Fort Boyard : Caroline Margeridon évoque sa nouvelle venue et en profite pour nous présenter ses autres actualités !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Caroline,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On vous retrouve au Festival « Des livres, des artistes ». On imagine sans doute, à titre personnel, le plaisir que ce doit être pour vous d’y participer et de pouvoir rencontrer votre public ?

C’est surtout un honneur d’avoir été invitée. C’est Michel Drucker qui a créé ce festival « Des livres, des artistes » depuis six ans. C’est surtout un festival contre l’illettrisme parce que l’on se rend compte que, malheureusement, nos jeunes lisent de moins en moins. Bon, maintenant, je suis mal placée, je ne lisais pas beaucoup non plus quand j’étais jeuneJ. Mais c’est bien car quelque part, quand on nous aime au travers d’un petit écran, au travers même d’un grand écran ou dans la vie, ben on a appris aux gens à aimer lire. Quelque part, c’est vraiment un honneur pour moi d’être là et, effectivement, de rencontrer en direct tous les câlinous – parce que je suis « Maman câlinou » dans « Affaire conclue »- tous ceux qui nous aiment, tout simplement.

Un mot peut-être sur votre livre, que vous présentez au festival ?

Ce sont les éditions Plon qui m’ont contactée par l’intermédiaire de Gilles Cohen-Solal, qui n’est juste que le mari d’Héloïse d’Ormesson, donc c’était encore un honneur. Ils m’ont contacté pour me dire, « voilà, on aimerait que vous écriviez un livre ». Je me suis dit : mais un livre sur quoi, sur qui ? « Sur vous ! ». Au début, je trouvais cela hyper prétentieux, je leur ai même dit qu’ils allaient perdre des sous parce que je ne voyais pas l’intérêt, si ce n’est d’en acheter dix pour les offrir à mes copains et mes enfants. Finalement, ils ont eu raison puisque je me suis piquée au jeu, je raconte toute ma vie, depuis le début jusqu’à « Affaire conclue », avec des petites anecdotes très croustillantes, moi qui suis une maman très possessive. Je ne suis pas du tout dans l’excès mais presque. Finalement, ça me réussit plutôt bien, je suis ravie parce que ça m’a permis de montrer un peu aux gens qui j’étais. On n’est pas que du superficiel dans la vie. Mais ce qui est chouette, c’est que ceux qui m’aiment, même mes 120 000 followers, s’en sont rendu compte même avant le bouquin. Ça marche plutôt bien, j’en suis très fière.

Que ce soit au festival ou à d’autres moments, quels principaux retours vous font vos lecteurs ?

C’est étonnant parce qu’ils disent « c’est dingue ». Déjà, il faut savoir que je suis quand même deux heures et demie par jour dans un poste de télévision depuis pratiquement cinq ans, on entame la sixième édition. Les gens pensent que je suis un peu chez eux, je suis leur maman, leur tante, leur grand-mère, leur copine, leur meilleure amie, ça c’est déjà amusant. Et le fait qu’ils lisent ce bouquin, les retours sont incroyables, ils me disent « oh là là, au moins, on connait votre vie, on comprend pourquoi on vous aime ». Lorsque j’ai envoyé la première version aux éditions Plon, ils m’ont dit que c’est exactement ce qu’ils attendaient de moi, « on ne vous lit pas, on vous entend ». C’est un super compliment aussi.

Cela vous a-t-il donné l’envie de renouveler l’aventure par la suite ?

