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musique

Barbara Laurent nous présente son court-métrage et ses autres actualités !

Publié le par Julian STOCKY

                                                   Crédits : Frédéric Vignale

 

Bonjour Barbara,

Merci de nous accorder un peu de votre temps !

1/ Vous participez actuellement au Nikon Film Festival avec le court-métrage «Je suis fidèle». Pour commencer, comment décrire son contenu ? Quelles thématiques y sont abordées ?

Cette année, le concours s’oriente autours du thème « Je suis une rencontre ». On pense, pour mon programme, qu’il s’agit à priori d’une histoire d’amour mais l’amour est ailleurs.

C’est un sujet d’actualité, qui nous touche et qui, grâce à ce thème, risque de faire parler.

2/ Vous y êtes coréalisatrice, aux côtés de Roxane Le Texier. Quelles ont été vos principales sources d’inspiration ?

J’ai écrit le scénario et choisis les comédiens. Comme je souhaitais aussi me donner un rôle, il me fallait un regard artistique extérieur. J’en ai parlé à Roxanne, une de mes meilleures amies, qui a de suite accepté.

Au fur et à mesure de l’écriture, comme cela lui a plu, on a réécrit les dialogues ensemble, j’ai vraiment délégué et c’était très agréable. Sur le plateau, lorsque je n’étais pas derrière la caméra, j’avais comme un deuxième œil car, avec Roxanne, on s’entend tellement bien que l’on arrive à voir la même chose.

Comment êtes-vous parvenu, sur une durée aussi courte, à faire passer les messages et émotions que vous souhaitiez ?

Je me suis beaucoup aidée d’un livre, écrit par Jérôme Genevray, qui s’appelle « Cinéma Guérilla - Comment écrire les courts-métrages avec les moyens du bord », qui aborde beaucoup de thèmes.

Nous nous sommes beaucoup concentrées sur le scénario et sur l’écriture des dialogues. Nous n’en avons pas mis beaucoup, le texte n’est pas si important que cela au final. Nous avons plutôt insisté sur l’importance des images et des musiques, composées par Sébastien Agius. La musique y est tellement incroyable, c’est comme si c’était un acteur.

Nous avons resserrés le tout pour tenir en 2 minutes 20 secondes.

3/ Selon vous, pourquoi ce programme va plaire au public ? Comment se distingue-t-il des autres ?

Par sa thématique et l’angle que l’on a choisi. Ce thème n’a pas encore été abordé car c’est un sujet sensible en ce moment. L’angle est quelque chose d’assez intelligent, sans prétention de ma part, pour suggérer et ne pas imposer aux spectateurs.

J’ai hâte de vous le faire découvrir. En tout cas, on ne cherche pas l’indifférence. On attend avec impatience vos réactions.

Si cela plait, pourquoi ne pas prolonger l’aventure sur une plus longue durée, qui nous permettrait de développer davantage les choses. Un moyen métrage me ferait très plaisir.

4/ En parallèle, quels sont vos autres projets et envies artistiques actuels ?

J’écris aussi un spectacle, j’ai eu envie de développer un concept de sketchs- chansons, pour mêler deux de mes passions. « Mes ex » met en avant une fille qui, à chaque rencontre, croit que c’est l’homme de sa vie. Plutôt que manger du chocolat ou regarder la télévision pour noyer son chagrin, elle écrit des chansons pour régler ses comptes.

Il  y a donc une dizaine de titres avec le nom de mes jules. On voit qu’à chaque fois ca ne se passe pas très bien. Je suis aidée par un humoriste, Daniel Camus, qui me donne des conseils pour l’écriture des sketchs qui ponctuent les chansons. La musicienne Marion Laurent est aussi présente.

Je joue aussi un spectacle pour enfants, je vais en développer un autre pour l’année prochaine. Parallèlement, je termine un doctorat en droit, avec un sujet sur le festival audiovisuel. J’ai aussi d’autres projets de courts-métrages. Citons également « La fabuleuse histoire des opérettes marseillaises » que je vais jouer le 15 janvier prochain à Toulon. A côté de cela, je chante dans les maisons de retraite, je fais de l’événementiel, je donne des cours de chants et j’anime des leçons de comédie musicale avec les enfants pendant les vacances.

Ce fut un plaisir, Barbara, d’effectuer cette interview avec vous !

Publié dans Télévision, Musique

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Les Liberty Girls évoquent leurs projets pour nous !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Sarah, Anaïs et Louna. Sans oublier Christian Chardin, votre manager, qui nous accompagne aujourd’hui.

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions sur le blog.

1/ Vous formez, avec brio, talent et succès, les « Liberty Girls ». Comment vous êtes-vous rencontrées ?

Louna : Nous nous sommes rencontrées lors d’un casting de danse, pour lequel nous étions venues séparément. Même si Sarah et moi nous connaissions déjà. Nous avons, dans la file d’attente, rencontré Anaïs et nous avons rapidement sympathisé. Pas mal de points communs nous ont vite rapprochés.

Anaïs : On est rapidement devenues copines, même amies.

Quelles sont vos inspirations musicales communes ? Qu’est-ce qui vous rassemble ?

Louna : Je crois que ce sont nos différences qui nous rassemblent. Le fait que l’on se complète chacune les unes les autres. Anaïs est plus dans la soul, je suis davantage dans la pop et Sarah aime beaucoup les divas, notamment Beyoncé.

Sarah : C’est vrai, on se complète pleinement !

2/ Vous vous êtes récemment fait connaitre avec votre premier titre « Vivre plus fort ». Comment présenter cette chanson ?

Anaïs : « Vivre plus fort » est un hymne pour nous. Le fait de croire en ses rêves est un peu l’image de notre groupe.

Sarah : C’est un message pour encourager à s’accrocher, malgré les épreuves de la vie. Même si on est triste, il faut continuer à y croire, encore, encore et encore. Jusqu’au jour où on y arrive.

Anaïs : Je pense que l’on est un peu la preuve qu’il faut vivre plus fort.

Louna : Je pense que le terme « Vivre plus fort » touche beaucoup de gens, énormément de personnes ne sont pas bien. Leur transmettre ce message peut les inciter à positiver, à ne pas baisser les bras, à leur montrer qu’il faut y aller. Nous essayons donc de leur transmettre ce que nous avons à l’intérieur de nous.

3/ Actuellement, vous êtes en studio pour de nouveaux enregistrements. Quels thèmes souhaitez-vous aborder ? Avec quelle ambiance musicale ?

Anaïs : Le nouveau titre est beaucoup plus rythmé, plus dansant, plus pop.

Louna : Il est un peu plus femmes. Nous nous affirmons davantage, nous y mettons plus notre personnalité. Le public nous connaitra alors mieux.

Anaïs : Il nous correspond plus, c’est un peu jeune, notre public va s’élargir grâce à cette nouvelle chanson.

Quelles ont été vos principales sources d’inspiration pour ces nouvelles chansons ?

Sarah : Ce qui se fait actuellement. Nous avions envie de quelque chose de positif, qui donne envie de danser, qui incite à la joie de vivre.

Anaïs : C’est un titre un peu plus urbain que le premier.

Louna : Je me répète un peu, mais ce nouveau single est un petit morceau de chacune de nous. Nous nous inspirons les unes des autres, plutôt que d’autres artistes.

Anaïs : C’est vrai, chacune apporte sa personnalité.

Sarah : Nos individualités se démarquent, nous sommes toutes différentes. Mais on est évidemment une unité, car nous nous complétons. 

4/ Vous n’habitez pas au même endroit, vous êtes, pour certaines, distantes de plusieurs centaines de kilomètres. Quelle est du coup votre méthodologie de travail d’un point de vue artistique ?

