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Téléfoot : Jimmy Algerino évoque ses premiers jours à l'antenne !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photos : Sindy Thomas

 

Bonjour Jimmy,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

On peut vous retrouver depuis quelques jours sur « Téléfoot », la chaine du football. Avant de rentrer plus en détails dans le contenu de vos interventions, on imagine déjà la joie et la fierté que ce doit être d’avoir rejoint cette belle famille du football, dès la naissance de la chaine et des programmes ?

Content de rejoindre le monde de la télé et du journalisme. Le monde du foot, je le connais, pour y avoir été pendant plus de vingt ans. Oui, je suis très content d’avoir été retenu pour intégrer l’équipe et de rejoindre ce monde des médias, du visuel, du journalisme, tout ce domaine que je voyais de l’autre côté de la barrière. Surtout, c’est le fait de faire partie d’un projet qui commence de zéro, c’est comme une naissance. Il sera intéressant, en fin de saison, de voir tout le chemin parcouru.

A titre personnel, comment se sont passés les premiers jours ? Avez-vous déjà pris vos marques ?

Oui. Il y a d’abord eu la rencontre avec Jean-Michel Roussier, Marc Benoit et Johnny Séverin puis, après, avec l’équipe un peu administrative et le directoire de la chaine. Après, les autres consultants et journalistes lors de la présentation et lors des essais. Ça s’est fait très naturellement. J’allais dire, entre footballeurs ou personnes travaillant dans le monde du football, ça s’est fait assez rapidement.

Dans quels programmes intervenez-vous du coup ?

J’interviens le samedi soir dans l’émission « Night Club », l’après début de journée de Ligue 1 et l’après journée de Ligue 2. Avec des images des matchs, des interviews, des échanges avec des joueurs et des entraineurs.

Il y a aussi l’émission du dimanche matin, « Ligue 2 Exclusif », où avec Saber Desfarges, je me retrouve à débriefer la journée de championnat de Ligue 2, avec toutes les images et tous les buts et, là aussi, des intervenants.

Egalement un autre programme fort passionnant et fort intéressant, « Le Multi Vintage », en retrouvant les précédentes saisons de Ligue 1, aux côtés de Smail Bouabdellah. Avec les commentaires des journalistes de la chaine, pour se remémorer ce fabuleux championnat qui a débuté il y a bien des années. On commence par la saison 2001/2002 qui, je pense, s’appelait encore la D1.

Pour ce programme-ci, avez-vous une méthodologie particulière de préparation, peut-être en vous remémorant le contexte de l’époque ?

Ça se fait plus spontanément, je connais les joueurs, je me rappelle bien du contexte, j’étais encore en activité et, à la mi saison, je revenais à Sochaux. J’ai une mémoire sur le moment qui me permet d’y aller plus décontracté.

Pour les deux autres émissions, surtout celle du dimanche, c’est vrai que ça me demande un peu plus de travail de recherche, d’information. Beaucoup de choses ont changé, les coachs, les joueurs et même les stades. Aussi le contexte. Il y a un travail de recherche qui est un peu plus prépondérant.

 

Crédit photo : Sindy Thomas

 

Lorsque vous regardez un match avant de le débriefer à l’antenne, quel œil essayez-vous d’avoir ?

Une partie bienveillante, en essayant de comprendre ce que peut vivre le joueur, même si les mentalités ont changé depuis mon époque. J’essaie de voir plutôt l’information positive, plutôt que le côté négatif ou encore l’aspect buzz pas très bienveillant vis-à-vis du championnat et des joueurs.

Après quelques jours à l’antenne, quels premiers retours avez-vous pu avoir ?

Les retours sont bons. On essuie les plâtres, il y a tout un travail à faire et un feeling à trouver avec les journalistes, ce qui se fait petit à petit, dans de bonnes conditions. Pour moi, je retrouve la Ligue 2, je trouve le niveau très intéressant, les joueurs sont de qualité, ils sont bien préparés, ils ont un niveau physique et technique très intéressant. Je me familiarise avec les joueurs et les visages, notamment les jeunes joueurs.

Concernant la Ligue 1, à quoi peut-on s’attendre ? Les favoris seront-ils au rendez-vous ?

Ils devraient l’être à partir du moment où il n’y a pas de problématique liée au Covid. Paris a des cas, Marseille aussi, Lyon n’a pas eu ces problèmes et est bien entré dans la compétition. Je pense que ce sera un championnat plus serré, avec des matchs intéressants. Les prétendants aux places européennes seront beaucoup plus en concurrence. Peut-être, on l’espère, que ce sera aussi le cas vis-à-vis du Psg, qui truste les titres depuis pas mal d’années maintenant.

Dans un autre registre, vous intervenez aussi sur Europe 1. Sur cet autre support, tout passe par la voix. Du coup, abordez-vous l’exercice différemment ?

On analyse les matchs en direct, on a les ralentis, on commente pleinement le match ou, du moins, ce qui se passe. Alors que, à la télé, on débriefe ce qui s’est passé une heure voire une journée après, ce qui nécessite davantage de travail de recherche et d’informations. A la radio, ça demande un travail plutôt d’observation et de ressenti footballistique, qui est très intéressant pour les auditeurs, quel que soit le consultant. On peut voir l’action, on peut ressentir le but,  on peut se demander pourquoi tel geste a été fait à ce moment précis.

Les gens ne voient pas ce qui se passe, ils sont dans la voiture, dans le train, au travail ou ailleurs. C’est la voix qui compte. Je ne sais pas si la mienne peut être reconnaissable et appréciée mais, effectivement, tout se passe dans le ton, dans les expressions - toulousaines, parisiennes ou footballistiques, qui peuvent apporter un plus aux commentaires des journalistes sur place.

Ces deux médias sont, du coup, très complémentaires ?

Oui, ils sont complémentaires. D’ailleurs, les deux entités n’ont pas vu de problème à ce que je puisse le faire. C’est complémentaire, c’est intéressant. Sur « Téléfoot », je suis sur de la Ligue 2 et du Vintage, à Europe 1, je suis sur de la Ligue des Champions, une belle compétition que je connais et que j’apprécie. Je suis multi tâches et multi cartes. Qui sait, après, je pourrais faire du commentaire de match ? En tout cas, ce sont de très bonnes expériences à vivre et à peaufiner.

Pour terminer, très simplement, que peut-on vous souhaiter pour cette nouvelle saison ?

Pour la télé, souhaiter que les gens adhèrent pleinement à la philosophie de la chaine « Téléfoot ». Il y a vraiment de bonnes intentions, des gens vraiment compétents. Je n’oublie pas non plus Jérôme Revon, qui fait cela depuis l’époque Canal, aux côtés de Charles Biétry. J’espère que les gens viendront voir une approche différente de ce qui a été fait jusqu’à présent. Aussi que nous ayons une belle saison, avec pas mal de rebondissements. Ce serait une belle première année pour la chaine.

Ce fut un plaisir, Jimmy, d’échanger avec vous !

Publié dans Télévision, Radio

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Fausse Note : Interview croisée avec les deux comédiens de la pièce !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Pierre Deny, bonjour Pierre Azéma,

 

Merci de m'accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.

 

Vous serez à l'affiche, au Festival d'Avignon, du 5 au 28 juillet prochain, à 15h 20, au théâtre Barretta, de la pièce «  Fausse Note  ». Très simplement, comment présenteriez-vous ce spectacle  ?

 

Pierre D  : C'est un spectacle dont il est difficile de parler, pour une raison simple, à savoir que c'est une pièce à suspense. On ne peut dévoiler que le pitch de manière très superficielle parce que, si on rentre dans les détails, on va spoiler un petit peu la suite.

 

Pour résumer, on peut dire que c'est l'histoire d'un chef orchestre mondialement connu, joué par Pierre Azéma, qui sort de scène après un concert à Genève. Il reçoit la visite d'un admirateur, qui se fait de plus en plus pressant, qui lui demande un autographe, une photo, des détails,... Petit à petit, le public va comprendre que cet admirateur ne vient pas uniquement parce qu'il est fan mais parce qu'il y a une blessure commune à ces deux hommes. Il est là en souvenir d’un passé qui va progressivement remonter à la surface jusqu'au dénouement final.

