Demain Nous Appartient : Jérôme Fonlupt évoque l'arche estivale à laquelle participe son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Jérôme,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons vous retrouver actuellement dans la série quotidienne à succès de TF1 « Demain Nous Appartient », pour une arche estivale, sous les traits du personnage de Didier. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, un grand plaisir, c’est sûr ! Déjà, d’avoir décroché le rôle parce que l’on était quand même quelques-uns sur les rangs, si je puis dire. C’est drôle, j’ai des copains qui ont passé le casting pour ce rôleJ. Je suis très content d’avoir rencontré les équipes de DNA, il y a une simplicité, une évidence, on côtoie des personnes très très différentes – c’est l’avantage aussi de notre métier – et tout le monde échange avec tout le monde. Cela m’a plu, moi qui aime bien discuter avec tous les corps de métiers et être bien avec les techniciens, les acteurs, la production…

Les comédiens avec lesquels j’ai travaillé étaient tous magnifiques et adorables. Cela fait un peu Miss France de dire ça mais je l’assumeJ. Vraiment, ça a été une super belle aventure, pendant 20 jours. Mon personnage sera à l’antenne jusqu’à mi-août. J'en profite pour remercier Ingrid Lubin, directrice de casting. 

En plus, le lieu de tournage de ce début d’arche est incroyable…

La maison est absolument superbe, elle se trouve à une trentaine de minutes de Sète, le domaine est magnifique, la résidence est dingue, les arbres sont somptueux, la piscine est incroyable…on a été trois semaines en tournage dans ce décor, avec beaucoup de scènes d’intérieur et d’extérieur. C’est vrai que l’on a eu beaucoup de chance de travailler dans ce lieu magique !

Votre personnage est à l’image depuis quelques jours. En quelques mots, dans quel contexte est-il arrivé ?

L’oncle et la tante de Sara vivent en Australie et décident de rentrer suite à la naissance du bébé de leur nièce et de Roxane. C’est aussi à la demande de Violette, qui manifeste une envie de revenir voir sa cousine et de retourner à Sète, quatorze ans plus tard. Ils ont, pendant tout ce temps, gardé et entretenu cette maison, ils ont donc un certain niveau de vie : Angélique est docteur et Didier est cadre dans une très grande entreprise, ils gagent très bien leur vie tous les deux. On assiste, pour résumer, à des retrouvailles familiales…

Quel regard portez-vous d’ailleurs sur Didier, votre personnage ?

Je dirais que c’est un papa protecteur, aussi un mari protecteur. C’est vrai qu’il y a quelque chose de très fort dans ce trio familial, que l’on découvre à l’image et que l’on sent, qui peut parfois même être presque un peu suspicieux pour les téléspectateurs. Les gens pourraient se dire qu’ils sont bizarres dans leur comportement…C’est vrai que, tout doucement, on sent qu’il se passe des choses, on sent qu’il y a un mystère, peut-être même un secret gardé. On va découvrir, au fil des épisodes, ce qui se passe…

En tout cas, je pense que Didier est quelqu’un qui a beaucoup de force mentale et qui peut avoir quand même, comme tout être humain, des petits moments de doute et d’incertitude, qui peuvent le mettre un peu en danger. Ce qui peut le faire paraitre peut-être un peu étrange…

A titre personnel, ce rôle permet une palette de jeu large et variée…

C’est très plaisant parce que, forcément, quand on a un secret, le but est de le cacher. Dans le jeu, cela amène des choses, on doit dissimuler et mentir ! La palette de jeu de Didier est très intéressante, on le verra au fil des épisodes, dans les confrontations qu’il va avoir avec les différents personnages qu’il va rencontrer. Je n’en dirais pas plus J….Mais vous le découvrirez, ça va être fou !

Je suis passé par plein d’états différents, c’est cela aussi que permet la quotidienne, je trouve, avec des personnages comme celui-ci, qui sont poussés à l’extrême. C’est très chouette !

On le sait, le rythme de tournage d’une quotidienne est particulièrement soutenu. Sans doute que votre parcours jusqu’à présent vous a aidé à l’appréhender ?

Oui, oui ! Même si on n’est jamais totalement prêt quand on débarque sur une quotidienne. Certains jours, on va tourner deux à trois séquences et, à l’inverse, le lendemain, on va être sur sept à huit. Il faudra alors encore plus donner et apprendre encore plus de texte. L’anticipation est donc très très importante ! En plus, j’aime arriver en connaissant bien mon texte, j’ai besoin de bien travailler en amont pour pouvoir, après, me sentir plus libre dans le jeu et plus disponible.

J’ai cinquante ans, j’ai tourné dans plus de cinquante productions différentes, télé et cinéma mélangés donc, oui, l’expérience permet d’arriver avec un certain bagage. Mais on apprend quand même tout le temps, c’est aussi ce qui est génial dans notre métier ! On a l’envie permanente de se dépasser, de se surprendre et de s’étonner soi-même.