Anaïs : Nous pouvons dire merci aux réseaux sociaux, à Skype notamment. Nous sommes tout le temps en contact pour partager nos idées. On essaie de se voir de temps en temps, je suis moi-même allée en Corse récemment pour rejoindre les filles.

Sarah : Merci internet, pour garder ce lien.

5/ Serez-vous prochainement sur scène ?

Louna : Nous l’espérons. Nous avons déjà eu une date sur Rochefort à la fin du mois de novembre.

Christian Chardin (manager) : Cette première date a permis à des tourneurs de voir les filles sur scène. Nous espérons que cela déclenchera de nouvelles scènes. Beaucoup de plateaux radio vont aussi être déclenchés. En 2017, après la sortie de l’album, nous ferons une vingtaine de dates en tournée.

Quels sont vous souhaits pour la suite ?

Louna : Avoir notre public, ciblé, pour connaitre cet échange privilégié.

Sarah : Se produire sur scène un maximum serait magique ! C’est vraiment un souhait pour nous, c’est là où l’on est le plus à l’aise !

Anaïs : Ne pas décevoir nos fans!

6/ En conclusion, si ce n’est pas déjà fait, que lire à nos lecteurs pour les inciter à vous suivre ?

Louna : Nous suivre est l’occasion de soutenir un projet naissant. Cela fait longtemps que l’on n’a pas vu un nouveau groupe de filles.

Anaïs : Il y a des paroles positives, nos textes sont plein de bon sens. Nous sommes vraiment passionnées !

Sarah : Nous en avons encore sous le pied, nous vous réservons de belles surprises.

Ce fut un plaisir de nous entretenir avec vous !

Publié dans Musique

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Julian Watre nous présente son EP et nous dévoile son projet théâtral !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Julian,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

1/ Vous avez récemment sorti un EP pour promouvoir le premier album de votre groupe « The Killians ». Quels styles musicaux y sont proposés ?

Le style musical est totalement rock. « The Killians » est né il y a quelques mois, notre groupe s’appelait au départ « Radio Londres ». Nous avions alors sorti un premier album, tout en français, assez pop.

En fait, notre guitariste compose toutes les musiques, j’interprète seulement les titres du groupe, je n’ai pas du tout la prétention de dire que j’ai écris les paroles. Il s’est avéré que j’avais envie d’autre chose, d’une musique très rock, plus que pop pour faire un album en anglais. Nous avons revu alors tous ensemble, avec le groupe, notre manière de faire, pour devenir « The Killians ».

Un premier EP, totalement en anglais, a ainsi vu le jour, dans le but de sortir un album d’ici à la fin de l’année. Ce qui est très excitant, car il y a tous les concerts à prévoir, sans oublier bien entendu la promotion de cet EP qui est sur Itunes depuis peu de temps.

Quelles sont vos principales sources d’inspiration pour la composition de ces titres ?

Il y a un mélange d’inspiration extérieure et de créativité. Au travers des guitares et de la manière dont je chante apparait la patte du groupe. Nous nous inspirons aussi beaucoup d’artistes qui nous plaisent, comme Nirvana, The Doors ou bien encore Pretty Reckless. Toutes ces ambiances sont très rock.

En même temps, je ne veux pas d’un rock hyper hard, mais d’un rock assez accessible que l’on peut écouter. Il faut donc trouver le juste milieu entre ce que l’on peut donner et ce qui peut plaire au public.

Nous avons donc des influences, mais nous essayons de garder notre originalité, bien que cela ne soit pas toujours évident à transmettre.

2/ Quelles sont les prochaines étapes attendues et espérées pour la concrétisation de l’album ?

Nous allons prochainement réaliser le clip du titre « One day left to leave ». Cette chanson représente bien le futur album, car elle est très rock, assez sombre, avec peu d’espoir dans l’histoire.

On peut interpréter plein de choses dans cette chanson. En l’occurrence, on va imaginer quelqu’un de seul, un peu comme s’il était le dernier sur terre. Nous permettant de nous demander alors ce que l’on ferait dans pareille situation, ce que l’on ferait s’il ne nous restait qu’une seule journée à vivre. Ce côté sombre de certains de nos titres me plait bien.

A l’inverse, d’autres chansons seront beaucoup plus joyeuses, comme « Rock’n Roll ». L’écouter donne l’envie de sautiller, l’on y parle de musique, de joie et de festivité.

Ce style musical permet donc de combiner ces différentes couleurs artistiques. A l’image de Radiohead, où, d’un seul coup, l’on plonge dans l’obscurité et l’on est content de le faire.

Pour revenir à l’album, dix titres environ sont bien avancés et nous aimerions atteindre le nombre de douze. Contre quatre dans l’EP. Un gros travail d’enregistrement en studio aves les musiciens est donc à prévoir.

Je suis accompagné de guitares, basses et batteries. J’adorerais mettre du piano sur certains titres, instrument que j’apprécie énormément, pour apporter une ambiance encore plus singulière.

3/ Revenons sur ces derniers instants juste avant de monter sur scène. Quel sentiment prédomine alors en vous ? L’excitation et la joie ? Ou l’angoisse et le stress ?

C’est un mélange d’excitation et de stress. Jusque, parfois, avoir l’envie de vomir. A l’image de ce que j’ai aussi pu ressentir au théâtre. Les quelques secondes avant de rentrer sont horribles, mais c’est une horreur magique, si je puis dire.

Je n’ai pas particulièrement besoin de cette intensité, mais je m’en accommode. J’aime avoir cette sensation qui, pour autant, n’est pas forcément agréable. C’est comme un déclencheur qui permet de se propulser pour profiter ensuite pleinement des moments sur scène.

4/ En parallèle, vous avez actuellement un projet théâtral. Pourriez-vous nous en dire davantage ? Quelles thématiques y seraient abordées ?

J’ai le projet de pouvoir vous proposer, en 2017, la pièce « L’aiglon » d’Edmond Rostand. Le personnage principal est le fils de Napoléon et de Marie-Louise d’Autriche. C’est un rôle que j’ai parcouru lors de ma formation dans les cours Jean-Laurent Cochet. Je ressemble d’ailleurs physiquement au personnage principal.

C’est un rêve pour moi de pouvoir l’interpréter. Henri Lazarini, un metteur en scène avec lequel j’ai déjà travaillé, m’a proposé de monter cette pièce. Un lourd travail nous attend, car la pièce comprend six actes, avec énormément de personnages. Henri a déjà commencé à couper certaines parties, au travers de plusieurs rôles secondaires dont il est possible de se passer. Cela est nécessaire, car les gens n’ont plus la patience de rester trois heures au théâtre.

A noter que, dernièrement, j’ai eu la chance de jouer la pièce « Un mariage à l’italienne ». Où j’y interprétais l’un des trois fils. Ce fut une très chouette expérience dont je garde un excellent souvenir !

5/ Où en êtes-vous de la concrétisation de ce projet ? Comment en voyez-vous la suite ?

Nous sommes actuellement en pleines recherches. Le projet a été lancé il y a très peu de temps et je compte y mettre toute mon âme. Car sa concrétisation me tient énormément à cœur. A noter que le casting n’a pas encore démarré.

Nous avons le projet de jouer la pièce à Paris, à Palaiseau, mais aussi en Corse, l’île natale de Napoléon. Le clin d’œil serait très sympathique.

6/ Pour finir, que dire, si ce n’est pas déjà fait, aux lecteurs pour les encourager à suivre l’avancée de ces projets et à venir vous voir sur scène ?

Il est important de sortir, de s’intéresser, d’aller au théâtre et de lire. Ne vous contentez pas de ce que l’on vous donne tout cuit dans le bec, qui n’est pas forcément bon.