Il y a d’autres maisons d’éditions qui m’ont demandé d’écrire d’autres livres, il faut savoir que je vais avoir 56 ans, j’ai mis 56 ans à en écrire un donc peut-être quand j’en aurai 110J. Alors, je ne sais pas, je crois que le livre que je viens de faire, je l’ai un peu survolé. Est-ce que, un jour, je ne vais pas l’approfondir ? Ou est-ce que je ne vais pas passer à autre chose et raconter ma vie depuis ? Pourquoi pas…Je ne suis pas écrivaine, il ne faut pas l’oublier. J’ai honte quand, parfois, il y a des gens qui font la queue devant mon stand pour que je les dédicace… à côté, il y a de vrais écrivains, je ne me sens pas très légitime, je suis quand même brocanteur à la base. Déjà, je trouve bizarre le succès que j’ai avec ce livre. Je ne me sens pas super légitime, on verra…là, j’ai plein de projets, j’ai le théâtre, j’ai toujours « Affaire conclue » qui cartonne, je fais de plus en plus de primes, j’ai tourné « Fort Boyard » pour la deuxième année, je viens de tourner avec Cyril Féraud une émission qui va s’appeler « 100% logique », en prime sur France 2 à la rentrée, qui sera extraordinaire aussi. Donc je suis touchée un peu partout. Il ne faut pas oublier que je ne suis pas une femme de la télé, j’ai la chance de faire mon métier à la télé et, finalement, je suis en train de devenir une femme de la télé. Alors c’est peut-être logique, quand vous lirez mon livre, vous verrez que je suis fille de journaliste et, quand j’étais enfant, je passais ma vie avec un micro et je parlais à des auditeurs –qui n’existaient pas, on est bien d’accord. Alors, est-ce que ce n’est pas une suite logique de ma vie, on verra…

 

 

Vous parliez effectivement de votre nouvelle participation à « Fort Boyard ». On imagine que cela a été un plaisir d’y retourner ?

Il faut savoir que, l’année dernière, quand j’y suis allée, j’étais inconsciente parce que je ne connaissais pas. Ils m’ont fait la misère... Mais quand je vous dis la misère…Je ne mens pas, je ne fais aucun sport, je traverse la rue avec ma voiture, tout le monde le sait. C’est hyper sportif. Par contre, on a une équipe tellement bienveillante autour qui nous met en confiance. En fait, comme c’est pour une association, on va au bout de soi, on ne peut pas se rendre compte. La première année, ça s’appelait de l’inconscience, la deuxième année, ça s’appelle de la super inconscience parce que, comme je suis prête à tout, ils me font faire n’importe quoi. Je leur ai dit « Adieu, c’est fini, je ne recommencerai pas » et ils m’ont répondu « A l’année prochaine ». Donc jamais deux sans trois, je pense que je recommencerai.

 

 

Y a-t-il certains types d’épreuves qui vous attirent plus que d’autres ? Et, à l’inverse, d’autres que vous craigniez davantage ?

Quand on s’inscrit, on a un questionnaire où ils nous demandent de quoi on a peur. On m’a dit de ne surtout pas dire de quoi j’ai peur. J’ai répondu que je n’avais peur de rien mais, en fait, c’est une horreur, je me rends compte qu’ils me font tout faire et j’ai peur de tout. C’est ça qui est extraordinaire dans cette émission, c’est que, vraiment, on va au bout de soi, on ne se rend pas compte que l’on est capable de faire beaucoup de choses, à partir du moment où c’est pour aider les autres. Parce que si c’est juste pour le fun, sincèrement, je pense que 80% des choses qu’ils m’ont faites faire, je ne les aurais pas faites.

 

 

De toute façon, il y a un vrai esprit d’équipe, 5 autres camarades vous entourent, pour tous se soutenir les uns les autres…

Exactement ! L’année dernière, j’étais avec une équipe formidable, celle de Philippe Etchebest, qui est basque comme moi, déjà on a le même caractère de cochon, Elodie Gossuin, Keen’V… c’était super sympa. En plus, je me suis fait des bandes de copains, c’est vraiment sympa. Cette année, je suis avec Messmer et d’autres artistes incroyables, toujours une Miss France, on s’est marrés. Le problème, c’est que les deux Hulk de l’émission…je ne vous raconterai pas parce que je n’ai pas le droit… mais j’ai dû remplacer pas mal de choses…et là, ça a été très très dur pour moi. En tout cas, c’est vrai que ça nous crée une nouvelle famille, la nouvelle famille de « Fort Boyard ».

 

 

D’après vous, fort de ces deux expériences-là, quelles sont les principales caractéristiques nécessaires pour être une bonne candidate sur le fort ?

Avoir un bon mental, être courageux, se dire « ce n’est pas grave, on est hyper sécurit », même si on pense que c’est de la folie, même si c’est difficile, très très difficile. Il faut avoir confiance en l’équipe de « Fort Boyard » et, moi, j’ai entière confiance en eux…. et allez, on y va, soyons inconscientsJ.

 

 

Merci, Caroline, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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