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Les Mystères de l'Amour : Eve Peyrieux nous parle de son personnage, revenu à l'image depuis quelques mois !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Eve,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pouvons vous retrouver chaque dimanche soir sur TMC, dans la série à succès « Les Mystères de l’Amour », sous les traits du personnage d’Eve Watson. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, oui, je suis contente !

Il est à noter également un cadre de tournage particulièrement sympathique, notamment dans cette magnifique maison de Cergy, qui permet un terrain de jeu varié, en intérieur comme en extérieur…

Oui, il y a un beau jardin…Bon, c’est sûr que c’est plus agréable en étéJ. Il y a une piscine mais je crois qu’elle n’est pas tellement exploitée, c’est dommage. Mais c’est vrai que c’est sympa parce que l’on est entourés par la campagne. Il y a même un site juste à côté avec un pont rouge, c’est un sculpteur d’origine israélienne qui l’a conçu, c’est un sculpteur d’art moderne, d’art contemporain. C’est super beau, c’est à 400 mètres de la maison et, l’autre jour, lors d’une pause sur le tournage, je suis allée le visiter, c’était vraiment très très beau, ça m’a beaucoup plu ! Il y a le petit village de Cergy-Pontoise qui est charmant et la maison est sympa aussi. Mais bon, là, en hiver, on a un peu froid donc j’ai demandé à la directrice de production, Valérie Martin, de mettre le chauffage un peu plus fort, tellement c’était terrible. Surtout que, dernièrement, j’ai eu une scène où je suis en déshabillé, où j’attaque Nicolas dans sa salle de bain et, là, j’avoue, j’avais un peu froid…Sinon, c’est sympa !

Votre personnage est revenu en mai dernier, après de longues années d’absence. Quel regard portez-vous à présent sur Eve, après tout ce qu’elle a vécu ?

Le personnage d’Eve Watson n’a pas trop changé, je trouve que Jean-Luc ne l’a pas trop fait évoluer mais ce n’est pas grave, c’est son choix. J’aurais préféré avoir des textes un peu plus approfondis mais, bon, apparemment, ça lui plait que je tombe amoureuse de tout le monde, que je veuille faire l’amour avec tous les garçons de la bande. C’est comme cela qu’il me voit. Mais c’est vrai que si je devais choisir l’évolution de mon personnage, je lui donnerais quand même des conversations un peu plus intellectuelles dirais-je.

 

 

Ce rôle vous permet en tout cas une palette de jeu large et variée, ce qui doit être plaisant, artistiquement parlant…

Oui, oui, oui, c’est vrai que, quand j’ai envie de le faire différemment, je le fais. C’est toujours, c’est vrai, un peu la même chose mais, après, c’est à moi de varier ma manière de le faire. Je peux modifier ma manière de jouer, c’est à moi de faire preuve d’inventivité et de créativité, tout en restant fidèle au texte.

Sur certains traits de sa personnalité et de son caractère – les plus favorables en tout cas, y avez-vous mis une part de vous ?

Oui ! Quand elle dit tout le temps « on n’est pas obligé de tomber amoureux…de toute façon, tu crois quoi ? Que tous les couples sont fidèles ? », pour le coup, je le pense moi aussi. Il y a certaines répliques d’Eve Watson avec lesquelles je suis tout à fait d’accord ! En revanche, dans la vie, je ne cherche pas à faire l’amour avec tous les garçons que je rencontre, heureusementJ.

On le sait, le rythme de tournage est soutenu mais on peut penser que votre expérience du plateau vous aide à appréhender l’enchainement des séquences…

Au début, j’appréhendais un petit peu parce que ça faisait très longtemps que je n’avais pas tourné pour eux. Vous le savez, on a les textes un peu au dernier moment et, en général, on va très très vite, on fait la scène deux à trois fois donc il vaut mieux être bon de suite. J’avais vraiment eu le trac mais, en fait, je me suis rendue compte que c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Le trac a vite disparu, le reste est revenu tout seul et j’étais très contente de cela !