Tournez vous vers les gens qui peuvent vous donner de nouveaux horizons et d’autres visions. Pour aller encore plus loin. Il faut garder un esprit curieux et ouvert.

A titre personnel, j’apprends chaque jour. Au travers de livres ou bien encore de conversations avec des personnes au vécu important.

Ce fut un plaisir, Julian, d’effectuer cet entretien en votre compagnie !

Publié dans Théâtre, Musique

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Charlotte Augier nous révèle son actualité artistique. Ainsi que ses projets et envies !

Publié le par Julian STOCKY

Charlotte Augier nous révèle son actualité artistique. Ainsi que ses projets et envies !

Bonjour Charlotte,

Quel plaisir d’effectuer cette interview en votre compagnie !

1/ Votre parcours témoigne de la diversité de vos casquettes artistiques, comme le montrent vos expériences notamment sur scène et en télévision. Justement, comment jugez-vous votre évolution jusqu’à présent ? Quel regard y portez-vous ?

Je retiens avant tout que j’apprends beaucoup. C’est très formateur. Je suis, pour le moment, moins habituée à l’exercice de la télévision mais cela m’aide aussi dans la vie de tous les jours.

C’est ce que j’ai toujours voulu faire. Donc je prends beaucoup de plaisir et j’attends de voir la suite avec impatience.

Cette passion m’est venue très jeune. Je viens en fait d’une famille de musiciens, mon papa est auteur compositeur, et accompagne Hugues Aufray. Il avait précédemment travaillé avec Serge Gainsbourg et Johnny Hallyday. J’ai donc baigné dans la musique depuis toute petite.

Très rapidement, j’ai pris des cours de danse. Etre sur scène m’a beaucoup plu. J’ai donc voulu poursuivre dans ce domaine pour en faire mon métier.

2/ Quelles complémentarités retrouvez-vous entre la scène, au travers de la musique, et les plateaux de tournage ? En quoi un exercice vous aide-t-il pour l’autre ?

Je pense avant tout à mon jeu, physique et parlé. Ne serait-ce que la voix. Lorsque j’ai commencé à la télévision, sur des tournages, je parlais trop fort, comme si j’étais au théâtre.

J’ai donc évolué dans ce sens, pour espérer obtenir d’autres rôles.

3/ Le rythme sur un plateau est généralement soutenu. Aussi, comment vous préparez-vous en amont pour ensuite être aussi efficace que possible face au réalisateur ?

Je commence par apprendre mes textes chez moi. Puis, en allant au tournage, je les relis à de nombreuses reprises. Sur le plateau, en plus des répétitions faites au travers de l’italienne, j’aime rigoler. J’ai besoin de cela. Je ne reste pas dans mon coin, sérieuse, à me concentrer.

Au contraire, je vais vers les autres, rigole avec eux, pour détendre l’atmosphère mais aussi pour m’apaiser moi-même et ainsi être plus à l’aise.

Je trouve durs les premiers tournages avec des gens que l’on ne connait pas. Je ne suis pas forcément très sereine. Ainsi, ce qui me fait rester concentrée, c’est le rire. Je trouve que l’on travaille beaucoup mieux comme cela. Bien entendu, quelques minutes avant l’action, je me recentre.

4/ Musicalement parlant, quelles sont vos principales sources d’inspiration ?

Avant tout la comédie musicale. C’est, en fait, ce que je voudrais faire principalement. Parce qu’une histoire y est racontée, permettant un partage avec le public.

Dans les styles musicaux, j’aime bien le reggae et les ballades. Au-delà de cela, je n’ai pas vraiment de genre particulier.

5/ De façon globale, quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

J’apprécie avant tout être sur scène, pour performer devant un public. Si possible en chantant. J’ai d’ailleurs enregistré il y a peu un album avec le groupe Sonke. Il est en cours de mixage et j’espère sincèrement que cela va marcher. C’est vraiment de la musique de scène, qui est particulièrement plaisante lorsqu’elle est interprétée par de nombreux musiciens.

14 chansons y sont proposées, en duo voire en trio parfois. Les styles sont multiples et variés, du reggae, en passant par le rock, sans oublier une ballade. Je pense que nous pourrons proposer l’opus vers le mois d’août. Avant de tourner un clip, et de faire découvrir les titres en radio et en télévision.

J’aimerais beaucoup, en parallèle, intégrer une comédie musicale, pour jouer tous les soirs.

Je serai aussi de retour sur la scène de Disneyland Paris, à l’été, pour y interpréter la Reine des Neiges. Je prends d’ailleurs un grand plaisir dans ce rôle.

6/ Pour terminer, qu’avez-vous envie de dire aux fidèles lecteurs pour les encourager à suivre votre parcours ?

J’ai juste l’envie de vous dire que je suis passionnée par ce métier. Je ne l’exerce absolument pas pour être reconnue et signer des autographes dans la rue. Je le fais par passion.

Si cela vous plait, continuez à me suivre. Je ferai tout pour donner le meilleur de moi-même à chaque fois.

Merci Charlotte pour votre gentillesse et votre disponibilité !

Publié dans Musique, Télévision

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Philippe d'Avilla, artiste aux multiples casquettes, nous présente son actualité !

Publié le par Julian STOCKY

Philippe d'Avilla, artiste aux multiples casquettes, nous présente son actualité !

Bonjour Philippe,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Votre parcours met en avant les différentes cordes de votre arc artistique, au travers notamment du théâtre, du cinéma, de la télévision, de la mise en scène et de la musique. Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’art ? D’où vous vient cette passion si prononcée ?

Je ne saurais dire précisément d’où m’est venue cette envie. J’ai toujours fait de la scène. Dans mes premiers souvenirs de spectacles, j’ai trois et demi, à l’école.

Je ne me sens jamais autant à ma place, en phase avec ce que je suis, ce que je dois faire, ce que je devrais faire et le monde qui m’entoure que lorsque je suis sur scène. L’appel de la scène avant tout, du spectacle vivant a été fondateur pour moi. Le cinéma et la caméra sont venus plus tard.

Tout petit, je voulais être chirurgien. Je pense d’ailleurs qu’il existe une vraie corrélation entre le don de soi, en travaillant pour les autres, et le métier de comédien. Faudrait que j’en parle à mon psy….

A 12 ans, j’ai eu la chance, dans le cadre d’un spectacle de début d’année, de jouer Arpagon dans un petit extrait de l’Avare de Molière. La représentation s’est tellement bien passée qu’on nous la réclamée à nouveau. Au final, on l’a jouée trois fois de suite. En sortant, j’ai foncé dans les bras de ma maman, en lui expliquant que j’avais trouvé ma vocation. Un mois après, je suis entré au conservatoire. Deux mois après, j’ai commencé à travailler.

2/ Quelles complémentarités retrouvez-vous entre les différents exercices artistiques évoqués ?

La complémentarité est permanente. De l’extérieur, on peut avoir l’air d’une espèce de couteau suisse qui picore à gauche et à droite. Le fait d’avoir plusieurs casquettes est une évidence dans les pays anglo-saxons, ce qui commence à peine à être le cas en France.

Je ne connais pas un artiste qui soit mono-casquette. Cela n’existe pas. Certes, certains s’orientent davantage vers un genre plutôt qu’un autre. Mais la démarche reste la même, quelle que soit la thématique. Le medium change, mais l’acte profond et le moteur sont identiques. L’interaction est donc complète, totale et constante.

3/ Vous êtes notamment auteur. Quelles sont vos principales sources d’inspiration ? Où puisez-vous toutes ces idées ?

Je n’ai rédigé que très peu d’œuvres originales. Je suis amené à l’écriture principalement par des biais latéraux. Je fais beaucoup d’adaptations, simplement parce que j’ai la chance de maitriser plusieurs langues.

