Koh Lanta : Emilie nous raconte son départ de l'aventure, qu'elle aurait espéré plus tardif !

Publié le par Julian STOCKY

© A.ISSOCK / ALP / TF1

 

 

Bonjour Emilie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La nouvelle saison de « Koh Lanta – Les chasseurs d’immunité » est actuellement diffusée chaque mardi soir sur TF1. Justement, le visionnage des images ravive-t-il en vous certains souvenirs ou certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Oui, de pouvoir découvrir les images nous permet de nous replonger quelques mois en arrière – on y retournerait bien d’ailleurs. Après, c’est sûr qu’il y a des choses que l’on découvre aussi, qui ne sont pas toujours plaisantes : quand on voit les interviews de certains candidats qui parle de nous ou autre, on le découvre et ça nous plonge dans la réalité du jeu.

Pour en revenir à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

En fait, ça fait plusieurs années que je regarde certaines saisons. « Koh Lanta » réunit vraiment des choses que j’aime, c’est-à-dire tout ce qui va être côté sportif, un peu rudimentaire, un peu le côté social, le côté dépassement de soi,…Cela réunit vraiment plein de facteurs qui me correspondent et j’avais envie de tenter l’aventure.

Cette saison encore, l’aventure a démarré sur les chapeaux de roue avec l’annonce par Denis, dès les premières minutes, de la présence d’un nombre record de colliers d’immunité avec, pour certains, des pouvoirs inédits. Comment aviez-vous réagi à cette information ?

Pas spécialement bien parce que, quand on vous dit qu’il y a plein de colliers, le côté positif c’est que, si vous êtes en danger, vous pouvez vous dire que vous en trouverez forcément un mais qui dit plein de colliers et de pouvoirs différents dit mise à nu des stratégies et échec : on peut mettre une stratégie une place, s’il y a des colliers partout…C’est compliqué de mettre une stratégie en place avec des colliers qui peuvent surgir de nulle part et avec des pouvoirs que l’on ne connait même pas. Donc compliquée comme saison, compliquée…

Comment aviez-vous vécu ensuite les premiers jours, entre découverte de vos camarades, construction du camp mais aussi premières émotions dans les différents jeux ?

Moi, très bien…au contraire, c’était un véritable régal : découvrir notre ile, essayer d’apprendre à connaitre les gens avec qui j’allais vivre tout ça et découvrir tout cela ensemble, les premières émotions sur les jeux, …Franchement, j’ai vraiment adoré la découverte de chaque chose et le partage que l’on a eu les uns avec les autres aussi. Ce sont vraiment des moments d’émotion très forts !

L’épisode diffusé cette semaine a vu les rouges stopper leur belle série de 4 victoires consécutives. Selon vous, avec le recul, qu’est-ce qu’il a manqué à votre équipe pour l’emporter sur le jeu de confort ?

J’avais les yeux bandés jusqu’à la fin, je l’ai découvert lors de la diffusion, je n’ai pas pu le voir avant puisque je suis passée en dernier. Il y a plusieurs choses…Je trouve dommage que Jean ait tiré la boule noire parce que ça aurait été vraiment sympa de voir deux charpentiers, qui avaient quand même des aptitudes pour monter et descendre rapidement, s’affronter. Je pense que Ricky, forcément, sur ce jeu-là, n’a pas été à la hauteur de Sébastien, qui a l’habitude de faire cela. Après, les autres adversaires n’ont pas forcément couru… Les jaunes ont été très forts, il faut le reconnaitre, les jaunes ont vraiment bien fait leur confort.

Cette défaite doit certainement être d’autant plus rageante, face à la belle récompense proposée à ce stade-là de l’aventure…

Exactement ! On avait quand même déjà gagné des pizzas donc on avait déjà eu un confort de nourriture. Mais, là, on n’a jamais vu cela dans « Koh Lanta », autant de nourriture diverse et variée…Si on avait gagné, qu’est-ce que ça aurait été sur le moral des jaunes ! Mais bon, effectivement, quand on est rentrés, on aurait voulu gagner et continuer, après on sait très bien que l’on ne peut pas faire que gagner : c’est tantôt les uns, tantôt les autres et puis il faut apprendre de ses échecs et de ses défaites.