 

 

Le tournage est aussi l’occasion de retrouver à chaque fois une bande d’amis, d’autant plus qu’Eve est amenée à interagir avec de nombreux autres personnages, tant à la maison qu’à la fondation…

Oui, c’est vrai que ça fait plaisir de retrouver les anciens, les anciens réalisateurs, les cameramen. Il y pas mal de personnes qui sont parties, il y a un renouvellement, notamment dans la régie mais j’ai retrouvé Henri et Guy à la réalisation, Rudy à la régie, les maquilleuses qui n’ont pas changé et la répétitrice Mimi est adorable : cela m’a fait plaisir de retrouver tous ces gens-là. Il y en a que je connais depuis 25 ans donc c’est comme une seconde famille ! Parmi les acteurs, j’ai été très heureuse de retrouver Lakshan qui joue le rôle de Rudy, j’avais une très très grande complicité avec lui : à Saint-Martin, on était tout le temps fourrés ensemble. Je suis très contente aussi d’avoir des scènes avec Hélène, Nicolas et Laly, qui sont quand même des acteurs principaux, les plus anciens de la série. J’ai beaucoup de scènes avec eux, je trouve cela très flatteur parce qu’ils sont vraiment les pionniers de la sitcom et je suis impressionnée par la faculté de mémorisation de Patrick Puydebat, il apprend ses textes le jour-même. J’ai l’impression que son cerveau est formaté et conditionné par une mémoire immédiate impressionnante.  

Même si ce n’est jamais évident, regardez-vous le rendu final pour capitaliser sur votre propre jeu ?

J’ai un copain qui m’envoie mes scènes, c’est vrai que j’observe ce que je fais, la manière dont je joue, j’aime bien regarder aussi mes vêtements et mon style vestimentaire, ma manière de bouger et de marcher. Après, est-ce que j’essaie de m’améliorer ? Je ne sais pas, tout ce que je sais, c’est que je fais au mieux le jour où je tourne, je fais au ressenti.

Plus globalement, quels principaux retours pouvez-vous avoir du public sur votre personnage ?

J’ai des fans qui sont super contents de mon retour. Et puis je suis contente parce qu’il y a des gens à nouveaux qui me reconnaissent dans la rue, alors que pendant 5 à 6 ans, j’étais un peu tombée dans l’oubli. Ce n’est jamais très agréable quand tu as été devant les projecteurs depuis le plus jeune âge. Récemment, j’ai été amusée d’une réaction d’une pharmacienne, qui m’a dit « Bonjour Eve ! », je l’ai regardé, étonnée, lui demandant si on se connaissait et elle m’a répondu : « Non, mais vous êtes Eve des Mystères de l’Amour ». Cela m’a fait plaisir, j’étais contente !

 

 

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette belle aventure ?

Je voudrais que « Les Mystères de l’Amour » continuent le plus longtemps possible parce que, là, on a tous un petit peu peur, TMC commandant de moins en moins d’épisodes. Du coup, on tourne un peu moins qu’autrefois. J’espère que ça ne va pas s’arrêter et qu’on va continuer le plus longtemps possible…

Sans oublier un prime très attendu juste avant les fêtes, où toute la grande famille JLA sera présente…

Je n’y serai malheureusement pas, c’est dommage parce que la costumière, Magda, m’avait acheté une super belle robe de soirée, de Noel. En tout cas, j’y retourne prochainement pour de nouveaux épisodes.

Merci, Eve, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France 3 / Enquête parallèle : Marie-Christine Adam nous parle de son personnage, un rouage important dans l'intrigue !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Marie-Christine,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le samedi 9 décembre prochain, sur France 3, en prime time, dans l’unitaire « Enquête parallèle », sous les traits du personnage d’Adèle Jaspaing. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Cela a été formidable, oui. En plus, c’était un personnage tout en demi-teinte, qui a un rôle essentiel. C’est autour de ce personnage, de son mari et de ses enfants que se noue l’intrigue de l’histoire. C’est un personnage secondaire mais qui reste important. Je ne dévoile rien, il faut laisser la surprise aux gens mais c’est là où est le nœud de l’histoire. J’ai eu beaucoup de plaisir en tout cas à interpréter ce personnage très discret mais très intense en fait.

Ce personnage vous permet en tout cas une palette de jeu variée, ce qui doit être particulièrement plaisant d’un point de vue artistique…

Ah oui, c’était formidable, sous la houlette de Stéphanie Pillonca, une réalisatrice absolument délicieuse et charmante, avec laquelle je me suis très bien entendue. Je pense que c’est le cas de tous les protagonistes du film parce qu’on ne peut que s’entendre avec Stéphanie. Elle mène cela de main de maitre, elle a une grande grande sensibilité, c’est un vrai bonheur de travailler avec elle.

