Ici tout commence : Siriane Cabot revient sur sa chouette expérience de tournage et en profite pour évoquer ses autres projets !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : Margaux CG (margaux_cgx sur instagram)

 

Bonjour Siriane,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes une jeune comédienne avec, déjà, des premières expériences significatives. Quelles principales raisons vous avaient donné l’envie de faire de l’artistique votre métier et votre quotidien ?

Depuis toute petite, j’adore regarder la télé, les films et surtout les séries, je pense que j’en ai vu un nombre incalculable. Je suis quand même beaucoup dans l’univers romantique, mais j’aime aussi celles à suspense. J’avais tendance, quand j’appréciais un comédien, à regarder sa filmographie et à regarder tous les films qui m’intéressaient. Mais je n’avais jamais pensé à en faire mon métier…jusqu’au jour où la série « Candice Renoir » est venue tourner un épisode chez moi, au musée des dinosaures, à Mèze. C’est quand j’ai découvert, à 17 ans, l’envers du décor d’un tournage que, là, j’ai eu un coup de cœur phénoménal en me disant que ce qui se cache derrière est incroyable. Cela m’a donné l’envie d’en découvrir un peu plus, j’ai commencé à faire quelques figurations, suivies d’études de cinéma. Après une première année au Cours Florent, sur Montpellier, j’ai intégré l’école « Le plateau », pendant trois ans. Il m’a fallu un moment pour débloquer le mécanisme, la timidité prenait le dessus, avec la peur du jugement. Mais c’est incroyable de découvrir toutes les possibilités de travail et de voir tout ce qui se passe, toutes les émotions, le panel de choses à jouer. Je me suis donc lancée, sans bagage à l’arrière, dès mes 18 ans. C’est une expérience folle, de début de vie.

Il y a quelques jours, on a pu vous retrouver sur deux épisodes de la quotidienne de TF1 « Ici tout commence ». Quels principaux souvenirs gardez-vous de ce tournage ?

La première chose que je retire de mon petit rôle sur ITC, c’est vraiment la gentillesse et la bienveillance de toute l’équipe, que ce soient les comédiens, les réalisateurs, les habilleuses ou l’équipe technique. J’ai trouvé tout le monde super gentil, toujours à me demander si j’avais besoin d'une chose ou d'une autre. J’ai travaillé avec Yann et Sophie, les deux réalisateurs qui ont réalisé les séquences où je jouais. Ils sont vraiment adorables, très bienveillants, c’est hyper agréable de tourner avec eux. Ce fut court et intense. C'était, pour moi, la découverte d’un vrai rythme, celui d’une quotidienne, qui n’est pas le même que sur une pub, comme celle que j’avais pu faire précédemment. Je me suis rendu compte de tout l’emploi du temps, dès les essayages du matin jusqu’au clap de fin le soir. Découvrir ce rythme-là était super intéressant, c’est une très bonne expérience vraiment enrichissante.

 

Crédit photo : Margaux CG (margaux_cgx sur instagram)

 

Pour un rôle de guest sur une série à l’antenne depuis deux ans, comment avez-vous abordé votre tournage ? Avez-vous notamment regardé quelques épisodes pour mieux vous imprégner de l’atmosphère du programme ?

Je fais partie des gens qui ne regardent pas les quotidiennes, je n’ai donc pas la référence de ce qui se passe au quotidien dans la série. Après, je passe beaucoup de temps sur les réseaux sociaux, pour mon travail et mon plaisir personnel. Donc je vois quand même des séquences, des spoilers et, effectivement, on voit quand même un petit peu l’ambiance. Dans mes plus jeunes années, j’avais fait, je l’ai dit, beaucoup de figuration, notamment sur DNA, donc je savais déjà comment fonctionnait une quotidienne, notamment sa manière de filmer. Ce qui était un peu rassurant quand même.

Mais je n’ai pas cherché à voir notamment comment jouaient les autres comédiens, j’ai préféré arriver vraiment avec ma vision et ma touche personnelle. Je voulais arriver comme je le pensais, j’ai appris mon texte au mieux, le plus clairement possible. D’ailleurs, j’ai été rassurée de ne pas avoir à trop le répéter le matin même parce que je le connaissais déjà bien. Du coup, je n’ai vraiment pas trop cherché à m’inspirer de d’habitude, je me suis fiée au rythme que je connaissais déjà et, pour le reste, je l’ai fait au feeling.

Même si ce n’est jamais évident pour les comédiens, avez-vous regardé à l’image le rendu final afin de capitaliser les points forts et ceux à améliorer ?

J’ai regardé mes passages à l’écran, effectivement, pour voir le rendu. Quand on fait son tournage, on ne sait pas ce que ça va donner après le montage. Je suis contente de mon passage, je suis fière de moi mais je fais partie des gens qui ne voient que les défauts de soi-même. C’est bien, ça me permettra de changer des choses pour les prochaines fois. Que ce soit physiquement ou dans le jeu.

