Koh Lanta : Hervé évoque son élimination au premier conseil de la réunification !

Publié le par Julian STOCKY

@ Alain ISSOCK / ALP / TF1

 

Bonjour Hervé,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vendredi dernier a été le théâtre de votre élimination de « Koh Lanta », actuellement en diffusion sur TF1, à l’issue du premier conseil de la réunification. A titre personnel, comment avez-vous vécu la diffusion de ces images ? Ont-elles ravivé en vous certains souvenirs et certaines émotions ?

Des souvenirs et des émotions, oui. Parce que j’ai quand même la faculté de me souvenir énormément de ce que je vis, en tout cas de ce qui me passionne. Je dois avoir une mémoire un peu sélective, c’est-à-dire que ce qui ne m’intéresse pas, je le mets de côté et ce qui vraiment marque, reste. Cet épisode-là, je m’en souvenais presque dans les moindres détails donc ça a ravivé pas mal d’émotions, des bonnes et des mauvaises bien entendu mais c’était plutôt un épisode que j’attendais énormément, surtout à cause du moment du parcours du combattant.

Au moment de rejoindre le conseil, on a cru comprendre que vous vous sentiez déjà en danger, notamment depuis le départ de Frédéric lors des ambassadeurs ?

Je le savais plus que je ne le savais. J’étais certain que l’équipe jaune voulait ma tête, c’était même un peu calculé d’avance depuis que l’on était partis de notre ile. Puisque, en fait, on voulait concentrer les votes sur moi pour que je puisse jouer le collier d’Arnaud et éliminer un jaune. Par contre, quand j’arrive au conseil, je sais que le plan n’a pas fonctionné à 100% et que c’est sûr que c’est moi qui sort ce soir-là, c’est sans surprise.

On l’a vu, Arnaud vous avait même cédé initialement son collier d’immunité. On imagine que ce geste fort de sa part vous avait particulièrement touché ?

Bien sûr ! Qu’Arnaud me donne son collier, ça m’a touché. C’était convenu depuis qu’il l’avait trouvé. Il l’avait dit à l’un d’entre nous. En arrivant sur le camp des jaunes, on avait vraiment en tête que je l’utilise moi. Donc ce n’était pas une surprise qu’il me le donne puisque c’était calculé. Ce qui n’était pas calculé, c’est que je sois obligé de lui rendre puisque Magali nous avait court-circuité le plan à la dernière minute.

A froid, avec le recul, selon vous, quelles principales raisons expliquent votre élimination ?

En tout cas, j’espère que j’étais, parmi les rouges, celui qui faisait le plus peur, physiquement. Le fait que je sois le chef d’équipe des adversaires me mettait inévitablement en danger et je le savais depuis le départ. Le fait peut-être aussi qu’Aurélien me connaissait d’un autre « Koh Lanta »… il ne m’avait certainement pas fait de cadeau dans son équipe. Comme moi je ne lui avais pas fait de cadeau dans la mienne. Et puis après il s’est ajouté à cela des filles rouges qui n’étaient plus en confiance malgré tout ce que je leur disais, et ça a été peut-être le coup de trop, ce qui a fait tout basculer.

D’ailleurs, pour en revenir aux ambassadeurs, avez-vous compris le choix qui avait été fait de sortir Frédéric ?

Cela m’a plus ou moins étonné parce que l’on s’y attendait un petit peu. On les sentait un petit peu amers vis-à-vis de nous mais, par contre, déçu parce que je pensais vraiment que le plus important était d’avancer en équipe. Depuis le début, j’essayais de fédérer une équipe et se rendre compte que, en fait, l’équipe se désolidarise comme ça, d’un coup, était le plus difficile à encaisser…En même temps déçu que ce soit Frédéric et, en même temps, heureux que ce ne soit pas mon tour.