 

Quelles sont les principales caractéristiques de vos personnages respectifs ?

 

Pierre A  : Ce chef d'orchestre est un artiste mondialement connu, avec tout ce que ça amène comme ego, un peu développé, et comme sensibilité, toute aussi développée. Je crois qu'il a les deux et il est à un moment charnière de sa vie. Il est un artiste déjà bien accompli mais il a encore une étape à franchir.

 

Pierre D  : L'admirateur que je joue est un admirateur que l'on peut supposer, au début, un peu lourd, un peu collant. Mais on va s'apercevoir petit à petit qu'il dissimule une brûlure, une blessure du passé qu'il n'a jamais pu refermer. Cette soirée, pour lui, est une soirée qu'il a réfléchie depuis des dizaines d'années. Il a enfin envie de régler ses comptes avec le chef d'orchestre.

 

Il est important de dire aussi que la pièce se passe en 1990. Nous sommes au moment où le mur de Berlin vient de tomber. C'est un détail important.

 

Pierre A  : Mon personnage est allemand et il joue à l'orchestre philharmonique de Genève.

 

La pièce se déroule donc en une seule et même soirée  ?

 

Pierre D  : Tout à fait  ! Il y a une unité de temps, de lieu et d'action. Tout se passe entre 23h et minuit, à la fin du concert, lorsque cet admirateur fait irruption dans la loge du chef d'orchestre. Tout se passe en temps réel.

 

 

Vous évoquiez chacun votre personnage. En termes d'appropriation, avez-vous eu des sources particulières d'inspiration pour aller «  chercher  » en vous ces rôles-ci  ?

 

Pierre A  : Très concrètement, cela s'est passé après avoir discuté avec Didier Caron, l'auteur, après une première salve de répétitions où nous avons traversé tout le spectacle, autant au niveau des actions que des psychologies. Cela a permis d'avoir une idée de ce que voulait Didier, d'en avoir une de son partenaire et une autre de son personnage. A partir de là, j'ai caractérisé ce chef d'orchestre surtout sur des aspects physiques, sur des actions que je ne fais pas personnellement tous les jours, en lien avec son métier.

 

Donc, d'abord, je me suis concentré sur la bulle dans laquelle il évolue et, ensuite, je me suis intéressé à lui, à son métier.

 

Pierre D  : De mon côté, je ne peux pas dire que je dois aller rechercher des exemples. Car mon personnage se distingue surtout par ce qu'il vient chercher pour cette soirée. Il est ingénieur au centre archéologique de Liège mais cela n'intervient pas tellement dans le déroulé du personnage. En revanche, je fais confiance complètement à Didier et au regard de mon partenaire pour avancer petit à petit et mettre en place le puzzle de la pièce.

 

Selon vous, qu'est-ce qui pourra plaire aux, on l'espère, nombreux spectateurs qui viendront vous voir sur scène  ?

 

Pierre A  : Je pense à la retenue à laquelle on doit être vigilant, c'est-à-dire au suspense très fort. On ne sait pas ce que veut cet admirateur. Tout l'intérêt de la pièce réside dans cette incertitude. Une fois qu'on le sait, on voit que c'est assez costaud et je pense que les gens seront curieux de savoir comment ça va se finir. La pièce est très bien construite en cela.

 

Pierre D  : C'est aussi le principe du huis-clos, il marche toujours sur le spectateur parce que l'on est dans une petite loge de 10 m² et que l'atmosphère va devenir étouffante entre ces deux personnes. Comme l'a dit très justement Pierre, je pense aussi que le public va être attiré par la montée du suspense. Jusqu'à deux pages de la fin, on ne sait pas ce qui va se passer.

 

Nous sommes à moins de deux mois du Festival d'Avignon. Où en êtes-vous dans la préparation  ?

 

Pierre D  : Nous avons fait une première période de répétitions de quinze jours il y a peu et nous ré-attaquons quasiment tout le mois de juin. Avec deux représentations à Paris, les 23 et 24, pour se mettre en jambes, à la Contrescarpe.

 

Pierre A  : Nous sommes très excités et impatients à l'idée de reprendre les répétitions parce que la première salve était très encourageante, très euphorisante. J'ai hâte que l'on soit de nouveau sur le plateau, pour aller au fond et aller chercher tout ce qui se passe dans cette pièce passionnante.

 

Pierre D  : Cette première salve était tellement intense que je suis en manque maintenant. Ça me manque de ne pas voir Pierre et Didier tous le jours. Il faut bien savoir que, lorsque l'on est enfermé 8 heures par jour dans un théâtre, surtout pour une pièce à deux, on est sur le feu en permanence. Une espèce d'addiction se crée alors qui donne envie d'y retourner le lendemain, puis le surlendemain et ainsi de suite. J'ai le texte sur ma table de chevet et je le regarde tous les jours, il fait partie de moi maintenant.

 

Pierre A  : C'est délicat de laisser reposer le texte entre deux répétitions. Cela permet de mieux le retrouver, certes, mais ces moments sont aussi l'occasion de bien l'avoir en bouche avec les indications connues de ce que veut en faire Didier. C'est une période très excitante.

 

Nous le disions au début de l'entretien, vous serez à l'affiche au Barretta.  Un mot peut-être sur ce lieu  ?

 

Pierre A  : Il est tout récent, il a deux ans. C'est sur une place magnifique, la place Saint-Didier, l'une des plus belles d'Avignon. Avec un très bel arbre qui trône. Le lieu est très beau, en pierres, avec 120 places, ce qui est parfait dans le cadre du Festival, pour une pièce à deux sur scène.

 

 

Justement, le Festival est encore plus intense cette année, avec près de 1 600 spectacles. Comment réussir à se distinguer et à sortir du lot  ?

 

Pierre D  : Sur 1 600 spectacles, il faut savoir que la moitié environ sont des comédies pures à 2 ou 3 personnages. Pour des raisons économiques. Mais il y a aussi des pièces classiques, des pièces contemporaines comme la nôtre. Il y a donc un public pour des pièces plus recherchées, plus denses, plus riches et on espère que ça va jouer pour nous, bien sûr.

 

Pierre A  : Au final, si vous voulez voir une pièce à 2, forte, contemporaine, il n'y a qu'une trentaine de choix. Dont le nôtre :)  Le théâtre est central, bien placé, il est à la croisée de plusieurs chemins, l'horaire est adapté, l'affiche est réussie.

 

Cette pièce avait déjà été montée avec une autre distribution il y a trois ans. L'aviez-vous vue à l'époque  ?

 

Pierre D  : Pour ma part, je l'avais vue à Paris, au théâtre Michel et je l'avais déjà trouvée formidable. C'est pour cela que j'ai été d'autant plus enchanté quand Didier m'a proposé de reprendre le rôle de Christophe Malavoy. Dans une carrière d'acteur, quand on se retourne sur toutes les pièces que l'on a faites, on s'aperçoit que l'on en a fait beaucoup pour simplement jouer et que certaines autres vont nous chercher un peu plus en profondeur. Celle-là en fait partie, à mon avis. C'est une pièce que je suis très heureux de jouer, qui soulève des problèmes, qui ouvre plein de petits tiroirs intérieurs intéressants.

 

Pierre A  : Je l'avais vue aussi à Paris. J'avais déjà eu la chance de travailler avec Didier sur d'autres projets, c'est donc un vrai plaisir de le retrouver.  J'aime son univers, son écriture. C'est là sa première pièce dramatique et je trouve que, pour un galop d'essai, c'est très réussi. Quand je l'ai vue, je m'étais dit que ce devait être un pied énorme de jouer dedans. J'étais donc super étonné, super flatté et super heureux quand Didier m'a proposé ce rôle.

