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Pierre Alam : son parcours, son métier, son actualité, ses projets. Il nous dit tout !

Publié le par Julian STOCKY

Pierre Alam : son parcours, son métier, son actualité, ses projets. Il nous dit tout !

Bonjour Pierre,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog !

1/ Vous êtes un comédien aux nombreuses expériences. Notamment sur les plateaux de tournage mais aussi dans les studios de voix. D’où vous vient cette passion pour l’art ?

En fait, tout a commencé dès mon plus jeune âge. A cinq ans, j’étais bloqué devant la télévision quand je voyais des films. C’est quelque chose qui me touchait personnellement. Tout au long de mon enfance et de mon adolescence, ma famille et les amis de ma maman m’ont encouragé à pratiquer du théâtre. En fait, je refaisais des scènes cultes de films, déjà à l’âge de six ou sept ans. Cela ne m’a d’ailleurs jamais quitté, je l’effectue encore aujourd’hui.

J’ai donc toujours eu une énorme passion pour le cinéma, pour les histoires, pour les comédiens qui me faisaient rêver, qui m’apportaient des choses, qui me faisaient même changer en me montrant d’autres perspectives que mon quotidien.

Vers 16 ans, je n’avais plus la tête aux études, j’ai alors pris une décision lourde de conséquences, arrêtant l’école pour me lancer dans le théâtre. Choquant d’autant ma maman, qu’elle avait toujours tout sacrifié pour que je fasse des études.

J’ai intégré les cours Simon, avant de me rendre compte que la technique et la formation enseignées ne répondaient pas à mes attentes. Pour mieux rejoindre l’école FACT, sur la base de la formation de l’actor studio. J’y ai appris la sincérité, en utilisant mes propres émotions, pour être crédible et original. Ces cinq années m’ont permises de m’émanciper, de trouver mon style, au travers notamment d’une dizaine de pièces de théâtre jouées en France et à l’étranger. J’en retiens qu’il ne faut pas être dans l’attitude, mais dans la sincérité. Emergent alors des choses profondes et vraies qui vont toucher le public. La technique de l’actor studio nous apprend à être autonomes, pour pouvoir travailler un rôle seul.

La première pièce que j’ai jouée à ma sortie des cours, au Guichet Montparnasse, a plu à la critique, ce qui m’avait alors fortement touché. Avant de partir, avec un autre spectacle, deux mois en tournée en Nouvelle-Calédonie.

2/ Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’exercice artistique ? Pourquoi y prenez-vous autant de plaisir ?

Ma vie personnelle et ma vie familiale font que j’ai une grande sensibilité. Forcément, je suis sensible à l’art, quelle qu’en soit sa forme. J’en suis un grand passionné. Pour moi, le cinéma, le septième art, concentre de l’émotion, véhicule des sensations, des perspectives, des ouvertures d’esprit, nous permet de voyager, de voir des choses aussi que l’on ne pourrait pas voir dans la vie de tous les jours. Ajoutons que les plus grands films ne seraient pas ce qu’ils sont sans la musique.

Aujourd’hui, mon grand bonheur est de pouvoir interpréter des personnages complètement différents, de me remettre toujours en question et de me donner des objectifs.

3/ Quelles principales complémentarités et, à l’inverse, différences avez-vous retrouvé dans vos prestations sur un tournage ou derrière le micro ?

J’ai toujours été sensible aux voix et il ne faut pas se leurrer, la France est certainement l’un des meilleurs pays en termes de doublage, si ce n’est le meilleur. Nous avons des comédiens voix formidables, parce que ce sont des comédiens avant tout.

Même si je prends énormément de plaisir dans cet exercice, je ne peux honnêtement pas vous dire, malgré mes dix années d’expérience, s’il existe une complémentarité avec la comédie. Ce sont des exercices différents car il existe plusieurs domaines dans la voix off : Doublage, publicité, documentaire ect... Quand je fais de la voix, je mets en avant mon organe et ce qu’il y a derrière, pour rester sincère. Quand je suis comédien, de part ma formation d’actor studio, je ne pense jamais à ma voix, elle sort naturellement.

A l’heure actuelle, ces différents exercices me semblent donc bien différents. La seule chose commune est le jeu d’acteur, ce qui est déjà pas mal !

4/ Quels sont vos projets artistiques actuels ? Vers quels domaines et/ ou thématiques aimeriez-vous vous tourner par la suite ?

Je joue actuellement dans la web-série « Imaginons que », réalisée Fabrice Caudron, sur la chaine Studio Movie. Ce sont des scènes détournées de films cultes, dans lesquelles j’ai beaucoup de plaisir. Nous sommes un petit collectif de comédiens et tournons régulièrement. Je me rapproche ainsi de mes rêves et plaisir d’enfants. C’est un bonheur fabuleux. La série est très agréable à regarder et fonctionne très bien.

J’ai eu la chance, l’été dernier, de tourner un très beau film, au scénario brillant, qui s’appelle « Le voyageur », réalisé par Hadi Ghandour. L’histoire se déroule à 80% en France, le reste au Liban. Le second rôle que j’interprète est très important, intervenant dans les scènes clé du film. Ce fut une très belle expérience, intense où j’ai vraiment pris un énorme plaisir à jouer ce rôle de professeur. J’ai hâte de découvrir le résultat définitif.

Sans oublier des petits tournages dans des séries populaires.

Un projet théâtral, pour un rôle principal dans une belle comédie, est en cours de développement. Comme je suis superstitieux, je ne rentrerai pas plus dans les détails.

Concernant les voix, je suis actuellement très actif pour le cinéma, la télévision, la radio et les jeux vidéo.

5/ En conclusion, comment inciter les internautes fidèles du blog à poursuivre leur passion pour l’art, quelle qu’en soit la forme choisie ?

Je les incite à continuer de lire votre blog, qui permet de s’intéresser aux parcours de gens passionnés, qui se battent au quotidien pour vivre de leur métier, ce qui n’est pas facile. La morale de l’histoire est de dire qu’il ne faut jamais lâcher ses rêves. Une fois concrétisés, ils sont une source de bonheur chaque jour.

Intéressez-vous aux artistes, car ils ont quelque chose à dire et à transmettre, du bonheur comme de la tristesse. Mais des émotions avant tout.

Ce fut un plaisir, Pierre, d’effectuer cette interview en votre compagnie !

Publié dans Télévision, Radio

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Marion Aydalot : "J'ai très peur des choix de Laurent Blanc pour le recrutement"

Publié le par Julian STOCKY

Marion Aydalot : "J'ai très peur des choix de Laurent Blanc pour le recrutement"

Bonjour Marion,

C’est une nouvelle fois un plaisir de vous retrouver en interview sur notre blog !

1/ Le Psg a réalisé une première partie de saison magnifique et a démarré la seconde de la meilleure des façons possibles. Quel regard portez-vous sur le début de campagne de l’équipe parisienne ?

Je retiens avant tout les vingt points d’avance sur Monaco. Sans oublier des victoires acquises sur des scores fleuves tels que 5 à 0 ou bien encore 5 à 1. A l’image notamment du Bayern Munich.

Le Psg est capable de tout en championnat, même si les joueurs semblent actuellement se préserver pour la Ligue des Champions.

Il est d’ailleurs évident qu’en cas d’élimination prématurée dans cette compétition, l’équipe se rattrapera en championnat, au moins pour se faire plaisir.

2/ Quelle est la principale satisfaction du début de saison ? A l’inverse, quel joueur vous a le plus déçu ?

Je pense qu’Angel Di Maria impressionne tout le monde. Je n’avais pas de doute car un joueur venant du Real Madrid, même s’il n’a pas réussi à s’acclimater à Manchester United, n’a pas peur de la pression parisienne.