Même si ce n’est jamais évident sur une courte durée telle celle d’un unitaire, vous retrouvez-vous en elle sur certains traits de sa personnalité ?

Oui, vous touchez un point essentiel : je pense que, quand on interprète un personnage, quel qu’il soit, on met toujours une part de nous en lui. C’est pour moi une évidence, c’est la façon dont je travaille. J’essaie de trouver quelque part cette faille du personnage qu’il m’est donné d’interpréter et de m’y couler. J’adore la sensibilité de cette femme qui est, comme cela, murée dans une sorte de silence mais qui dit beaucoup de choses en fait par son silence.

 

 

Le cadre de tournage, tant en extérieur dans la région lyonnaise qu’en intérieur dans la maison d’Adèle, est très agréable et aide sans doute à la qualité globale du téléfilm ?

Oui, c’est la force, je pense, de l’équipe déco, de la régie et de tous ceux qui ont fait le travail en amont. Là, c’est très très réussi, l’ambiance se voit de suite : c’est vrai que les décors étaient absolument formidables, cette maison était assez impressionnante.

Plus globalement, vous avez la chance d’être entourée d’un casting de renom, avec lequel l’ambiance, sur le plateau, devait être chaleureuse…

Oui, ça a été formidable, on s’est vraiment bien entendus. Quand on a le style de personnage que je jouais, je n’étais pas forcément disponible pour mes camarades parce que ça demandait une certaine concentration et un isolement, pour aller chercher des sentiments très profonds et enfouis. Mais c’est vrai que, lors des deux jours que j’ai faits à la cantine, je voyais bien que toute l’équipe était en osmose. C’était une ambiance très joyeuse, qui vient, je pense, encore une fois, de Stéphanie. Quand on voit qu’elle s’intéresse aussi à la maladie de Charcot, on comprend facilement que c’est quelqu’un d’une humanité très profonde et qui sait installer sur son plateau cette ambiance interdépendante entre tout le monde.

 

 

On vous imagine impatiente et surtout curieuse de découvrir le rendu final et les retours du public le 9 décembre prochain ?

Je serai devant mon poste le 9 décembre, je vais le découvrir. Il a été diffusé en Belgique, je crois qu’il a fait un score formidable. Espérons que les français vont suivre et qu’ils prendront le même train, ce serait super…

En complément, quels sont vos autres projets et actualités artistiques en ce moment ?

Le samedi d’après, je fais la maman de Jarry dans « A côté de ses pompes », on y retrouvera aussi Francis Perrin et Catherine Benguigui. C’est très très différent, le personnage l’est tout autant mais c’est formidable pour France 2. Je vous recommande ce programme, il est très bien et très drôle, il pourrait d’ailleurs faire l’objet d’une série si ça fonctionne. On croise les doigts ! J’ai également eu la chance de faire « The Walking dead » pour les américains, j’ai travaillé avec mon amie Anne Charrier, on a eu des scènes ensemble sur les épisodes tournés en France.

Merci, Marie-Christine, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France 3 / Enquête parallèle : Florence Pernel évoque Fred, une journaliste, qu'elle interprète dans ce nouveau programme !

Publié le par Julian STOCKY

© Jaouad / FTV

 

 

Bonjour Florence,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le samedi 9 décembre prochain, sur France 3, en prime time, dans l’unitaire « Enquête parallèle », sous les traits du personnage de Fred. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, oui, vous imaginez bien. Quand on me l’a proposé, j’étais ravie et j’étais ravie que ce soit une journaliste, ça sort des sentiers battus et qu’on ait créé le personnage en en discutant avec les producteurs et les scénaristes, puis avec la metteuse en scène. On en a vraiment discuté ensemble : par exemple, le fait qu’elle ait adopté une petite malienne est une idée que j’avais moi, la tribu de femmes est une idée qu’avaient les scénaristes, qu’elle ait un passé de reporter de guerre est quelque chose que l’on a décidé ensemble. Après, on a été obligés d’abandonner quelques idées parce que l’on ne peut pas tout mettre dans un premier film et aussi parce que l’ADN de ces programmes-là est quand même de rester sur une forme de comédie.

 

© Jaouad / FTV

 

Quel regard portez-vous sur votre personnage, Fred ?