J’espère, par la suite, pouvoir me poser davantage pour proposer des choses plus personnelles. Notons que je travaille actuellement sur l’adaptation de chansons d’une humoriste néerlandaise.

4/ A quelques minutes de monter sur scène, quels sentiments prédominent en vous ? L’excitation de retrouver le public pour une nouvelle représentation ? Ou l’angoisse d’une nouvelle date ?

Tout dépend des jours et des spectacles. Un soir de première, le « Au secours » prédomine forcément. Mais, en même temps, existe aussi l’excitation de présenter le bébé.

A titre personnel, l’état de préparation influe beaucoup ma condition psychologique. Si je me sens prêt, si je sais où je vais, si j’ai le sentiment d’avoir assez répété et que techniquement tout est en place, alors la seule chose qui prédomine même un soir de première est l’envie de retrouver le public, pour partager.

A l’inverse, si les répétitions ont été effectuées à la hâte, surgit une lutte contre la peur.

5/ Sur les plateaux de tournage, les rythmes sont généralement plutôt soutenus. Comment vous préparez-vous en amont pour être efficace ensuite sur le plateau ?

Je vais peut-être vous surprendre mais je trouve que, pour les comédiens, le rythme n’est pas si soutenu que cela. C’est surtout la mise en place notamment technique qui est longue.

Cette opinion vient sans doute de mon expérience théâtrale. En venant de la scène, tourner quelques minutes utiles par jour de tournage est loin d’être une montagne infranchissable. Nous avons l’habitude au théâtre de jouer plusieurs heures d’affilée. L’ordre de grandeur est donc bien différent.

Un comédien qui n’est pas passé en amont par le théâtre ne vous répondra sans doute pas la même chose.

En amont, je me concentre uniquement sur le texte. A peu de chose près, il s’agit de ma seule vraie préparation. L’objectif étant de se libérer au maximum de ses répliques car une minute de tournage, en télévision et au cinéma, coûte très cher. La moindre des choses est de ne pas avoir à refaire une prise parce que le comédien s’est trompé dans son texte. Se préparer, c’est se mettre en disponibilité pour la caméra. Pour être à l’écoute et être prêt à réagir à ce qui se passe et aux demandes du réalisateur. Il faut se libérer pour permettre au jeu de prendre sa place.

Comme je le dis souvent à mes élèves, l’acteur, au théâtre, fait le travail du caméraman. C’est lui, avec le metteur en scène bien évidemment, qui décide du regard que vont lui porter les spectateurs. Au cinéma, on laisse la caméra et le réalisateur « voler » ce qui l’intéresse. C’est un rapport au jeu très différent.

6/ Quels sont vos projets et vos artistiques du moment ?

J’ai deux spectacles en préparation en mise en scène pour la saison prochaine. Nous sommes en phase de pré-production et donc, en recherche des financements. Le premier, « Lucy dans la boite », utilise quelques chansons de Barbara et des morceaux originaux, pour une chanteuse, un pianiste et un violoncelliste, tous trois aussi comédiens. Une première lecture en public a été faite il y a quelques semaines, elle a bien marché.

L’autre spectacle a été coécrit avec Lisa Layer et s’appelle le « Love cabaret ». Si tout va bien, nous serons en pré-création en mai puis sur scène à Paris la saison prochaine.

En parallèle, la tournée de « Gutenberg, le musical » continuera au printemps prochain. Une installation parisienne est certaine, reste simplement le choix du théâtre à finaliser. Pour un démarrage entre juin et septembre. Je suis très excité à l’idée de reprendre ce spectacle.

Sans oublier une autre tournée toujours en cours, avec « Kid Manoir, la malédiction du Pharaon», jusque fin juin. C’est ma quatrième saison sur ce spectacle familial très agréable à défendre.

Enfin, je viens tout juste d’apprendre que je suis engagé pour jouer Juan Peron, dans « Evita », qui sera créé pour la première fois en français cet été à Bruxelles. C’est l’histoire d’Eva Peron, la femme du président argentin dans les années 40 et 50. Cette œuvre magnifique est, selon moi, le plus beau chef d’œuvre de son auteur, Andrew Lloyd Webber et je suis terriblement fier et excité à l’idée de la défendre.

Le spectacle sera monté dans le cadre du Festival « Bruxellons ! », dans le magnifique château du Karreveld en plein centre de Bruxelles, pour des représentations en plein air. Ce sera aussi l’occasion pour moi de retourner jouer dans mon pays natal, ce que je n’ai pas fait depuis six ans.

Ce fut un plaisir, Philippe, d’effectuer cette interview en votre compagnie !

Publié dans Télévision, Théâtre, Musique

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Diane Dassigny, artiste aux multiples talents, nous présente son actualité et ses projets!

Publié le par Julian STOCKY

Diane Dassigny, artiste aux multiples talents, nous présente son actualité et ses projets!

Bonjour Diane,

Quelle joie d’effectuer cet entretien en votre compagnie !

1/ Vous étiez, en juillet dernier, à l’affiche de l’Alhambra, pour le spectacle musical « Le P’tit Monde de Renaud », avant de poursuivre en tournée pour quelques dates jusqu’à fin décembre. Comment se déroule cette belle aventure artistique ? Quels souvenirs en gardez-vous pour l’heure ?

J’adore ce spectacle, qui représente tout ce que j’aime. C’est du théâtre musical, ça raconte vraiment une histoire au public. L’idée originale est géniale, à savoir écrire un livret à partir des personnages présents dans les chansons de Renaud.

Nous nous éclatons tous, aussi parce que nous avons chacun l’opportunité d’interpréter plusieurs rôles. Trois périodes y sont traversées, permettant ainsi une richesse et une variété des costumes par exemple... et bien sûr il y a surtout les magnifiques chansons de Renaud qui symbolisent chaque époque!

Le spectacle est en accord total avec les valeurs du chanteur, c’est une œuvre assez engagée, en plus d’être drôle et tendre. Défendre, en tant que comédien, ces valeurs est vraiment agréable car on en a rarement l’occasion.

L’ambiance dans l’équipe est top, nous avons passé des semaines de pur bonheur à l’Alhambra. Et les spectateurs ont toujours semblé repartir ravis puisque nous avions droit à des standing ovations tous les soirs.

Quelques dates de tournée sont prévues jusque décembre et d’autres vont probablement se concrétiser par la suite. Pour l’instant nous serons les 2 et 3 novembre à Blagnac, le 4 novembre à Cahors, le 21 novembre à Verneuil-sur-Seine, le 24 novembre à St-Germain-en-Laye, le 30 novembre à Bruxelles et le 18 décembre à Hésingue

2/ Artistiquement parlant, quelles en sont les clés pour plaire au public sans pour autant dénaturer l’œuvre d’un grand chanteur contemporain vivant adulé par ses fans ?

Ni les auteurs ni le metteur en scène ne se sont mis à la place de Renaud. Il s’agit davantage d’un hommage à ce dernier, aussi tout s’est fait avec beaucoup d’humilité.

La démarche est donc très sincère, pour mettre en valeur un chanteur aimé par un grand nombre de fans. Le contenu est touchant et la démarche était d’autant plus fragile que Renaud est vivant. Nous, comédiens et chanteurs, sommes donc en permanence sur un fil.

Notre public est d’ailleurs un mélange de spectateurs ne connaissant que peu l’œuvre de Renaud, venus par curiosité des comédies musicales, et de fans de très longue date du chanteur. Tous ont apprécié notre spectacle, car celui-ci raconte une histoire et permet de découvrir les chansons avec beaucoup de second degré.

3/ En parallèle, vous êtes actuellement en écriture active de la plupart des textes de votre album. Pouvez-vous déjà nous en dire davantage ? Quelles en seront les thèmes ainsi que les couleurs musicales ?