C’est vrai que beaucoup de gens ont du mal à se regarder. Étrangement, quand je fais mes vidéos sur les réseaux sociaux, j’ai moins de mal parce que je gère ma propre image, je sais ce que je mets. Mais, là, c’est son image que l’on donne à quelqu’un. C’est vrai que c’est difficile…Cela s’apprend au fur et à mesure du métier, on le gère de mieux en mieux avec le temps. Pour l’instant, j’ai encore beaucoup de mal à me voir. Ma famille a regardé plusieurs fois les extraits, j’ai essayé de le faire le moins possible, je l’ai fait pour voir le rendu et c’est tout. Cela m’aurait plus stressée qu’autre chose…Mais j’ai été curieuse de voir le rendu à la télé, ce qu’a donné la scène, si l’alchimie avec le comédien d’en face était bien passée, si la justesse du jeu était présente, …tout ceci dans le but de s’améliorer.

 

Crédit photo : Margaux CG (margaux_cgx sur instagram)

 

Le cadre de tournage est, lui aussi, très sympathique et très agréable…

Il faut reconnaître que le tournage d’ITC a lieu dans un endroit assez magique. C’est marrant, le château se trouve dans le petit village de Saint-Laurent-d’Aigouze, quand on arrive, on ne s’attend pas à ça en fait. On arrive dans les petites rues du village et on passe par une petite porte à l’arrière du château, donnant directement sur la cour. On dit alors clairement « waouh » parce que c’est vrai que le château est incroyable. Honnêtement, qui n’aime pas un grand château avec une grande cour ? Je pense que tout le monde adore cela et trouve ça magnifique ! En arrivant, plus on marche, plus on découvre tout l’espace vert à l’extérieur, avec tous les bancs, on voit les équipes de figurants qui discutent, l’équipe technique qui s’installe. Pour aller au HMC, je suis rentrée dans le château et passée devant le mur de toutes les photos des comédiens avec leurs petits ustensiles. On voit tout, les parties filmées, les parties cachées et c’est vrai que tout est incroyable. Je n’ai pas eu l’occasion de visiter l’entièreté du château, qui est très grand mais c’est vrai que la beauté du lieu est folle à voir. Les équipes ont un cadre de tournage vraiment agréable. C’est une jolie campagne Camarguaise, c’est très beau.

 

 

Peut-être, sait-on jamais, que votre personnage sera amené à revenir un peu plus tard…

Mon personnage était celui d’une cliente du restaurant et son rôle s’arrête sur un échange de numéros avec Tom, en se disant qu’ils allaient se revoir. Après, dans une autre scène, il dit que le rendez-vous était un peu particulier, qu’il n’était pas à l’aise parce que la fille était trop sûre d’elle, ce qui est assez drôle. Mais on ne sait jamais, avec une fin ouverte comme celle-ci, le personnage pourrait revenir pour différents axes de jeu dans la série. J’espère que ce sera le cas, ce serait un plaisir de repasser une tête sur la série, aussi pour retrouver les comédiens, avec qui ça s’est très bien passé.

En complément, parmi vos autres projets du moment, vous vous efforcez d’être très présente sur les réseaux sociaux, notamment TikTok, pour partager aussi souvent que possible des contenus…

Je m’y suis lancée, effectivement, en parallèle du cinéma. J’aime beaucoup les réseaux sociaux en tant que consommatrice de contenus et j’ai eu envie de me lancer aussi dans la création. Ce que j’ai fait il y a moins d’un an, j’aime beaucoup cela, vraiment. J’ai environ 18 000 followers sur TikTok, ce n’est pas énorme mais un bon début. Je compte continuer et me lancer plus sérieusement sur Instagram en complément. Je n’ai pas une niche particulière, je fais tout ce qui me plaît, ce peut être des vidéos drôles ou des vidéos d’acting. Je peux aussi faire des vidéos avec des tenues ou du maquillage. Je ne cherche pas à cibler une chose en particulier mais plutôt ce qui me plaît et ce qui peut toucher les gens. C’est agréable aussi de lire leurs commentaires. Je me suis trouvé un vrai plaisir à créer ces contenus et je compte bien continuer, pour développer ma communauté.

 

Crédit photo : Margaux CG (margaux_cgx sur instagram)

 

Ces deux exercices, à savoir le plateau et les réseaux, sont sans doute très complémentaires, artistiquement et professionnellement parlant ?

Oui, c’est sûr qu’il y a quand même un gros point commun d’image. Ce sont deux exercices difficiles. La seule différence entre le cinéma et les réseaux, c’est que, sur le plateau, on offre son image à des gens qui vont la modeler, l’utiliser alors que, sur les réseaux, on gère tout soi-même, on est auto-entrepreneur de sa propre image, on la contrôle. Il faut faire attention à ce qu'on renvoie aux gens.

Sur les réseaux, j’avais eu l’occasion de faire une pub pour le dernier parfum de Prada, Paradoxe. La vidéo sur TikTok a bien marché, presque un million de vues, c’est cool ! Je l’avais faite par moi-même, avec d’ailleurs l’aide de ma cousine.

En conclusion, quelles sont vos envies pour la suite de votre parcours ?

Je veux continuer à m’ouvrir le plus de portes possible au cinéma, à développer mes réseaux sociaux. J’ai envie de toucher un maximum de personnes, la création de contenus permet de divertir les gens mais aussi, parfois, de les inspirer dans leur vie.

Merci, Siriane, pour toutes vos réponses !

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