Le club de la capitale convient bien aux joueurs sud-américains. Aussi, Angel Di Maria s’est complètement intégré dans l’effectif, s’est fait des amis et Laurent Blanc compte sur lui. C’est parfait pour lui et cela le change peut-être de Van Gaal et de la Premier League qui n’est sans doute pas faite pour lui.

Quant aux déceptions, beaucoup disent Cavani. Mais j’attends encore un peu de mon côté avant de me prononcer sur son cas. Il suffit qu’il marque un but important en quart ou demi finale européenne pour être alors pleinement relancé. Tout va très vite.

En revanche, Kevin Trapp est une réelle désillusion. Il y a un problème au poste de gardien de but à Paris. Aucun des deux n’a l’envergure suffisante ni les épaules suffisamment solides. Le club n’a malheureusement pas réussi à attirer Neuer, Courtois ou bien encore Cech.

On dit que, psychologiquement, il faudrait laisser Sirigu partir pour permettre à Trapp de s’exprimer. C’est peut-être possible. D’après mes informations, l’italien met de vrais bâtons dans les roues de l’allemand, entre autres à l’entrainement. Quant au niveau de ce dernier, n’oublions pas qu’il n’est que le cinquième gardien allemand et qu’il vient de Francfort. Ce recrutement de Laurent Blanc m’a déçu.

Comment aviez-vous réagi, il y a quelque semaines, aux réactions de l’agent d’Adrien Rabiot, réclamant plus de temps de jeu sous peine d’un départ au mercato hivernal ?

Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, la maman du joueur le pousse à rester à Paris. Il y est bien et le Psg est son club formateur. Adrien a l’ambition de devenir l’un des meilleurs au monde à son poste. Pourquoi pas.

Je pense qu’il n’a jamais été question qu’il parte. Même s’il a reçu des propositions, il voulait en fait avant tout retrouver du temps de jeu à Paris. Il a réussi. Au Psg, il faut aussi taper du poing sur la table pour se faire respecter. C’est ce qu’il a fait.

J’irai même plus loin, je le vois intégrer l’équipe de France après l’Euro 2016. Il pourrait même, pourquoi pas, devenir capitaine du Psg dans quelques temps. Il ferait du coup une grosse erreur en quittant le club et je crois qu’il l’a compris.

3/ Comment imaginez-vous leur fin de saison ? Combien de titres l’équipe peut-elle remporter ?

Le championnat semble bien parti. J’imagine aussi une victoire dans une coupe nationale. Mais pas les deux. En effet, si une rencontre se dispute non loin d’un gros match de C1, l’un des trophées peut effectivement être mis de côté.

A la différence d’autres, j’ai un peu peur de Chelsea. Même si Paris possède un niveau bien supérieur, n’oublions pas que l’équipe anglaise a l’expérience de la Ligue des Champions. Ce qui n’est pas encore le cas des rouges et bleus. Même si j’imagine une qualification parisienne.

Tout sera ensuite fonction du tirage. Mais il ne faudra pas dire que le Psg a raté sa saison en cas d’une éventuelle élimination au même stade que l’année dernière, encore une fois face à Barcelone.

4/ Vous nous expliquiez, lors de l’entretien précédent, ne pas croire à un sans faute des rouges et bleus en championnat. Etes-vous toujours du même avis ?

La saison parfaite semble bien partie en championnat, mais je reste quand même sur mon idée de départ. Il pourrait y avoir une défaite lors d’une rencontre où Laurent Blanc ferait réellement tourner son effectif, se privant de nombreux cadres.

Mais je n’imagine pas plus d’une seule contreperformance.

5/ Laurent Blanc semble sur le point de prolonger son contrat pour deux saisons supplémentaires. Est-ce le bon moment pour cela ? N’est-ce pas un peu prématuré dans la saison ?

Pour donner confiance, ce n’est pas prématuré. Je crois que Nasser Al-Khelaifi est un président qui aime justement donner confiance à son entraineur, à son staff ainsi qu’à ses joueurs. Le cas Adrien Rabiot, précédemment évoqué, en est l’exemple. Dans pareille situation à l’Olympique Lyonnais, le joueur se serait très certainement fortement fait rappeler à l’ordre par Jean-Michel Aulas, comme l’a été Claudio Beauvue.

Le président parisien veut de la tranquillité et aime savoir ses équipes sereines. Même si je trouve que l’annonce de cette prolongation arriverait un peu tôt dans la saison, celle-ci donnerait confiance à Laurent Blanc. Donc pourquoi pas.

6/ Quels choix forts devra faire le technicien français en termes de recrutement cet été ?

J’ai très peur des choix de Laurent Blanc. Il s’agit là du seul domaine dans lequel je ne lui fais pas confiance. Le recrutement de Stambouli est un bon exemple. Meilleur joueur aurait pu être trouvé, sur le banc du Real Madrid, du Bayern Munich ou du FC Barcelone. L’arrivée de Kevin Trapp était aussi une erreur l’été dernier.

Je sais que Tremoulinas est toujours dans les petits papiers de l’entraineur parisien et son arrivée m’ennuierait. Bien qu’il s’agisse d’un bon joueur.

Il va falloir penser à l’après Zlatan Ibrahimovic, même si le suédois est très bon actuellement. Typiquement, Neymar ou Ronaldo seraient des successeurs idéaux. Mais cela sera-t-il possible ? Je crains que finalement l’encadrement parisien ne se rabatte sur Aubameyang ou Aguero.

Merci Marion pour votre gentillesse et votre disponibilité !

Publié dans Télévision, Radio

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La comédienne Emilie Marié nous présente son actualité et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

La comédienne Emilie Marié nous présente son actualité et ses projets !

Bonjour Emilie,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes actuellement à l’affiche, à la Comédie République, de la pièce « Adopte un Jules. com ». Pour commencer, pourriez-vous tout d’abord nous présenter le contenu de la pièce ?

La pièce s’articule autours de trois copines, dont l’une, Clara est la plus neutre. Elle gère ses deux amies qui sont chacune très différentes.

D’un côté, Kitty, mon personnage, qui est la blonde un peu folle et « cruche », mais très attachante. De l’autre, une catholique coincée, mais qui se lâche et pète complétement les plombs par moment.

La thématique de la pièce est alors à lier avec les différentes étapes nécessaires pour adopter un homme. On y évoque notamment le premier rendez-vous. Chaque personnage étant complètement différent, s’en suivent alors de nombreuses situations cocasses et marrantes.

2/ C’est une pièce à 3 personnages féminins. Quelles sont les principales caractéristiques de votre personnage ?

Kitty est complètement folle, ce que j’apprécie beaucoup ! Elle est certes très orientée vers le sexe, mais elle est aussi très touchante et donc particulièrement attachante.

Elle est pleinement dans le cliché de la blonde : tout est rose et beau, à l’entendre. Elle pense aussi pouvoir sortir avec n’importe qui. Elle est bourrée de féminité et s’assume complétement et c’est ça que j’aime sachant que je ne suis pas du tout comme ça dans la vraie vie, moi sans mes nikes et en robe je suis perdue !

J’essaie d’y apporter une petite touche personnelle, notamment lors de l’imitation d’un garçon venant de banlieue.

3/ Sans tout dévoiler, quelles sont, selon vous, les principales clés de la pièce ?

C’est une pièce très actuelle car elle évoque notamment la rencontre sur internet. Qui est en fait la méthode utilisée par les trois personnages de l’œuvre pour essayer de trouver le bon compagnon.

Il est très intéressant de voir comment ces trois copines réagissent chacune aux péripéties. Elles sont certes très différentes mais copines et soudées quoiqu’il arrive. Les spectateurs se retrouvent aussi facilement dans l’histoire.

La pièce se joue du lundi au samedi à 20h, ainsi que le dimanche à 18h. Je suis sur scène chaque lundi et mardi jusqu’à juin. Et cet été je jouerai tous les soirs en aout.