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Le premier jour, quand on arrive. Déjà, c’est magique d’arriver sur l’ile, de voir Denis Brogniart et de comprendre que ça y est, « Koh Lanta » commence vraiment. Dans les premières minutes où il nous parle, on comprend tout de suite que ça y est, le rêve devient réalité. Après, je dirais gagner la première épreuve. Devenir chef d’équipe est magique parce que c’est une place que je voulais. C’était important pour moi d’avoir cette place-là parce que je voulais me tester ailleurs dans ce que je fais tous les jours. Et puis après un évènement qui, pour moi, est le plus grand, c’est de gagner le parcours du combattant. En plus, je viens d’apprendre que je détiens le record du plus âgé qui gagne cette épreuve donc ça rajoute encore un plaisir à cette victoire qui est mythique, c’est top.

 

@ Alain ISSOCK / ALP / TF1

 

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été particulièrement compliqué à supporter ?

Il n’y a pas eu grand-chose qui, pour moi, était difficile à supporter. Je crois que le plus difficile à supporter pour moi, ce n’était pas la faim, ce n’était pas la fatigue, ce n’était pas la vie de camp, ce n’était pas la vie en groupe, tout ça se passait super bien, en tout cas ça me plaisait, c’est peut-être l’attente sur l’ile quand on n’avait plus grand-chose à faire ou que l’on avait un coup de mou. Le moins évident à vivre était cette attente parce que je ne suis pas quelqu’un qui aime rester sur place, à attendre et à ne rien faire. Pour moi, c’était ça le plus lourd.

Au premier jour, vous devenez co-capitaine des rouges. Comment avez-vous appréhendé ce rôle ? Quel capitaine avez-vous essayé d’être ?

Comme je l’ai dit, c’était vraiment une place que je voulais. J’ai l’habitude dans mon métier, je côtoie et je dirige une trentaine de personnes tous les jours, ils ont tous les âges, du jeune au plus âgé. C’était vraiment une place que je voulais, c’était pour moi l’occasion de me tester avec d’autres personnes dans une configuration qui y ressemble, même si le lieu était complètement différent. J’ai essayé de diriger mon équipe de la même manière, en étant posé, en essayant d’éviter les clashs entre les gens, en essayant de les lier un maximum, j’espère avoir réussi. A ce que j’entends, à ce qu’ils disent, ils étaient plutôt contents de ce que j’ai fait. Les messages que j’ai des gens, qui disent que j’étais un bon capitaine et que ça s’était vu, me rendent positif sur ce que j’ai fait. Mais, au final, quand je vois que l’on vote quand même contre moi, je me pose des questions, je me demande ce que j’ai loupé.

Sur le camp, au quotidien, quelles étaient vos activités favorites ? Quelles tâches aimiez-vous particulièrement effectuer ?

Déjà, je m’étais engagé à faire une belle cabane puisque je m’étais entrainé chez moi pour une armature et des nœuds. Cette cabane me tenait à cœur, ça a été rondement mené. Après, j’aimais bien partir à la pêche, on ramenait souvent des bénitiers. Cette partie de pêche qui nourrissait pas mal la tribu était aussi un moment où l’on s’évadait, c’était sympa.

Pour en revenir à la genèse de votre aventure, quelles principales motivations vous ont incité à candidater ?

En fait, « Koh Lanta » c’est plusieurs choses qui se mettent en place en même temps. C’est du sport, de l’adrénaline, une vie en collectivité, une vie dans un milieu hostile, une vie sans luxe, sans superflu…C’est un peu cet ensemble-là qui m’attirait, c’est ce que j’avais envie de vivre au moins une fois dans ma vie.

Au moment de votre départ, quel regard portez-vous sur la suite de l’aventure ?

Quand je pars, très franchement, je suis très en soucis pour mes camarades rouges, je suis un peu cartésien, pour moi 8 jaunes contre 6 rouges, ça ne peut pas passer. Donc ça m’inquiète un petit peu parce que je me dis qu’ils vont se faire décimer les uns après les autres. Je m’attends tout à fait à voir mes coéquipiers garçons arriver en premier. Bien sûr, je leur souhaite d’y arriver, je leur souhaite des retournements de situations mais je suis particulièrement inquiet pour eux.

Merci, Hervé, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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