 

Pierre D  : Ce sont des personnages profonds, forts, touchants, ça peut parler aux gens. Il y a des histoires de secrets, de culpabilité, d'honnêteté intellectuelle, d'usurpation d'identité, de rapport au père, de blessure, de rédemption, de résilience, de vengeance. Tout ça touchera complètement, je l'espère, le public.

 

Pierre A  : Là, c'est une situation extrême mais je crois que ce sont des sentiments auxquels on est confronté tous les jours. Je pense que, si les gens arrivent à sentir cela, ça pourra leur permettre de faire éclater quelques bulles à l'intérieur et, du coup, de ressortir plus légers. Ils comprendront quelque chose de l'âme humaine et, de fait, d'eux mêmes.

 

Ce fut un plaisir d'échanger avec vous deux  !

 

Publié dans Théâtre, Radio

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Romain Ogerau nous présente sa belle et riche actualité !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Romain,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps.

 

Vous êtes depuis peu, sur France 2, en access prime time, dans «  Un Si Grand Soleil  », où vous interprétez le prêtre Corentin. Très simplement, comment présenteriez-vous ce nouveau personnage  ?

 

C'est la première fois à l'écran que je joue un prêtre. Le personnage n'a pas quelque chose d'extrêmement caractéristique dans les situations qu'il joue, il est plutôt dans l'accompagnement d'Inès, jouée par Maeva El Aroussi, qui souhaite se faire baptiser. Il est dans l'écoute, il essaie d'apaiser, il répond aux questions spirituelles et aux doutes d’Inès. Il est aussi médiateur avec les parents de cette dernière, l'un étant assez réfractaire, l'autre étant dans le questionnement.

 

C'est vraiment la ligne que j'ai défendue pour ce personnage. Dans l'écoute, dans l'accompagnement, dans le non jugement. J'ai demandé à un prêtre que je connais les différences entre un enfant et un adolescent. C'est très différent, pas dans le sacrement mais dans le lien qui se créé entre le prêtre et le futur baptisé car, dans le cas joué, c'est une démarche personnelle, et non pas celle des parents.

 

La spiritualité, pour moi, n'a pas de religion. Au delà de la connaissance des rituels et de la symbolique, les points d'appuis sont les mêmes. Ce qui est très chouette.

 

 

On sait que le rythme de tournage est plutôt soutenu sur une série quotidienne. A ce titre, avez vous eu une méthodologie particulière de préparation  ?

 

Oui et non. C'est soutenu mais ce n'est pas l'enfer. Il y a trois équipes de tournage en même temps, ce qui sépare le temps utile et la quantité. Mais, de toute façon, je travaille pas mal en amont, d'abord sur le texte, pour l'apprendre le plus vite possible, pour en être débarrassé et ainsi pouvoir travailler en dehors de celui ci.

 

Ensuite, il est important de faire son travail de comédien en amont, en se demandant ce que l'on peut proposer, ce que l'on peut amener qu'un autre n'amènerait pas. Pour choisir des directions assez précises. L'aide d'amis comédiens peut être très utile à ce moment-là.

 

Plus le travail en amont est important, plus cela est libérateur sur le tournage ensuite. On peut alors mieux rentrer en contact avec ses partenaires et les écouter plus facilement.

 

Si le scénario le permet, aimeriez-vous prolonger l'aventure  ?

 

Carrément  ! C'est un plaisir à chaque fois. Si la production veut faire revenir le prêtre, je suis partant. Ce qui est sympa aussi, c'est que ce programme permet une grande latitude aux personnages. Même si je ne pense pas que l'on s'oriente sur son histoire plus personnelle mais pourquoi pas, je suis à l'écoute.

 

En parallèle, la saison 3 de la série «  Les engagés  » est en cours d'écriture. Quel regard portez-vous sur ce programme, vous qui aviez déjà participé aux deux premières saisons  ?

 

C'est une série écrite par Sullivan Le Postec, un super scénariste. C'est lui qui porte ce projet depuis toujours. Elle est réalisée par Jules Thènier et Maxime Potherat (saison 1) et Slimane-Bapriste Berhoun (Saison 2). C'est un projet important pour moi, c'est la première série LGBT produite en France. Nous sommes diffusés sur Studio 4,Amazone prime, TV5 monde et la plateforme Slashtv.

 

Ce programme évoque la communauté LGBT, dont on parle parfois peu et souvent mal, avec des clichés qui réduisent les personnes à n'être que des membres de cette communauté. Alors que ces personnes ont aussi une vie, avec des sentiments, des sensations, des émotions. Justement, ce programme parle de la vie au sein d'une association, Le point G. Avec toutes les intrigues que l'on peut y avoir parc que, finalement, une association est aussi quelque chose de très politique.C’est vraiment une série chorale avec une super équipe de comédiens : Denis D’Arcengelo, Pierre Cachia, François-Xavier Phan, Nanou Harry, Claudine Charreyre….sur la deuxième saison, nous étions 28 personnages.

 

 

Dans la première saison, il y a pas mal de choses qui sont axées sur cette lutte d'influence. Mon personnage, Laurent Roussel, avocat, est membre de l’association. Il est en conflit ouvert avec un des personnages principaux, Thibault, joué par Eric Pucheu. Ils se battent, entre autres, pour la présidence de l'association.

 

Il y a aussi l'accueil d'un jeune homme, Hakim, beur, qui fuit la banlieue de Saint-Étienne, pour venir vivre son homosexualité à Lyon, en retrouvant Thibault, qu'il avait connu il y a très longtemps. Autours de son parcours initiatique, on y retrouve d'autres intrigues, notamment l'agression d'un jeune homme que l’association va aider à retrouver l'auteur de cet acte.

 

Sur la deuxième saison, un comédien transgenre, Adrian de la Vega, est présent mais il n'est pas là pour être son propre rôle. Il est là parce que le personnage a un combat à mener, des choses à dire et une histoire personnelle.

 

 

Cette série s'attache donc à la vie des gens et non pas aux clichés véhiculés, c'est extrêmement important. Cette deuxième saison s'intéresse aussi à la transphobie qui existe au sein de la communauté LGBT. On évoque également les épreuves, les obstacles, les injustices liés à une transition. Notamment la difficulté de changement de carte d'identité.

 

La troisième saison est en écriture, on ne connaît pas encore les principaux thèmes.

 

Dans un autre registre, toujours artistique, on pourra vous retrouver, à la rentrée, sur scène, au théâtre Lepic, dans la reprise de « La petite sirène ». Comment décrire ce spectacle jeune public  ?

 

C'est la version adaptée d'Andersen, celle qui se finit mal, comme souvent avec cet auteur. Qui joue beaucoup plus sur les peurs des enfants.

 

Cette pièce a été montée par la compagnie «  Parciparlà  », avec laquelle je travaille depuis une dizaine d'années maintenant. Nous faisons beaucoup de choses, principalement du jeune public, avec quatre à cinq pièces différentes. Nous sommes tous les ans sur scène, à Paris, sans oublier de régulières tournées.

 

Sur ce spectacle, nous sommes tous sur scène en permanence, nous alternons entre différents rôles et de la narration. Les changements de costumes se font à vue. C'est un vrai parti pris. La choralité et le rythme de la narration sont hyper intéressants et fonctionnent très bien. Ce code là a été très bien compris par les enfants, ils se l'approprient tout de suite et rentrent immédiatement dans l'histoire.

 

Nous serons à l'affiche de mi septembre à mi novembre.

 

Pour terminer, parmi vos nombreuses cordes artistiques, vous adorez faire de la motion capture...

 

C'est top, il y a plein d'application différentes, pour les jeux vidéos, les publicités, les documentaires notamment. Je travaille surtout avec la société MocapLab pour entre autres Ubisoft. J'adore !

 

Ce fut une joie, Romain, de nous entretenir avec vous  !

Publié dans Télévision, Radio

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Margaux Billard revient sur son parcours et évoque ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Margaux,

 

Je vous remercie de bien vouloir maccorder un peu de votre temps, cest un plaisir que de partager avec vous ces quelques instants.