4/ La distribution est alternante. Aussi cela implique-t-il une adaptation particulière, notamment de votre jeu, en fonction de vos complices vous accompagnant sur scène ?

Le trio est, il est vrai, est complètement différent lorsque les alternances s’effectuent. Il est donc important d’être à l’écoute de ses partenaires.

Ce qui permet alors de donner une autre couleur et une nouvelle ambiance. C’est une bonne chose !

5/ En parallèle, vous intervenez aussi sur Radio VL, avec la chronique « Pensée philosophique d’une blonde ». Quel en est le principe ?

Je cherche à me poser un problème existentiel de blonde, que l’on pourrait croire un peu débile, mais qui ne l’est pas réellement. Tout en intégrant l’invité dans la réflexion pour, à la fin, lui demander conseil.

Récemment, « comment choper de la particule ? » a été mon interrogation lorsque nous avons reçu Vinvin, qui a pour vrai nom Cyrille de Lasteyrie du Saillant de Comborn de Saint Viance.

6/ Quelles sont vos sources d’inspiration ? Comment préparez-vous vos billets ? Quelle est votre méthodologie de travail en amont de l’antenne ?

Il n’y a pas de règle générale, tout dépend en fait de mon inspiration du moment. Je puise souvent mes idées dans mes lectures, au travers des trois à quatre livres pour lesquels je me passionne chaque semaine.

La chronique dure trois minutes, ce qui m’oblige souvent à modérer le développement de ma réflexion car je suis généralement trop généreuse. C’est pourquoi, afin de respecter le timing, je m’efforce de rédiger complètement mon texte. Sans m’interdire d’improviser face aux réactions de l’invité.

7/ Enfin, nous pouvons aussi vous retrouver aux côtés de « Tonton Big Mac », dans des petits épisodes de 4 minutes environ visibles sur Youtube notamment. Un petit mot sur ce projet ?

Au travers de mon one-woman show « Internez-là » que je jouais sur scène et avec lequel je participais à des concours, j’ai eu l’opportunité de rencontrer Joaquim Tivoukou.

Ce dernier a un talent immense et il m’a alors inclus dans sa bande, qui fait notamment des courts-métrages et des web-séries. Tous ses membres sont, en plus d’être de grands travailleurs talentueux, des amours humainement. C’est un réel plaisir de travailler avec ces gens de qualité. Je les adore !

C’est ainsi que je participe, depuis, aux épisodes de « Tonton Big Mac ».

8/ De façon générale, quels sont vos envies et vos projets artistiques du moment ?

Je suis actuellement très orientée vers le comique et l’humour, mais mon rêve serait de jouer du classique. C’est un domaine que j’adore et qui serait aussi un retour aux sources artistiques !

Dans cette optique, j’envisage de monter quelques pièces, en vers.

9/ Pour terminer, qu’auriez-vous envie de dire aux fidèles lecteurs du blog pour les inciter à venir vous voir sur scène ou bien encore à vous écouter à la radio ?

Si vous avez envie de passer un bon moment, en oubliant vos soucis quotidiens, venez voir la pièce « Adopte un Jules. com ».

L’équipe est très sympathique et nous serons ravis de vous rencontrer !

Un grand merci Emilie pour cet échange très intéressant !

Publié dans Théâtre, Radio

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Hélène Zélany nous raconte les coulisses de la matinale d'Europe 1 !

Publié le par Julian STOCKY

Hélène Zélany nous raconte les coulisses de la matinale d'Europe 1 !

Bonjour Hélène,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous présentez, chaque matin de la semaine, les journaux d’informations de 6h et 7h 30 dans la matinale d’Europe 1 animée par Thomas Sotto. Pour commencer, pourriez-vous nous décrire les grandes lignes éditoriales de cette matinale ?

Nous nous efforçons d’être au plus près de l’information récente, c’est-à-dire de donner les nouveautés de la nuit et de faire avancer le contenu des news par rapport au 20 heures de la veille. Nous continuons aussi à développer des thématiques ayant commencé une ou deux journées avant.

C’est donc un panachage et un mixte entre un partage de l’information très immédiate, qui vient de se dérouler, et un suivi des sujets de fond déjà débutés précédemment.

Nous sommes à la radio, un média rapide, c’est pourquoi il ne faut pas donner aux auditeurs l’impression d’un « robinet » d’informations. Aussi, la rédaction vise le renouvellement permanent, pour éviter la redondance. La matinale est extrêmement mouvante, d’un journal à l’autre et d’un quart d’heure au suivant.

En parallèle de cette rigueur journalistique se dégage aussi de la décontraction, qui est très importante car nous avons le rôle crucial de réveiller les gens le matin. Bien souvent, nous sommes la première voix entendue par l’auditeur. C’est, je trouve, une chance et une fierté énormes !

Aussi, nous nous devons d’être sérieux, tout en gardant de la décontraction dans l’ambiance générale.

2/ Les auditeurs qui vous écoutent, pour la plupart, se réveillent à peine et se préparent à aller travailler. Aussi, cela implique-t-il une forme ou une tonalité particulière comparativement à des journaux diffusés à d’autres moments de la journée ?

Bien sûr ! Je crois qu’il est très important, pour nous, journalistes travaillant aussi tôt le matin, d’avoir toujours en tête le fait que nous accompagnons les auditeurs au réveil. Ce qui signifie qu’ils n’ont peut être pas l’esprit aussi ouvert qu’au moment de prendre leur voiture pour aller travailler ou bien qu’en fin de journée.

Du fait de toutes les distractions extérieures que peuvent connaitre les gens, comme le bruit de la cafetière ou bien encore l’occupation des enfants, nous nous devons d’être très clairs, pédagogiques et de décrypter l’information de la manière la plus simple et la plus intelligible possible. Tout en ayant l’obsession, je le disais, de réveiller les auditeurs dans une bonne ambiance, avec un certain sourire. Même si, bien souvent, nous sommes convoyeurs de mauvaises nouvelles.

3/ L’information, quelle qu’elle soit, doit être précise mais aussi compréhensible. A ce titre, quelle est votre méthodologie de travail en amont de l’antenne ? Comment préparez-vous vos interventions ?

Comme tout journaliste de la station, un travail personnel en amont est nécessaire. Aussi, je me dois de rester informée, jusqu’au moment du coucher la veille. Ce qui sous-entend aussi de regarder les réseaux sociaux, notamment Twitter.

En arrivant le matin, je débute ma journée en passant en revue les dépêches, pour commencer à mettre en ordre, dans ma tête, à la fois ce qui va être l’information du jour mais aussi les news que je souhaite présenter seulement sous forme de brèves.

Très concrètement, en lisant les dépêches parues depuis environ 18h la veille au soir, j’en profite pour effectuer un premier classement, tout en surlignant les éléments importants et en prenant des notes. De plus, j’écoute attentivement l’ensemble des sujets préparés, pour la matinale, la veille en soirée. Sous forme de papier, de son ou bien encore de reportage. Représentant 30 à 45 minutes d’écoute.

Ce travail me permet d’arriver à la conférence de 4h avec une bonne connaissance de l’actualité et une première idée de construction des journaux. C’est alors l’occasion pour tous de partager les points de vue, pour aboutir à une matinale cohérente, avec le souci, comme je vous l’expliquais, de ne pas se répéter. C’est un mécano extrêmement compliqué, avec de nombreux paramètres à prendre en compte !

4/ D’un point de vue purement personnel, n’est-il pas trop difficile de se lever aussi tôt chaque matin ?

Dire le contraire serait vous mentir. Il est évidemment difficile de se lever chaque matin à 2h après avoir dormi seulement pendant trois heures. Mais je considère que le jeu en vaut la chandelle car réveiller les auditeurs est un privilège.