Quand vous construisez un personnage de série et que vous avez la chance d’en être la première interprète, il est évident que vous y apportez beaucoup de vous. Je peux assez facilement avoir un côté brut de décoffrage, je peux assez facilement monter dans les tours mais être à la fois extrêmement joyeuse, enthousiaste, curieuse. Ce sont des qualités et des défauts que j’amène de fait au personnage puisque c’est moi qui le crée et que l’on vient me chercher pour que, justement, j’amène tout cela. Donc c’est une construction assez proche de moi.

Ce personnage vous permet en tout cas une palette de jeu variée, ce qui doit être particulièrement plaisant d’un point de vue artistique…

Oui, oui, absolument, c’est très plaisant ! C’est toujours plaisant de créer quelque chose, en plus, ici, dans des conditions idéales. Je connaissais très bien les scénaristes, ce sont des amis, j’avais déjà travaillé avec les producteurs, la découverte pour moi a été Stéphanie Pillonca, une metteuse en scène formidable qui connait très très bien les acteurs, qui les adore, qui a une passion pour eux. Oui, les planètes se sont alignées comme on dit.

 

© Jaouad / FTV

 

Vous avez également la chance d’être entourée de partenaires de renom…

Tout à fait ! Cela vient beaucoup de Stéphanie, qui est allée chercher des gens aussi divers et variés que Jérôme Le Banner, que Stomy Bugsy, qu’Ariane Massenet. Il y a toute une palette de comédiens que l’on ne voit pas forcément, ça crée quelque chose d’assez original je trouve.

C’est souvent le cas sur France 3 le samedi soir, la fiction a été tournée en province, dans des petits villages de la région lyonnaise, permettant ainsi aux téléspectateurs de pouvoir s’y évader…

Exactement ! C’est ce que je faisais déjà avec les « Crimes », où on changeait de région à chaque fois. C’est vrai que, non seulement, le téléspectateur découvrait une région mais moi aussi, je la découvraisJ. Donc c’était vraiment super ! Là, la région lyonnaise est magnifique et, en plus, l’équipe est lyonnaise, ce qui est très sympa également.

 

© Jaouad / FTV

 

On vous imagine impatiente et surtout curieuse de découvrir les retours du public le 9 décembre prochain ?

Bien sûr ! Le retour du public est le plus intéressant, pour voir comment les gens aiment et si on peut continuer à développer le personnage, à l’approfondir. C’est important ! C’est un programme intergénérationnel et, évidemment, j’attends le verdict du public, c’est lui qui compte !

En complément, quels sont vos autres projets et actualités artistiques en ce moment ?

J’étais au théâtre de La Bruyère, à Paris, dans « Le huitième ciel », une très belle pièce de Jean-Philippe Daguerre, on a terminé le 19 novembre mais on va partir en tournée en septembre 2024. Là, je pars à partir du 7 janvier dans une autre énorme tournée, avec Gérard et Arthur Jugnot, pour « Le jour du kiwi », pièce que l’on avait déjà jouée l’hiver dernier. Nous serons sur les routes de France, de Belgique et de Suisse jusqu’en avril prochain. Ensuite, au mois de mai, je tourne un nouvel opus de « Enquête parallèle ».

Merci, Florence, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France 3 / Enquête parallèle : Ariane Massenet nous présente son personnage un peu atypique !

Publié le par Julian STOCKY

© Jaouad / FTV

 

 

Bonjour Ariane,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le samedi 9 décembre prochain, sur France 3, en prime time, dans l’unitaire « Enquête parallèle », sous les traits du personnage de Béa. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

C’est toujours très gratifiant de démarrer quelque chose je trouve, d’avancer finalement en même temps que tout le monde. J’étais dans une sorte d’inconnu, j’étais très très contente de participer à ce projet, j’ai passé un casting et j’étais contente d’avoir été choisie. Donc cela m’a fait très plaisir de participer à ce projet, de rencontrer toute cette équipe, qui est absolument charmante, vraiment. J’ai été très bien accueillie !

Quel regard portez-vous sur votre personnage, Béa, militante écolo qui occupe une zone qu’elle entend protéger ?

Béa est plus tempérée, plus nuancée que ses petits camarades, elle est beaucoup moins radicale. En même temps, c’est un peu elle qui dirige ce squat, qui tient tous ces bons hommes, qui ne voient quelque fois pas beaucoup plus loin que le bout de leur nez. On sent qu’elle est beaucoup plus maline que ça et plus « intelligente ». J’ai un regard assez tendre sur elle car elle a quand même envie de faire avancer les choses, elle a envie d’en découdre mais pas à n’importe quel prix. Il y a une vraie réflexion, un vrai combat et surtout un véritable engagement. Je trouve cela assez louable. Même si je ne cherche évidemment pas des idées de radicalisme à tout prix – ce n’est pas du tout mon tempérament, elle a en tout cas une vraie vision.