C’est de la pop française. L’album est en cours d’élaboration mais les maquettes sont déjà prêtes, nous ayant même permis un premier concert, on peut même dire un show, avec un danseur, des artistes équestres et circassiens, du côté de Bordeaux, le 20 septembre dernier. D’autres dates continuent de se greffer, notamment les 11, 12 et 13 décembre près de Nantes, toujours sous chapiteau, et j’en suis très heureuse. Ce concert-spectacle s’intitule «La tête dans les étoiles»

J’ai envie d’un spectacle qui soit toujours en mouvement. Nous ferons certaines dates sous forme d’un concert plus «classique» et d’autres en version spectacle avec un cirque sous chapiteau. Le set de chansons sera a priori le même mais lorsqu’on est sous chapiteau on doit s’adapter à chaque fois! Chaque représentation sera donc vraiment différente, j’aime cette sensation laissée au public d’un contenu éphémère et unique.

J’écris la plupart des textes mais j’aime aussi chanter les textes d’autres paroliers, notamment Jérôme Attal et Marie Klaus. Ecrire ses propres chansons permet une grande liberté, mais j’aime interpréter des œuvres d’autres personnes, qui écrivent par rapport à l’image qu’ils ont de vous ou par rapport à votre désir d’écrire sur certains thèmes... ensuite ça évite de parler de soi et ça m’arrange bien ... après ,quoiqu’il en soit, on en reste l’interprète.

Quand aimeriez-vous pouvoir le présenter au public ?

L’album? Les maquettes sont très avancées, mais à part 2 titres déjà produits et disponibles en téléchargement légal sur le net (accompagnés de leurs clips déjà diffusés sur les chaînes du groupe MCM), nous ne travaillons pas encore avec une maison de disques. Néanmoins je pense autoproduire un EP de 5 titres afin que le public puisse repartir avec un souvenir du spectacle et réécouter quelques titres qu’il auront aimé sur scène (et du coup je souhaite dans l’idéal les enregistrer dans les conditions ud live).

4/ Vous êtes aussi comédienne. Vous allez d’ailleurs incarner la fille du compositeur de Rachmaninoff dans un long-métrage. Parlez-nous en un peu.

C’est un film français réalisé par Jean-Louis Guillermou mais la production est internationale. Le rôle principal est joué par un pianiste virtuose russe, il y a aussi des acteurs anglais et français (dont Gérard Depardieu). Le projet est donc très excitant.

L’histoire (vraie) est inconnue du public car elle est tirée de la correspondance entre Rachmaninoff et sa maîtresse. Le tournage débutera à la mi-novembre, à Paris. J’en suis ravie et j’ai hâte de commencer.

En parallèle je vais jouer dans la série «Profilage» pour TF1, un personnage haut en couleur! Je pense que je vais me régaler.

5/ Quelles complémentarités retrouvez-vous d’ailleurs entre les différents arts que nous venons d’évoquer ?

Tous représentent, pour moi, un seul et même métier : celui d’interprète. Il en va de même d’ailleurs pour la danse. L ‘expression du corps et de la voix est une façon de s’oublier en rentrant dans la peau de quelqu’un d’autre.

Je me livre ainsi mais sous couvert d’une autre personne. Les sentiments vécus sont très forts et je me donne à fond à chaque représentation ou concert. L’adrénaline ainsi dégagée devient presque comme une drogue.

La scène permet donc d’offrir au public un moment suspendu mais aussi d’éprouver, à titre personnel, des sentiments exacerbés et que notre quotidien ne nous permettrait peut-être jamais de ressentir. Chaque expérience me fait grandir car j’y mets à chaque fois une part très personnelle en jeu. On peut ainsi avoir mille vies et tout plein de petites morts...

6/ De plus, vous avez aussi coécrit un programme court, actuellement en cours de production. Quel en est le contenu ? Quelles ont été vos sources d’inspiration ?

Au titre provisoire de « Dring », j’y suis accompagnée de Julia Dorval, Elea Clair et Perrine Gilbert. Ce sont des pastilles d’une minute...

Pour le reste, chut! Nous sommes actuellement en discussion avec différentes boites de production et nous espérons pouvoir commencer les tournages en début d’année prochaine.

7/ Nous venons d’évoquer la richesse et la diversité de vos qualités artistiques. D’où vous vient cette passion pour l’art ?

Ma maman ayant été comédienne, j’ai eu très tôt la chance d’aller régulièrement au théâtre. Et dès mon plus jeune âge j’ai pris des cours de musique et de danse au conservatoire.

Je suis rentrée, en sixième, à l’école des enfants du spectacle, un collège à horaires aménagés afin de continuer mes activités parascolaires. J’ai ainsi pu participer à mon premier court-métrage pendant les vacances scolaires, quatre ans plus tard.

Puis tout en continuant les études jusqu’en maîtrise de philosophie à la Sorbonne j’ai suivi les cours de l’Ecole d’Art Dramatique Périmony et j’ai trouvé un agent.

J’ai la chance d’avoir fait de ma passion mon métier et c’est un luxe dans la vie.

8/ Pour conclure, qu’aimeriez-vous dire aux lecteurs de cet entretien pour les inciter, si ce n’est pas déjà fait, à vous retrouver dans une (ou plus) des œuvres précédemment évoquées?

Mes deux clips, « J’suis pas comme ça » et « Ma vie est belle », sont visibles sur internet pour découvrir plus précisément mon univers musical. Ma bande-démo de comédienne est disponible sur le net aussi.

J’espère vous avoir rendu curieux à l’issue de cette interview. J’aimerais pouvoir vous rencontrer prochainement sur un de mes concerts (vous trouverez facilement les dates à venir de «La tête dans les étoiles», il y a notamment une page Facebook)

Pour en savoir plus sur mes actus, n’hésitez pas à consulter mon site internet ainsi que mes pages officielles sur les réseaux sociaux.

-mon site: www.dianedassigny.com

-ma page twitter: wwww.twitter.com/dianedassigny

-mon Facebook Officiel: www.facebook.com/dianedassignyofficiel

Je vous dis à très bientôt !

Merci Diane pour votre gentillesse et votre disponibilité !

Merci à vous Julian!

Publié dans Télévision, Théâtre, Musique

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La chanteuse Aude Juncker nous dévoile son premier EP !

Publié le par Julian STOCKY

La chanteuse Aude Juncker nous dévoile son premier EP !

Bonjour Aude,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous venez de sortir votre premier EP en cinq titres, « Le houhouhouhouhou », disponible en téléchargement et streaming. Pour commencer, pourriez-vous tout d’abord nous en décrire les tonalités et les couleurs musicales ?

Ce sont des chansons françaises d’origine très intime. Les histoires sont assez anciennes et inspirées de l’enfance. Au travers du texte, j’essaie de comprendre quelque chose pour en sortir.

C’est une sorte de déroulement pour sortir d’où je suis enfermée.

2/ Etes-vous l’auteur des textes ou bien avez-vous été accompagnée dans cette démarche ?

Je suis l’auteur et le compositeur de ces chansons. J’ai aussi été très bien entourée, notamment de Laurent Brifo et d’Antoine Graugnard, pour les arrangements et la réalisation.

J’écris au quotidien car c’est une nécessité. Sans que cela aboutisse nécessairement à une chanson.

3/ Quelles sont les prochaines étapes souhaitées de cette belle aventure musicale ? La sortie d’un album ? La mise en ligne d’un second EP ?

J’adorerais sortir un album. Mais, pour cela, je souhaiterais être encore plus entourée, notamment d’un label et d’un éditeur. La rencontre de personnes pouvant m’aider à accomplir ce projet serait superbe ! Aussi, je me permets de prendre le temps de les trouver.