 

Vous êtes une artiste aux différentes cordes artistiques, notamment limage et la radio. Quest-ce qui vous plaît dans votre quotidien ?

 

Les rencontres, de personnes fondamentalement différentes. A la radio, je parle de ma passion, la musique, j'évoque son influence dans le cinéma jy suis tombée par hasard, par contact. Je venais de la voix off. Jai rencontré un manager de voix off quand j'étais barmaid à Londres.

 

En étant actrice, je change de peau. Je sers une histoire, en équipe, avec le réalisateur qui a une vision.

 

Entre ces différentes domaines, voyez-vous des liens, des complémentarités ?

 

Oui, tout est lié. Le jeu est lié à la voix, notamment. La radio, cest le jeu dans la voix. Le jeu, quant à lui, est plus complet. Dans mon travail de présentatrice, je suis plus en contact avec les gens : jaide des musiciens à faire découvrir leur travail à dautres, je tâche de connecter le public avec linvité.

 

Mon expérience de comédienne maide pour tout. Le fait d'être à la radio et d'être présentatrice nourrit mon travail de comédienne. La complémentarité des trois au quotidien me plaît profondément.

 

Mon but est d'être comédienne, pour laspect artistique notamment visuel et parce que jaime lidée de véhiculer une histoire.  

 

Avez-vous été plus marquée par une expérience en particulier ?

 

Je nai pas été marquée par une expérience spécifique mais par toutes ! Elles sont uniques et mont apportée quelque chose dinédit. Je les mets au même niveau. Je ne juge pas mes expériences, elles sont les bienvenues (sourire).

 

 

Quels sont vos projets du moment ?

 

Jai une publicité qui va bientôt être tournée pour Eurostar. Je dois aussi finir un long-métrage avec un réalisateur italien à Londres. Du coup, je fais des aller-retours, ça me permet de passer des castings avec mon agent là-bas.

 

J’écris un seule-en-scène aussi. Je my mets en fonction de mon inspiration.

 

J'ai animé trois masterclasses musicales en tant que présentatrice pour des musiciens qui travaillent avec des artistes internationaux : Drake, Nicky Minaj et Dua Lipa. Nous avons fait une émission spéciale avec eux à la radio VL Média.

 

Quelles sont vos envies au long terme ?

 

Jaimerais beaucoup jouer des personnages complexes, à plusieurs facettes. Je recherche le grain de folie.

 

Je voudrais m'écarter de la superficialité. Le règne de la beauté et de lapparence ne minspire pas. Je comprends quun directeur de casting doive se baser sur un physique mais jaimerais bien aller au-delà du cast-type donné au premier abord.

 

Merci à vous pour cet excellent moment. 

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Marion Aydalot : Ce ne sont pas de jeunes joueurs qui feront gagner la Ligue des Champions au PSG !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Marion,

 

C'est un plaisir de vous retrouver pendant la trêve internationale pour évoquer l'actualité du ballon rond, autours d'un petit café en terrasse.

 

1/ Quelques jours après l'élimination du Psg en 1/8è de finale de Ligue des Champions contre le Real de Madrid, quel regard portez-vous sur cette double confrontation ?

 

Je pense que, tout simplement, le Real était meilleur et qu'il faut arrêter d'en vouloir aux joueurs. Les parisiens ne sont pas au niveau des madrilènes. A chaque poste, intrinsèquement, chaque joueur était en dessous. Le Real est une machine de guerre, c'est peut-être l'une des plus belles équipes de tous les temps. Depuis le grand Milan, on n'avait pas vu cela, une équipe capable d'enchaîner deux Ligues des Champions et, pourquoi pas, une troisième, un coach Zidane qui marche sur l'eau, qui avait déjà un palmarès en tant que joueur et qui en a maintenant un en tant qu'entraîneur.

 

Il faut arrêter à tout prix d'en vouloir aux parisiens. Mais il faut à présent progresser, il faut prendre des joueurs dignes de ce nom, un entraîneur digne de ce nom. C'est-à-dire des joueurs sans doute qui ont gagné la Ligue des Champions capables d'affronter des grands rendez-vous comme celui-là.

 

2/ Lors du match retour à domicile, on a pu penser que des joueurs parisiens n'étaient pas forcément dans le bon rythme. Les avez-vous sentis présents, au moins psychologiquement ?

 

A la différence de beaucoup de gens, je les ai trouvés là mais pas au niveau. Sans Neymar c'était compliqué, d'autant plus qu'il a d'abord fallu digérer le 3 à 1 de l'aller. Le Real est arrivé en patron, avec l'expérience, face à beaucoup de jeunes joueurs parisiens. On demande à Mbappe d'avoir l'expérience de joueurs madrilènes mais c'est trop tôt, on sait très bien que Cavani, même si c'est un uruguayen qui est rude et fort, n'a pas le niveau d'autres. C'est un peu en dessous, je le comparerais à Higuain ou encore Aubameyang. On demande trop à ce genre de joueurs. Psychologiquement, on ne les a pas sentis là mais c'est peut-être parce qu'ils savaient que, physiquement, ils n'avaient pas le niveau de leurs adversaires.

 

Il ne faut pas oublier que c'est une histoire de talent. Quand Paris rencontre Marseille deux fois en trois jours et gagne 3 à 0 à chaque fois, beaucoup de gens ont dit que les marseillais n'ont pas joué. Mais ils n'ont pas pu jouer. Psychologiquement, ils étaient atteints et, physiquement, ils sont beaucoup moins bons que les joueurs du Psg. On ne peut pas demander à Amavi ou Payet d'avoir le niveau des parisiens, je le dis très sincèrement. Même chose quand l'OM rencontre Metz. C'est toujours comme cela, c'est pourquoi il ne faut pas en vouloir aux joueurs. En tout cas, on peut en vouloir un peu plus à l’entraîneur Emery qui ne leur a pas donné durant ses deux ans l'esprit de la gagne.

 

3/ Justement, revenons sur les choix forts qu'il a eu le mérite de faire notamment au match aller. Sur le moment, qu'en avez-vous pensé ?

 

Sur le moment, j'ai trouvé la composition ridicule, pensant de suite que Paris donnait le match au Real. Je me suis dit que c'est un mauvais coach, comme je l'ai toujours pensé. J'ai déjà eu l'occasion de le dire ici, la Ligue Europa n'est pas la Ligue des Champions, ce n'est pas le même rendez-vous médiatique, ce n'est pas le même rendez-vous tout court. Lo Celso et Berchiche sont des choix discutables. Kurzawa est beaucoup plus offensif, il trouve mieux ses coéquipiers, n'en déplaise à certains. Kimpembe, même si je l'aime beaucoup, est encore trop jeune pour des rendez-vous comme cela. Sortir des jeunes pour un match contre le Real est suicidaire, cela n'a pas de sens.

 

De toute façon, on pense toujours, bêtement, que les joueurs Made in Paris, comme Rabiot et Kimpembe, sont exceptionnels et extraordinaires. Il faut laisser le temps et, pourquoi pas, les vendre. Je le dis sans aucune gêne. Beaucoup de gens vont dire le contraire mais je pense qu'il y a beaucoup de joueurs à vendre à Paris, même des joueurs très bons. C'est dommage d'avoir mis Rabiot autant en avant alors qu'il y avait Blaise Matuidi, pareil pour Kimpembe alors qu'il y avait David Luiz. Je trouve qu'il y a beaucoup d'erreurs comme cela. Il faut avoir des joueurs qui ont gagné la Ligue des Champions pour la gagner. Ce ne sont pas de jeunes joueurs qui feront gagner cette compétition à Paris, je le signe.

 

4/ Pour la suite, Emery est en fin de contrat. Selon vous, qui pourrait, qui devrait entraîner les parisiens ?

 

Je sais, de source sûre, que Neymar aime beaucoup Tite. Comme il aime beaucoup Luis Enrique. Ces noms sont les plus logiques et les plus probables. Peut-être aussi Carlo Ancelotti. Je pense que Neymar ira vers ce genre d’entraîneurs puisque c'est lui choisira, comme c'est Ronaldo qui a souvent choisi et comme c'est Messi qui a toujours changé les coachs depuis des années.