Cette hygiène de vie nous oblige à renoncer à beaucoup de choses, notamment les sorties et la vie sociale en semaine. Mais je me rattrape le week-end.

5/ L’actualité bougeant et évoluant en permanence, il peut arriver que des évènements viennent chambouler l’ordre prédéfini et établie en amont. Comment gérez-vous alors pareille situation ? Quelles sont les clés pour y parvenir ?

C’est dans pareils moments qu’effectuer de la radio prend tout son intérêt ! Quelque soit la nature de l’évènement, une catastrophe ou, à l’inverse, une bonne nouvelle comme la naissance du bébé royal en Angleterre, nous sommes prêts, habitués et même friands de ce genre de situation.

Tout peut en effet être bousculé en une minute seulement et nous sommes alors en roue libre, naviguant quelque peu à vue. Il nous arrive parfois simplement de devoir changer l’ordre, mais nous devons aussi quelques fois ajouter des sujets ou bien enlever des éléments.

La radio est un média très appréciable dans pareille situation car nous avons alors une marge de manœuvre énorme. Des changements de dernière minute sont possibles et, je l’espère et je le crois, apparaissent comme transparents pour les auditeurs.

La cohérence est le maitre-mot et le plus important réside dans la fluidité que les gens retrouvent à l’antenne, indépendamment de nos arrangements par exemple avec la technique lorsqu’un correspondant n’est pas joignable ou qu’une ligne est coupée, comme ce fut le cas avec le Népal.

6/ Aimeriez-vous animer d’autres émissions, déconnectées de l’actualité pure ? Le cas échéant, quelles thématiques pourraient vous intéresser ?

J’aimerais beaucoup, si j’en avais le temps et la possibilité, effectuer des interviews de longs termes. C’est-à-dire pouvoir rester une heure avec la même personne, connue ou non, pour avoir une parole complètement déconnectée de la montre.

Ce serait alors un exercice bien différent de celui de la matinale, où le timing est toujours très serré. Mais cela n’est pas prévu pour le moment.

7/ Pour terminer, qu’auriez-vous envie de dire aux fidèles lecteurs du blog pour les inciter à vous écouter chaque matin sur Europe 1 ?

Sans vouloir nous lancer des fleurs, je pense sincèrement que nous offrons, sur le fond et la forme, une matinale de grande qualité.

La rédaction s’implique tellement et se donne à son maximum qu’elle mérite au moins que les gens essaient d’écouter la matinale. Les présentateurs et journalistes veillent à la mettre en valeur autant que possible et Thomas Sotto est, je pense, un excellent maitre de cérémonie.

Bref, notre matinale mérite le détour !

Un grand merci Hélène pour votre gentillesse et votre disponibilité !

Publié dans Radio

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Laetitia Nallet, animatrice sur RTL et France 2, évoque pour nous son actualité !

Publié le par Julian STOCKY

Laetitia Nallet, animatrice sur RTL et France 2, évoque pour nous son actualité !

Bonjour Laetitia,

Quel plaisir d’effectuer cet entretien en votre compagnie !

1/ Les auditeurs de RTL peuvent vous retrouver chaque week-end, à 9 heures 40, dans « Maison, Jardin, Cuisine et brocante ». Pour ceux qui ne la connaîtrait pas encore, pourriez-vous tout d’abord nous rappeler le principe de l’émission et celui de votre rubrique ?

Nous sommes nombreux en studio, chacun des intervenants présentant sa thématique. C’est comme une discussion, à la maison, entre amis, autour d’une table.

Sébastien Demorand a en charge la rubrique cuisine, Patricia Beucher s’occupe du jardin et Eglantine Emeyé de la brocante. Le tout orchestré par Bernard Poirette, qui anime les matinales chaque week-end sur RTL.

Pour ma part, je m’occupe de la partie « Maison ». C’est amusant à faire car, lors de la création de cette chronique, nous avions alors souhaité lui donner un ton décontracté.

Chacun met son grain de sel, pose des questions et discute du sujet de l’autre. Cette ambiance très détendue colle au week-end et plait beaucoup aux auditeurs.

2/ Vos chroniques se doivent d’être notamment précises, intéressantes mais aussi compréhensibles de tous. Justement, quelles sont alors les principales clés, selon vous, pour y parvenir ?

Lors du lancement de l’émission, nombreux étaient ceux qui pensaient alors qu’il serait impossible de raconter la décoration à la radio. Il est vrai que ce n’est pas un exercice facile.

Aussi, il faut de suite faire appel à une image, pour que les gens puissent s’y identifier. En évoquant un produit, j’essaie toujours d’aller y chercher le petit plus.

Typiquement, en mettant en avant un canapé, je ne retiendrais sans doute pas sa forme ou sa couleur, je mettrais plutôt en avant la tablette intégrée avec la prise pour l’Iphone.

En règle générale, je ne m’intéresse que peu au produit, j’essaie plutôt de penser à ce que les gens pourraient faire chez eux, à la maison. Qu’ils soient bricoleurs ou non. Je me mets à la place de l’auditeur.

Je donne des idées généralement pas chères et facilement réalisables. Ce qui, en plus, se raconte très bien à l’antenne ! A l’image de Sébastien pour la cuisine, je donne ma recette.

3/ Comment préparez-vous votre rubrique en amont de l’antenne ? Quelles sont vos sources d’inspiration et quelle est votre méthodologie de travail ?

Pour bien connaitre un domaine, il est important de se nourrir en permanence. J’ai la chance d’être spécialisée dans la décoration depuis longtemps, ayant présenté « Côté maison » pendant 15 ans sur France 3.

Pour me cultiver et m’enrichir, je vais à de nombreux salons professionnels. Je rentre tout juste de Milan où, pendant deux jours, j’ai pu participer à la « Design week ». Ce qui me permet de rencontrer de nouvelles personnes mais aussi de trouver des idées.

A la radio aussi nous suivons les saisons. Typiquement, en été, je vais davantage m’orienter sur la décoration des jardins. A la rentrée, je me concentre en majorité sur l’organisation et le rangement.

Les idées viennent assez vite et naturellement. Une fois celle-ci trouvée, je vais approfondir le sujet, comme tout journaliste. Notamment en interviewant des spécialistes dans le domaine. Pour aller plus loin et chercher des informations que je n’avais pas.

Il est ensuite nécessaire de condenser le tout, car le temps est souvent court en radio. Il faut surtout que les informations soient évidentes lorsqu’elles sont racontées. J’écris une majeure partie de ma chronique mais ce média laisse aussi part à de l’improvisation, ce qui est toujours appréciable.

4/ Vous animez, depuis plusieurs années, en soirée, l’émission d’astrologie « Faites-moi signe », aux côtés de Christine Haas. Serez-vous à nouveau à l’antenne à partir du mois de juillet ?

Nous serons effectivement de retour cet été. Cette émission est devenue un rendez-vous incontournable.

Nous passons toujours de superbes moments. D’abord parce que le programme est en direct, représentant ainsi, selon moi, les meilleures conditions pour faire de la radio. Ensuite parce que nous échangeons et dialoguons avec les auditeurs, ce qui est mon exercice préféré.

Le principe reste inchangé, vous avez la possibilité de nous appeler, mais aussi de nous écrire par SMS ou par mail. Nous vous rappelons ensuite pour discuter à l’antenne avec Christine et échanger autours de votre thème astrologique.

De nombreuses histoires de vie se dévoilent, les gens nous racontent ce qu’ils sont en train de traverser. Ce peut être des moments difficiles tout comme des instants de bonheur. Cette discussion à plusieurs autour d’un sujet est vraiment très intéressante !

C’est une émission qui fait du bien à tout le monde, aux auditeurs qui nous appellent et aux animateurs. C’est un joli message d’espoir car l’on se rend compte que des gens s’en sortent après avoir connu des instants compliqués.