Votre look est plutôt atypique, au style baba cool…

Absolument ! J’aime bien votre définition pour ne pas dire que je ne ressemble à rienJ. C’est aussi cela qui m’a amusée, c’est également pour ça que, aujourd’hui, je fais ce métier, c’est pour « jouer ». Qui dit jouer, dit endosser les traits d’un personnage qui n’est pas forcément comme vous. Quand j’ai démarré dans ce métier avec toute la bande de De Caunes, à Canal, sur « Nulle Part Ailleurs », ils m’appelaient la bourgeoise, d’après mon look d’alors, totalement à l’opposé ce celui du personnage de Béa. Donc on s’est beaucoup amusées, avec Anne-Sophie, la cheffe costumière à choisir les costumes qui iraient parfaitement avec ce personnage mais qui seraient à l’opposé de mon style.

Même si ce n’est jamais évident sur une courte durée telle celle d’un unitaire, vous retrouvez-vous en elle sur certains traits de sa personnalité ?

Bien sûr ! Elle est fougueuse mais elle est aussi assez tendre, elle a envie que les choses avancent mais pas à n’importe quel prix. Je le disais, malgré tout elle est plus nuancée que ses petits camarades et, aujourd’hui, je trouve que l’on manque, dans ce monde, terriblement de nuances. C’est un joli mot, que l’on n’emploie pas beaucoup et c’est surtout une caractéristique que l’on n’utilise pas assez aujourd’hui, à mon sens. Donc il y a ce côté très énergique, elle s’est créé aussi un peu un personnage, malgré tout mais, dans le fond, elle n’est pas aussi mauvaise pomme ni radicale qu’elle veut bien le laisser croire.

 

© Jaouad / FTV

 

Ce personnage vous permet en tout cas une palette de jeu variée, ce qui doit être particulièrement plaisant d’un point de vue artistique…

C’est très agréable de s’énerver, de hurler pour retenir cette bande de garçons qu’elle dirige d’une poigne de fer, c’est très amusant à jouer. En même temps, quand ensuite on développe quelque chose de plus tendre avec le personnage de Florence Pernel et qu’elle parle de ce garçon avec lequel elle s’entendait bien, qui n’avait rien à voir avec elle, qui était à l’opposé d’elle-même aussi, c’est aussi super plaisant : c’est un panel hyper large, on passe en très peu de temps de tout à autre chose.

On vous imagine impatiente et surtout curieuse de découvrir le rendu final et les retours du public le 9 décembre prochain ?

Exactement ! J’ai déjà fait suivre deux / trois journalistes qui ont mis le maximum d’étoiles dans leur programme télé, c’est toujours assez agréable et valorisant sur un premier jet. Effectivement, je suis super impatiente, j’ai deux / trois de retours de gens qui m’ont dit que c’est super. Notamment un message très gentil de Jean-Baptiste, qui joue le rôle de Manu, qui trouve que mon rôle fonctionne parfaitement et qu’il est content pour moi. J’ai trouvé cela tellement gentil et sympathique que je suis très impatiente de le regarder. Avec toujours cette crainte : quand je travaillais en télévision, je me regardais très rarement, j’avais beaucoup de mal à me voir, je ne sais pas pourquoi, c’est quelque chose qui me gênait et me mettait mal à l’aise. Mais quand je me regardais, ça me déprimait pendant des jours et des jours donc je pense que je vais avoir ce même sentiment quand je vais me découvrir à l’écran. En même temps, le personnage est tellement éloigné de moi que j’aurais du mal peut-être à me reconnaitre. Mais ça va m’amuser en tout cas !

En complément, quels sont vos autres projets et actualités artistiques en ce moment ?

Je viens d’avoir un petit rôle dans un film dont le tournage se termine, c’était ma première grosse expérience cinématographique. Je ne peux malheureusement pas encore vous en dire plus mais c’était vraiment un beau projet avec de chouettes comédiens. Et puis j’ai terminé l’écriture d’une pièce de théâtre, qui est maintenant chez un producteur, une pièce que j’ai-écrite pour moi et pour d’autres bien sûr, que j’espère pouvoir monter dans les prochains mois.

