Fort Boyard : Moussa évoque son retour sur le fort et en profite pour glisser un petit message à Alexia Laroche-Joubert !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Moussa,

Quelle joie d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Samedi 20 août prochain, nous pourrons vous retrouver dans la huitième émission de la nouvelle saison de « Fort Boyard », sur France 2. A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que ce doit être pour vous de repartir à l’assaut du mythique fort et de participer à nouveau à cette émission emblématique ?

Bien sûr que ça me fait plaisir de repartir à l’assaut de ce mythique fort, étant donné que je suis « Fort Boyard » depuis que je suis gosse. Forcément, quand on te rappelle, tu dis tout de suite oui. Parce que cette émission, je l’aime. J’ai grandi avec « Fort Boyard » et je suis comme un gosse quand j’y retourne. Donc, oui, ça m’a fait très plaisir que l’on me rappelle.

Nous l’avons dit, ce n’est pas votre première participation. Quels souvenirs gardez-vous de votre premier passage, en 2020 ?

Effectivement, j’ai déjà eu une première participation en 2020. Pour le coup, ça s’était très très bien passé pour moi, étant donné que j’avais fait un sans-faute il me semble. J’espère que ça va se passer de la même manière sur cette deuxième émission, même s’il y a eu quelques complications que je vous laisserai découvrir.

Sur le premier passage, j’étais émerveillé, à la découverte du Père Fouras et de toutes les épreuves mythiques du fort. Ensuite, j’ai passé une super journée avec Enora et tous les collègues, qui étaient bienveillants envers moi. L’idée était de se dépasser, je pense qu’on avait rempli le job, pour une association donc il fallait être deux fois plus motivé. Je me souviens d’un moment qui restera gravé à jamais, c’est l’épreuve de la poutre face à Big Boo. Je crois que j’avais laissé une épaule sur place, j’avais terrassé Big Boo, qui avait une revanche à prendre parce que je crois qu’il n’était pas d’accord.

 

 

Plus personnellement, attendez-vous certaines épreuves avec impatience ?

Effectivement, lors de ce tournage, j’avais en tête cette fameuse revanche avec Big Boo. Il y a Little Boo aussi que je voulais rencontrer, étant donné qu’il est champion de sanda, une discipline que j’ai pratiquée en étant sportif de haut niveau, où j’ai été champion du monde. Je me disais pourquoi ne pas se challenger et voir si, sur une épreuve du fort, Little Boo pouvait me battre.

A l’inverse, en redoutez-vous d’autres plus particulièrement encore, peut-être en lien avec certaines phobies ?

Très simplement, la catapulte infernale…impossible pour moi. Tout ce qui tourne, comme le manège,…c’est la galette, direct. C’est ce genre d’épreuves que je redoute, donc les épreuves dans l’air et qui font tourner la tête, ce n’est pas pour moi.

 

 

 « Fort Boyard », c’est aussi la découverte, chaque année, de nouvelles épreuves concoctées par le Père Fouras, auxquelles on ne peut évidemment pas se préparer…

C’est ça le problème ! Tu te prépares psychologiquement à tomber sur certaines d’épreuves et pas d’autres. Quand tu arrives, le Père Fouras, c’est un magicien, il réussit à te faire tourner sur toutes les épreuves que tu n’attendais pas et tu passes à côté de celles que tu attendais.

Lorsque les caméras ont commencé à tourner, quelles principales sensations ont alors prédominé en vous ?

Une fois que le tournage démarre, c’est le dépassement de soi, il faut se dépasser. Aussi cette sensation de peur, à savoir est-ce que tu vas y arriver ou non sur les épreuves surprises sur lesquelles tu peux tomber ou pas. Tu as cette pression, tout en mélangeant cette adrénaline, qui font que bon, allez, c’est bon, tu y vas. Tu ne peux plus reculer. Tu te prépares psychologiquement comme un sportif de haut niveau à essayer de te dépasser sur ces épreuves et à franchir les étapes une à une, pour tenter de remporter un maximum de boyards pour l’association.

 

 

Un mot, si vous le voulez bien, sur l’association que vous défendez, « laVita » ? C’est sans doute une source supplémentaire de motivation pour vous et toute l’équipe ?

Bien évidemment, c’est une belle source de motivation que de se battre pour une association. Surtout pour ce qu’elle défend. Mon père est mort d’une leucémie, ce qui fait que j’étais touché de plein fouet par cette maladie donc c’est quelque chose que je défends au quotidien. Bien évidemment, ça te permet de te dépasser, tu te dis que la cause est belle et que, si tu peux permettre d’améliorer le quotidien de certains malades, alors tu y vas, tu n’as pas le choix. Et tu défonces tout en mode machine, c’est comme ça, c’est tout !