Retrouvez-nous donc cet été, de 20h à 22h.

5/ En parallèle, nous pouvons aussi vous retrouver sur France2, avec Sophie Davant, pour la chronique bricolage et décoration de son émission « C’est au programme ». Comment décririez-vous cette rubrique ?

La chronique est orientée sur la thématique du « Do it yourself », c’est-à-dire comment parvenir à un résultat concluant uniquement par soi-même. C’est le même principe que sur RTL : que pourrais-je faire comme décoration chez moi ?

Le principe de récupération est majoritairement utilisé car nombreuses sont alors les réalisations possibles. D’autres sujets sont également abordés comme, par exemple, le retour de la toile cirée. Mettant en avant d’autres utilisations que celle en nappe. Sans pour autant être bricoleur, avec la seule utilisation d’un ciseau cranté, on peut alors en faire un dessous de verre, un rideau de porte, un coussin ou bien encore une panière à moins de quatre euros.

En partant de choses simples, il est possible d’enjoliver la vie. C’est aussi l’une des vocations de la décoration.

En quoi est-elle, selon vous, complémentaire de vos interventions, le week-end, sur RTL ? A l’inverse, comment faites-vous pour éviter une certaine redondance ?

Les idées autours d’un thème sont tellement nombreuses et variées que le renouvellement et donc l’absence de redondance est très simple. Chaque domaine apporte une richesse à un autre, comme je peux aussi le constater dans mon travail en presse écrite.

6/ Quelles concordances et, à l’inverse, quelles principales différences retrouvez-vous entre ces deux exercices que sont la radio et la télévision ?

La radio est un exercice immédiat. Il faut simplement être vigilant à trouver les bons mots et choisir les bonnes images. A la télévision, deux caméras sont présentes, la réalisation d’une chronique est plus compliquée. Notamment dans son organisation et ses préparatifs.

Ces deux exercices sont distincts: nous y racontons la même chose mais différemment. Pour autant, tous sont des travaux en équipe, contrairement à la presse écrite, plus solitaire.

7/ Pour terminer, qu’avez-vous envie de dire aux différents lecteurs du blog pour les encourager à suivre, à la radio ou bien encore à la télévision ?

Mes interventions sont, je crois, sympathiques et décontractées. On y apprend souvent quelque chose.

Je pense être en radio ou en télévision comme je suis dans la vie, je ne me prends pas la tête, j’aime ce qui est simple. J’apprécie avoir de bons rapports avec les autres, ce qui s’entend à l’antenne ! Ce que j’ai envie de vous dire, c’est que la déco et le bricolage sont à la portée de tous. Il suffit d’oser !

Merci beaucoup Laetitia pour votre gentillesse et votre disponibilité !

Publié dans Télévision, Radio

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Europe 1 : entretien exclusif avec la journaliste Isabelle Millet, qui anime le journal de 18h 30 !

Publié le par Julian STOCKY

Europe 1 : entretien exclusif avec la journaliste Isabelle Millet, qui anime le journal de 18h 30 !

Bonjour Isabelle,

Merci de nous accorder un peu de votre temps afin de répondre à notre sollicitation !

1/ Vous présentez actuellement, chaque soir de la semaine, le journal d'informations sur Europe 1, de 18h 30 à 19h. Pour commencer, pourriez-vous nous décrire le contenu ainsi que la trame de cette tranche d'informations ?

C'est un journal d'informations classique, nous intervenons comme vous l'avez dit à 18h 30, permettant ainsi de résumer l'actualité de la journée écoulée.

Les faits de la nuit sont donnés de manière factuelle le matin, une analyse approfondie est proposée à midi, et, le soir, nous avons encore plus de recul, ce qui nous permet de développer davantage l'actualité.

Si possible en y ajoutant une plus-value, ce peut être un invité qui va apporter un petit plus à cette actualité et qui va nous aider à encore mieux la décrypter et la comprendre.

2/ Une grande radio généraliste comme l'est Europe 1 propose de multiples rendez-vous d'informations à ses auditeurs. Aussi, quelles sont, selon vous, les clés dans votre journal pour attirer et intéresser les gens sans être redondant ?

C'est une vaste question ! Pour intéresser les gens, je pense qu'il faut essayer d'être le plus claire et le plus didactique possible. Les auditeurs ont envie qu'on leur apporte les clés pour mieux comprendre.

C'est ce que nous essayons de faire sur Europe 1 : ne pas simplement dire un fait, mais chercher à l'expliquer, à en donner les clés pour inciter les auditeurs par eux-mêmes à aller approfondir le sujet.

Aussi, en complément de la transmission et du décryptage de l'information proposés dans le journal de 18h 30, vient ensuite à 19h « Le club de la presse d'Europe 1 ». Un invité de poids est présent chaque soir, pour apporter aux auditeurs une nouvelle plus-value.

3/ La demi-heure que vous animez aux côtés de Nicolas Poincaré ne se compose pas uniquement de reportages en lien avec l'actualité de la journée. Des interviews et des analyses y sont aussi proposées.

A titre personnel, quel exercice appréciez-vous le plus, entre la transmission de news aux auditeurs pour les informer, et l'échange oral avec un invité pour notamment mieux faire comprendre une situation ?

J'aime beaucoup l'exercice des interviews, qui consiste à sélectionner les questions les plus pertinentes.

Je trouve, de plus, que cela correspond aux attentes des auditeurs à cette heure-là. Comme je vous l'expliquais précédemment, après la communication de l'information vient ensuite le temps de l'analyse, du décryptage mais aussi de la justification : « Monsieur l'invité, expliquez-vous et expliquez-nous! ».

Prenons l'exemple de la grève des auto-écoles il y a quelques jours, en désaccord avec la loi Macron. Il est très intéressant de savoir pourquoi ils manifestent mais c'est aussi bien de pourvoir échanger avec eux ensuite. Je me faits alors le reflet de l'auditeur, qui ne comprend pas forcément cette grève face à une loi qui doit permettre de réduire le coût et les délais.

C'est là que l'exercice de l'entretien devient particulièrement intéressant. Cela fait aussi partie de mon métier et j'apprécie avoir un journal dans lequel je peux effectuer des interviews.

4/ Votre tranche horaire est très rythmée et très cadencée. Justement, pour qu'elle soit pertinente pour les nombreux auditeurs vous écoutant chaque soir, quelle est votre méthodologie de travail en amont de l'antenne ?

Je pense que vous avez mis le doigt sur quelque chose de très important : la radio n'est rien sans un certain rythme. Nous avons en effet un temps imparti qui est très limité.

Lorsque j'arrive à la radio, le matin vers 10h, m'est alors communiqué la durée de mon journal du soir. Elle peut être de 18 minutes et 10 secondes, 20 minutes et 15 secondes ou bien encore 25 minutes et 12 secondes.

Je dois absolument respecter ce temps, pour notamment satisfaire les annonceurs aux heures précises auxquelles leur publicité doit être diffusée. Mais aussi pour ne pas entrainer un éventuel retard du légendaire carillon d'Europe 1 : il est impossible que celui de 19h soit diffusé deux minutes plus tard, puisque de nombreuses personnes calent leur emploi du temps sur notre carillon.

C'est donc un exercice complexe ! Une fois le temps imparti communiqué, je sais ensuite, avec l'expérience, le nombre de sujets que je vais pouvoir développer, de 10 à 13 généralement, mais aussi s'il me sera possible d'inviter un ou plusieurs intervenants extérieurs à la radio.

Il faut ensuite déterminer la place que l'on souhaite laisser à chaque information, non pas en fonction de notre sensibilité, même si elle entre sans doute en jeu, mais surtout en fonction de l'actualité.

Typiquement, j'entendais ce matin, chez Thomas Sotto, l'intervention de notre envoyé spécial en Ukraine. Je me suis immédiatement dit qu'il serait intéressant de le faire intervenir plus longuement dans le journal ce soir, de part la pertinence de ses propos.