 

5/ Pour terminer sur Paris, le triplé national semble s'offrir au Psg. Avez-vous des inquiétudes particulières ?

 

Normalement c'est fait, à part gros accident. Parce que Paris est exceptionnel et fantastique en championnat. Les supporters, évidemment, sont devenus des enfants gâtés, ils en veulent toujours plus et je les comprends. Cette équipe est folle, elle est dingue. Le budget aussi est fou. C'est un club qui, chaque année, se retrouve en Ligue des Champions et passe le premier tour tranquillement. Il n'y a pas d'énorme lutte. Je rappelle que l'Atletico Madrid se retrouve en Ligue Europa.

 

Il faut aussi être conscient que ce que fait Paris est bien, que c'est une belle construction. Ça stagne, c'est pour cela que c'est fatiguant. On est à peu près au même niveau qu'avec Carlo Ancelotti, c'est-à-dire que ça n'a pas progressé mais ça n'a pas régressé non plus. Neymar et Dani Alves sont arrivés en effet et le tirage n'a pas toujours été simple. Huitième ou quart, c'est pratiquement pareil. Le but de la manœuvre est d'être en demi et, surtout, de la gagner.

 

J'ajoute un point important concernant les budgets. Que ce soit en championnat ou en Ligue des Champions, les résultats suivent le budget. Les clubs les plus riches aujourd'hui sont le Barca et le Real, aux alentours de 800 à 900 millions, contre 500 à Paris. La logique veut que ce soient ces deux clubs espagnols qui aillent plus loin. En championnat, c'est exactement pareil. Paris a le plus gros budget, suivi de Monaco puis Lyon et Marseille se tirent la bourre. A l'inverse, Metz, Amiens et Troyes ont les budgets les plus faibles. Il y a finalement une logique en fin de saison, il ne faut jamais l'oublier. Je sais que les gens aiment voir du romantisme et de la poésie dans le football mais, à part catastrophe industrielle, il n'y a jamais de grosse surprise. C'est très triste mais c'est comme cela.

 

6/ Intéressons nous au championnat de France. Les deux premières places semblent acquises. Pour les autres places européennes, quel est votre sentiment, notamment entre les deux Olympique ?

 

Je trouve que, pour être très franche, quel que soit le club qui finira troisième, il n'ira sans doute pas plus loin que les phases de poules, s'il a passé le tour préliminaire. Là aussi, c'est une construction. Avec le budget de ces deux clubs, on ne va pas loin en Ligue des Champions. Je pense que ce sont deux équipes différentes, mais, à la lumière de ce que j'ai vu toute la saison, Marseille mérite d'être troisième. Parce qu'il y a des internationaux intéressants, parce qu'il y a un entraîneur qui me paraît plus intéressant. Et aussi un gardien plus intéressant. Nombreux sont les joueurs qui font une saison pertinente, notamment Amavi et Gustavo. Je signerai quand même plus pour l'OM. Exception faite de l'erreur de communication autours du Champions Project, la saison me paraît pas trop mal pour ce club. Lyon, en revanche, avec un nouveau stade et des achats intéressants, n'a pas tenu ses objectifs. J'ai peur que la culture trop club et trop centre de formation finisse par tuer à petit feu l'OL. Ce club est trop tenu par des jeunes, beaucoup trop, depuis des années. Certes, Lyon sort des jeunes mais pour un Tolisso au Bayern, un Lacazette à Arsenal ou un Benzema il y a quelques années, il n'y a pas eu grand chose d'autre. Monaco reperd les jeunes et les revend plus cher, c'est bien plus intéressant, ce que n'arrive pas à faire Lyon.

 

7/ Pour finir, à quoi pouvons-nous nous attendre pour le bas du classement ?

 

Je pense quand même, là encore je me repose sur le budget et sur l'histoire des clubs, que le Losc et Toulouse s'en sortiront. Je me dis que Imbula et Delort sont des joueurs intéressants de Ligue 1, cela va aider le TFC à se maintenir. Quant au Losc, il y a quand même 90 millions de budget et Galtier qui tient les reines. C'est fini, à mon avis, pour Metz. Troyes me semble mal parti, le niveau est assez faible. J'imagine que ce sera également très dur pour Amiens.

 

Mais c'est difficile, bien plus qu'en haut du classement. A part pour Metz, cela va sans doute se jouer à la dernière journée.

 

Grâce au Multiplex d'Europe 1 le samedi soir, je vois souvent des équipes séduisantes. On dit qu'il y a le Psg et les autres, mais Paris a plutôt tiré vers le haut toutes ces équipes. Quand je les vois jouer aujourd'hui, ça joue bien plus et bien mieux qu'il y a 10 ans, c'est grâce à des Zlatan, des Neymar, des Balotelli. S'il n'y avait pas le Psg, Ranieri ne serait pas revenu en Ligue 1, Balotelli et Sneijder n'auraient pas rejoint Nice. Le Psg tire vers le haut. Je parle beaucoup de Toko Ekambi à Angers et de la défense de Montpellier. Il y a quand même des équipes intéressantes dans notre championnat, beaucoup plus que ce que l'on peut imaginer.

 

Merci, Marion, pour cet agréable échange !

Publié dans Radio

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Emilie Mazoyer évoque sa nouvelle émission musicale sur Europe 1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Émilie,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog !

 

 

1/ Vous êtes, depuis la rentrée, à l'antenne d'Europe 1, du lundi au jeudi, de 21h à 22h, en direct avec « Shuffle ». Quel est le principe de l'émission ? Quel en est le contenu ?

 

Quand j'ai trouvé le titre, j'ai réussi à vraiment cerner mon contexte. Je fais des émissions de musique depuis 15 ans donc je sais le genre de musiques que j'ai envie de passer, je sais à qui j'ai envie de parler. Mais il fallait définir comment articuler justement ces musiques.

 

Je me suis souvenue de l'ipod Shuffle, dans lequel on rentrait 100 à 200 titres qui étaient ensuite diffusés de manière aléatoire. J'ai trouvé sympa de proposer aux auditeurs des titres qu'ils aiment mais articulés bizarrement. La première chanson est basée sur mon humeur du jour ou sur l'actualité. Se suivent ensuite trois chansons en rapport les unes avec les autres. On part alors sur un album de la semaine, sur une chanson qui ne vient ni de France, ni d'Angleterre, ni des Etats Unis, on essaie de surprendre avec des musiques chiliennes, portugaises, roumaines. On finit par un slow.

 

Ces balises sont présentes chaque jour et, à l'intérieur, ça peut changer, je peux avoir envie de parler d'une chanson en particulier, d'un artiste. C'est quand même assez souple.

 

2/ Être à l'antenne en fin de journée implique-t-il une adaptation particulière, notamment en termes de rythme ou de  dynamique ?

 

J'avais fait l'été précédent une émission de rock avec Philippe Manœuvre en plein après-midi. A ce moment là, on ne peut pas tout diffuser. Donc, oui, on s'adapte en termes de programmation. Dans le cas de ma nouvelle émission, on gagne en liberté.

 

On sait aussi que, le soir, les gens écoutent un peu plus longtemps, on peut donc installer des choses un peu plus lentes, ce qui est très agréable aussi. Il y a moins d'enjeux d'audiences à 21h, on est plus libre.

 

La manière de parler aux gens le soir est bizarrement assez proche de celle du matin parce que, à priori, on est chez eux. En journée, on est dans la voiture ou sur le lieu de travail. Je me permets d'être un peu plus proche, d'être davantage notamment sur la confidence.

 

3/ Quelles petites touches personnelles essayez-vous d'apporter à l'émission ?

 

Je choisis tous les disques, je ne travaille pas avec un programmateur. Je suis plutôt dans la bonne humeur, dans le sourire, je suis assez marrante, ça s'entend dans l'émission.