Dans le cas contraire, je sortirais quand même un opus mais avec un contexte et un cadre différents. Actuellement, je ne m’interdis rien de son contenu, que ce soit l’utilisation d’une ou plusieurs chansons de l’EP, mais aussi la nouveauté totale.

4/ En parallèle, vous êtes aussi comédienne. Quels sont, à ce titre, vos projets et vos envies artistiques du moment ?

Il est vrai que j’ai l’habitude de mener en parallèle les deux arts. J’ai plusieurs souhaits mais il me faut trouver les personnes qui s’accordent avec. Ce qui n’est pas forcément facile.

J’apprécie tout particulièrement le travail de Luc Bondy, qui laisse une liberté intelligente aux comédiens. Le cadre est borné, mais il y a une juste liberté. On sent quelque chose de vrai et d’honnête. J’adorerais travailler dans pareil contexte.

Récemment, j’ai eu l’occasion d’avoir un petit rôle dans « La femme de la plaque argentique », un long-métrage de Kiyoshi Kurosawa, un réalisateur japonais ayant tourné en France, avec notamment Tahar Rahim. J’ai été ravie de cette expérience.

Un grand merci Aude pour votre gentillesse et votre disponibilité !

Publié dans Musique

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Le comédien et musicien Yannick Mazeas nous dévoile ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Le comédien et musicien Yannick Mazeas nous dévoile ses projets !

Bonjour Yannick,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Votre CV met en avant les différentes cordes de votre arc artistique, au travers notamment de la comédie et de la musique. Simplement, comment résumeriez-vous votre parcours artistique jusqu’à ce jour ?

J’ai commencé très jeune, à l’âge de sept ans, par de petits rôles dans des téléfilms. Ceci de façon occasionnelle, comme c’est encore le cas aujourd’hui. Je n’ai jamais couru les castings à tout prix.

A l’inverse, je pratique la musique de façon continue et notamment le saxophone depuis que j’ai quinze ans. Donc mon parcours artistique est composé de beaucoup de musique et d’un peu de comédie.

2/ Quelles différentes et, à l’inverse, quelles complémentarités retrouvez-vous entre ces différents arts ?

Comprendre la musique apporte de la sensibilité. Le développement et l’accroissement de cette dernière aide dans un jeu de comédien.

La compréhension des sentiments en est alors favorisée, ce qui est très utile !

3/ Quels sont vos projets et vos envies artistiques du moment ?

Je développe actuellement un nouveau projet musical, « Yaroz project », qui est une formation avec le DJ Robin Cook et moi-même au saxophone. C’est de la musique électronique, mais au sens très vaste du terme.

Il faut vraiment écouter pour mieux percevoir le thème, j’ai moi-même du mal à classer le genre. Plusieurs dates sont déjà programmées et j’ai hâte d’y être.

J’aimerais aussi composer encore plus pour produire de nouvelles musiques afin de faire danser les gens. Cela me tient vraiment à cœur. Ajoutons aussi ma volonté de faire de l’évènementiel en lien avec la musique.

Quant à la comédie, comme je vous l’expliquais précédemment, je n’effectue pas de démarche particulière, j’écoute principalement les opportunités qui me plaisent.

4/ Aimeriez-vous vous consacrer à un art en particulier ou, à l’inverse, leur complémentarité vous attire-t-elle davantage ?

J’apprécie la polyvalence des arts et des genres, que j’ai l’envie d’ailleurs de développer. Je n’aime pas me limiter à un seul thème.

Faire plusieurs choses en même temps favorise aussi leur complémentarité et donc une réalisation plus efficace et intéressante. Plutôt que de se spécialiser dans un domaine et, à un moment donné, ne plus avoir le recul nécessaire. Dans pareille situation, la passion s’essouffle aussi progressivement, ce qui n’est pas agréable.

J’ai donc l’envie de continuer à avancer, de faire des rencontres pour mener à bien des projets ainsi que des créations originales.

5/ Les rythmes sont généralement soutenus sur les plateaux de tournage. A ce titre, quelle est votre méthodologie de travail ?

J’ai pu remarquer, au travers de mes modestes expériences, que la difficulté d’apprentissage d’un texte peut varier selon son écriture. Un contenu rédigé de façon inhabituelle nécessitera plus de temps à être retenu qu’un texte découlant naturellement.

Plus concrètement, je relis le texte plusieurs fois, je l’apprends, je cherche à le comprendre et à en situer le contexte. Le répéter à voix haute ou bien avec quelqu’un aide beaucoup.

Ceci afin d’être à l’aise et de ne pas chercher ses mots lorsque l’on joue.

6/ Revenons quelques années en arrière. Comment vous est venue l’envie de devenir artiste ?

Pour être totalement honnête, j’ai découvert et écouté la musique assez tardivement. La passion m’est ensuite rapidement venue et je me suis laissé tenter pour jouer d’un instrument.

Le choix du saxophone s’est sans doute fait par affinité. Le son me plaisait et l’instrument est lyrique. J’aurais certainement raté quelque chose si je n’en avais pas fait.

7/ Pour terminer, qu’aimeriez-vous dire aux lecteurs du blog pour les inciter à suivre votre parcours ?

Si vous souhaitez découvrir une nouvelle formation un peu originale par rapport à une musique plus traditionnelle, n’hésitez pas à visionner sur le web les contenus existants.

Sur scène, la construction du contenu s’effectue en live, l’histoire racontée pendant deux heures est semi improvisée, elle varie donc d’une date à une autre. Nous nous efforçons de ne pas jouer une œuvre préconstruite.

Nous serions ravis de vous rencontrer lors d’une prochaine date !

Ce fut un plaisir Yannick d’effectuer cet entretien en votre compagnie !

Voici différents liens mettant en avant vos projets :

https://www.youtube.com/watch?v=HtEJbjH7CRA

https://soundcloud.com/yaroz-project

https://www.facebook.com/yarozproject

Publié dans Télévision, Musique

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Coralie Caulier, chanteuse et comédienne, nous présente son projet de clip !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photo : Siamak Haidar
Crédit photo : Siamak Haidar

Bonjour Coralie,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes comédienne mais aussi chanteuse. Pour commencer cette interview, pourriez-vous nous rappeler votre parcours artistique ?

Je suis, à la base, passionnée par le chant. Je fais de la musique depuis toute petite. Aussi, après le bac, j’ai rejoint, à Paris, le centre de formation vocale de Richard Cross. Où j’ai pu disposer d’un enseignement très complet, dans le chant, la danse et la comédie musicale. Le week-end, j’enrichissais mon apprentissage au travers de formations dans la direction de chœurs.

Pour compléter mon apprentissage, je suis, par la suite, entrée au cours Florent, pour développer mes compétences théâtrales.

De retour ensuite en Picardie, j’ai enseigné, pendant une année, le chant dans des écoles de musique. J’avais en fait créé ma propre association et je réalisais des ateliers vocaux, dans différentes communes, à destination d’enfants, d’adolescents mais aussi d’adultes. Ce fut une chouette expérience où je leur proposais du chant et de l’expression scénique, pour aboutir à un concert en fin d’année. En parallèle, de part la formation qui m’avait été dispensée, j’avais également repris la direction de chorales.

De fil en aiguille, j’ai eu l’opportunité d’interpréter l’une de mes chansons sur IDF1. Ce qui m’a permis de rencontrer Jean-Luc Azoulay, qui m’a alors proposé de jouer dans « Les Mystères de l’Amour ». C’est ainsi que j’ai participé aux deux premières saisons de la série.

Par la suite, j’ai dû mettre ma carrière entre parenthèses, pour raisons médicales. Mais je suis très heureuse aujourd’hui de vous proposer un nouveau projet.