Merci, Ariane, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France 2 / L'art du crime : Dounia Coesens évoque son retour dans ce chouette programme !

Publié le par Julian STOCKY

©Jean-François Baumard - FTV - Gaumont

 

 

Bonjour Dounia,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver le lundi 4 décembre prochain, sur France 2, en prime time, dans l’épisode inédit « Versailles, es-tu là ? », de la série « L’art du crime », sous les traits de Juliette Mariton. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous de retrouver ce beau programme ?

Oui, tout à fait, c’est une série que j’adore. Je la regardais déjà avant de participer…C’est vrai que, à la base, Juliette devait faire une saison…puis deux...puis trois. Donc c’est chouette, je suis très heureuse, surtout que, je trouve, la production a fait avec ce retour-là quelque chose de spécial et d’original. J’étais vraiment très surprise quand j’ai lu la partition que les auteurs m’ont écrite. Ils ne voulaient pas faire revenir Juliette juste pour la faire revenir, ils ont vraiment trouvé un angle et ça marche super bien ! Pour moi, en tant que comédienne, c’est hyper intéressant qu’elle soit partie un an faire de la méditation parce qu’elle ne se remettait pas de la séparation d’avec Antoine devant l’église.

Elle a tout quitté, elle a essayé de se recentrer sur ses énergies mais on découvre que ce personnage qu’elle s’est créé est juste une façade et qu’elle n’a rien réglé du tout…c’est hyper intéressant. Elle veut absolument qu’Antoine et Florence soient en couple, en tout cas qu’ils aient une histoire d’amour, sinon ça voudrait dire qu’elle a fait tout cela pour rien. Je trouve cela vraiment très intelligent de la part des auteurs, je me suis vraiment amusée sur cette saison donc, oui, je suis très heureuse qu’ils m’aient rappelée !

Ce personnage vous permet en tout cas une palette de jeu variée, ce qui doit être particulièrement plaisant d’un point de vue artistique…

Tout à fait ! C’est un rôle maintenant très centré sur les énergies, très doux, très apaisé, avec aussi un côté comédie. Sans oublier le moment où Juliette se livre à Florence, elle craque totalement, c’est un peu sa séance psy. Et le côté flic qui revient à la fin, quand elle se bat. Il y avait tout à faire, la palette était énorme et je remercie la production pour cela. La réalisatrice, Floriane, est vraiment très proche des comédiens, elle nous accompagne formidablement bien et elle m’a beaucoup aidée aussi. Oui, je me suis vraiment éclatée, c’était un de mes personnages à la télé que j’ai préféré défendre, du moins pour l’instant.

En se remettant dans la peau du personnage quelques mois plus tard, peut-être que cela vous a aussi permis de l’aborder avec un élan et un regard neufs ?

Totalement ! Quand on fait une série, il y a généralement peu de temps entre les épisodes mais, là, ce qui est hyper intéressant, c’est que le personnage avait quand même disparu une saison. C’est vrai que Juliette a beaucoup évolué pendant cette année-là. Ce qui était intéressant, c’était de se demander ce qui s’était passé, pour construire ce qui s’est déroulé : comment a-t-elle géré cette séparation ? où est-elle allée ? comment a-t-elle essayé de se reconstruire ? Essayer de trouver tout cela a été hyper jouissif. C’est rare d’avoir une telle évolution donc il a fallu vraiment chercher ce qui s’est passé entre l’épisode où elle est partie devant la mairie, où elle était flic, dure, combative et maintenant, où elle arrive en tenue indou, le cœur sur la main. Oui, c’était assez jouissif à travailler !

 

©Jean-François Baumard - FTV - Gaumont

 

Y avez-vous mis une part de vous en elle, sur certains traits de sa personnalité ?

Je pars du principe qu’il y a toujours une part de nous dans nos personnages. Mais, là, c’est marrant, il y avait une part de moi dans la Juliette d’avant, notamment dans son côté combatif et, maintenant, je trouve qu’elle s’éloigne plus de moi encore dans ce côté très apaisé, très doux : je suis une pile électrique, je ne suis pas du tout comme Juliette, je suis plus spontanée et moins sur les énergies. Mais elle m’a beaucoup appris. Je pense que l’on grandit aussi avec nos personnages et le fait de faire des recherches sur les âmes, les morts imminentes, la spiritualité,…- je suis même allée au bois de Vincennes faire de la méditation dans un centre bouddha – m’a permis de m’y intéresser et, aujourd’hui, je m’y intéresse encore. Du coup, j’ai envie de dire que c’est plutôt Juliette qui fait partie de moi et pas l’inverse… J. Il a fallu aller la chercher, elle était vraiment très différente mais, quelque part, elle m’a fait évoluer donc c’est chouette !