 

Je ne mens pas à l'auditeur, je ne fais pas semblant. S'il y a un problème technique je le dis, si j'ai perdu le fil je le dis aussi. Je n'ai pas une voix spéciale pour la radio, je reste naturelle. C'est plus sympa et ça plaît aux auditeurs. Je suis là pour partager ce que j'aime. Pour faire passer aux gens un bon moment, il faut que, moi aussi, je passe un bon moment.

 

4/ Comment préparez-vous l'émission ? Comment se font les choix des thèmes et des thématiques ?

 

Tout à l'humeur, à l'impro, au dernier moment. Ce qui rend dingue les patrons. Je donne ma programmation à 20h 15. C'est une émission sur l'immédiateté, on ne peut pas prévoir à l'avance.

 

C'est au coup de cœur, à l'envie. Je n'ai pas vraiment de filtre non plus. Cela vient du fait que j'ai appris mon métier à Radio France, sur Le Mouv' notamment. La direction d'Europe 1 me permet, et j'en suis très heureuse, de garder ma liberté de ton. Sous réserve bien sûr que j'ai les arguments en face. J'en suis ravie.

 

5/ Plus généralement, pourquoi aimez-vous tant ce domaine si particulier de la radio ?

 

Ça doit remonter, je pense, à l'adolescence. J'ai commencé à écouter des émissions au tout début des années 90, notamment sur Skyrock puis Fun Radio. J'ai senti une passion, j'avais envie de faire partie de leur bande. On avait l'impression d'une famille qui écoute du rock toute la journée, je trouvais cela formidable.

 

J'adorais leur façon d'apporter de la chaleur et un peu de présence à mes jeunes oreilles. J'étais bien consciente que l'on ne se connaissait pas dans la vraie vie mais, pourtant, j'avais l'impression qu'ils me comprenaient, que nous avions des points communs. Cela m'a apporté beaucoup de bonheur et de réconfort d'écouter de la radio pendant mon adolescence.

 

De là m'est venue l'envie de faire la même chose. Pendant mon parcours scolaire, j'ai même pu partir aux Etats Unis, une vraie belle période pendant laquelle j'ai commencé mes premières chroniques sur la vie d'un campus américain.

 

6/ Un petit mot, pour finir, sur votre rubrique matinale aux côtés de Patrick Cohen ?

 

Quelle fierté ! Patrick m'avait rencontré sur Radio France et c'est une joie de le retrouver. Il y a deux formats, une chronique culturelle le vendredi à 7h 20, pendant trois minutes, où je présente un disque ou une interview.

 

Dans « Melting Pop », de 9h à 9h 30, j'interviens les lundis, mardis et vendredis. Je parle de projets un peu plus confidentiels ou de découvertes. C'est très excitant d'être à l'antenne le matin. Je suis fière aussi que Patrick ait eu envie de m'avoir à ses côtés, c'est comme un petit diplôme:))

 

 

Ce fut un plaisir, Émilie, d'échanger avec vous !

Publié dans Radio

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Caroline Mechadier : parcours, passions, projets - elle évoque tous les sujets !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Caroline,

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, notamment comédienne et animatrice radio. Qu'est-ce qui vous plaît tant dans ces différents exercices ?

Depuis toute jeune, j'aime la communication, le divertissement, le spectacle. Tout cela me donne l'envie de faire ces deux métiers, c'est une passion avant tout. J'ai toujours été attirée par ces mondes, j'aime mélanger les deux.

Animatrice radio et comédienne sont deux casquettes complémentaires, cela reste de la communication. On transmet des émotions, on a l'envie de faire plaisir aux gens.

2/ Existe-t-il des complémentarités entre ces différents domaines ?

Le théâtre est différent, dans ce sens où nous avons un retour instantané du public. On peut voir, peut-être s'autocorriger de suite. Au cinéma, on peut aussi corriger en refaisant la prise mais on voit le résultat final seulement une fois le montage terminé.

En radio, on entend la voix, c'est plus un travail de son, d'écoute, d'oreilles. A travers l'expression de la personne qui s'exprime, on peut l'imaginer plus précisément.

3/ Êtes-vous davantage attirée par l'un d'entre eux  ?

Je suis passionnée par tous ces domaines mais la comédie reste mon préféré. Je souhaiterais être actrice, c'est mon souhait depuis toute jeune. J'ai organisé plusieurs représentations puis j'ai découvert cette passion au lycée. Ensuite au cours Simon, où j'ai joué plusieurs genres, ce qui fut un grand plaisir.

D'abord un amusement, c'est ensuite devenu une profession.

4/ La radio est un domaine vif, rapide et précis. Comment préparez-vous vos interventions?

Je n'aime pas trop l'improvisation même si je le fais quand cela est nécessaire. Mais j'aime bien tout préparer à l'avance, si je peux. Je rédige une trame, un conducteur et la chronique. C'est plus facile de le faire qu'en télévision. Pour autant, il ne faut pas non plus trop se préparer en amont, sinon on risque de s'embrouiller.

Il est très important d'être fluide et de ne pas bafouiller. Avec le temps, on apprend facilement. Je me sens à l'aise.

5/ Face au rythme soutenu d'un plateau de tournage, quelle est votre méthodologie de préparation en amont  ?

Quand on arrive sur un plateau, on tourne généralement avec un comédien, on doit donc s'adapter face à la situation. Mais en amont, on est seul. Je lis bien le scénario, pour le comprendre, connaître l'histoire et le contexte. J'essaie de le maîtriser, pour pouvoir mieux cerner le personnage et mieux véhiculer des émotions.

A partir de ce moment-là, je suis disponible au moment d'arriver sur le plateau, je peux plus facilement m'adapter car je connais déjà mon personnage et le jeu de l'acteur. Le plus difficile est de ne pas oublier le texte, c'est pour cela que je m'efforce de le connaître sur le bout des doigts.

6/ Quels sont vos actualités, projets et envies artistiques actuels ?

J'aimerais avoir un rôle récurrent dans une série, mais aussi jouer dans des courts et des longs métrages. Ces opportunités seraient formidables, c'est vraiment ce que je souhaite avant tout.

En ce moment, pour me faire connaître dans ce milieu difficile, je suis en train de réaliser des reportages sur différents artistes peintres. Et je réalise aussi un court métrage pour une présentation espérée en juin.

Ce fut un plaisir, Caroline, de nous entretenir avec vous   !

Publié dans Radio, Télévision

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Eglantine Eméyé évoque son actualité en radio et en télévision !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Eglantine,

Quel plaisir d’effectuer cet entretien en votre compagnie !

1/ Les auditeurs de RTL peuvent vous retrouver chaque week-end, à 9h 40 le samedi et le dimanche, dans « Maison Jardin Cuisine Brocante ». Comment décririez-vous ce programme? Quel en est le contenu?

C’est un programme animé par Bernard Poirette, dans son émission du matin, qui invite quatre chroniqueurs dans des domaines tous différents mais qui sont ce que les gens font le week-end.

Nous sommes tous les cinq autours d’une table et chacun apporte son expertise, ses suggestions d’idées.

2/ Vous êtes en charge de la rubrique Brocante. Quelles sont vos petites astuces, votre petite touche personnelle pour captiver les auditeurs ?

Nous avons deux présences dans le week-end, je propose donc deux chroniques. Quand il y a des grandes brocantes qui me semblent importantes ou des évènements plus petits que j’ai pu repérer, je conseille aux auditeurs d’y aller.

Parfois je vais faire aussi une chronique sur un objet que l’on trouve souvent en brocante, pour raconter un peu son histoire, son intérêt et le prix auquel on peut le chiner.  Aussi pour expliquer comment éventuellement le restaurer et l’entretenir.

J’aime beaucoup, et je pense que cela plait aux auditeurs, la petite histoire derrière les objets, l’anecdote un peu amusante dont on va se souvenir et qui marque.

3/ Comment préparez-vous le contenu de vos interventions ? Quelle est votre méthodologie en amont ?