L'organisation en amont de l'antenne est de haute précision, c'est presque de la couture voire de l'horlogerie. Un tour de table est aussi fait avec chaque chef de service, pour définir ce qui est incontournable.

Ainsi, le jour de publication des chiffres du chômage, ce thème sera nécessairement abordé. Reste alors à en définir la forme : soit de façon très factuelle en cas de stabilité, sinon, justement parce qu'ils subissent une évolution particulière, un développement en sera proposé à nos auditeurs.

Des choix de derniers moments sont parfois faits, notamment lorsqu'un reporter nous indique qu'il vient de recueillir un témoignage exclusif. Comme peut l'être celui d'une personne restée bloquée pendant six heures sous une avalanche.

Le journal est donc construit sur un temps précis et il peut être bousculé à tout moment de la journée en fonction de l'actualité.

5/ Selon l'actualité, il arrive ponctuellement que des évènements instantanés viennent grandement perturber et chambouler l'ordre et la durée de l'émission. Comment gérez-vous alors pareille situation ? Que faut-il faire dans ce cas pour être efficace ?

Il était évident, lors des événements tragiques vécus récemment, que l'antenne devait être bousculée pour passer en édition spéciale non-stop !

Dans ces cas-là, nous sommes alors portés par l'actualité et l'on ne se pose pas trop de questions. On essaie juste d'être le plus précis possible, surtout avec des sujets aussi sensibles. Nous faisons confiance à nos reporters et nos chefs de service, que nous écoutons beaucoup. Les rédacteurs en chef nous guident également grandement.

C'est l'une des forces d'Europe 1 : la rédaction est vraiment exceptionnelle et sait être à la hauteur de l'événement. Nos rédacteurs en chef et nos chefs d'édition sont d'une grande précision, me permettant, alors que je suis à l'antenne sans document, d'orchestrer l'émission.

J'ai vécu début janvier mes premières éditions spéciales à Europe 1 et j'ai été bluffée par la capacité de réaction et la force de proposition de notre rédaction. Sa mobilisation a été parfaite. Même des services sans lien direct avec la tragique actualité de ce moment, comme ceux du sport ou bien encore de l'économie, nous ont accompagnés.

L'émulation connue m'a beaucoup aidé : une édition spéciale est alors assez simple à faire pour le présentateur.

6/ Vous animez depuis plusieurs années des journaux d'informations sur la station. Vous avez notamment participé à la matinale. Quels souvenirs gardez-vous de cette expérience ?

La matinale est une tranche horaire fabuleuse, car nous sommes alors les premières personnes à informer les auditeurs. On entre dans l'intimité d'un foyer, l'accompagnant du petit-déjeuner à la salle de bain. Nous avons alors vraiment le sentiment d'appartenir à la vie des français, de leur être utiles et importants.

J'ai ainsi d'excellents souvenirs professionnels des matinales, certainement même mes meilleurs. A l'inverse, cet exercice est très compliqué d'un point de vue physique. J'ai fait cela pendant seize ans, me levant entre une et trois heures du matin selon les années et les tranches que j'ai pu présenter, et j'en ressens encore aujourd'hui les difficultés pour trouver le sommeil.

Aimeriez-vous présenter des émissions sur d'autres thématiques, déconnectées de l'actualité pure ?

J'aime beaucoup l'actualité, cette dernière me porte ! J'ai toujours voulu faire cela. Donc je ne me suis pas vraiment posé la question.

Pourquoi pas, car je suis très curieuse, je ne ferme aucune porte et j'aime tous les secteurs. Je m'intéresse aussi bien aux sports, qu'à l'économie ou à la politique étrangère. On ne sait pas, un jour peut-être.

7/ Pour finir, qu'avez-vous envie de dire aux lecteurs du blog pour les inciter à vous suivre, de lundi au vendredi, à 18h 30 sur Europe 1 ?

Suivez nous, car c'est la seule tranche d'une demi-heure tout en direct pendant laquelle vous avez de l'information, des décryptages et des invités.

Un grand merci Isabelle pour votre disponibilité !

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RTL : Caroline Alexy, meneuse de jeu, nous raconte la matinale de la station !

Publié le par Julian STOCKY

RTL : Caroline Alexy, meneuse de jeu, nous raconte la matinale de la station !

Bonjour Caroline,

Merci de répondre une nouvelle fois à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes, depuis fin août, de retour chaque matin de la semaine en tant que « voix-off » dans les deux matinales de RTL, première radio de France. Pour commencer, pourriez-vous nous décrire la dynamique de chacune de ces deux émissions ?

La première matinale commence à 4h 30, avec Stéphane Carpentier et s'achève à 7h 00. Puis Yves Calvi prend le relai jusqu'à 9h 30.

J'interviens vers 5h 15, même s'il arrive que je sois présente dès 4h 30 pour aider et seconder Stéphane Carpentier, lorsque Marina Giraudeau n'est pas là pour « La grande braderie », notre nouvelle rubrique très sympathique du petit matin.

On peut l'assimiler à un « bon coin » de la radio et c'est un réel succès.

2/ Yves Calvi, qui était déjà présent l'année dernière dans une interview quotidienne, succède à Laurent Bazin à la présentation de la tranche 7h / 9h 30. Comment s'est passée son intégration dans ce nouveau rôle ?

Yves animait effectivement l'année dernière une chronique à 8h 30. Il fait partie des animateurs et journalistes qui ont ce que j'aurais envie d'appeler une « bonne tête ». Comme Jean-Pierre Foucault, notamment.

On a l'impression, lorsqu'on les voit ou les écoute, d'être avec quelqu'un de la famille et d'entendre une voix que l'on connait depuis toujours.

Son intégration s'est évidemment passée très facilement car tout le monde le connait et l'apprécie. Il a toujours été adorable lorsqu'il nous croisait, il avait toujours un petit mot attentionné pour chacun.

J'étais ravie d'apprendre son arrivée dans ce nouveau rôle et ce choix est une très bonne nouvelle pour RTL.

3/ La matinale, que l'on a coutume d'appeler le prime-time de la radio, car plusieurs millions d'auditeurs écoutent leur poste, est un exercice intense, riche et rythmé. Quelles sont, selon vous, les principales clés pour captiver l'auditeur ?

Je crois d'abord qu'il faut véritablement aimer ce que l'on fait. Il faut aussi avoir envie d'informer et ne pas se moquer de l'auditeur. Il faut faire ce travail avec tout son cœur et beaucoup de professionnalisme, ce qui est bien évidemment le cas à RTL.

Ce n'est pas toujours évident de rester en haut de l'affiche. C'est peut-être plus facile de gravir les échelons et de toujours faire mieux. Lorsque l'on est en haut, il ne faut pas tomber.

Pour cela, il faut toujours essayer d'être le plus performant possible et le plus au fait de l'actualité. Il est important également de ne pas se tromper d'angle.

Etre souriant est aussi une clé, nous ne sommes pas là pour enterrer le moral de nos auditeurs, bien au contraire. Nous sommes présents pour les amuser, pour les détendre, pour les mettre en condition avant d'aller travailler.

En même temps, il faut informer notre public. Il n'est pas toujours facile, dans la période actuelle, d'être réconfortant mais RTL sait l'être.

J'ai toujours eu l'impression que RTL a un ton différent des autres radios, nous sommes véritablement proches des auditeurs, nous les comprenons et les connaissons. Je pense qu'ils le ressentent.

Quand on écoute RTL, on sent que c'est véritablement une famille. On le remarque encore plus lorsque l'on y travaille. RTL est la première radio de France car il y a un ton que l'on ne retrouve pas ailleurs. Lorsque l'on écoute notre station, on ne s'en lasse pas, on est toujours bien et toujours heureux.