Au-delà du personnage, vous avez la chance d’être entourée d’un casting de choix…

Oui, tout à fait ! J’adore Nicolas, j’avais déjà fait un téléfilm avec lui, je le trouve excellent. Eléonore aussi. Leur duo est formidable. Je suis fan de Philippe Duclos, je trouve que j’ai eu beaucoup de chance d’avoir des scènes avec lui cette année, ce n’était pas encore arrivé et j’étais très heureuse. Effectivement, tous les protagonistes sont formidables, tous sont de très bons comédiens, je me suis retrouvée face à de très belles personnes et c’est toujours hyper plaisant, forcément. La série est de qualité, l’image aussi, il y a de très bons réalisateurs, je me régale à lire les répliques et les dialogues des auteurs donc je trouve qu’il y a un tout dans « L’art du crime » qui fait que tout est plaisant.

Et d’avoir tourné dans des décors très sympathiques qui permettent des images magnifiques…

J’en entends beaucoup parler de la part des téléspectateurs. Aussi de ce côté où on retrace un peu l’histoire d’un artiste, d’un peintre, d’un sculpteur : les auteurs ont vraiment fouillé dans leurs vies, dans leurs histoires d’amour, dans leurs manières de peindre, dans ce qui les a touchés dans leur vie pour en arriver là. Les téléspectateurs aiment beaucoup cela, ils en apprennent un peu plus sur les artistes qu’ils aiment et qu’ils connaissent. Donc, oui, ce mélange-là fait une bonne tambouilleJ.

 

©Jean-François Baumard - FTV - Gaumont

 

On vous imagine curieuse de découvrir, du coup, le rendu final…

Il y avait une projection à laquelle je n’ai pas pu aller car je suis en tournage dans le sud. Je sais que beaucoup de personnes de l’équipe l’ont vue, j’ai hâte en tout cas de pouvoir moi aussi voir le résultat.

En complément, quels sont vos autres projets et actualités artistiques en ce moment ?

On a tourné les deux derniers épisodes pour France 3 de « La doc et le véto », qui n’ont pas encore été diffusés. Là, je suis sur une nouvelle série pour France 2, qui s’appelle « Tom et Lola », où je joue justement Lola. C’est un duo de flics mais c’est aussi assez familial parce que j’ai deux enfants, de deux pères différents que j’ai quittés. Tom est mon meilleur ami depuis 20 ans, il a aussi une ado. Sa femme le quitte et il vient habiter chez moi. Donc c’est une vie à 5, entre meilleurs amis, où il y a beaucoup de bordel à la maison. Lui est aux stups et elle à la crim mais il finit par la rejoindre, donc ils vont être 24h/24 ensemble. Ils vont finir par ne plus en pouvoir, c’est une organisation et ils n’ont pas du tout la même manière de fonctionner : elle est très bordélique, il est très ordonné. En fait, ils sont restés des gamins : entre eux, ce sont des gosses. Donc c’est à qui chopera la première preuve, à qui ira plus vite pour arriver sur le lieu du meurtre. Il y a beaucoup de comédie, c’est familial, c’est un peu la coloc 2.0 entre deux amis, au beau milieu d’intrigues policières de meurtres à résoudre.

J’ai de la chance, on m’offre des personnages ces dernières années qui sont complètement différents. Romy dans DNA était sous l’influence de son mari et elle a dû se reconstruire, Lola est complètement différente, elle a 2 gosses, elle veut se construire toute seule, elle a une force incroyable, Juliette est médium et Emma médecin. Ce sont vraiment des palettes de jeu dans lesquelles je m’éclate. Lola m’apporte beaucoup sur le lâcher-prise, il y a énormément de comédie.

Je suis très heureuse car on ne m’offre pas des rôles qui soient identiques, on ne m’enferme pas dans quelque chose, c’est génial, je m’amuse et je m’éclate vraiment en ce moment. Je suis contente, je croise les doigts pour que ça dure !

Merci, Dounia, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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