Personnellement, je fais beaucoup les brocantes le week-end. Malheureusement, comme tout professionnel, lorsque l’on se spécialise, on a alors moins le temps d’y aller. Mais je suis abonnée à pas mal de revues, j’ai beaucoup d’amis qui chinent eux-mêmes, cela me fait un petit réseau.

Comme tout journaliste, j’appelle le service communication ou l’organisateur de la brocante. Si j’ai le temps, j’y passe. Je peux aussi solliciter un artisan qui a l’habitude d’entretenir certains objets.

4/ En parallèle, vous animez, le samedi après-midi sur France 3, « Trouvez l’intrus ». Que dire sur ce chouette programme ?

C’est un jeu produit par Nagui, ce qui est assez amusant puisque j’ai retrouvé l’animateur avec qui j’ai débuté à Canal +. Tout le monde ne m’attend pas forcément dans cet exercice mais cela nous amusait. Je suis assez joueuse naturellement.

Le programme est pour France 3, nous avons donc une exigence de culture générale, au travers des questions posées. J’apporte un complément, des précisions pour que l’on apprenne quelque chose. Cela reste ludique avec une cagnotte à gagner.

5/ Sans oublier une participation à « Midi en France » sur cette même chaine. Comment parvenez-vous à vous organiser ?

C’est un peu la course. Cela nécessite une organisation très précise, j’ai un agenda que je gère à la minutes près, qui ne laisse du coup pas la place au retard.

Sur cette émission, nous sommes deux chroniqueuses à nous répartir la rubrique sur les animaux. L’organisation des tournages a aussi évolué depuis quelques mois, nous ne partons plus que tous les quinze jours.

6/ Quelles complémentarités retrouvez-vous entre ces différentes activités ?

Chacun de ces exercices reste de l’animation. Le plus différent de tous est l’animation d’un jeu. Dans les trois autres, c’est du journalisme, notre travail est de mettre en valeur quelque chose et de vulgariser un propos. Savoir parler, savoir intéresser les gens, c’est savoir trouver l’information qu’ils vont retenir. Que ce soit « Midi en France » ou RTL, c’est le même travail.

Le jeu, c’est tout autre chose. Je suis seule avec aucune matière autre que la personnalité des gens face à moi avec laquelle il faut que j’arrive à créer du liant, une humeur, une atmosphère. Cela demande finalement beaucoup plus d’énergie et ce n’est clairement pas le même travail. Je sors celui-là du lot.

7/ Quels sont vos autres actualités, projets et envies du moment ?

Je suis présidente d’une association qui s’occupe de familles touchées par l’autisme. Je viens d’ailleurs d’embaucher quelqu’un pour m’aider.

Mon métier est un travail dans lequel il faut toujours avoir des idées, des envies, où il faut oser les proposer. Nous n’avons pas de garantie. Maintenant les contrats se signent de septembre à décembre, puis de janvier à juin quand ils sont renouvelés. Donc il faut être à l’affut de ce qu’il se passe, il ne faut pas hésiter à rencontrer des gens, à aller frapper aux portes, à proposer en permanence des choses. Cela nécessite une curiosité permanente sur tout.

Oui, j’ai encore des tas d’envies. Je songe toujours à la comédie, parce que j’ai fait des pièces de théâtre pour France 2 avec Francis Perrin, parce que j’en faisais déjà beaucoup avant. Je m’amuse aussi avec un groupe d’amis à faire un peu de musique, nous nous éclatons.

Ces multiples activités demandent effectivement beaucoup plus d’énergie que d’avoir une seule émission qui marche. Une seule, c’est trop dangereux car si cela s’arrête, vous n’avez plus rien mais si je pouvais n’avoir que deux activités au lieu de quatre, ca serait pas mal. Donc deux activités qui sont un petit plus prenantes au lieu de courir partout.

Merci Eglantine de nous avoir accordé un peu de votre temps !

Publié dans Télévision, Radio

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Tiphaine Lamblin évoque sa très riche actualité, à la radio et sur scène !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Tiphaine,

Quel plaisir de nous entretenir avec vous !

1/ Vous animez, chaque soir de la semaine, de 20h à minuit, « Les dédicaces de Léa » sur MFM. Quel en est le principe ?

Il faut que ça soit une émission qui puisse être agréable le soir pour les auditeurs. Donc, malgré le fait que je sois parfois trop dynamique, elle détend. Dans le style d’une libre antenne, nous accueillons des auditeurs pour discuter avec nous, ils se sentent alors chez eux.

Si l’auditeur qui appelle a fini sa journée de travail et qu’il en veut à son patron par exemple, on va parler avec lui de son chef, lui passer « Et Alors ! » de Shy’m. Pour qu’il puisse le lendemain commencer sa journée du bon pied.

Je veux que l’on soit tous comme entre copains. Les gens appellent ou nous envoient des textos, pour choisir ensuite une chanson française qui leur tient à cœur, qu’ils aimeraient écouter et la dédicacent à quelqu’un s’ils le souhaitent. Soit cette musique est pour eux, soit pour un proche par exemple. Il nous arrive aussi d’avoir des déclarations d’amour ou, à l’inverse, des ruptures. Ce qui est d’ailleurs un exercice très spécial.

Toutes les tranches d’âges sont présentes, du petit garçon de 7/8 ans qui est hyper spontané, aux adolescents qui demandent Soprano ou Maitre Gims à foison, sans oublier les adultes et les personnes plus âgées qui sont peut-être seules et qui trouvent un peu de réconfort dans cette émission. C’est vraiment pour tous les âges, on essaie de s’adapter. Je reste naturelle et, je pense que cela plait.

2/ Quelles sont vos petites astuces personnelles pour apporter autant de fraicheur dans cette émission ?

Je suis très spontanée, je n’ai pas de filtre. Peut-être que cela joue. Hier soir encore, je disais à l’antenne que j’étais en train de manger mes nouilles chinoises en même temps que j’échangeais avec un auditeur. Ce qui a fait rire.

Je donne mon avis sur tout, c’est vraiment ma propre personnalité qui est dans l’émission. Je ne sais rien de l’auditeur qui appelle, je ne connais que son prénom. Pour laisser libre part à la spontanéité.

3/ Le fait d’être en soirée implique-t-il une adaptation particulière, notamment sur le rythme que vous donnez à l’émission ?

C’est un peu le même style que le matin. Parce que l’on est un peu seul au monde dans l’entreprise, c’est une ambiance très différente et très sympathique aussi. Il faut s’y faire, c’est compliqué dans les deux cas en termes de sommeil.

Mais l’ambiance diffère de celle en journée où tout le monde est présent. C’est vraiment le moment où l’on capte l’auditeur pour lui donner le punch avant la journée pour le morning et la douceur ainsi que le réconfort après la journée pour l’émission du soir.

4/ En parallèle, toujours sur cette même station, vous accompagnez Jean-Pierre le dimanche matin dans « MFM Radio Voyance ». Pouvez-vous nous en dire davantage sur ce programme?

Jean-Pierre, qui a fait pas mal d’émissions en radio et en télévision, est très fort. Il y a énormément d’appels, l’émission cartonne.

Nous passons 11 à 12 auditeurs pendant les deux heures du programme pour répondre à leur question. Jean-Pierre, sur la base de quelques informations seulement, répond de façon hallucinante, avec beaucoup de précision et de pertinence. Jusqu’à évoquer des maux de dos ou de ventre.

Les auditeurs sont généralement très contents, les retours quelques mois après sont vraiment très positifs.

De mon côté, j’accompagne Jean-Pierre et essaie d’apporter une note d’humour à l’émission. Le duo fonctionne très bien.

5/ Toujours en radio, les auditeurs de Générations peuvent vous retrouver le week-end de 16h à 20h. Quel en est le principe ?

C’est du flux, j’accompagne l’auditeur pendant ces quatre heures. De la musique passe, je rappelle les titres, parle un peu des artistes, des opérations antenne (les jeux qui vont se faire et les cadeaux à gagner). C’est vraiment pour teaser sur les programmes de la semaine et pour faire connaitre les titres.