4/ Vous intervenez, nous l'avons dit en introduction de l'entretien, en tant que voix-off. En quoi consiste précisément cette fonction ?

Mon rôle vise à apporter chaque matin une petite touche d'air frais, parfois simplement en donnant l'heure ou bien une petite information. Je crois être un peu plus présente jusqu' à 7h, même s'il est difficile de se rendre compte de ce que l'on fait.

Je fais aussi le lien entre les informations et les programmes. Par exemple, après un sujet "salon de l'automobile", je rappelle les émissions en direct du jour, ou si un artiste est cité, je donne les dates d'interview à RTL ou de concert.

Quelle valeur ajoutée essayez-vous d'apporter à vos collègues animateurs et journalistes dans ce rouage de la matinale ?

Je suis là pour les aider si un souci survient, ou bien lorsqu'ils ont besoin d'une information complémentaire.

J'essaie aussi de les soutenir de par mon regard. Je les écoute et je suis leur premier auditeur, l'auditeur lambda, qui réagit à l'information qui vient d'être donnée.

Je m'amuse et je ris avec eux. Je crois qu'ils apprécient cela, tant Stéphane que Yves, et, en tout cas, c'est un réel plaisir personnel chaque matin.

5/ Vous intervenez séquentiellement, dans des plages dédiées. A ce titre, comment réussissez-vous l'alchimie entre pertinence d'un côté et discrétion de l'autre ?

J'étais animatrice avant et même si je suis speakerine aujourd'hui je reste, au fond de moi, animatrice. Dès que je peux, dès que l'on m'ouvre une petite porte dans les matinales, tel le petit clown qui sort de sa boite, je suis prête et j'interviens.

Le plus difficile pour moi n'est pas d'intervenir mais de me taire. Ce que j'ai appris à faire en étant speakerine. C'est un peu frustrant parfois, je dois bien l'avouer, surtout lorsque j'ai une bonne blague que je ne peux raconter. Ce qui me donne encore plus de plaisir à chacune de mes interventions.

J'ai aussi appris à écouter les autres. Cela apaise et fait beaucoup de bien.

6/ Vous avez, par le passé, animé vos propres émissions, que ce soit le week-end ou bien pendant les périodes estivales. Seriez-vous intéressée par retrouver votre propre émission ?

Si la possibilité m'en était donnée, j'en serais ravie. Même si je suis heureuse dans mon rôle de speakerine car j'y ai trouvé mon bonheur. Trouver de la joie dans mes fonctions fait partie de ma nature.

La radio est ma passion depuis 30 ans. A 11 ans déjà, je voulais en faire. Du coup, RTL est une annexe de ma maison, j'y suis tout le temps heureuse.

Quel contenu d'émission vous intéresserait ?

J'aime beaucoup les interviews et je m'intéresse aussi à l'aspect scientifique des choses. J'adore tout ce qui touche à la vie, la santé et la science principalement. J'aime comprendre comment marchent notamment les sentiments.

7/ Pour clore cet entretien, un petit mot pour inciter les lecteurs du blog à suivre les matinales de RTL ?

Je le dis vraiment avec tout mon cœur : essayez-nous et vous n'irez plus jamais ailleurs !

Un grand merci Caroline pour le temps accordé !

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RTL 2 : Entretien exclusif avec Stéphanie Renouvin et Christophe Nicolas, qui animent le morning !

Publié le par Julian STOCKY

RTL 2 : Entretien exclusif avec Stéphanie Renouvin et Christophe Nicolas, qui animent le morning !

Bonjour Stéphanie et Christophe,

Merci de prendre le temps de répondre à quelques questions pour notre blog !

1/ Christophe, vous animez, chaque matin de la semaine, le Grand Morning, sur RTL2, de 6h à 9h, aux côtés de Stéphanie Renouvin. Quelles sont les thématiques et les grandes lignes de l'émission ?

La thématique est simple: permettre à nos auditeurs de commencer la journée avec la musique qu'ils aiment, en leur donnant chaque 1/2 h les infos importantes et la météo et tout au long de la session, bonne humeur, cadeaux, repères horaires indispensables à un " morning".
Pas de changement " d'horloge" depuis la rentrée ( on ne change pas ce qui marche...).

Votre morning fonctionne très bien, depuis plusieurs années. Quelles sont les évolutions que l'on peut retrouver à l'antenne depuis fin août, qui permettent de fidéliser les plus anciens auditeurs et d'en attirer de nouveaux ?

LA nouveauté est l'arrivée de Stéphanie Renouvin avec sa voix, son ton, son humour , son sens artistique.Après un long casting pour remplacer Louise Ekland, Stéphanie s'est vraiment " imposée" mais, bon , pour l'instant , elle ne m'a supporté qu'un mois...

2/ Stéphanie, vous avez rejoint Christophe en début de saison. Quelle touche supplémentaire et quel petit plus essayez-vous d'apporter aux nombreux auditeurs, du lundi au vendredi ?

C'est sans doute à vous de me le dire! Tout ce que je sais c'est que j'ai été appelée et choisie par RTL2 pour ma formation de journaliste mais également mes expériences artistiques dans la musique notamment (auteur compositeur interprète). Je pense que ce double profil les a intéressés et qu'il correspond sans doute aux exigence d' une matinale musicale où se mêlent justement info et musique...Rigueur et fantaisie.

A titre personnel, vous aviez déjà participé à des matinales, à la télévision. Quelles sont les principales différences pouvant exister dans l'animation avec un morning en radio ?

La seule vraie différence c'est que l'image est absente. La seule arme pour convaincre, plaire, intéresser, faire rire, en radio c'est la voix!

La cacophonie qui arrive malheureusement parfois en télé sur un plateau est encore plus sà proscrire en radio. Il faut pouvoir savoir à l'écoute qui parle, sinon c'est vite insupportable.

Le rythme est également plus rapide sur le Grand morning, car la grande star c'est quand même le son pop rock. Donc nos interventions avec Christophe doivent être efficaces et intelligibles, quelque soit le fond: info, réflexions, ou même blague !

Vous intégrez une station pop-rock. Quels sont vos artistes préférés dans ce style musical ?

Je suis fan absolue de Mickael Jackson. Je redécouvre tous les matins des morceaux géniaux qui ont marqué mon adolescence, comme ceux de Nirvana, de Génésis,des Red hot, de Queen ou d'Elton john. Mes souvenirs remontent depuis la rentrée!

Dans les nouveautés que nous diffusons : Christine and the Queens (au cas où cela vous aurait échappé...) et True love de Coldplay, slow imparable!!!!

3/ Christophe, vous présentez notamment une chronique intitulée "Les goodnews". Comment préparez-vous cette chronique ?

Pas de rubrique " good news" mais ce que j'appelle des "humeurs", autrement dit , des questions d'actu ( ciné, musique, people etc...) posées à Stéphanie et à nos auditeurs sous forme de " colles" .

Stéphanie, vous êtes en charge de la revue de presse. Quelles sont, selon vous, les clés d'une revue réussie dans une matinale musicale ? Quelles sont vos astuces ?

La clef à mon sens, parce que nous sommes une matinale, c'est d'avoir toujours un temps d'avance! Parler de l'info nouvelle plutôt que de celle de la veille. C'est pour cela qu'avec Jules, mon "écuyer" comme l'appelle Christophe, nous épluchons systématiquement toute la presse du matin avant l'antenne. Nous proposons du frais! Comme les meilleurs des marchés!

Essayer aussi de trouver les sujets dont tout le monde aura envie de parler le matin même à la machine à café. Il faut donc que le sujet choisi concerne le maximum de monde.

Nous avons aussi toujours cette volonté d'apprendre quelque chose à nos auditeurs. Didactique mais digeste !! Fort sur le fond, doux dans la forme, car n'oublions pas que c'est le matin et que les cerveaux s'éveillent!