On imagine que l’ambiance était, malgré les craintes et les peurs de certaines cellules, plutôt joyeuse, à vous encourager les uns les autres…

Effectivement, l’ambiance est incroyable. On connait les personnalités à travers l’écran ou, dès fois, personnellement. Le fait de se retrouver tous au même niveau et de se dire que l’on va tous se dépasser pour la même cause, forcément ça motive. Donc c’est là où on crée des amitiés, des affinités, on a même créé un cri de guerre pour essayer de tout défoncer. Quand il y en avait un qui doutait, c’était à nous de le rebooster. Si, à l’inverse, c’est moi qui doutais, ils me reboostaient. On a passé un super moment tous ensemble, je suis vraiment content d’avoir rencontré tous mes camarades. Sur cette aventure, on a passé un beau moment tous ensemble.

 

 

Cet état d’esprit-là fait sans doute parti des principaux souvenirs que vous allez garder de votre deuxième venue ?

Oui, cet état d’esprit-là, c’est ce que je défends tous les jours, au quotidien, en disant « machine », « battez-vous », « dépassez-vous », « vivez vos rêves au lieu de rêver votre vie ». Toutes ces valeurs-là, je les partage avec cette émission mythique qu’est « Fort Boyard ». C’est vrai qu’ils étaient tous positifs comme moi, toute la journée il ne s’est passé que ça, c’était magique. Sur chaque épreuve, il y avait des difficultés, sur chaque épreuve il fallait y arriver, il n’y avait pas le choix et sur chaque épreuve, tout le monde a essayé de donner le meilleur, c’est ça le plus important, pour une belle cause.

Sans oublier la deuxième partie de soirée « Fort Boyard, toujours plus fort ! ». C’est bien sûr l’opportunité de remporter des boyards supplémentaires, mais aussi, en quelque sorte, de boucler la boucle de cette belle journée sur le fort ?

N’est-ce pas ? Après une grosse journée sur le fort, c’est vrai qu’il y a cette deuxième partie de soirée, « Toujours plus loin, toujours plus fort ». Je pense qu’elle porte quand même bien son nom. En se disant que c’est l’occasion de se rattraper des loupés et de remporter des boyards en plus pour cette association. C’est là où tu arrives, t’es fatigué, parfois même peut-être blessé, tu t’es tellement donné toute la journée que, sur cette deuxième partie de soirée, on est obligés de tous se rebooster. Nous, pour le coup, c’est le cri de guerre qui nous a surtout donné l’énergie et il fallait gratter des boyards en plus, on n’en a jamais assez trop pour une belle cause qu’est cette association. Il fallait donner la dernière force qu’il nous restait pour cette association et on a été au bout.

 

 

Après avoir vu le fort de jour, le découvrir de nuit doit sans doute laisser des souvenirs plein la tête ?

C’est sûr que voir le fort de nuit laisse des images plein la tête. Même si j’ai fait « Fort Boyard » en 2020, le fait de le refaire en 2022, bizarrement, tu découvres, et la journée et la nuit, le fort différemment. Parce que je l’avais peut-être regardé d’un angle en 2020 et d’un autre angle aujourd’hui. Mais je suis comme un enfant quand je suis au fort, on est bien, un bon état d’esprit, l’équipe est au top. Et, pourtant, ils nous font pas de cadeau, d’ailleurs il y en a un ou deux que je déteste sur place, c’est par amour donc tout va bienJ. Ils ont tenté de nous faire la misère, on a vécu des heures dès fois pas faciles. Mais « Fort Boyard » reste mythique, c’est une émission magique, de nuit comme de jour. Quand tu arrives au fort, c’est tout simplement magique. D’ailleurs, je lance un appel à Alexia Laroche-Joubert…oui, j’aimerais être un personnage clé du fort…si, un jour, c’était possible, en tout cas je répondrais présent.

Avec le recul, selon vous, quelles sont les principales caractéristiques nécessaires pour être un bon candidat sur « Fort Boyard » ?

Alors, déjà, il faut vouloir se dépasser. Il faut accepter la souffrance, accepter la dureté des épreuves et n’avoir peur de rien. Le fort regorge de peurs de notre enfance, de plein d’épreuves surprises et il ne faut pas abandonner. Le problème, c’est que, si tu as des phobies, il ne faut surtout pas leur dire quand tu arrives sur le fort parce que tu es sûr de tomber sur une d’elles. C’est à ce moment-là qu’il faut te dépasser parce que tu peux être très vite tétanisé. Donc rester concentré je pense, la concentration est primordiale sur le fort, pour ne pas se laisser déstabiliser. Si on commence à flancher, il faut se reposer sur les collègues pour nous rebooster et se motiver en mode machine.

 

 

En conclusion, si l’opportunité se présentait à nouveau, auriez-vous l’envie de revenir une troisième fois sur le fort ?

Bien évidemment ! On a toujours des comptes à régler sur le fort, internes ou externes. Oui, si on m’invite à nouveau, je reviendrais avec plaisir. Encore une fois, c’est une émission que j’aime, je lui souhaite de vivre encore 50 ans de plus, même 100 ans, donc si on m’invite à nouveau, oui, je serais présent et oui je relèverais les défis comme je l’ai toujours fait.

Merci, Moussa, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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