Comprenez-vous d’ailleurs les échanges qu’il y a pu avoir, à l’issue de l’épreuve, entre membres de votre équipe, devant les jaunes ?

Oui ! Après, il y avait la défaite…Quand vous voyez passer toute cette nourriture sous le nez, forcément, ça énerve donc, déjà, vous êtes intérieurement énervé. Après, il y a le jeu de l’empathie : ce n’est pas parce que l’on est compétiteur que l’on ne peut pas avoir un peu d’empathie envers les autres. On voyait qu’Océane commençait vraiment à devenir très faible, on voyait que les jaunes commençaient vraiment à en avoir sur le moral…sur leurs corps, on voyait l’affaiblissement. Donc, après, on ne peut pas ne pas être empathique non plus. Je comprends le côté de Meissa de vouloir être compétiteur – parce que je suis compétitrice – et de ne pas vouloir s’apitoyer sur leur sort mais on peut quand même avoir de l’empathie comme Cécile, donc je comprends les deux en fait.

Le lendemain, malgré une belle remontée, les jaunes l’emportent sur le fil lors de l’épreuve d’immunité des catapultes. Il ne vous a pas manqué grand-chose pour éviter le conseil…

Ah non, vraiment, ça s’est joué à quelques secondes, vraiment, vraiment ! On a fait vraiment une très belle remontée. Je savais à peu près que j’étais condamnée donc j’espérais vraiment que l’on gagne cette épreuve. La remontée a été spectaculaire mais elle n’a pas suffi, malheureusement.

 

A.ISSOCK / ALP / TF1

 

Justement, le soir-même, au moment de rejoindre le conseil, 8 jours après votre dernière venue, dans quel état d’esprit êtes-vous ? On a pu voir, sur les images, que l’après-midi avait été plutôt agitée sur le camp…

C’est compliqué parce que le conseil est le soir-même, il n’est pas le lendemain donc ça laisse très peu de temps pour essayer de trouver un collier, pour essayer de discuter, de convaincre les aventuriers. Je savais que j’étais menacée, je le sentais, je voyais que les petits groupes se faisaient sans moi, il y avait tous les quiproquos qu’il y avait eu avec Léa donc j’attendais de voir comment m’en sortir, j’attendais le conseil pour m’expliquer, j’ai essayé de le faire sur l’ile mais il restait peu de temps. Mais, bon, ça n’a pas suffi…

On l’a vu sur les images, c’est vrai que les échanges au conseil ont été nombreux, vous avez crevé l’abcès pour tenter de convaincre vos camarades de vous garder et vous avez même été interrogée directement par Meissa sur cette histoire de fouille potentielle d’un sac…

J’ai toujours été honnête, j’ai toujours assumé ce que j’ai fait. J’ai toujours été honnête dans mes choix, dans mes stratégies donc je ne voyais pas pourquoi j’allais dire autre chose au niveau du conseil. Donc j’ai assumé jusqu’au bout. Après, voilà, le doute a persisté chez eux. Je pense que, aujourd’hui, ils savent qu’ils ont eu tort mais, sur l’instant, ça s’est fait comme ça, c’était mon heure !

Plus globalement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de cette aventure ?

Les plus beaux souvenirs sont les rencontres faites avec les aventuriers, qui persistent encore aujourd’hui, après la fin de l’aventure. Bien sûr, après, les émotions fortes de partage et de victoires, c’est indéniable !

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à supporter ou à appréhender sur le camp ?

La seule grosse déception est mon éviction du jeu, forcément ! Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit si tôt, je me voyais aller beaucoup plus loin mais, après, par rapport à ce que je vois à la télé et à l’aventure que j’ai vécue, je ne vois pas tellement de différences donc je n’ai pas eu de déception, du tout.

D’ailleurs, quelles principales tâches ou activités aviez-vous pour habitude de faire au quotidien sur l’ile ?

Je préparais les repas, en fait. Je m’occupais beaucoup de tout ce qui était division ou calcul des portions.

Pour terminer, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure, si l’opportunité se présentait ?

Ah, mais tout de suite ! J’ai beaucoup de choses à « venger » donc, oui, si on me le proposait, je resigne tout de suite pour repartir, j’ai trop de choses à démontrer, à prouver, que je n’ai pas pu faire lors de ce « Koh Lanta »-là.

Merci, Emilie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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