Koh Lanta : Freddy évoque son départ prématuré pour raison médicale !

Publié le par Julian STOCKY

A.ISSOCK/ALP/TF1

 

Bonjour Freddy,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On l’a vu mardi soir, vous faites partie du casting de la saison anniversaire « Koh Lanta, la légende ». On imagine sans doute le plaisir, la joie et la fierté que cela a dû être pour vous ?

Oui, oui, bien évidemment, quand j’ai reçu le coup de fil de la prod, j’étais flatté qu’on m’appelle pour participer aux 20 ans. C’est quelque chose quand même de grand. Faire partie des 20 aventuriers, parmi les plus de 200 je pense à avoir participé à « Koh Lanta », qui ont été choisis, j’étais fier, j’étais flatté, ça m’a fait super plaisir d’être au départ de cette édition.

D’ailleurs, quelles principales motivations vous avaient incité à retenter l’aventure ?

Alors, il faut rappeler que ma dernière participation remonte à 2014. Ça faisait plus de 7 ans que je n’avais pas participé à « Koh Lanta », d’une ça me manquait vraiment, j’avais vraiment envie de revenir et de deux, cette édition était vraiment l’occasion de briller parmi les meilleurs aventuriers de « Koh Lanta ». Le casting a fait que cette édition était, pour moi, super intéressante parce que briller et s’illustrer sur cette édition-là signifiait vraiment être le meilleur de tous les aventuriers depuis les 20 ans de « Koh Lanta ».

Quels principaux souvenirs gardez-vous de vos précédentes participations ?

J’en ai plein…j’ai un souvenir en tête lors de ma première édition. Au bout de 4 ou 5 jours d’aventure, je crois que l’on se prend, en pleine nuit, une énorme pluie tropicale. Au bout d’une heure à être frigorifié au bord du feu, à essayer de le sauver, je me suis dit « mais, putain, que fout la prod ? Quand est-ce qu’elle va venir nous abriter ? ». Autant vous dire que la prod n’est jamais venue, on a passé toute la nuit sous la flotte, on était trempés. Le lendemain, on ne se sentait pas bien, on était fatigués et c’est là que j’ai réalisé que « Koh Lanta » était une vraie histoire. On était là pour trimer, c’est là que j’ai réalisé que ce n’est pas du chiquet.

Avec le recul, que vous avait-il alors manqué pour atteindre le graal ultime ?

Je suis passé pas loin sur « Le choc des héros », malheureusement Grégoire l’a emporté. Sur les autres, je suis certainement un adversaire redoutable, je suis très rapidement une cible dans l’aventure, forcément je gêne pour la progression des autres aventuriers. Si j’étais un peu plus discret, peut-être un peu moins fort, j’aurais peut-être un peu plus de chance de gagner « Koh Lanta ». Certainement un côté stratégique, il faudrait que je sois un peu plus stratégique pour pouvoir remporter enfin « Koh Lanta ».

On peut penser que, fort de ces précédentes expériences, vous vous étiez particulièrement bien préparé pour cette nouvelle saison ?

C’est plus qu’une préparation. Je m’entraine depuis plus de 27 mois pour cette édition. Pour la petite histoire, on m’avait contacté pour participer à « L’ile des héros », l’édition de l’année dernière. J’ai reçu un coup de fil en janvier 2019, j’ai commencé mon entrainement à ce moment-là, en rejoignant un boot camp, ces camps d’entrainement encadrés par d’ex-militaires. J’ai fait cela en Australie pendant 4 mois. Après, pour des raisons personnelles, je n’avais pas pu participer à « L’ile des héros » mais j’ai continué mon entrainement jusqu’à ce « Koh Lanta, la légende ». Donc je suis arrivé ultra préparé physiquement, je pense que je ne suis jamais arrivé autant préparé pour un « Koh Lanta ».

Comment avez-vous réagi au moment de découvrir les 19 autres aventuriers ?