Au moment d’arriver sur cette quotidienne, vous étiez-vous (re)plongé dans les épisodes alors en diffusion pour appréhender l’atmosphère globale ?

Je suis arrivé un peu neuf, j’ai regardé quelques épisodes quand même pour voir comment ça se passait, d’un point de vue artistique notamment et de celui du montage aussi. C’est toujours intéressant de savoir comment c’est fait.

Nos personnages sont là également pour intégrer Violette en tant que récurrente, donc la neutralité que j’avais m’a permis d’être spontané et de me laisser embarquer. Cela m’a aidé à faire confiance dès le début à mes partenaires, j’avoue que j’ai eu un gros coup de cœur pour Camille que j’adore, je la trouve formidable, j’ai adoré travailler avec elle. Raphaëlle également, Samy, Mayel, Salomé, Sophie Adrien, Youcef, Laetitia évidemment. On ne se connaissait pas avant avec Laetitia, j’ai été ravi de tourner avec elle, on s’est très bien entendus hors plateau, ce qui est important aussi. Il y a eu un bon feeling et j’espère qu’il y aura d’autres productions où on pourra se retrouver.

La diffusion étant à présent en cours, aimez-vous regarder le rendu final pour capitaliser sur votre jeu ?

Je ne regarde pas tous les épisodes mais je trouve que c’est quand même important de visionner ce que l’on a fait, même si je ne suis pas à l’aise. On ne voit que les choses négatives et, à un moment, ça devient schizophrénique. Je pense qu’il faut s’en méfier donc je ne regarde pas tout, j’essaie de me souvenir des séquences qui m’ont particulièrement marqué dans l’échange que j’avais pu avoir avec mes partenaires, pour les regarder.

Pour terminer sur ce programme, avez-vous déjà eu des premiers retours des fidèles téléspectateurs de la série ?

Quelques-uns ! Je reçois des messages de gens, qui me parlent de mon personnage, qui me disent s’ils l’aiment ou non, s’ils le trouvent bizarre ou pas….Cela me fait toujours plaisir et j’essaie de répondre le plus simplement possible. Je vois aussi passer, sur les blogs de fans, des choses sur les personnages, ce que je lis me fait sourire, j’attends que ça soit plus avancé dans l’arche pour voir les réactions qui vont arriver.

En complément, toujours à l’image, vous serez en tournage, à la rentrée de septembre, d’un nouvel épisode de « La doc et le véto », pour France 3. Là aussi, les retrouvailles doivent sans doute être très joyeuses à chaque fois ?

C’est vraiment une super aventure ! J’ai adoré décrocher le rôle de Manu Josset, j’adore ce personnage, je kiffe cet éleveur de vaches laitières. J’ai la chance, du coup, de jouer le frère de Michel Cymès, qui fait le véto dans la série. A chaque fois, on se retrouve tous, on se connait, il y a un côté « festif », tout en travaillant beaucoup.

J’y revoie aussi Dounia Coesens, avec qui j’avais tourné « Le pont des oubliés ». Sur les quatre premiers épisodes, j’avais retrouvé Thierry Binisti en tant que réalisateur. C’est une personne magnifique et un réalisateur extraordinaire !

Gabrielle Gerin, la productrice, est quelqu’un de formidable également, Chrystèle Baudry la directrice de production aussi. On a une vraie chance, cette production est un petit bijou.

Vous êtes un artiste aux multiples et nombreuses cordes, vous faites aussi, notamment, du théâtre et la voix-off. Sand doute que des projets se dessinent également à l’horizon ?

Début août, je vais jouer « La présidente », une pièce de boulevard, au festival de Mandelieu-La-Napoule, c’est chouette ! Je viens de terminer aussi un livre audio, « Bodyguard », en quatre tomes. J’essaie, en effet, d’avoir plusieurs casquettes, cela fait partie du métier de comédien !

Dans la façon de faire, on est bien d’accord qu’il y a des différences, ne serait-ce que vocalement : la voix ne va pas être placée de la même manière au théâtre, en studio ou à l’image. Mais, pour moi, c’est un seul et même métier, à coup sûr. Je me souviens de Jean-Claude Brialy, que j’avais rencontré il y a bien longtemps, qui était venu faire une MasterClass dans l’école de théâtre que je codirige à Lyon, avec mon ami Christophe Véricel. A la question posée par un élève de savoir s’il préférait le théâtre ou le cinéma, il avait dit : « je ne peux pas te répondre, c’est comme si tu me demandais si je préfère mon père ou ma mère ». Je trouve cette réponse belle, elle en dit long. En tout cas, j’aime bien faire un peu de tout et j’avoue que j’aimerais tourner un peu plus. Si ce qui se passe en ce moment pouvait débloquer des choses, ce serait formidable…C’est déjà un grand luxe de faire un métier que l’on a choisi et même si, parfois, il y a des moments difficiles, il ne faut pas l’oublier.

Merci, Jérôme, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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