2/ Vous vous lancez actuellement dans « une grande aventure », au travers d’un projet de clip burlesque et drôle. Qui sera utilisé pour récolter de l’argent au profit de la recherche contre une maladie rhumatismale dont vous souffrez, la Spondylarthrite Ankylosante.

Médicalement parlant, quels sont les symptômes de cette dernière ?

C’est une maladie inflammatoire auto-immune, à savoir que son corps se « rebelle » contre ses propres articulations. Plus précisément, le premier cité a l’impression, à tort, qu’existent proche des articulations des corps étrangers. Créant alors un système inflammatoire pour les combattre.

Ce qui implique de fortes douleurs, liées notamment à l’insertion des ligaments et des tendons dans les articulations. Les mouvements sont alors plus compliqués et de la raideur apparait. J’ai besoin, le matin, de trente minutes à plusieurs heures, selon les jours, pour avoir la sensation d’un corps « dérouillé ». Beaucoup de réveils nocturnes sont aussi à mentionner, la maladie étant très active pendant les phases de sommeil.

De façon générale sont principalement touchés le dos et le bassin. Les articulations périphériques, comme les épaules et les mains, peuvent aussi être concernés.

3/ Pouvez-vous nous en dire davantage sur ce clip de la chanson « Grande patiente », ses modalités et ses objectifs ? Quel message souhaitez-vous y associer ?

Plusieurs objectifs au clip sont à noter. Le premier étant de faire connaitre la maladie, notamment pour permettre un nouveau regard sur celle-ci. Il est important de comprendre que le délai de diagnostic est aujourd’hui estimé à sept ans. Ce qui est énorme ! Les personnes touchées passent alors par une période psychologique peu évidente.

La maladie n’étant donc pas détectée de suite, il n’existe pas de traitement adapté. Aussi, plus la Spondylarthrite Ankylosante sera connue, plus le délai de diagnostic pourra être réduit. Dans le sens où les gens feront peut-être plus facilement le lien entre leurs symptômes et cette maladie.

Ensuite, le second objectif de ce clip s’adresse aux autres personnes touchées par cette maladie. Il est toujours plus simple de se battre lorsque l’on sait que d’autres éprouvent les mêmes douleurs. A titre personnel, la lecture d’un livre écrit par un autre malade m’avait aidé à passer un cap d’acceptation.

J’aimerais aussi pouvoir aider les proches. Cette maladie étant invisible, il n’est jamais évident de comprendre ce que l’autre vit. Certaines familles sont ainsi en conflit, du fait sans doute d’une incompréhension. Peut-être que ces proches percevront mieux, en écoutant la chanson, les symptômes et les difficultés vécus au quotidien lorsque l’on souffre de la Spondylarthrite Ankylosante.

Enfin, la récolte d’argent pour la recherche est un autre objectif. L’idée étant de créer une page Facebook sur laquelle, grâce à l’aide de sponsors et de mécènes, l’on réussirait à créer un phénomène pour lequel 1 clic « J’aime » serait égale à 1 euro versé directement pour la recherche.

4/ Quelles en seront les clés artistiques pour faire passer le message et inciter le public ?

La chanson a été écrite sous la forme d’un slam. Ce fut aussi l’opportunité, à titre plus personnel, de découvrir un univers musical différent de celui que je pratiquais jusqu’à présent.

Le texte est primordial dans ce projet, aussi il était important qu’il ne soit pas parasité par la musique ou la voix. Dans le slam, la musique sert le texte et lui donne un accompagnement, pour laisser la part belle au message.

Nous aimerions que le clip soit diffusé de façon aussi large que possible. C’est pourquoi il a été tourné de manière très professionnelle, avec du matériel de haute qualité, pour permettre une diffusion sur internet, sur les réseaux sociaux, mais aussi en télévision. Plus nous viserons loin, mieux se sera !

Tous autant que nous sommes dans cette aventure avons, depuis le départ, souhaité transmettre des valeurs positives et d’encouragement. Nous voulions faire connaitre la maladie sans pour autant tomber dans un message dramatique ou pesant. Nous avions envi d’un texte léger et enjoué.

Quant au clip, il est encore plus dans l’optique que je viens de développer. Avec Marc Boye, le coscénariste (avec moi-même) et producteur du clip, nous avons voulu une représentation pouvant prêter à rire. Nous tournons même par moments la maladie à l’ironie.

La comédienne Suzanne Garnier, âgée de 87 ans et d’une tonicité de tous les instants, incarne, dans le clip, la Spondylarthrite Ankylosante de façon espiègle et taquine.

5/ Vous sollicitez le public au travers d’un site de financement participatif, www.leetchi.com. Comment comptez-vous utiliser l’argent récolté ?

La recherche de financement s’adresse en fait au clip puisque la chanson a déjà été enregistrée en studio l’été dernier. Même si le tournage s’est effectué fin mai, nous avons besoin d’aide notamment pour la réalisation, le montage et la mise en ligne.

J’ajoute que la région Picardie nous accompagne aussi dans ce beau projet.

6/ A date, où en êtes-vous de la réalisation de ce projet ? Quelles en seront les prochaines étapes ?

Le tournage s’est bien passé, sur trois jours et le réalisateur est en train notamment de trier les images et de travailler sur les couleurs. S’en suivra ensuite une étape très importante, le montage.

Puis viendront la création de la page Facebook dont je vous ai parlée, ainsi que la diffusion du clip et sa mise en ligne sur internet.

7/ De façon générale, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

J’adorerais, avant tout, que l’ensemble des objectifs cités soient remplis. Ils sont nombreux, donc les atteindre serait une réelle joie.

J’espère sincèrement que le nom de cette maladie évoquera plus de choses aux gens et que de l’argent pourra être apporté à la recherche. Des avancées médiales existent, mais le chemin est encore long. La cible étant le développement d’un traitement pour soigner. Plus nous pourrons récolter de financement, plus vite la recherche pourra avancer.

Je souhaite aussi que les autres malades puissent se retrouver dans ce projet, pour les aider.

Le clip et la chanson représentent un message de vie, d’espoir et d’optimisme. C’est sans doute la finalité de ce beau projet : renvoyer une image dynamique et positive !

8/ Pour conclure, qu’aimeriez-vous dire aux lecteurs du blog afin de les inciter à vous accompagner dans ce beau projet ?

Ce projet vise à défendre une bonne cause. Je suis pleinement consciente qu’il en existe plein d’autres, mais je tiens particulièrement à ce projet.

Vous ne serez pas déçus, la qualité et le rendu final seront très bons, grâce à une équipe formidable.

Plus nous serons nombreux à participer à cette aventure, plus l’impact sera important. Nous vous attendons donc avec impatience.

Un grand merci Coralie pour ce bel échange !

Publié dans Télévision, Musique

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Théo Phan, sa nouvelle vie d'artiste !

Publié le par Julian STOCKY

Théo Phan, sa nouvelle vie d'artiste !

Bonjour Théo,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog !

1/ Vous sortez actuellement votre premier album, «Sans faire semblant», en 11 titres. Quelle en est la couleur musicale ?

L’album s’articule autour de la variété française, plus précisément de la french pop, avec de jolies partitions de guitare et de piano.

Nous avons vraiment travaillé cet album dans un esprit radiophonique, dans lequel il est important d’accrocher immédiatement l’auditeur. C’est pourquoi nous avons volontairement mis très en avant un beat sur certains titres, avec une grosse caisse très marquée.

« Sans faire semblant » est dans la veine des univers de Calogero, Goldman et Michel Berger. Ayant été bercé par leurs musiques, ils sont mes Maîtres.

2/ Comment s’est passée l’écriture des titres ? En êtes-vous le seul auteur ? Quelles ont été vos inspirations artistiques ?