En fait, ce qui m’a le plus surpris, c’est dans quel état et dans quelle condition physique ils arrivaient. Forcément, le casting avait fuité un petit peu donc je m’attendais plus ou moins à avoir ces aventuriers-là mais je ne m’attendais pas à les voir autant préparés physiquement que cela. Parce que, quand tu vois un Laurent, un Claude, quand tu vois le Sam débarquer, oui, ils sont prêts, ça se voit, ils sont tout en muscle, ils sont là pour en découdre. Alors, ça ne m’a pas fait peur mais je me suis dit que ça allait quand même être compliqué de gagner des épreuves sur cette édition parce qu’ils sont tous venus plus préparés les uns que les autres.

Lorsque Denis annonce que vous démarrez directement par une épreuve d’immunité, sans passer par la case épreuve de confort et que, en plus, il s’agit du parcours du combattant mais avec 13 obstacles, que vous êtes-vous alors dit ?

Quand Denis annonce que ça allait être un « Koh Lanta » difficile, voire le plus difficile que l’on ait vécu, pour moi c’est une bonne nouvelle. Parce que plus c’est dur, plus je me dis que les autres aventuriers auront tendance à craquer rapidement. Donc ça ne me dérange pas trop. Quand Denis Brogniart nous annonce qu’il va falloir gagner notre place sur « Koh Lanta », là, je me suis dit « ouh la la, ça va commencer fort » et, surtout, sur le parcours du combattant, en version XXL, 13 obstacles. Mais je me dis encore une fois que c’est bon pour moi parce que plus l’épreuve est longue, plus j’ai mes chances. Ce n’est pas moi qui démarre le plus rapidement mais je suis fort sur la distance. Je me dis, en y réfléchissant bien, que ça commence plutôt bien pour moi, que j’ai toutes mes chances d’être dans les premiers de ce parcours du combattant.

Vous étiez plutôt bien parti sur cette épreuve…

Oui, oui. Comme je m’y attendais, ce n’est pas moi qui pars le plus vite. Laurent est un sprinteur, il part comme pour le 100m haies des JO, il part très vite mais, très vite, je le rattrape, j’arrive à son niveau au moment où on doit passer sous cette poutre et creuser. A partir de ce moment-là, on se tire la bourre entre les obstacles, dès fois il repasse devant, dès fois je repasse devant. A un moment donné, je prends quand même un peu d’avance et, dans ma tête, je me dis que c’est bon, que je vais avoir ma première victoire…jusqu’au drame…

Drame où vous vous blessez sur le pont de cordes….

Ce qui se passe, on ne le voit pas très bien à la télé, c’est qu’on est chargés avec deux sacs de 5 kg et, à un moment donné, sur ce pont de cordes, il y a un des sacs qui me déstabilise, qui m’entraine vers le bas, j’essaie de me rattraper sur l’une des cordes et, en fait, ça m’arrache l’épaule. Je me déboite l’épaule à ce moment-là, ce qui condamne mon aventure.

Avez-vous rapidement compris que votre suite d’aventure était compromise ?

Non, non, non, pas du tout en fait. Je ne sais pas que mon épaule est déboitée, je sais juste que j’ai vraiment une grosse douleur à l’épaule. Donc je me dis que si je reprends ma respiration et que je ressaie le pont un peu plus tard, j’y arriverai. Donc je me repose au début de ce pont de singe et c’est tout l’inverse qui se passe, mon épaule se refroidit et la douleur commence à me prendre, je vois que je ne pourrai pas continuer cette épreuve, c’est à ce moment-là que l’équipe médicale vient m’extraire du jeu. Même là, pour moi, j’y crois encore, je me dis que, oui, j’ai une douleur à l’épaule mais que ça ne doit pas être si méchant que cela. Je suis conduis à l’hôpital, on me diagnostique une luxation de l’épaule et vue que je n’ai qu’une mini fracture, le médecin est capable et a le droit de me remboiter l’épaule. Là, dès que le médecin me remet l’épaule en place, pour moi, c’est jackpot, je retrouve toute la mobilité de mon épaule, je n’ai plus de douleur et je me dis dans ma tête que je ne suis pas passé loin du drame, que je vais pouvoir rejoindre l’aventure dès le lendemain. Je passe une nuit à l’hôpital, à la maison médicale pour être précis et, quand je vois Denis Brogniart le lendemain matin arriver dans ma chambre, là, c’est le drame, je comprends, je comprends que c’est fini pour moi, qu’il vient m’annoncer que, par raison médicale, je ne peux pas reprendre l’aventure. Donc c’est vraiment Denis qui me l’annonce.

