Interview des comédiens de la pièce "La fève du samedi soir" !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Justine, Patrick et Renaud,

Merci de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes actuellement à l’affiche, au théâtre de Dix heures, de la pièce « La fève du samedi soir ». Quelles en sont les thématiques ?

Justine : C’est l’histoire d’une jeune femme qui s’enferme sur son pallier. Elle est en robe de chambre et demande à son amoureux de venir lui apporter les clés. En attendant, puisqu’elle est peu vêtue, elle décide d’aller sonner chez son voisin pour squatter chez lui. Quand arrive enfin son compagnon, elle va les faire tourner en bourrique tous les deux.

Patrick : Elle est présentatrice météo et son voisin est en fait son plus grand fan. C’est un détail qui a toute son importance…

2/ Comment présenteriez-vous vos personnages respectifs ? Quelles sont leurs principales caractéristiques ?

Justine : Je suis une Miss Météo, une femme très féminine qui aurait aimé peut-être être actrice. Elle est très farfelue et excentrique.

Renaud : Je joue le personnage d’Andréas, un reporter de guerre qui voyage sur tous les terrains et tous les conflits. Il est très amoureux de cette Miss Météo, il va faire 600 kilomètres en jet pour lui ramener un double de ses clés. Ca doit être sans doute une relation malgré tout un peu compliquée entre eux deux. C’est quelqu’un aussi de viril.

Patrick : Pierre est un agent du trésor public, plutôt rigide, vieux garçon qui n’a de contact féminin qu’avec sa mère. Il a une vie bien organisée et bien rangée. Ca va donc être un peu le bazar quand il va voir débarquer chez lui ces deux énergumènes.

3/ La pièce fonctionne bien, les rires sont nombreux. Quelles sont, selon vous, les clés de réussite de ce spectacle ?

Justine : C’est une question de bonne humeur et d’énergie ! On s’amuse beaucoup.

Renaud : La pièce est bien écrite. Il y a aussi une belle osmose et une belle complicité entre nous. Le public le ressent.

Patrick : Je pense que les gens se moquent aussi un peu du physique de mes deux camarades (rires). Je suis bien habillé, en chemise, eux sont habillés n’importe comment.

Renaud : C’est vrai, j’ai des trous sur ma chemise et mes poils dépassent.

4/ La pièce est à l’affiche depuis un mois maintenant. Vous permettez-vous déjà quelques petites improvisations pour vous surprendre les uns les autres ?

Justine : Rarement. Il y en a parfois mais nous essayons de nous tenir au texte car on est encore dans les débuts.

Renaud : Effectivement, on peut se permettre quelques fantaisies mais de temps en temps seulement. Nous restons très précis sur le texte.

Justine : La comédie est quelque chose de très réglé. Eric, le metteur en scène, nous a appris à fixer.

Patrick : Ce soir, il y en a eu quelques unes, ca commence.

5/ Juste avant de rentrer sur scène, quelles sensations prédominent chez vous après un mois de représentations ?

Justine : J’avais beaucoup de stress au début, lors des deux à trois premières semaines. Là, cela s’apaise un peu, ça commence à aller mieux. J’ai plus envie de faire rire mes partenaires, de rire avec eux, de faire rire le public. J’ai très envie que l’on soit dans une bonne ambiance et que le public ressente la complicité. Pour cela, nous essayons de nous connecter tous les trois dès le début.

Patrick : Il faut aussi dire que Justine est de plus en plus attirée par nous deux (rires).

6/ Revenons aux préparatifs de la pièce. Comment se sont déroulées les répétitions ?

Renaud : On ne s’entend que depuis ce soir (rires). Pire, dès que l’interview est finie, nous repartirons chacun de notre côté.

Justine : Comme nous sommes expérimentés, c’était assez studieux. Nous étions moins dans la légèreté de la jeunesse, mais plutôt rigoureux et à l’heure.

Renaud : Travailler avec Eric Delcourt est quelque chose de particulier, c’est quelqu’un de très exigeant. Il a fallu que nous-mêmes ayons une forme de discipline parce que la comédie en demande effectivement énormément pour avoir cette légèreté sur scène. Ce qui recquiert énormément de travail, de concentration et d’exigence.

7/ Vous êtes à l’affiche jusque fin avril pour le moment. Jusqu’où aimeriez-vous emmener la pièce ?

Patrick : L’idée est de remplir cette salle le plus possible pour passer ensuite dans un plus grand lieu. Nous allons commencer à tourner en province assez rapidement, dès le mois de mai. Pour aller à la rencontre d’autres publics. Renaud et Justine font de la télévision, c’est intéressant d’aller vers un public qui les connait.

Renaud : On sait, en tout cas, qu’il y a une belle attente. Les gens sont assez excités par l’idée que l’on vienne les voir pour jouer devant eux. Ce n’est pas tout à fait le même public, c’est un public encore plus enthousiaste. Cela va être un immense plaisir !

Justine : J’ajouterais que ce n’est pas non plus, pour nous, exactement le même travail.

8/ Pour finir, si ce n’est pas déjà fait, que dire aux lecteurs pour les inciter à venir vous voir sur scène ?

Patrick : Il n’y en a pas beaucoup mais c’est une pièce tous publics. C’est-à-dire pour les enfants, les jeunes, les anciens, les parisiens, les provinciaux. Il n’y a pas de limite. C’est assez rare. Je crois pouvoir dire que nous touchons un large public.

Justine : Tout simplement, venez partager nos rires !

Ce fut une réelle joie de nous entretenir avec vous trois !

Publié dans Théâtre

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