bouquins qu’elle avait sortis à cette époque-là. Par ailleurs, je rencontre Jacques par sa femme, à Biarritz, enfin bon, tout un mélange de synchronicités. Elle me dit que son mari aimerait me rencontrer, il est producteur et réalisateur. Jacques me propose d’écrire une série, autour de moi, de mon personnage. On commence à se faire des réunions et on se demande avec qui on voudrait écrire. Je me dis que j’adore comme Marion écrit et que ce serait super de la rencontrer. Et on se rencontre, Jacques et Marion se rencontrent à ce moment-là, ce projet ne voit pas le jour mais, entretemps, eux s’entendent si bien que Jacques lit « I love », tiré des « Histoires d’Anouk », que j’avais lu et dévoré évidemment. Il adore et ils partent sur l’adaptation. Ils pensent à moi pour le rôle d’Anouk, j’étais très flattée, déjà en lisant le bouquin j’étais dans cette imagination d’un film. J’avais donc déjà lu le livre, je connais tous les livres de Marion donc j’étais une très grande fan déjà.

Vous n’avez pas encore vu le rendu final, que vous allez découvrir cet après-midi. On imagine l’impatience pour vous de le voir et de ressentir les retours du public ?

C’est toujours une grande chance de pouvoir voir l’œuvre avec des gens en fait, ce qui est très rare. Je suis toujours excitée par cela parce que ça réunit mes passions, un tournage et un public qui se rencontrent. C’est un des moments que je préfère. Après, on ne l’a pas vu du tout, on ne sait pas mais je sais que ça va être super, en tout cas je ne peux pas croire le contraire. On a tellement vécu un truc incroyable avec Noémie, cette énergie-là est, je sais, un ingrédient important pour les films. En fait, on peut avoir des films très bien ficelés, avec beaucoup de budget mais si, entre les acteurs, il ne se passe pas un petit truc, c’est toujours un peu dommage, il manque quelque chose. Là, c’est un ingrédient assez principal pour moi donc j’ai vraiment hâte de découvrir.

 

 

De façon globale, pour faire le lien avec la précédente interview, ce sont deux projets très différents certes mais qui, quelque part, sont sans doute très complémentaires ?

Avec Marion, on se ressemble beaucoup sur des choses, son écriture, on est dans ces tribulations d’amoureuse, de pourquoi, comment, on est passionnées par cela tous les deux. Anouk porte cela en elle. Pour moi il y a des personnages où je vais devoir aller chercher un trait de caractère que j’ai forcément mais qui est moins évident, où je vais plus fabriquer quelque chose, essayer de toucher à quelque chose de réel. Là, je n’ai pas eu besoin d’aller chercher très loin, tout ce que je jouais je me disais que je connais. Ça me faisait tellement rire de pouvoir l’inscrire dans une œuvre, les situations avec les garçons j’adore faire cela. Finalement, je n’ai pas tant joué de comédies romantiques. Cette version moderne avec un duo féminin qui revisite la comédie romantique, c’était très chouette. Et c’est vrai que les projets que j’ai faits cette année sont très différents, du coup j’étais dans des palettes à découvrir, j’ai plein de nouvelles couleurs dans ma peinture.

Pour la suite, sans rien spoiler, on vous imaginerait ravi de collaborer à nouveau avec l’équipe ?

Ah oui, on adorerait. Cette énergie-là est tellement rare que, franchement, ce serait dommage de s’en priver. Donc j’espère, j’espère qu’il y aura les suites des « Histoires d’Anouk ».

Merci, Bérengère, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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