On imagine beaucoup de déception et de frustration ?

On ne le voit pas, quand Denis me l’annonce, j’ai les larmes qui montent à l’œil parce que mes 27 mois d’entrainement n’étaient pas que tranquilles. C’était aussi beaucoup de sacrifices. Cet hiver, quand j’allais nager dans le lac qui se trouve à côté de chez moi et que l’eau était à 4 degrés, il ne faut pas croire que c’était agréable. J’ai fait vraiment d’énormes sacrifices pour arriver au top de ma forme sur ce « Koh Lanta », là, tout s’écroule aussi rapidement. Premier jour d’aventure, première épreuve, tout ça s’arrête donc une immense déception, une immense tristesse à ce moment-là.

Denis l’a dit lors de l’épisode, vous avez dû être immobilisé plusieurs semaines…

C’était vraiment une blessure sérieuse, j’ai été immobilisé 7 semaines au total. Mon élimination pour raison médicale est totalement justifiée. Je suis resté une semaine à la maison médicale, les jours suivants, mon épaule s’est complètement figée, je ne pouvais plus rien faire, j’avais de grosses douleurs. C’est une grosse blessure qui ne me permettait pas de continuer l’aventure.

Après cette cinquième participation très écourtée, votre sac est-il déjà prêt si la production venait à vous rappeler ?

Mais oui, je le crie sur les toits, ça serait un oui direct. Cette édition, je n’ai pas l’impression de l’avoir vécue. Oui, j’étais là sur la ligne de départ mais ça s’est arrêté là, je n’ai pas mangé un seul bout de coco de l’aventure, je n’ai pas dormi une seule nuit sur le camp, je n’ai pas foulé une seule plage de Tahiti donc non, cette aventure-là, je ne l’ai pas vécue et oui, si on me repropose une aventure, je serai partant.

Pour en revenir à cette saison un peu spéciale, quelles seront, selon vous, les principales caractéristiques nécessaires pour aller loin dans le jeu ? Les « 4S » que vous évoquiez à l’image suffiront-ils ?

Je rajouterais au « 4S » un « C », pour chance. Il faut avoir un petit peu de chance quand même pour gagner « Koh Lanta »J. Mais oui, oui, comme je l’avais dit, les « 4S » sont indispensables, il faut trouver le bon mélange, la bonne proportion entre sport, stratégie, survie et social. C’est indéniable et il faut aussi une petite part de chance.

Les amitiés déjà existantes, soit dans la vie de tous les jours, soit via de précédentes éditions, auront sans doute un impact dans le déroulement de l’aventure….

C’est curieux que vous me posiez cette question. J’ai vécu en Australie ces 7 dernières années et donc j’étais loin de côtoyer tous les aventuriers qui se côtoient dans la vie de tous les jours. Pour certains, ils sont amis. Donc j’avais cette petite appréhension quand même, en arrivant sur ce « Koh Lanta », de savoir si j’allais réussir à trouver ma place parmi ces aventuriers qui se côtoient dans la vie de tous les jours. Donc, oui, j’avais un peu cette appréhension quand j’ai commencé l’aventure.

Merci, Freddy, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article