J’ai écrit dix des onze titres. Je me suis fait aider, sur certains, par Patrice Guillou, Christian Vié et Michel Jourdan notamment. Ce dernier est un grand parolier qui a notamment écrit pour Calogero « Si seulement je pouvais lui manquer », chanson pour laquelle l’artiste a obtenu une victoire de la musique. Il a aussi été auteur pour Hélène Ségara et même Mike Brant !

Chaque titre a son histoire. La première chanson s’appelle « Tous des étrangers », elle évoque la tolérance, le respect, la fraternité et le vivre ensemble. Le deuxième titre, « Trop de peine », raconte une rupture sentimentale. « Sans faire semblant », troisième morceau de l’opus, parle d’authenticité et de quête de vérité, se demandant comment être en phase avec soi-même et avec les autres, sans tricher.

La quatrième chanson, « Tu m’as grandi », raconte les histoires d’amitié et comment nos meilleurs amis nous aident à grandir et à nous bonifier. Le cinquième titre s’intitule « Reviens » et vont beaucoup toucher les personnes ayant perdu un être proche. J'ai voulu leur dire que les êtres disparus reviennent dans nos vies par des signes que j’appelle « l’imperceptible geste du hasard ». La sixième chanson est « Que tout recommence » et nous fait repenser à notre enfance avec nostalgie.

Le septième titre « Les mots que l’on voudrait entendre » fait référence aux mots qui nous soutiennent lorsque nous traversons des épreuves. « Donne-moi le temps », le 8ème track raconte l'histoire d'une paternité non assumée. Mais je tiens à préciser que ce n’est pas une histoire personnelle ! J'ai voulu, pour me l’approprier, la raconter à la première personne du singulier. Le neuvième titre, qui s’intitule « Pas comme les autres », a été écrit il y a dix ans environ avec Laurent-Michel Bonanno qui a fait la mélodie. Ce sont mes fans qui l’ont retrouvé sur internet et qui ont souhaité l’avoir sur l’album. J’y évoque mes origines vietnamiennes et la notion du déracinement et la quête des origines.

« Elle me donne », est une ballade enjouée et ensoleillée, qui raconte une histoire d’amour. Et enfin, le dernier titre, « En un seul clic », dénonce l’amour virtuel sur internet. Je suis assez fier de la nouvelle version de cette chanson que l’on peut retrouver sur l’album. Le banjo sur le refrain donne un esprit très frais et c'est une version qui plaît beaucoup à celles et ceux qui connaissaient déjà ce titre sorti il y a deux ans.

3/ Vous avez sollicité les internautes au travers d’une plateforme de financement participatif. Vous attendiez-vous à une telle réussite ?

Je tiens sincèrement à remercier tous ceux qui m’ont soutenu. Je leur en suis très reconnaissant. Je savais certes que mon profil de chanteur intéressait certaines personnes, mais je n’imaginais pas un tel élan de soutien et de générosité. Cela m’a beaucoup touché !

Pour cela, chacun a été individuellement remercié dans le livret. J’ai tenu à mettre les noms de chaque donateur ainsi que leur photo. J'ai aussi organisé une grande soirée pour les remercier tous. Ce fut aussi l’occasion pour les donateurs et les fans de se rencontrer et d’échanger. J’aime bien l'idée d'être un trait d’union entre les gens. Pour moi, c'est très important de construire une vraie relation humaine, de proximité, pour tisser des liens étroits et faire en sorte que notre histoire d'amitié dure le plus longtemps possible. Je vois aussi mon rôle d'artiste comme une sorte de mission humaniste pour adoucir les rugosités de la vie de mon public.

4/ Racontez-nous les grands moments attenant à la réalisation de cet album. Quels souvenirs en gardez-vous ?

Même si cela peut paraitre surprenant, quand je regarde cet album, j’ai en même temps plein d’amour et plein de haine. C’est très bizarre ! Ce fut une longue gestation de deux ans, laborieuse et douloureuse avec environ 3000 heures de travail acharné.

C’est pourquoi je suis très content que ce premier album soit enfin sorti. D’ailleurs, je n’ai pu, pendant un mois, l’écouter. J'étais saturé. Et je ne peux m’empêcher de n’entendre que les défauts et les points que j’aurais pu améliorer, sur certains petits détails de mixage.

Concernant les grandes étapes, l’album s’est fait progressivement. Si je devais résumer, nous avons enregistré à un rythme de croisière d’un titre tous les deux mois. J’étais bien sûr accompagné de musiciens et d’arrangeurs. Et pour l'anecdote, les fans fidèles se souviennent de ces moments de construction car à chaque fois, je postais des petites photos en studio pour leur faire plaisir.

5/ Où est-il actuellement possible de se procurer votre album « Sans faire semblant » ?

Cet album existe en deux versions. Une version physique que vous recevez chez vous par la poste. Pour ce faire, on le commande via mon site www.theophan.com, Et une version numérique est actuellement en cours de préparation puisque dans quelques jours, on pourra télécharger légalement chaque titre sur Itunes.

Je voulais d’abord donner la primeur à l’objet physique, parce que je sais que les fans sont toujours ravis d’avoir cette exclusivité.

6/ Quelles sont à présent les prochaines étapes de ce beau et vaste projet ?

Après deux années passées en silence à créer, à écrire, à composer et à enregistrer, il faut à présent passer à la phase de communication et de promotion. Pour cela, il faut être présent sur tous les médias pour partager ce contenu. Que ce soit le web, les radios mais aussi la télévision.

Je suis d’ailleurs en train de trouver des radios partenaires. Mon parcours précédent dans les médias m’aide, car ma reconversion d’ancien animateur-journaliste TV en chanteur pop intrigue et crée un intérêt de la part des médias.

Le titre de l’opus aide aussi à faire comprendre aux professionnels que je ne fais pas semblant. J’ai effectué cette démarche artistique et créative car elle correspond pour moi à une nouvelle carrière, un nouveau départ et une nouvelle vie. Je rêve d'ailleurs de sillonner les routes l'année prochaine pour ma tournée.

Avec mon équipe, nous préparons actuellement cette tournée 2016, avec une quinzaine de dates. L'agenda de mes concerts sera bien sûr disponible sur www.theophan.com

En parallèle, nous réfléchissons aux clips car aujourd’hui, la musique se regarde aussi. Un ami réalisateur m’accompagne dans cette démarche et il est probable qu’un ou deux clips voient le jour très bientôt.

7/ Pour finir, qu’avez-vous envie de dire aux fidèles lecteurs du blog pour les inciter à écouter votre opus ?

Si vous souhaitez découvrir mon univers musical (avant de vous procurer l'album, rires !), il est possible d’écouter, sur www.soundcloud.com/theophan, tous les extraits de l’album. Ce site bien connu des musiciens et chanteurs ou DJ est comme un Facebook sonore. Il permet en streaming, de découvrir la couleur de mon premier album ainsi que la qualité de la production.

J’en profite pour mentionner que nous avons vraiment fait un travail très soigné sur le mixage et le mastering. Les puristes disposant d’un système d’écoute 5.1 seront ravis. Nous avons mis un point d’honneur à ce que la qualité du son soit vraiment parfaite.

De plus, je suis toujours en train d’écrire et je pense déjà aux chansons du deuxième album. Rassurez-vous, sa sortie ne sera pas effective avant deux ans. Mais je cherche déjà à alimenter la suite.

J’ai hâte aussi de retrouver les salles car je suis un homme de scène. J’aime ce contact avec le public. J’adore aussi les séances de dédicaces, j’apprécie poser des questions aux gens présents pour mieux les connaitre. J’aime cet échange, j’ai envie de tout savoir sur ceux qui me suivent et qui m’aiment !

Un grand merci Théo pour votre gentillesse et votre disponibilité !

Publié dans Musique

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