4/ Christophe, parmi les moments phares de l'émission, on peut citer notamment les deux banques à braquer. Qui peuvent permettre à un auditeur de remporter un iPhone 6 et jusqu'à 10 000 euros. Afin d'inciter les lecteurs du blog à y participer, pouvez-vous svp nous rappeler comment faire pour essayer d'être l'heureux gagnant ?

Pour ce qui concerne la banque, les appels se comptent pas milliers chaque jour... Seul conseil: persévérer pour obtenir le standard et , une fois en ligne , être rapide à décider et ... Garder son humour ( on ne repart jamais sans rien)
A vous de jouer! RTL2 au 3228.

5/ Stéphanie, pour conclure cette interview, que dire aux fidèles blogueurs pour les encourager à vous écouter, du lundi au vendredi, de 6h à 9h, sur RTL2 ?

Je dirais que c'est une émission qui joint l'utile à l'agréable! De la bonne musique, de la réactivité sur l'info. Portée par un couple d'animateurs ravis d'être là, ensemble, à cette heure ci!

Merci à vous deux pour votre disponibilité !

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Entretien avec le duo d'animateurs du Morning de RTL2, Agathe Lecaron et Christophe Nicolas !

Publié le par Julian STOCKY

Entretien avec le duo d'animateurs du Morning de RTL2, Agathe Lecaron et Christophe Nicolas !

Bonjour Agathe, bonjour Christophe,


1/ Christophe, vous animez chaque matin de la semaine, de 6h à 9h, avec Agathe Lecaron, "le Grand Morning de RTL2". Pouvez-vous nous présenter plus en détails le contenu de l'émission, mélange de musique, de jeux et d'infos ?

Il s'agit avant tout d'une émission " d'humeur" , bonne si possible...ce qui est le cas avec ma douce complice...chaque matin , nous essayons de nous mettre ds la peau , ds la vie des auditeurs : que font ils? que veulent ils entendre ? C'est un horaire qui permet d'entrer ds la vie des gens, nous sommes souvent la 1ère voix qu'ils entendent à leur réveil .

C'est un mélange de musique , de RV info " sérieuse" (chaque 1/2 H avec Fabienne Tercaeff et tous nos journalistes en région), d'infos plus " machine à café" ds la revue de presse de H+20 à chaque heure, de jeux: "la tête dans le quizz" à 6H50 (1000€ à gagner chaque matin) et " braquez la banque" à 7H50 et 8H50 (10.000€ et des voyages à gagner). Le reste repose , comme je le disais, sur l'humeur de notre duo mais aussi de toute l'équipe sur le pont dès 4H du mat' : Don Ormil, Phildar, John, Taupi , Océane...


2/ Animer quotidiennement un morning radio impose un rythme de vie particulier. Comment réussissez-vous, Christophe, physiquement parlant, à gérer cette organisation et le fait de devoir vous lever très tôt ?

Le rythme, pour moi, est simple : levé à 4H30 , sieste l'après midi , coucher à horaires modulables...

Et vous Agathe ?

Contrairement à Christophe, je suis obligée de me coucher très tôt, sinon je ne tiens pas ! D'autant qu'avec mes tournages l'apres-midi, je n'ai pas le temps de faire de sieste...

J'ai donc une vie de mormone la semaine, mais je me rattrape bien le week end.


3/ Un morning est forcément une émission bien à part, qui à vocation à accompagner les gens au réveil. Justement, quelles sont les clés, selon vous Agathe, pour y parvenir ?

Ca parait bête mais il fait tout simplement parler aux gens ! Le matin les artifices ne marchent pas du tout, et jamais d'ailleurs. Mais le matin il faut créer une intimité, et surtout être de bonne humeur... Même quand on l'est pas !

Quel est votre avis Christophe ?

Les clefs? voir ci-dessus...

4/ Christophe, vous avez précédemment été animateur sur Nostalgie. Comment passe-t-on ensuite à la présentation d'une matinale sur une radio d'un tout autre style musical, en l'occurence plus pock-rock ? Avez-vous dû adapter votre "style" à l'antenne ?

Nostalgie ou RTL2, pas de changement de style d'animation pour moi , seule la programmation est différente.

5/ Agathe, vous animez depuis 2011 une émission hebdomadaire sur France 5, "On n'est pas que des cobayes !", le vendredi à 20h 45. Pouvez-vous nous en décrire le principe ?

On teste des idées reçues, on essaye de voir si nos rêves d'enfants sont réalisables, au travers d'expériences grandeur nature.

6/ Comment préparez-vous cette émission ? Assistez-vous personnellement aux répétitions afin de maitriser les expériences qui y sont réalisées, ou bien, au contraire, souhaitez-vous conserver une part d'innocence et de fraicheur en ne découvrant les expériences que lors de l'enregistrement ?

En règle générale je découvre tout sur le tournage, on a pas les moyens de "répéter" les expériences ! Après on s'entoure de professionnels qui sont garants de la sécurité, et qui nous aident à éviter les échecs, même s'il y en a quand même.

7/ Pour finir, un petit mot Christophe pour inciter les lecteurs du blog à vous suivre sur RTL2 ?

Un p'tit mot: écoutez nous ! nous deviendrons votre drogue matinale ...

Agathe, pour finir en beauté cette interview ?

Il faut écouter le morning parce qu'il reste plein de mystères à percer chez Christophe, un être profondément complexe.

Merci beaucoup à tous les deux pour vos réponses !

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Entretien avec l'animateur Laurent Petitguillaume, de la radio Nostalgie !

Publié le par Julian STOCKY

Entretien avec l'animateur Laurent Petitguillaume, de la radio Nostalgie !

Bonjour Laurent,

1/ Vous animez, chaque matin de la semaine, la matinale sur la radio Nostalgie, de 6h à 10h. Pouvez-vous tout d'abord nous présenter le contenu de cette émission ?

Le matin, je dirai que c'est vraiment de l'accompagnement d'auditeurs, d'auditrices au réveil , en résumé la musique qui donne le sourire et qui rappelle de bons souvenirs et des infos générales toutes les demi heures, de la météo, l'horoscope, les programmes tv et les événements culturels régionaux. Plus de la bonne humeur et voila !

2/ Quelles sont, selon vous, les clés pour réussir une matinale ? Comment préparez-vous vos émissions ?

Je récolte des infos un jour à l'avance et le reste est un travail d'équipe avec le réalisateur et le journaliste pour réussir une bonne matinale. Il faut bien dormir, c'est-à-dire se coucher tôt !

3/ Vous lever à l'aube chaque matin ne doit pas toujours être facile. Comment réussissez-vous, physiquement parlant, à gérer cela ?

Régime léger au dîner, dormir tôt et faire du sport, c'est ça ma recette et ça marche !

4/ Animer quotidiennement un morning doit être, je suppose, la source de fous-rires ou d'imprévus ponctuels. Justement, auriez-vous, à ce sujet, une anecdote sympathique à nous raconter ?

Oui, c'est vrai que chaque matin on peut rebondir sur des choses inattendues mais en général, c'est bien cadré , ce matin par exemple j'ai la voix très très cassée ( a mon avis c'est la clim...) alors évidement une voix de Barry White ça fait rire un peu l'équipe....un jour, d'ailleurs, un de mes anciens directeurs était venu me voir après m'avoir entendu avec la voix complètement cassée (je souffrais) et m'avait dit, continue comme ça c'est génial cette voix la...

5/ Pour finir, quelques mots pour inciter les lecteurs du blog à vous écouter chaque matin ?

Vous avez besoin de vous lever du bon pied et garder le sourire toute la journée......? Essayez Nostalgie le matin !!!

Merci beaucoup Laurent de nous avoir accordé cet entretien.

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