Le style musical est bien différent, notamment Hip Hop, Rap et R&B. Mais cela me convient aussi, c’est complémentaire.

6/ Vous êtes aussi comédienne, actuellement sur les planches dans «Eléonore est partie», le dimanche, au théâtre Darius Milhaud. Quelle histoire y est racontée ?

C’est l’histoire d’un couple, dont la femme a écrit une pièce de théâtre. Mais son compagnon la lui vole et veut la mettre en scène.

Ca part dans tous les sens. Nous sommes sept sur scène. Il y a le couple, Raphael & Léa. Lui rend sa cherie complètement folle, d'ailleurs elle aime beaucoup bouder. Il y a le duo d'amis inséparables, le duo comique, l'un ne va pas sans l'autre. Samuel est le beau gosse de la pièce, il est hilarant, malheureusement un peu bébête (beaucoup même). Mais cela ne dérange pas Sophie, la soeur de Léa, la pin-up très fifille et un peu bébête elle aussi. C'est mon rôle. Et j'adore tellement jouer ce rôle, je m'y éclate ! Et puis sans oublier le directeur du théâtre complètement loufoque et tellement drôle. Le tout fait rire du début à la fin, et d'ailleurs à la fin ca part totalement en live!!! Pièce écrite par les comédiens eux même et par le metteur en scène Marc Liambo

Comment présenteriez-vous votre personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

Elle est marrante, très pétillante, elle s’amuse, se met en soutien gorge et culotte sur la scène sans complexe. Quand je suis dans le personnage de Sophie, je m’oublie car, personnellement, je ne ferais pas cela.

Toute une préparation psychologique a d’ailleurs été nécessaire.

7/ Comment parvenez-vous à gérer votre emploi du temps avec autant d’actualités ?

Je n’arrive plus à vivre normalement. D’autant plus que j’ai pas mal de projets en cours pour la rentrée, des choses vraiment sympas tant en radio qu’au théâtre et au cinéma. Ce qui fera une nouvelle corde à l’arc.

Quelles complémentarités retrouvez-vous entre ces différentes casquettes artistiques ?

Les deux s’aident mutuellement. Le théâtre m’a aidé à ne pas être timide, à me laisser aller et à avoir confiance en moi. Mais aussi à être naturelle, pour ne pas jouer un rôle derrière un micro.

Le théâtre est une très bonne thérapie, qui m’a aussi permise de m’accepter telle que je suis.

8/ Pour finir, que dire, si ce n’est pas déjà fait, à nos lecteurs pour les inciter à vous écouter et à venir vous voir sur scène ?

Si vous voulez un peu de fraicheur, de spontanéité, de rigolade, d’authenticité, pour vous retrouver un peu, sans prise de tête, suivez nous chaque soir de la semaine !

Je fais vraiment ce métier par passion. Je ne compte pas les heures, jamais. Pour y arriver, j’ai toujours cru en mes rêves. Je me suis donnée les moyens mais la volonté de le faire est primordiale pour y arriver. Rien n’est inaccessible !

Merci Tiphaine pour votre disponibilité !

Publié dans Radio, Théâtre

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Anais Delwaulle : son parcours, ses projets, ses envies, elle nous raconte tout !

Publié le par Julian STOCKY

Anais Delwaulle : son parcours, ses projets, ses envies, elle nous raconte tout !

Bonjour Anaïs,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, comme en témoignent vos expériences en mannequinat, comédie et animation notamment. D’où vous vient cette passion pour l’art ? Qu’est-ce qui vous y plait tant ?

J’ai effectué un parcours scolaire dans la communication. Ce qui m’aide au quotidien, où je travaille mon image et partage des informations et liens sur mes activités.

Entrer dans un personnage, au travers de photos ou sur un plateau, me plait car cela me permet d’exprimer ce que je ressens ou ce que le personnage peut ressentir à travers moi. Je trouve cela très intéressant.

J’ai la chance de faire de la comédie depuis un an environ, même si j’avais déjà eu des propositions précédemment. N’ayant jamais fait de théâtre, j’avais toujours l’appréhension de ne pas être à la hauteur. Mais je me suis décidée à franchir le pas.

Le mannequinat, quant à lui, est un rêve d’enfant, je me suis toujours intéressée, de près ou de loin, aux défilés de mode et aux parutions.

2/ Quelles complémentarités retrouvez-vous entre les différents exercices évoqués ?

J’ai commencé par les défilés de mode puis je me suis très vite orientée vers la photographie. J’ai vraiment eu un coup de cœur pour cette activité. A force d’apprendre à poser et à être expressive, je me suis améliorée dans l’interprétation d’un personnage.

Car une photo, bien que figée, nécessite de rentrer dans un rôle. Ce qui m’a permis d’être plus à l’aise ensuite pour jouer en plateau. Car, au final, le cinéma est l’image en mouvement de la photo.

3/ Quelles sont, selon vous, les principales clés d’un cliché réussi ?

Je pense que tout se fait dans la complicité entre le photographe et le mannequin. J’ai déjà travaillé pour des personnes avec lesquelles le courant est mal passé et cela s’est ressenti sur les clichés.

La photographie est un travail d’équipe et grâce un feeling, au petit plus entre le photographe et le mannequin, les choses se font toutes seules. Il n’est pas nécessaire alors au modèle de savoir poser, ni d’être grand ni d’avoir un corps de mannequin, tout est dans ce que la personne ressent et ce que vous ressentez à l’image.

4/ Face au rythme généralement soutenu des plateaux de tournage, quelle est votre méthodologie de travail en amont pour ensuite être efficace sur le plateau ?

J’apprends mes textes par cœur, ce qui est très important. Du moins si je reçois les documents suffisants tôt pour avoir le temps de le faire. Ce qui ne fut pas le cas dernièrement. J’essaie aussi de bien comprendre le contexte et de me mettre dans la situation. En imaginant que je vis vraiment la scène.

J’aime bien, pour le moment, me laisser guider en plateau par l’équipe technique, car je n’ai qu’une année d’expérience.

A l’image de mes débuts en photographie, où je m’imprégnais alors de l’ambiance et des conseils que l’on me donnait. A présent, je m’exprime beaucoup plus et je m’affirme davantage. Cette évolution viendra, je pense, avec le temps et la pratique en comédie également.

5/ Vous avez récemment participé au tournage vidéo de la campagne 2016/17 de True Color. Pourriez-vous nous raconter cette belle aventure ?

En fait, une personne que je ne connais pas m’a envoyé sur Facebook le lien du casting. Ce qui m’arrive assez souvent. J’ai ensuite eu la chance de voir ma candidature retenue.

Tout s’est très bien passé, le tournage a eu lieu il y a quelques jours. J’ai présenté des maquillages et je suis rentrée dans un personnage glamour partant en soirée.

6/ De façon plus générale, quels sont vos projets et envies artistiques du moment ?

Concernant le mannequinat et la beauté, j’ai eu la chance, en 2014, de participer à Miss Monde, ce qui fut une expérience inattendue dans ma vie. Je ne pensais pas en avoir l’étoffe mais après avoir gagné un concours local, j’ai été l’ambassadrice de mon île, la Martinique. Ce qui fut un énorme boost dans ma vie, car je me suis alors dit que tout était possible.

Mon but ultime dans le mannequinat serait de passer le casting de Victoria’s Secret. Sinon de devenir l’égérie d’une marque.

En parallèle, j’espère avoir de plus en plus l’opportunité de tourner. J’adorerais être repérée par Luc Besson.

7/ En conclusion, que dire aux lecteurs pour les inciter à continuer de s’intéresser à l’art, quelle qu’en soit la forme retenue ?

Il faut l’avouer, une grande partie des petites filles s’intéresse au mannequinat et au cinéma. Suivre les gens qui en font développe en nous une certaine motivation et l’envie d’atteindre nos rêves.

Les personnes qui réussissent nous motivent à réussir.

Ce fut une joie, Anaïs, d’effectuer cette interview avec vous !

Publié dans Télévision, Radio

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